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Metaphors of passage : The Minoan "Horns of consecration" and "Double-axe"

Pietrovito, Marco January 2006 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Les frontières culturelles et politiques du monde mycénien

Desjardins, Thierry 05 1900 (has links)
Le bassin oriental de la Méditerranée à l’âge du bronze égéen est un ensemble hétérogène où s’entremêlent plusieurs cultures : Égyptiens, Hittites, Minoens et Mycéniens se côtoient et interagissent à divers degrés. Un examen méticuleux des sources archéologiques et épigraphiques permet de mettre un peu d’ordre à cette mosaïque chaotique afin de mieux apprécier les interactions entre ces cultures. La culture mycénienne est celle à laquelle s’intéresse particulièrement cette présente étude. Bien que son coeur soit unanimement localisé en Grèce continentale, la culture mycénienne se répand également de l’Italie jusqu’au Levant et de la Thrace à l’Égypte. Selon l’importance et la nature des vestiges, l’archéologie ordonne en trois catégories les régions où se retrouve la culture mycénienne, alors que les sources épigraphiques hittites et égyptiennes permettent de remettre en question la société mycénienne et de localiser les frontières politiques de cette culture. / The Eastern Mediterranean region in the late Bronze Age is a heterogeneous entity composed of several interwoven cultures: Egyptians, Hittites, Minoans and Mycenaeans mingle and interact on many levels. A meticulous survey of the archaeological and epigraphic evidence can restore some order in this chaotic picture in order to clarify the various interactions between these cultures. This study focuses especially on the Mycenaean culture. Although mainland Greece is unanimously considered as the core location of this culture, Mycenaean artefacts are found from Italy to the Levant and from Thrace to Egypt. According to the importance and nature of these artefacts, archaeology organizes the regions penetrated by Mycenaean culture in three classes, while Egyptian and Hittite documents challenge our conception of the organization of Mycenaean society and the localisation of its borders.
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Des gravures rupestres du Bohuslän, Suède, vers une approche quantitative / Of rock carvings in Bohuslän Sweden, towards a quantitative approach

Guastavino, Jean-Marie 16 January 2014 (has links)
Les pétroglyphes de l’Âge du Bronze (1500-500 BC) en Suède se situent essentiellement au Bohuslän. Les résultats précédents portaient généralement sur l’identification et l’interprétation des items et des scènes. D’autres éléments comme le regroupement des cupules, la position des bateaux, la pente et l’orientation des dalles ne sont généralement pas traités. Nous avons utilisé un corpus déjà existant, constitué de 300 relevés de sites d’une petite région du Bohuslän englobant trois petites villes Kville, Bottna et Svenneby. Les données sont traitées par des analyses statistiques exploratoires multidimensionnelles. Les résultats apportent tout d’abord des signatures particulières pour chaque site e.g. Bottna présente un caractère marin, Kville est riche en anthropomorphes mais pauvre en bateaux et Svenneby est particulièrement riche en bateaux avec des hommes à leur bord. Ils montrent ensuite la nécessité de distinguer différentes représentations d’un même item. Par exemple la subdivision de l’item « bateaux » en 5 types permet d’établir que Bottna est riche en deux types de bateaux caractéristiques de deux périodes de l’Âge du Bronze, Svenneby particulièrement peu dense est lui riche en bateaux d’une autre époque. De plus, le regroupement des cupules (en matrice, groupe, ligne ou cupules isolées) montre des particularités liées aux sites dont il accentue la différenciation. La notion de « certitude raisonnable » avec la probabilité d’erreur renforce la validité des conclusions. Par ailleurs, une étude numérique sur l’inclinaison des bateaux montre qu’ils sont très généralement en position horizontale et suggère qu’ils ont probablement été gravés tout près du rivage. / Swedish Bronze Age rock carvings (1500-500 BC) are primarily located in Bohuslän. Previous research generally consisted in identifying and interpreting both items and scenes. Other aspects such as cup marks clusters, boats position, slope and panels orientation have been largely ignored. This thesis relies on a pre-existing corpus of 300 panels from a small region of Bohuslän including three small towns Kville, Bottna and Svenneby. Individual items were analyzed using Principal Component Analysis. We first identify specificities for each site, e.g. marine focus in Bottna, numerous anthropomorphic figures in Kville but with few boats, low density of artifacts in Svenneby but many figures onboard boats. We then demonstrate the importance of distinguishing between different forms of given items. For example, when boats are classified into five different types, Bottna appears to be featuring two of these five types, namely the two types attributed to two periods of Bronze Age. Relying on the same classification, Svenneby that generally has a low density of artifacts, is characterized by boats attributed to another period. In addition, the analysis of different cup marks clustering (matrix, group, line or isolated) enables us to identify more precise specificities for site differentiation. We also introduce the concept of “reasonable certainty” to indicate the error risk in conclusions and strengthen the reliability of our results. Furthermore, we report a quantitative study on boat inclination demonstrating that boats were generally carved along the horizontal axis, suggesting that they were carved close to the waterside.
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De la production à l’utilisation des poteries à l’âge du bronze final : dynamiques inter-régionales et évolutions locales en Quercy et Basse Auvergne / From production to use of the late bronze age pottery : interregional dynamics and local pattern in the Quercy and the Basse Auvergne regions

Saint-Sever, Guillaume 19 September 2014 (has links)
Dans ce travail de thèse, nous menons une étude comparative de la céramique de la fin de l’âge du bronze entre deux zones d’études, situées en bordure nord et ouest du Massif Central, la Basse Auvergne et le Quercy. Les ensembles étudiés, issus d’habitats de hauteur, de fosses de plaine et de grottes sépulcrales concernent la phase moyenne du Bronze final. Dans un premier temps, nous développons une méthode de classement typo-chronologique. Cette analyse, par un traitement quantitatif et statistique des critères morphologiques et décoratifs des céramiques, permet de distinguer deux groupes stylistiques selon les régions. Les calages chronologiques de ceux-ci montrent que certains changements dans les formes et les décors se manifestent avec un léger décalage. Dans un second temps, nous nous interrogeons sur l’utilisation des différents types céramiques. Des propositions de classes fonctionnelles sont réalisées à partir d’observations de stigmates d’utilisation et d’analyses technologiques. Ces classes et les correspondances de certaines avec la vaisselle métallique sont ensuite étudiées selon le contexte des gisements. La prédominance, dans les grottes sépulcrales, d’une vaisselle culinaire et de table dévolue aux liquides et de nombreuses correspondances avec des formes métalliques, marque une distinction avec les habitats et traduit des pratiques liées à des repas cérémoniels. Les corpus céramiques de l’habitat de hauteur se distinguent de ceux de plaine par une vaisselle de table collective plus représentée. Une dernière approche concerne l’étude des chaînes opératoires de fabrication des céramiques. L’analyse des préparations des pâtes, des techniques de façonnage et de finition, et des modes de cuisson, permet d’illustrer des changements globaux au cours du temps, communs aux deux zones d’études. Par contre, certains choix techniques s’avèrent plus régionaux et des particularités très localisées peuvent être mises en évidence. Néanmoins, une vaisselle fine, ayant des équivalents métalliques mobilise des savoir-faire distincts aux méthodes de productions à technicité plus élevée, peut manifester une amorce de spécialisation de la production. Ces approches nous amènent à proposer différents échelons géographiques, interrégional, régional ou local, dans les extensions des traditions potières. Ceux-ci dépendent du degré de précision et des associations de critères typologiques et technologiques retenus. / This doctoral research is a comparative study of the late bronze age ceramics from two areas located in West and North of the Massif Central: the Quercy and the Basse Auvergne. The materials analyzed are all dated of the middle phase of the late bronze age and come from various contexts (high ground settlements, lowland pits, and burial caves). At first, we develop a typo-chronological classification method based on quantitative and statistical processing of morphological and decorative attributes of the ceramics that allows distinguishing two regional stylistic variants. Their chronological boundaries indicate that some shape and decorative changes occurred with a slight time lag. Secondly, we question the utilization of these different types. We identified several classes based on use wear and technological features. These vessel classes all together with their metallic equivalent when available were analyzed in regards to site function. In burial cave contexts, food and liquid consumption vessels prevailed; numerous connections with metallic items indicate a distinction with habitation contexts and attest of ceremonial banquet. Ceramic assemblages from high ground contexts can be distinguished from the lowland ones by a larger proportion of collective table vessel. We finally conduct an analysis of ceramic manufacturing following a "chaîne opératoire" approach. We identified same chronological changes in the two research areas based on paste preparation, shaping and finishing techniques, and heating procedures. On the contrary, several technical choices indicate a regional patterning and the existence of local specificities. Nevertheless, a fine vessel equivalent to the metallic one, involved greater skills and possibly denotes the emergence of craft specialization. Based on these results, we stress the need for a multi-scale approach in the interpretation of the extension and spread of typological and technological traits because their accuracy and integration level can vary.
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Au carrefour du plateau iranien et des steppes d'Asie Centrale : Tureng Tépé dans la plaine de Gorgan, des sociétés proto-urbaines aux forteresses de l'âge du Fer : étude strarigraphiques et architecturales menées d'après les archives inédites de la Mission Française à Tureng Tépé / At the crossroads of the Iranian plateau end the steppes of Central Asia : Tureng Tepe in the Gorgan plain : from the proto-urban societies to the Iron age forteresses

Bessenay-Prolonge, Julie 23 March 2018 (has links)
Située dans le nord-est de l'Iran, au carrefour du plateau iranien et des steppes d'Asie Centrale, la plaine de Gorgân constitue, de par ses paysages et son climat, une région particulièrement favorable à l'installation humaine. Le site de Tureng Tépé, fouillé dans les années 1960-1970 par une équipe d'archéologues français, a livré une séquence d'occupation de plusieurs millénaires, depuis le chalcolithique jusqu'à l'époque moderne. L'étude stratigraphique et architecturale menée à partir des documents inédits issus des archives de fouille, a permis de reconstruire et de caractériser les occupations les plus anciennes du site, du Chalcolithique à l'Âge du Fer. Les niveaux archéologiques dégagés dans les secteurs du Petit Tépé et du Tépé Sud montrent ainsi une occupation continue depuis la fin du 4ème millénaire jusqu'au début du 2ème millénaire avant notre ère. L'Âge du Bronze Moyen est marqué par la construction d'une haute terrasse monumentales en briques dont une analyse architecturale approfondie a été réalisée. Par ailleurs, l'étude de plusieurs catégories d'artefacts montrent clairement l'existence de contacts et d'échanges longues distances entre d'une part les plaines de Gorgân et de Dâmghân, et d'autre part l'Asie Centrale méridionale, le Khorasan, et dans une moindre mesure les régions du sud-est du plateau iranien et du Baloutchistan. Après plusieurs siècles d'abandon, le site de Tureng Tépé est réoccupé à la fin de l'Âge du Fer II. Ces occupations, qui se distinguent clairement de celles de l'Âge du Bronze, sont représentés par une succession de fortifications reconstruites à plusieurs reprises. / Located in the northeast of Iran, at the crossroads of the Iranian plateau and the steppes of Central Asia, the Gorgân plain is, by the nature of its landscapes and climate, a particularly suitable region for human settlements. The site of Tureng Tépé, excavated in the years 1960-1970 by a team of French archaeologists, revealed an occupational sequence of several millennia since Chalcolithic until the modem time. The stratigraphic and architectural study conducted from unpublished documents from the excavation archives, permit us to reconstruct and characterize the oldest occupations of the site, from Chalcolithic to the Iron Age. The archaeological layers discovered in the areas of the Petit Tépé and the Tépé Sud demonstrate continuous occupation from the end of the 4th millennium to the beginning of the 2nd millennium BC. The Middle Bronze Age is marked by the construction of a large monumental brick terrace of which an in-depth architectural analysis has been carried out. In addition, the study of several categories of artifacts clearly shows the existence of long-distance contacts and exchanges between on the one band the plains of Gorgan and Damghan, and on the other hand South Central Asia and Khorasan and to a lesser extent the southeastem regions of the Iranian plateau and Baluchistan. After several centuries of abandonment, Tureng Tépé is reoccupied at the end of the Iron Age II. These occupations, which are clearly distinguishable from those of the Bronze Age, are represented by a succession of fortifications rebuilt several times.
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The Koban necropolis and the Late Bronze -Early Iron Age Caucasus : Ernest Chantre’s Koban collections from the French National Archaeological (Saint-Germain-en-Laye) and Confluences (Lyon) Museums / La nécropole de Koban et le Caucase au tournant de l’âge du Bronze récent et du Premier âge du Fer : les collections d’Ernest Chantre conservées au musée d’Archéologie national (Saint-Germain-en-Laye) et au musée des Confluences (Lyon)

Bedianashvili, Giorgi 02 June 2016 (has links)
Cette recherche doctorale repose sur l’analyse des collections archéologiques de la nécropole de Koban, découvertes par Ernest Chantre, actuellement conservées au musée d'archéologie nationale de Saint-Germain en Laye et au musée des Confluences à Lyon. La nécropole de Koban située dans le Nord Caucase fût découverte par Ernest Chantre en 1881. Le site de Koban a donné son nom à l’une des cultures du Bronze récent et du premier âge du Fer du Nord Caucase. Cette thèse porte sur l’ensemble des objets mis au jour à Koban, publiés et non publiés. Par une analyse systématique innovante, cette recherche a permis d’élaborer une classification typologique. Ces données ont été comparées avec du matériel provenant d’autres régions du Caucase. Cetteanalyse des objets a notamment permis de comprendre l’environnement culturel de la nécropole de Koban soulignant ainsi des influences d’autres régions du Caucase – Colchis and Shida Kartli. L’une des composantes majeures de cette recherche est la reconstruction des assemblages funéraires de Koban, qui montrent des aspects inconnus à ce jour. De nouvelles datations radiocarbones réalisées sur la tombe 9 nous ont également permis de réexaminer de façon extensive la chronologie de la nécropole de Koban / This work examines Ernest Chantre’s archaeological collections from the Koban necropolis, stored at the National Archaeological Museum of France, at Saint-Germain-en-Laye and the Confluences Museum in Lyon. The Koban necropolis, which was excavated by Chantre in 1881, is located in the North Caucasus. It has given its name to one of the Late Bronze and Early Iron Age cultures of the Caucasus.This dissertation brings to light Koban objects, both published and unpublished, and organizes themin a systematic fashion. Typological classification of each group of objects is examined andpresented. These data are then compared with materials from other parts of the Caucasus. The focus of the research determines the cultural environment of the Koban necropolis in the Caucasus region, as objects from this site reflect certain characteristic features of different regions of the Caucasus such as Colchis and Shida Kartli.One of the main components of this dissertation is the reconstruction of Koban funeral assemblages.These are presented differently here than has previously been done. Along with presenting the assemblages, radiocarbon data is also presented from grave no. 9, which enables us to re-examine, to an extent, the chronology of Koban necropolis.
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L'Âge du Bronze moyen atlantique au prisme de la parure : recherches sur les ornements corporels en bronze de France atlantique et des régions voisines entre le milieu du XVe et la fin du XIVe siècle avant notre ère / Atlantic Middle Bronze Age through the prism of ornament : researches on the bronze ornaments from Atlantic France and the neighboring regions between the middle of the fifteenth and the end of the fourteenth century BC

Nordez, Marilou 15 September 2017 (has links)
Au cours de la seconde partie de l’âge du Bronze moyen, soit entre le XVe et le début du XIIIe siècle avant notre ère, des bracelets, parures de cheville, épingles et torques sont produits et enfouis en quantité importante dans la moitié nord de l’Europe atlantique, essentiellement en contexte de dépôt non funéraire. Il s’agit d’un moment particulier, au cours duquel ce phénomène des dépôts évolue, notamment à travers l’accroissement considérable de la masse métallique enfouie et immergée. S’il concorde certainement avec une forte augmentation de la production, elle ne suffit pas à expliquer la quantité pléthorique d’objets en bronze retirés du circuit économique.Par l’inventaire détaillé des ornements corporels en bronze et leur classement typo-technologique, ainsi qu’à travers des analyses spatiales et statistiques, il a été démontré que l’attribution typologique des objets de parure nécessitait d’être affinée et aussi précise que pour les autres catégories d’objets, fournissant des informations cruciales d’un point de vue culturel. Cette classification renouvelée distingue désormais 14 types d’épingles, 2 types de torques et 27 types de parures annulaires, au sein desquels se répartit l’essentiel des productions de parure du Bronze moyen atlantique 2 mises au jour en France atlantique, y compris les productions imitées ou importées depuis les régions voisines.D’un point de vue technologique, l’un des apports majeurs de ce travail est la démonstration de l’emploi prédominant de la technique de la fonte à la cire perdue pour la fabrication des parures annulaires à tige pleine. Des modalités de découpe de la cire ont également pu être identifiées. L’hypothèse avancée et étayée par des exemples concrets irait dans le sens de la segmentation de colombins et de plaques de cire, permettant l’obtention de préformes, ensuite cintrées et décorées individuellement avant la fonte.Le fait de mener cette étude sur une aire géographique étendue a permis d’envisager différents réseaux de production/diffusion des parures en bronze. Des particularismes locaux ont notamment pu être identifiés, caractérisés par le dépôt de types d’objets dont la diffusion est extrêmement restreinte, ou encore par des associations d’objets dans les dépôts qui dénotent avec celles des zones directement voisines géographiquement.À l’échelle régionale, plusieurs groupes ont pu être identifiés, caractérisés par l’enfouissement de certains types de parures dont la combinaison entre la morphologie et le décor lui sont propres. L’analyse typo-technologique fine a permis de déterminer quelles étaient les productions enfouies préférentiellement dans une zone, mais aussi de repérer les éventuelles importations, affinités ou influences visibles à travers les ornements corporels. Les interactions à différentes échelles entre les groupes ont ainsi pu être évaluées, permettant de préciser les contours du domaine atlantique. Des échanges à très longue distance ont eu lieu durant le Bronze moyen, visibles notamment par l’importation de matériaux (ambre balte, verre proche-oriental, etc.), mais aussi d’objets de parure, particulièrement visibles entre la France atlantique, le sud de l’Angleterre, le Lüneburg et le Schleswig-Holstein. Si la nature de ces échanges ne peut à ce jour être envisagée précisément, il est tentant de l’interpréter en termes de circulation d’individus, peut-être par le biais d’échanges matrimoniaux. Les parures annulaires sous toutes leurs formes sont en effet très souvent sollicitées dans ce cadre, dans les sociétés actuelles ou passées.En définitive, les ornements corporels en bronze s’avèrent être d’excellents indicateurs, justifiant le choix de ce prisme pour l’étude des sociétés du Bronze moyen atlantique. Ce travail a participé à caractériser plus précisément cette période, mais ouvre également de nombreuses perspectives, aussi bien sur les plans culturels que socio-économiques, techniques et symboliques. / During the second part of the Middle Bronze Age, between, XVth and beginning of the XIIIth century BC, many bronze bracelets, anklets, pins and torcs are produced and buried in the northern part of Atlantic Europe, mainly within hoards. This constitutes a peculiar moment, in which this hoard phenomenon evolves, particularly through a significant increase of the buried and immersed metallic mass. If it is evidently consistent with a strong increase of the production, it does not completely explain the plethoric quantity of bronze objects removed from the economic circulation.Through the detailed inventory of bronze ornaments and their typo-technologic classification, but also their spatial and statistics analysis, it has been showed that the ornament typological attribution required being as accurate as other object categories, providing crucial information about cultural interpretation. This revised classification identifies 14 types of pin, 2 of torcs and 27 of bracelets and anklets. These types form the major part of Middle Bronze Age 2 bronze ornament production yet discovered in Atlantic France, including imitating productions and importations from neighbouring areas.Concerning the technological aspect, one of the main contributions of this research is the demonstration of the predominant use of lost-wax-casting technique in the production of plain bracelets and anklets. A technique of wax slicing has been highlighted: clear examples from Bignan and Trégueux hoards indicate that strips and coils were cut in a wax drafts then individually curved and decorated, before smelting.This study concerns a wide geographical area, allowing considering different production/diffusion networks. Local specificities have been identified through the presence of types whose area of diffusion is clearly restricted/which have a restricted area of diffusion or by the hoard composition distinguishable from the neighbouring areas.Several groups are identified at a regional scale, characterized by the burying of a certain type of ornaments whose morphology and ornamentation are specific of a distinct area. The precise typo-technological analysis identify/allows to identify productions which are preferentially deposited in a specific area, but also to recognize the possible importations, affinities and influences visible through ornaments. Interactions between these groups have been estimated at different scales, allowing clarifying the outlines of the Atlantic space.Long-distance trades have been detected during Middle Bronze Age through the importation of materials (Baltic amber, Middle East glass, etc.), but also ornaments, particularly visible between Atlantic France, the South of England, Luneburg and Schleswig-Holstein. If it is not possible to reconstruct precisely the nature of these trades, it could be tempting to interpret them in terms of people circulation, maybe by matrimonial exchanges. Ornaments are often use in this context in modern or ancient societies.Finally, bronze ornaments are proven to be excellent indicators for the study of Atlantic Middle Bronze Age societies. This research has contributed to a better understanding of this period from a cultural, socio-economic, technical and symbolic matter.
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Le Forez du 6ème au 1er millénaire av. J.-C.<br />Territoires, identités et stratégies des sociétés humaines du Massif central dans le bassin amont de la Loire (France)

Georges, Vincent 20 December 2007 (has links) (PDF)
Ce mémoire intitulé Territoires, identités et stratégies en Forez du 6ème au 1er millénaire av. J.-C. dans le bassin supérieur de la Loire (France), porte sur une étendue du nord-est du Massif central en contact avec le couloir rhodanien. Ce secteur intra-montagnard (département de la Loire, 42) a permis d'élaborer un corpus archéologique conséquent qui sert l'examen de comportements ayant de fortes implications socio-économiques et environnementales. Cette recherche archéologique fait appel à différentes disciplines : l'agronomie, l'anthropologie, l'archéométrie (la palynologie, la datation 14C, etc.), la céramologie, la géographie, la géomorphologie, la pétrographie, la sédimentologie et la volumétrie. Elle recoupe plusieurs thématiques : la carte archéologique, l'occupation du sol, les stratigraphies alluviales, la caractérisation et la diffusion des matériaux, les technologies lithiques métallurgiques et textiles, les parures, l'architecture, la territorialité et la sémantique. Les principaux résultats obtenus sont : <br />- une analyse d'un espace géographique et d'un corpus archéologique, <br />- un essai de classification typo-chronologique des vestiges, <br />- une définition des matériaux lithiques avec leurs conditions d'accessibilité et d'exploitation dont les tectonites foréziennes (outillages, haches...), <br />- une approche chronostratigraphique de la plaine alluviale de la Loire en Forez, <br />- l'identification de constructions territoriales, <br />- une analyse de la gestion des semences et des récoltes aux âges des Métaux et, <br />- une étude technologique et anthropologique des habits protocolaires féminins métalliques et textiles entre 1500 et 1000 av. J.-C., à partir des bracelets métalliques à incisions.
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Peuplement du sud de la Sibérie et de l'Altaï à l'âge du Bronze : apport de la paléogénétique / Settlement of South Siberia and Altai during the Bronze Age : contribution of paleogenetic

Hollard, Clémence 31 March 2014 (has links)
Ce travail s’est intéressé à la dynamique de peuplement du sud de la Sibérie et de l’Altaï à l’âge du Bronze (IIIème - Ier millénaire avant J.-C), période pendant laquelle les steppes eurasiennes auraient connues de nombreux mouvements de populations. Les analyses moléculaires ont portés sur 69 spécimens anciens. La stratégie adoptée a consisté, en plus de l’étude de l’ADN mitochondrial, à étudier les lignées paternelles de ces individus, ainsi que des marqueurs autosomaux, informatifs de leur origine biogéographique (AIM) et des caractères pigmentaires. L’ensemble des données moléculaires obtenues nous a permis de mettre en évidence une évolution du pool génique au sein de la région étudiée. Le faible effectif observé par groupe culturel ainsi que le processus de recrutement funéraire peut avoir biaisé une partie des analyses. Néanmoins, ces données moléculaires ont amené de nouveaux éléments pour la compréhension du peuplement de cette région qui apparaît comme un processus complexe. / The present work has focused on the settlement of the South Siberia and the Altai mountains during the Bronze Age (III-I millennium BC), period during which the Eurasian Steppes knew a lot of population movements. The molecular analyses were performed on 69 ancient samples. The used strategy consisted in the study of maternal and paternal lineages and autosomal markers informative of biogeographical ancestry (AIM) and physical appearance. Taken together, these results show an evolution of the genetic pool in this area during the Bronze Age. The low effective observed in each cultural group and the funeral recruitment could of course have induced a bias in some analyses. Nevertheless, these molecular data gave new elements to understand the settlement of this region which seems to be a complex process that it will be necessary to deepen with new paleogenetic even paleogenomic studies.
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Tracer des limites, les franchir : essai sur la notion de frontière, en Syrie, à la fin du deuxième millénaire avant Jésus-Christ. / Tracing Boundaries, Crossing Boundaries : An Essay on the Concept of “Border” in Syria at the End of the Second Millennium BC

Racine-Dognin, Elisabeth 09 January 2015 (has links)
Si, comme nous le suggérons, le mot « frontière » désigne un lieu de contact et d’échanges entre deux espaces plutôt qu’une ligne de séparation bien tracée, de nombreuses frontières existent, politiques, sociales, culturelles, linguistiques dans un Proche-Orient ancien qu’on qualifie souvent de « monde sans frontières » parce qu’il partage la même culture cunéiforme. Du XIVe siècle av. J.-C. au début du XIIe, les États syriens sont dans la mouvance successive d’empires puissants, Mitanni, Égypte, Hatti, qui se les disputent et fixent leurs frontières politiques, tandis que les frontières juridiques (de qui est-on justiciable ?) ou économiques (qui édicte les obligations fiscales ?) se superposent. Dans une Syrie où les langues parlées sont diverses, il existe, et même il se crée, des « entre-deux » linguistiques. Les zones frontières sont traversées sans cesse, volontairement (nomades, marchands) ou sous la contrainte (captifs). Dire qui est « un étranger » n’est possible en Syrie que de façon relative. Cependant, ni tout à fait étranger, ni membre de la communauté, un étranger résident peut, parce qu’il bénéficie d’une certaine protection et peut s’intégrer, devenir un de ceux par lesquels les cultures se transmettent. / If, as we would define it, the word “border” indicates a place of contact and exchanges between two spaces rather than a well-drawn line of separation, numerous borders exist: political, social, cultural, linguistic in an Ancient Near East often characterized as “a world without borders” since it shares the same cuneiform culture. From the fourteenth century BC to the beginning of the twelfth, the Syrian States have belonged to successive spheres of influence of powerful empires, Mitanni, Egypt, Hatti, which dispute them between themselves and fix their political borders, whereas the legal borders (to which jurisdiction you are under?) or economic ones (which authority imposes the tax obligations?) overlap. In Syria where the spoken languages are diverse, linguistic interspaces exist, are even created. Fringe areas are crossed ceaselessly, voluntarily (nomads, traders) or under duress (captives). To determine who is “a foreigner” is only possible in Syria in a relative manner. However, neither a true foreigner, nor a member of the community, a “resident foreigner” (since he is partly protected and may become integrated) can be one of these through whom the cultures are passed on.

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