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Les danses rundi en terre étrangère : une étude menée auprès des Barundi de BelgiqueHatungimana, Sylvie 13 May 2005 (has links)
La problématique de l'identité des personnes déplacées d'une culture vers une autre se trouve au centre de cette étude. Les migrants, libres ou forcés, emmènent avec eux leurs pratiques culturelles diverses : la langue, les coutumes, les habitudes, leurs manières de faire, leurs manières d'être et de penser, leurs rituels dansés. Que se passe-t-il dans cette situation d'évolution en dehors du contexte originel qui donne sens et signification ?
Les résultats présentés sont le fruit d'un long travail de terrain effectué au sein de la communauté de Barundi de Belgique, combinant observations, participation observante et entretiens semi-directifs.
Au Burundi, les rituels dansés rythment la vie quotidienne ; ils sont « labeur, ré-jouissance, convivialité et fête communautaire ». Cependant, la danse est perçue comme « subalterne » dans la vie -du moins pour la plupart des Barundi instruits.
A l'étranger, les migrants utilisent la culture d'origine pour gérer des conflits identitaires qu'ils vivent. Ils dansent pour retrouver leurs racines, combler un vide nostalgique, se ré-identifier ; ils dansent pour contribuer à la culture de la différence et préparer la jeunesse à intégrer la société de la multi-appartenance. Ils dansent pour oublier momentanément les contradictions que suscite la situation de réfugié. L'activité aide à écouler des frustrations liées aux difficultés d'intégration socioprofessionnelle. La pratique des danses d'origine est une des réponses de la communauté immigrée et minoritaire au désir de se reconnaître elle-même et de se faire (re)connaître dans la société d'accueil.
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Leïla Sebbar : une écrivaine à la recherche de soiKarzazi, Wafae January 2005 (has links)
Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Processus de résilience chez les jeunes burundais à double appartenance ethnique ayant été victimes des violences interethniques et des conflits de mémoiresAhishakiye, Jean 27 September 2016 (has links)
Les violences interethniques suivies de la dichotomisation ethnique de la société burundaise ont profondément affectés les jeunes burundais à double appartenance ethnique. Ils ont été contraints à la dislocation familiale, à des exodes répétitifs et à l’exposition de manière récurrente au réel de la mort. La trajectoire de vie de ces derniers a été caractérisée par le manque de reconnaissance qui s’exprimait par de l’ostracisme social, du rejet, de l’humiliation, de la stigmatisation, de la déshumanisation. Ces réactions négatives généraient chez les sujets des sentiments de honte, de culpabilité, d’étrangeté, d’abandon, de trahison et d’insécurité permanente.Se déraciner en rompant les ponts avec leurs régions d’origine a été une stratégie de survie utilisée par les familles mixtes et de leurs enfants pour faire face aux réactions négatives de leur environnement familial et social.Une analyse approfondie à l’aide des catégories conceptualisantes de la trajectoire de vie des jeunes burundais à double appartenance ethnique nous amène à dégager quelques propositions de théorisation ancrée :Les mouvements psychiques de survie induits par les expériences traumatiques extrêmes dont l’endurcissement, la dissociation, le clivage et l’introjection ne permettent pas de sortir des traumatismes. Les jeunes burundais à double appartenance ethnique sont en quête de reconnaissance et utilisent notamment à cette fin les processus psychiques dont l’évitement de la mentalisation, la dépendance affective, la sublimation, le retournement projectif, le retournement-exhibition, l’altruisme, l’humour, l’affiliation et l’oxymoron. Dans cette quête de reconnaissance, l’enclenchement d’un processus de résilience est conditionné par un travail psychique qui se réalise par le fait de s’affilier dans des groupes contenants et de rencontrer des tuteurs de résilience qui sont capables de reconnaître et comprendre leurs souffrances endurées et qui acceptent de leur apporter un réel soutien afin de les surmonter. / Ethnic violence followed by ethnic dichotomy of Burundian society has deeply affected the young Burundian with dual ethnicity. They were forced to family dislocation, repetitive exodus and repeatedly exposed to the reality of death. The life trajectory of those children has been characterized by the lack of recognition and this was expressed by social ostracism, rejection, humiliation, stigmatization, dehumanization. These negative reactions generated in subjects feelings of shame, guilt, strangeness, abandonment, betrayal and continued insecurity. Uproot breaking ties with their regions of origin was a survival strategy used by mixed families and their children to deal with negative reactions from their family and social environment.Further analysis using conceptualisant categories of the life trajectory of young Burundian with dual ethnicity leads us to identify some proposals of grounded theory: The psychic survival movements induced by extreme traumatic experiences such as the hardness, dissociation, cleavage and introjection do not help trauma exit.Burundian youth with dual ethnicity are seeking recognition and for this purpose use especially psychic processes including mentalizing avoidance, emotional dependency, sublimation, the projective flipping, flipping-exhibition, altruism, humor, affiliation and oxymoron.In this quest for recognition, the engagement of a resilient process is conditioned by a psychic work that is realized by the affiliation in containers groups and meeting resilience tutors who are able to recognize and understand their pain and suffering and who agree to provide them with real support to overcome their trauma. / Doctorat en Sciences psychologiques et de l'éducation / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Poética del desarraigo : exilio, extrañamiento, nostalgia en cuatro poetas de Valparaiso (Alicia Galaz, Osvaldo Rodríguez, Luis Mizón y Eduardo Embry) / Poetic of uprooting : exile, estrangement, nostalgia in four poets from Valparaiso (Alicia Galaz, Osvaldo Rodríguez, Luis Mizón and Eduardo Embry) / Poétique du déracinement : exil, étrangeté, nostalgie chez quatre poètes de Valparaiso (Alicia Galaz, Osvaldo Rodríguez, Luis Mizón et Eduardo Embry)Figueroa Flores, Ximena 04 November 2016 (has links)
L’objectif principal de cette thèse est d’examiner la représentation de l’exil dans un corpus d’œuvres de quatre poètes originaires de Valparaiso : Alicia Galaz, Osvaldo Rodríguez, Luis Mizón et Eduardo Embry; auteurs partis en exil après le coup d’État de 1973 et ayant créé depuis la distance un discours poétique sur le déracinement. Notre choix s’est porté sur cinq recueils de poèmes, trois en langue castillane, les deux autres en langue française, tous écrits en dehors du Chili (en Europe et aux États-Unis, lieux d’accueil des auteurs), des années 80 à nos jours. Les voici: Señas distantes de lo preferido (1990) d’Alicia Galaz, Cantos de extramuros (1994) d’Osvaldo Rodríguez, les œuvres lyriques en français de Luis Mizón: Province perdue (1988) et Marée basse. Suivi de six arbres (2012), et l’anthologie poétique d’Eduardo Embry Al revés de las cosas que en este mundo fenecen (2010). Selon nous, ces créations constituent un type alternatif d’écriture à partir de et sur l’exil chilien dont l’intérêt, contrairement aux écritures « canoniques » de cette période, ne réside pas dans la composition d’un témoignage visant à dénoncer la dictature militaire de Pinochet, ni dans la construction d’un imaginaire représentatif de l’agonie de l’identité nationale lié à cet événement. Il s’agit davantage d’observer l’élaboration discursive d’une évocation nostalgique du lieu provincial d’origine et d’un passé heureux (avant l’exil), exprimant la réinvention subjective de l’expérience du déplacement. Notre réflexion s’articule autour de l’écriture de la mémoire émanant de l’identité littéraire et linguistique des poètes ainsi que sur les différents niveaux de configuration de l’élégie. L’analyse comparée a dégagé cinq aspects récurrents dans les œuvres du corpus qui nous ont permis d’établir cinq catégories caractérisant la poétique du déracinement: le déplacement territorial; le déplacement émotionnel; l’étrangeté et l’« entre-deux »; la méta-poétique; et la critique à la modernisation. / The principle purpose of this thesis is to examine the representation of exile in the selected work of four poets native to Valparaíso: Alicia Galaz, Osvaldo Rodríguez, Luis Mizón and Eduardo Embry; that were exiled from Chile after the 1973 coup d'état and created, from a distance, a poetic discourse on estrangement. Five books of poetry are discussed, three of which were writen in Spanish and two in French, outside of Chile (in Europe and the United States, places of refuge for the authors) and from the 1980s to the present day. These are: the book of poetry by Alicia Galaz, Señas distantes de lo preferido (1990); the book of poetry Cantos de extramuros (1994), by Osvaldo Rodríguez; the lyrical works in French by Luis Mizón: Province perdue (1988) and Marée basse. Suivi de six arbres (2012); and the poetic anthology by Eduardo Embry, Al revés de las cosas que en este mundo fenecen (2010). We postulate that these creations constitute an alternative type of writing from and about Chilean exile, that unlike the “canonical” writings from this period, their interest does not lie in articulating a testimonial of condemnation about what occurred during the Pinochet dictatorship, nor do they construct imagery that represents broken national identity. These discourses construct a nostalgic evocation of the provincial place of origin and a happy past (prior to exile), expressing the subjective reinvention of the common experience. We will review the following issues: the type of memorial writing they construct; the literary and/or linguistic identity of the poets; and their different levels of eulogy. Through the comparative analysis of the works, we have been able to determine five recurring literary themes, those that collectively constitute the categories that define our proposal concerning the poetic of uprooting: geographic displacement; emotional displacement; estrangement and "in-between"; the meta-poetics; and the critique of modernization, which we carefully examine throughout this investigation. / El propósito principal de esta tesis es examinar la representación del exilio en la obra seleccionada de cuatro poetas oriundos de Valparaíso: Alicia Galaz, Osvaldo Rodríguez, Luis Mizón y Eduardo Embry; autores que fueron exiliados de Chile tras el golpe de estado de 1973 y que crearon desde la distancia un discurso poético sobre el desarraigo. Se trata de cinco poemarios, escritos tres de ellos en lengua castellana y dos en lengua francesa, fuera de Chile (en Europa y Estados Unidos, lugares de acogida de los autores), desde los años 80 hasta la actualidad. Estos son: el poemario de Alicia Galaz Señas distantes de lo preferido (1990); el poemario Cantos de extramuros (1994) de Osvaldo Rodríguez; las obras líricas en francés de Luis Mizón: Province perdue (1988) y Marée basse. Suivi de six arbres (2012); y la antología poética de Eduardo Embry Al revés de las cosas que en este mundo fenecen (2010). Postulamos que estas creaciones conforman un tipo alternativo de escritura desde y sobre el exilio chileno, que a diferencia de las escrituras “canónicas” de este período, su interés no radica en articular un testimonio de denuncia de lo acontecido durante la dictadura militar de Pinochet, ni tampoco construir un imaginario representativo de la identidad nacional en quiebre a causa de este evento. Estos discursos evocan nostálgicamente el lugar provinciano de origen y un pasado feliz (anterior al exilio), expresando la reinvención subjetiva de la experiencia del destierro. Entre las diversas problemáticas que emprendemos se encuentran: el tipo de escritura memorial que construyen; la identidad literaria y/o lingüística de los poetas; y sus diferentes niveles de elaboración de la elegía. El análisis comparado nos ha permitido determinar cinco rasgos temáticos recurrentes en las obras, los que definen las categorías que, en su conjunto, conforman la propuesta de la poética del desarraigo: el desplazamiento territorial; el desplazamiento emocional; el extrañamiento y el “entredós”; la metapoética; y la crítica a la modernización, las que trabajamos detenidamente a lo largo de toda esta investigación.
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La Mitteleuropa et son processus de métamorphose dans la littérature contemporaine / The Mitteleuropa and its process of metamorphosis in the contemporary literatureFiatti, Igor 20 January 2012 (has links)
La Mitteleuropa a été façonnée, déformée, instrumentalisée autant par les protagonistes que par les figurants des rebonds stochastiques de l'Histoire. Ainsi, dans son incessante métamorphose mythisante, dans son existentiel être flou, dans sa tension entre centre et périphérie, entre littérature "majeure" et littérature "mineure", entre Occident et Orient, s'est manifestée une confusion plus profonde et plus enracinée que la sémantique : une confusion ontologique. Cela est encore plus évident là où l'atomisation de la Vielfalt, de la multiplicité kafkanienne, a atteint son acmé – c’est-à-dire dans les régions frontalières des nations qui sont nées sur le territoire de la Double Monarchie austro-hongroise. Cette étude l'a vérifié suivant les sentiers littéraires centro-européens, un parcours qui, à partir du mythe habsbourgeois, de la saga k.u.k de Joseph Roth, a conflué dans la Mitteleuropa des confins et des frontières. C'est la labilité riche et dépaysée de l' "être du milieu", pénétrant dans les espaces métaphysiques de la nappe danubienne, dans les espaces du mythe (d'un Empire qui fut). / The Mitteleuropa has been molded, deformed, exploited as much by the protagonists as by the crowd people of our history. Therefore, in its incessant metamorphosis, in its flou existential being, in its tension between center and periphery, between "major" end "minor" literature, between West and East, it's showed itself as a deep-rooted confusion: an ontological confusion. This study has found such disarray along a walk among the literary paths of central Europe, a way that, from the Habsburg myth, from the saga k.u.k of Joseph Roth, meets the Mitteleuropa of the borders, the Mitteleuropa of the frontiers.
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Relations entre les traits fonctionnels des espèces végétales et leurs fonctions de protection contre l'érosion dans les milieux marneux restaurés de montagneBurylo, Melanie 06 July 2010 (has links) (PDF)
Le contrôle de l'érosion et la rétention de sédiments comptent parmi les services les plus importants rendus par la végétation, mais ces fonctions sont de moins en moins bien remplies dans de nombreux milieux. Dans les Alpes du Sud françaises, de vastes affleurements marneux sont soumis à une érosion hydrique intense qui provoque chaque année la perte de quantités considérables de sol et menace les biens et les personnes en aval des bassins versants. Face à la dégradation des milieux, de nombreuses opérations de restauration écologique sont menées afin de rétablir les fonctions des écosystèmes et d'assurer un contrôle durable de l'érosion. Depuis une dizaine d'années, le rôle des traits fonctionnels dans le fonctionnement des écosystèmes fait l'objet d'un questionnement important en écologie et motive de nombreuses recherches. Les traits fonctionnels déterminent à la fois la réponse des espèces végétales aux contraintes environnementales et leur effet sur les processus des écosystèmes. Ils permettent également la généralisation et la modélisation des résultats pour une plus grande valeur opérationnelle. Ce travail de thèse s'inscrit dans ce contexte. Il a pour objectif de mieux comprendre les relations entre les traits fonctionnels des plantes et, d'une part leur réponse aux contraintes érosives, d'autre part, leur effet de protection contre l'érosion. La résistance des espèces végétales au déracinement et à l'ensevelissement lors d'épisodes érosifs intenses ainsi que leurs fonctions de stabilisation des sols et de piégeage des sédiments ont ainsi été étudiées sur des espèces herbacées et ligneuses dans leurs premiers stades de développement. Les résultats obtenus ont permis de mettre en évidence les traits fonctionnels principaux qui influencent la réponse et l'effet des espèces à/sur l'érosion. Ainsi, des traits décrivant la morphologie du système racinaire, tels que le pourcentage de racines fines, ont pu être reliés à la résistance au déracinement et à la fixation des sols, alors que la forme de croissance et des traits décrivant la morphologie aérienne sont apparus déterminants respectivement dans la résistance à l'ensevelissement sous des sédiments et leur piégeage. Ce travail contribue à approfondir les connaissances en écologie de la restauration appliquée aux milieux érodés de montagne et à améliorer les outils de gestion. En particulier, les résultats peuvent être utilisés pour le diagnostic de la vulnérabilité des milieux à l'érosion ou pour prévoir le succès des opérations de restauration.
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Socialisation en milieu traditionnel et éducation scolaire : enracinement et déracinement culturels en éducation (cas des Fon d'Abomey au Bénin) / The question of the implanting and the banishment in educationChogolou Odouwo, Guillaume 12 January 2012 (has links)
Ce travail de thèse, travail de lectures, de recherches, d’enquêtes sur le terrain social, de réflexion et d’analyse m’a permis de me pencher sur la question, combien complexe, mais vitale, de l’éducation. Ma problématique a été de tenter d’explorer l’éducation donnée aux jeunes en contexte traditionnel du Bénin, et de me demander si cette éducation permet à ces jeunes de se sentir citoyens du monde à part entière, sans être totalement coupés de leurs racines. Puis de voir si par l’éducation scolaire on arrive à ouvrir ces mêmes jeunes aux valeurs universelles et à faire d’eux des citoyens du monde, sans les couper totalement de leurs racines. J’en suis arrivé à me poser la question de l’enracinement culturel et du déracinement en rapport avec la question de l’éducation scolaire. D’où le titre de cette thèse : «Socialisation en milieu traditionnel et éducation scolaire : enracinement et déracinement culturels en éducation ». J’ai analysé, d’une part, la position de mes interlocuteurs sur ce que transmet, selon eux, l’éducation familiale puis les fonctions qu’ils attendent de l’éducation scolaire, et d’autre part, j’ai étudié les véritables fonctions de l’école. J’ai abordé le tout dans une réflexion analytique et critique, avec en lumière ma problématique sur l’éducation comme entre enracinement et déracinement. Comment comprendre le fait de l’éducation comme un enracinement, c’est-à-dire une prise en compte de l’identité du sujet en éducation, de son passé, de ses racines ? Et comment comprendre l’éducation comme un déracinement, une rupture, une coupure avec les racines, une ouverture aux autres ? Au terme de ce travail qui a consisté ainsi à rechercher les représentations et les pratiques éducatives en milieu traditionnel et à l’école au Bénin, j’ai cherché à déterminer, entre tradition et modernité, le rapport entre les représentations et les pratiques éducatives en milieu traditionnel comme à l’école. Il y a parfois un écart entre les représentations et les pratiques des mêmes individus : les gens ne font pas toujours ce qu’ils disent qu’ils font. Aussi, entre éducation traditionnelle et scolarisation, le problème n’est pas tant de la conservation et de la transmission d’une échelle de valeurs mais, je dirais, de la nécessaire composition de valeurs quelquefois contradictoires entre elles / This work of thesis, work of readings, searches, fieldworks social, reflection and analysis allowed me to tilt me on the question, how much complex, but vital, of the education. My problem was to try to investigate the education given to the young people in traditional context of Benin, and to ask me if this education allows these young people to feel public-spirited of the full world, without being totally cut by their roots. Then to see if by the school education we manage to open the same young people to the universal values and to make of them citizens of the world, without cutting them totally of their roots. I managed to ask myself the question of the cultural implanting and the banishment in touch with the question of the school education. Where from the title of this thesis: " socialization in traditional environment and school education: cultural implanting and banishment in education ". I analyzed, on one hand, the position of my interlocutors on what transmits, according to them, the family education then the functions that they expect from the school education, and on the other hand, I studied the real functions of the school. I approached the whole on an analytical and critical reflection, with in light my problem on the education as between implanting and banishment. How to understand the fact of the education as an implanting, that is a consideration of the identity of the subject in education, of his past, of its roots? And how understand the education as the banishment, the break, the cut with roots, the opening in the others? In the term of this work which so consisted in looking for the representations and the educational practices in traditional environment and to the school in Benin, I tried to determine, between tradition and modernity, the report between the representations and the educational practices in environment traditional as to the school. There is sometimes a distance between the representations and the practices of the same individuals: people do not still make that they say that they make. So, between traditional education and schooling, the problem is not so much preservation and the transmission of a valuable scale but, I would say, of the necessary composition of sometimes contradictory values between them
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Mutations de l'alimentation des jeunes migrants, originaires des Antilles Françaises, étudiants en France métropolitaine / Changes food of the young migrants, natives of the French West Indies, students in metropolitan FranceEloidin, Sylvia 01 December 2009 (has links)
De nombreux jeunes antillais migrent chaque année en France métropolitaine pour étudier, souvent parce que leur filière d’étude est absente aux Antilles. Cette migration de leur île natale vers ce nouveau territoire constitue pour eux un véritable déracinement sur les plans géographique, climatique, social, familial, culturel, mode et rythme de vie. L’alimentation est un volet important de ces changements. Cette étude explore de façon privilégiée, à partir du recueil de la trajectoire de ces étudiants antillais, leur alimentation avant et après la migration, dans leur contexte socioculturel, afin d’y observer les mutations. Nous identifions aussi les influences de la migration, notamment des pratiques alimentaires post-migratoires, perçues par ces étudiants sur leur santé, et les besoins d’information alimentaire. Il s’agit d’une enquête qualitative par entretiens semi-directifs, pour mieux comprendre les comportements alimentaires de ces étudiants. Ce terrain souligne l’importance de considérer les dimensions sociale et culturelle de l’alimentation pour éviter les conseils de prévention standardisés et optimiser l’éducation alimentaire. / Every year many young West Indians migrate to metropolitan France to study, often because their study courses are not available in the West Indies. The migration from their native Island to this new territory represents for them a true uprooting on various levels such as geographic, climatic, social, family and cultural, lifestyle and pace of life. Food is an important part of these changes. This study explores in a privileged way, from the collection of these West Indian students’ paths, their food before and after the migration, in their sociocultural context, in order to observe the changes. Also we identify the migration influences, particularly post migratory eating practices, detected by these students on their health, and the needs of food information. This study is about a qualitative survey conducted by semi-structured interviews to obtain a better understanding of these students’ eating behaviors. It underlines the importance of considering the social and cultural dimensions of food to avoid standardised preventive advice and to optimize food education.
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Expérience et sens du déracinement dans l’œuvre romanesque de Dostoïevski et de Bernanos / Experience and sense of rootlessness in the fiction of Dostoyevsky and BernanosPinot, Anne 25 January 2011 (has links)
Les romans de Dostoïevski et de Bernanos se rencontrent sur la frontière fragile de la littérature et de la métaphysique ; l’incarnation des personnages dans des espaces et des lieux que leurs cœurs troublés contaminent donne au texte son symbolisme essentiel, qui n’est ni le « paysage choisi » romantique, ni l’espace surdéterminé des réalistes. L’incarnation ne contredit pas les règles de la création romanesque, puissamment remodelées par les deux auteurs, mais les refondent dans des histoires familiales archétypales où la maison paternelle peut être le lieu d’un meurtre moral initial. Derrière les discours de personnages bavards, avides de philosophie et de psychologie (ce qui a longtemps retenu surtout l’attention de la critique), se cache la question du langage et de l’esthétique face à la vérité. Beaucoup sont des menteurs, qui ont oublié le sens du langage enraciné auquel croyait Bernanos, et les soliloqueurs de Dostoïevski se perdent dans les méandres de leurs souterrains verbaux. La question de l’esthétique est tributaire des vicissitudes d’une époque (les années 1880-1930) qui est celle du déracinement des intellectuels ; quelle est cette beauté qui « sauvera le monde » dans un univers qui n’est plus théocentré, et quelle est la légitimité du romancier à en proposer la quête, surtout si elle est spirituelle ? Malgré la présence de figures du salut qui, dans la douleur de confrontations violentes, proposent l’acceptation de l’altérité, les déracinés persistent souvent dans la voie du mensonge et préfèrent le masque démoniaque du double ou le néant de l’«à quoi bon ? » / Dostoyevsky's and Bernanos's novels meet up on the frail boundary between literature and metaphysics; the incarnation of characters in spaces and places tainted by their troubled hearts gives the text its essential symbolism, which is neither the romantic "chosen landscape" nor the realists' overdetermined space. Incarnation does not contradict the rules of fictional creation —powerfully remodeled by the two authors— but recasts them in archetypal family stories where the father's home can be the locus of an initial moral murder. Behind the words of garrulous characters, who are eager for philosophy and psychology (which long caught the critics' attention), there lies the question of language and aestheticism confronted with truth. Many of them are liars who have forgotten the meaning of the entrenched language which Bernanos cherished, and Dostoyevsky's soliloquists get lost in the rambling development of their convoluted wording. The question of aestheticism depends on the vicissitudes of a period (1880-1930) which was marked by the uprooting of intellectuals: what is this beauty which will "save the world", a world which is no longer theo-centred, and how legitimate is a novelist who proposes its quest, especially if it is a spiritual one? Despite the existence of salvation figures who, through the suffering caused by violent confrontation, propose the acceptance of otherness, the uprooted characters often choose to lie persistently and prefer the demonic mask of duality or the nothingness of the "a quoi bon", an expression of absolute indifference and disillusionment.
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Un ailleurs intouchable : impasses institutionnelles et solutions subjectives dans l'accueil d'une population migrante d'origine rom / An intangible elsewhere : institutionnal impass and subjective solutions in the encounter of a migrant population of Roma originTocaciu, Roxana Luisa 03 December 2016 (has links)
A partir du postulat psychanalytique de l'inconscient qui inscrit le manque au coeur sujet, cette thèse doctorale met en avant l'articulation universelle du sujet à la culture, au-delà des déclinaisons particulières qui viennent métaphoriser – à travers les signifiants de chaque culture – l'interdit fondamental structurant cette articulation et les prescriptions culturelles formulées à partir de celui-ci. Pour ce faire nous nous sommes appuyés sur l’expérience du vécu subjectif de l'exil entraînant une mise en suspens des illusions fondatrices de l'appartenance dans le contexte de notre rencontre clinique avec un membre de la communauté migrante rom en Île-de-France. En disant rom, nous parlons d'une appartenance culturelle et sociale qui, d'un point de vue psychanalytique, fonctionne selon des coordonnées symboliques. Ces coordonnées, avant d'être spécifiques à une culture, sont universelles à ce que Freud appelle la Kultur : le sujet soumis à l'interdit fondamental trouve sa place dans l'ordre des générations et dans la différence des sexes. C'est à partir de cette place que ce tisse le désir du sujet qui doit faire avec son manque qui se décline et circule à travers les signifiants de sa culture. Si une particularité est à prendre en compte, elle est à situer au niveau des conditions sociales de la réalisation du mouvement migratoire : la conservation de l'organisation des structures sociales de la communauté en terre étrangère permet le maintien de la place symbolique initiale du sujet au sein de son univers d'appartenance. Ainsi, si l'amarrage symbolique du rom migrant ne s'abîment pas, bien qu'il soit constamment confronté avec un imaginaire qui pullule autour de la figure de l’étranger, c'est parce qu'il a scellé son inscription dans un ailleurs inaliénable et intouchable (dit Athiganos en grec ancien) par les effets immédiats du dépaysement et de la non-reconnaissance d'une place chez l'autre. Ainsi nous avons pu comprendre, dans ce contexte migratoire particulier, que l'exil ne commence pas avec le déplacement mais lors de la séparation d'avec la communauté d'appartenance, avec la confrontation à un manque de sens au coeur de soi qui émerge dans la rencontre à l'étranger provoquant une mise en question radicale de la place symbolique initiale du sujet.Face l'évocation nostalgique de la perte du sujet exilé, l'adresse du clinicien aura consisté à écouter de manière respectueuse les contenus – objets de la perte, que le patient présente comme étant d'ordre culturel – mais d'y aller au-delà, de centrer son attention sur le processus même de la perte et de l'épreuve de l'ébranlement identitaire que traverse le sujet, en se découvrant orphelin des illusions qui fondaient son appartenance et sa place symbolique qui soutenait son désir. Les questionnements qui surgissent dans ce contexte seront celles qui mènent vers la subjectivité du patient, relevant les lignes de faille de sa suture symbolique: interrogations des origines, de l'ordre familial, du rapport aux parents, des droits et privilèges des autres membres de la fratrie, de ses propres choix sexuels, etc.Au cours du notre suivi clinique nous avons pu observer un usage subjectif de place accordé à l'étranger, en tant que territoire d’aliénation symbolique nécessaire au sujet aux prises avec le désir menaçant de l'Autre féminin, dont le sujet se sauve à travers un mouvement d'auto-exil. Entendu et accueilli dans la parole, il a pu se métaphoriser en un exil fécond. C'est suite à une opération d'appropriation de ce déracinement subjectif, qu'une installation a été possible dans un espace symbolique autre que celui des origines, métaphorisé par l'hébergement social, devenu espace d'accueil de cet exil subjectif premier. / This doctoral thesis emphacises the universal relation between subjet and culture from the standpoint of the psychoanalytic postulate of the unconscious as determining the fundamental lack of the subject, all of this beyond particular cultural declensions which “metaphorise” – through the signifiers of each culture – the fundamental prohibition which structures this relation as well as the cultural commandments thereby expressed.For this purpose, we base ourselves on the subjective experience of exile in real life as suspending the fundamental illusions of belonging, more specifically within the context of our clinical encounter with a member of the Roma migrant community within the Ile-de-France region. When using the term “Roma”, we refer to cultural and social backgrounds which, from the point of view of psychoanalysis, function according to symbolic coordinates. Such coordinates, before becoming culturally specific, are universal through what Freud designates as Kultur: the subject, who is subjected to the fundamental prohibition, finds a meaningful place within the order of generations and within gender differences. It is from this place that the subject, who must make do with his lack – lack which declines and circulates within the signifiers of his culture –, weaves his desire.If any particularity is to be taken into account, it must be located within the social conditions determining the migratory movement: the compositional safeguarding of the community's social structures even in foreing land permits the subject's initial symbolic configuration within his place of belonging to be conserved. Hence, if the symbolic mooring of the migrant Roma is not lost, even though he is constantly confronted with an imaginary overrun with figures of foreignness, it is because he has sealed its inscription within an elsewhere which is unalienable and intangible (said Athiganos in ancient Greek) as an immediate consequence of the unfamiliarity and the disallowance of a place among the others.Following this view we may understand, in such a particular migratory context, how exile does not commence with displacement, but rather through separation from a community of belonging, through confrontation with the lack of meaning within oneself – lack of meaning emerging within the encounter with the foreigner, radically questionning the subject's original symbolic place.Facing the exiled subject's nostalgic evocation of his loss, the clinician's task is to respectfully acknowledge these contents – as lost objects, which are presented by the patient as being of cultural order – , and go beyond, to focus upon the psychic process of loss itself, as well as the weakening of identity as a trial endured by the subject, as the latter becomes orphaned from the illusions founding the membership and symbolic place which suppored hitherto his desire. The questions arising from such a context will be those which lead to the patient's subjectivity, bringing out the fault lines of his symbolic composition: doubts of his origins, of the family order, of linkages with parents, of the rights and privileges of his siblings, of his own sexual choices, etc.Throughout our clinical follow-up, we observed a subjective usage of the place given to the foreigner, as a symbolic territory of alienation indispensable to the subjet facing the threatening desire of the feminin Other, from which the subject flees through a movement of auto-exile. If met and acknowledged through speech, he could metaphorise himself in a prolific exile. Following the operation of such subjective uprooting was the possibility that a symbolic space other than that of the origins be invested, metaphorised through social accomodation, to become a space capable of accomodating the initial subjective exile.
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