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Origine, histoire et dynamique des Hautes-Chaumes du massif vosgien. Déterminismes environnementaux et actions de l'Homme

Goepp, Stéphanie 26 November 2007 (has links) (PDF)
Les « Hautes-Chaumes » des Vosges constituent des milieux naturels caractérisés par l'existence de vastes espaces pastoraux. Leur origine et leur évolution n'avaient jusqu'à présent donné lieu qu'à peu d'études paléoenvironnementales. Classiquement, une faible partie des Chaumes était jusqu'à présent considérée comme naturelle (chaumes « primaires »). Pour les autres (chaumes « secondaires »), en dessous, de 1300/1250 m d'altitude, il avait été proposé sur la base de l'analyse des archives historiques, qu'elles résultent des défrichements effectués pour créer des pâturages d'altitude vosgiens et qu'elles soient l'oeuvre des moines qui ont colonisé les vallées vosgiennes entre les VIIe et VIIIe siècles de notre ère. Notre travail a cherché à établir l'origine et l'évolution de ces milieux, à la fois à des échelles locales et à une échelle de temps longue (Holocène). La méthodologie employée ici repose sur l'analyse des sols et des macro et micro-restes végétaux des sols, seuls marqueurs en mesure de nous permettre de telles reconstitutions. La pédoanthracologie en particulier nous a permis de mettre en évidence les évolutions contrastées des chaumes. Nos résultats établissent qu'il n'y a pas de chaumes « primaires », mais qu'elles résultent toutes de défrichements. L'ensemble des chaumes et des forêts sommitales a subi, depuis la fin du Néolithique, les influences répétées de l'Homme - notamment des défrichements par le feu. Dans le massif du Hohneck, ces défrichements datent au moins de l'âge du Bronze ancien, démontrant la précocité de l'utilisation par l'Homme de ces espaces comme pâturages. Quant au massif du Rossberg, les premiers défrichements ont une origine légèrement plus tardive (Bronze moyen). Les évolutions de ces milieux ont depuis été contrastées, avec des alternances d'abandons et de ré-exploitations pastorales. Quoi qu'il en soit, les défrichements intervenants plus tard au cours de la Protohistoire, l'Antiquité et l'Histoire peuvent être considérés comme des reconquêtes d'espaces ouverts par le feu puis abandonnés (donc secondaires). Ce travail remet donc en cause à la fois l'existence de chaumes « primaires » et l'âge supposé médiéval des premiers défrichements sur les chaumes considérées comme « secondaires » par les historiens, telles que celles du Rossberg. Les contrastes chronologiques des épisodes de défrichement entre les deux massifs soulignent également la nécessité d'aborder cette thématique à des échelles très locales.
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Dynamiques paysagères et guerre dans la province de Thừa Thiên-Huế (Viêt Nam central) , 1954-2007 : entre défoliation, déforestation et reconquêtes végétales / Landscape dynamics and war in Thừa Thiên-Huế province (central Viêt Nam), 1954-2007 : between defoliation, deforestation and reforestation

Robert, Amélie 03 December 2011 (has links)
La guerre du Việt Nam mit la forêt au coeur des enjeux militaires. Nées des controverses sur lesconséquences environnementales des épandages d’herbicides, des hypothèses ont émergé sur les impacts decette pratique : différentiels selon les unités paysagères, aggravés par les perturbations anthropiques antérieureset postérieures à la guerre. Relevant de la biogéographie, l’analyse géohistorique confronte des sources souventdivergentes et privilégie les princeps pour reconstituer, à des dates clés, les paysages d’une province au coeurdu conflit. L’état actuel de partition en trois unités – plaine, collines et montagnes – révèle le lien entreperturbation et accessibilité. Circa 1954, les pratiques précoloniales et coloniales avaient déjà perturbé lesécosystèmes, de manière croissante des montagnes vers la plaine. Les impacts d’une guerre dirigée contre lemilieu furent directs et indirects. Après-guerre, ils furent aggravés par les pratiques civiles, qui bloquèrent lareconquête spontanée et provoquèrent déboisements et déforestations ; la pression s’accrut dans les collines etles montagnes, plus affectées par la guerre. Depuis circa 1990, les décisions politiques ont placé officiellementla forêt entre protection et développement mais elles se heurtent aux nécessités du développement économique.La reconquête, dirigée, accélérée par la plantation d’espèces à croissance rapide, est engagée dans dessylvosystèmes perturbés et épargnés par la guerre. Aujourd’hui, dans les trois unités paysagères, les zonesdéfoliées ne sont pas identifiables : cicatrisation, poursuite du recul des forêts surtout ont fait leur oeuvre.Restent visibles les géofaciès de cratères et les anciennes bases militaires américaines. La conjugaison desperturbations empêche l’identification du strict impact actuel de la guerre et relativise celui-ci ; plus affaiblissont les sylvosystèmes de la plaine qui, moins touchés, subissent une forte pression séculaire. / The Việt Nam war put the forest at the heart of military stakes. The controversies over the environmentalconsequences of herbicide spraying inspire the hypothesis that the impacts of this practice are differentialaccording to landscape units, worsened by the human disturbances prior to and after the war. Coming underbiogeography, the geohistorical analysis compares sources, that are often divergent, and favors primary ones toreconstruct, at key dates, the landscapes of a province at the heart of the conflict. The present state of partitioninto three units – plain, hills and mountains – reveals the link between disturbance and accessibility. Circa1954, the precolonial and colonial practices had already disturbed ecosystems increasingly from the mountainsto the plain. The impacts of a war against the environment were direct and indirect. In the post-war years, theywere worsened by the civilian practices, which inhibited spontaneous reforestation and provoked forestimpoverishment and deforestation; the pressure increased in the hills and mountains, which were more affectedby the war. Since circa 1990, the political decisions have officially put the forest between protection anddevelopment but they come up against the necessities of economic development. Managed, accelerated by theplantation of fast-growing species, the reforestation is started in some sylvosystems, that were disturbed orspared by the war. Today, in the three landscape units, the defoliated areas are not identifiable because ofhealing and, above all, continuation of forest decline. Geofacies of craters and former American military basesremain visible. The combination of disturbances prevents from identifying the strict present impact of the warand puts this one into perspective; more weakened are the plain sylvosystems, which were less hit but suffer astrong secular pressure.
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DYNAMIQUES PAYSAGÈRES ET GUERRE DANS LA PROVINCE DE THUA THIÊN HUÊ (VIÊT NAM CENTRAL), 1954-2007 - Entre défoliation, déforestation et reconquêtes végétales

Robert, Amélie 03 December 2011 (has links) (PDF)
La guerre du Viêt Nam mit la forêt au cœur des enjeux militaires. Nées des controverses sur les conséquences environnementales des épandages d'herbicides, des hypothèses ont émergé sur les impacts de cette pratique : différentiels selon les unités paysagères, aggravés par les perturbations anthropiques antérieures et postérieures à la guerre. Relevant de la biogéographie, l'analyse géohistorique confronte des sources souvent divergentes et privilégie les princeps pour reconstituer, à des dates clés, les paysages d'une province au cœur du conflit. L'état actuel de partition en trois unités - plaine, collines et montagnes - révèle le lien entre perturbation et accessibilité. Circa 1954, les pratiques précoloniales et coloniales avaient déjà perturbé les écosystèmes, de manière croissante des montagnes vers la plaine. Les impacts d'une guerre dirigée contre le milieu furent directs et indirects. Après-guerre, ils furent aggravés par les pratiques civiles, qui bloquèrent la reconquête spontanée et provoquèrent déboisements et déforestations ; la pression s'accrut dans les collines et les montagnes, plus affectées par la guerre. Depuis circa 1990, les décisions politiques ont placé officiellement la forêt entre protection et développement mais elles se heurtent aux nécessités du développement économique. La reconquête, dirigée, accélérée par la plantation d'espèces à croissance rapide, est engagée dans des sylvosystèmes perturbés et épargnés par la guerre. Aujourd'hui, dans les trois unités paysagères, les zones défoliées ne sont pas identifiables : cicatrisation, poursuite du recul des forêts surtout ont fait leur œuvre. Restent visibles les géofaciès de cratères et les anciennes bases militaires américaines. La conjugaison des perturbations empêche l'identification du strict impact actuel de la guerre et relativise celui-ci ; plus affaiblis sont les sylvosystèmes de la plaine qui, moins touchés, subissent une forte pression séculaire.

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