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Perspectives d'avenir de la télévision traditionnelle à l'ère des nouveaux médiasCloutier-Breault, Stéphanie 11 1900 (has links) (PDF)
Depuis 1995, Internet a tranquillement gagné sa place dans les foyers des Québécois jusqu'à faire partie prenante de leur vie quotidienne pour une grande majorité des cas. L'évolution d'Internet a entraîné avec elle la naissance des nouveaux médias. Ces derniers, en diffusant des contenus audiovisuels sur le web, s'immiscent dans le créneau de la télévision traditionnelle qui jusqu'à maintenant régnait en reine dans le domaine de l'audiovisuel. Suite à l'intégration des nouveaux médias dans les habitudes de consommation des téléspectateurs, de nombreux auteurs se sont lancés dans des pronostics apocalyptiques quant à l'avenir de la télévision traditionnelle. Nous avons ainsi tenté d'analyser ces discours prospectivistes publics à travers la méthode de recension des écrits afin de confirmer l'idée généralement reçue dans la littérature que les discours annonçant la mort de la télévision traditionnelle s'inscrivent dans une pensée déterministe. Plus précisément, nous avons formulé l'hypothèse que les discours prospectivistes prédisant la fin de la télévision traditionnelle cadrent dans la pensée déterministe et à l'opposé, que les discours prospectivistes prévoyant la survie de la télévision traditionnelle se rapprochent davantage de la pensée de la construction sociale des usages. À terme, notre hypothèse s'est avérée confirmée en partie seulement alors qu'une grande majorité des postulats sous-tendant les discours publics prospectivistes annonçant la survie de la télévision s'inscrivaient effectivement dans la construction sociale des usages, mais une telle tendance n'était pas aussi perceptible du côté des postulats sous-tendant les discours publics prospectivistes annonçant la mort de la télévision cadrant dans une pensée déterministe.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Télévision traditionnelle, nouveaux médias, Internet, déterminisme, construction sociale des usages.
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La liberté, l'indétermination et la détermination : contribution à la résolution réflexive de leurs rapports antinomiques par l'examen psychologique de l'immatérialité transcendantale, du pouvoir spirituel et de la vérité intellectuelleVachon, Claude 13 April 2021 (has links)
Dans la perspective psychologique, l'esprit réel en général (humain en particulier) n'est inconditionnellement ni transcendant ni efficace ni révélateur. D'abord, il est matériellement immanent (il ne peut s'affranchir de la matière), bien qu'il soit formellement transcendantal. Ensuite, il est pragmatiquement et historiquement inefficace (il ne crée pas même l'humanité), bien qu'il soit conditionnellement causal. Enfin, il est théorétiquement schématique et algorithmique (il ne comprend pas l'essence intégrale du monde), bien qu'il soit réaliste sous caution. Somme toute, l'organisme vivant en général (humain en particulier) ne s'aperçoit luimême, à travers la mentalité transcendantale, la réflexion pragmatique et la connaissance théorétique, ni pendant ni après ni avant l'action (et l'omission) complète, l'émotion de liberté et la sensation de réalité. L'immanence, la liberté et la réalité bien comprises sont conjointement une condition nécessaire bien qu'insuffisante de la responsabilité axiologique comme mode d'être, laquelle se caractérise ultimement par la bonté, ou la malice, des conduites, des émois et des constats, non par les mauvaises et bonnes, ou les empiriques et intellectuelles, raisons, consciences et intentions qui les accompagnent, suivent et précèdent. / Généralement et régulièrement admis en philosophie de l'esprit, l'immatérialité transcendantale, le pouvoir spirituel et la vérité intellectuelle (comme leurs équivalents scientifiques respectifs: la computation fonctionnelle, la causalité psychologique et le réalisme psychologique) génèrent les rapports antinomiques de la liberté, de l'indétermination et de la détermination. L'antinomie de la liberté et de la détermination résume les difficultés auxquelles se heurte la triple affirmation de l'immatérialité transcendantale, du pouvoir spirituel et de la vérité intellectuelle. En effet, dans la mesure où le pouvoir spirituel des réflexions pragmatiques est censée être le truchement de la liberté, il fait de la détermination un problème. Et, dans la mesure où la vérité intellectuelle des connaissances théorétiques est censé être le truchement de la détermination, elle fait de la liberté un problème. La recherche d'une solution à ces antinomies est devenue une possibilité thématique pour la philosophie en opposant l'immatérialité transcendantale à l'immanence psychologique (comme pour la science en opposant la computation fonctionnelle à la mentalité consciente), ou encore en sauvant le pouvoir spirituel par une limitation du réalisme psychologique, ou en faisant l'inverse (sauver la vérité intellectuelle par une limitation de la causalité psychologique). Or, dans la perspective psychologique, l'esprit en général (y compris l'idée, ou le concept) est matériellement immanent (l'esprit ne peut s'affranchir de la matière, bien qu'il soit formellement transcendantal), pragmatiquement et historiquement inefficace (l'esprit ne crée pas l'humanité, bien qu'il soit conditionnellement causal) et théorétiquement schématique ou algorithmique (l'esprit ne comprend pas l'essence intégrale du monde, bien qu'il soit réaliste sous caution). Aussi bien, l'exercice réel, libre et complet de la motricité vivante, de son émotivité et de sa sensitivité ne s'aperçoit, à travers la mentalité transcendantale, la réflexion pragmatique et la connaissance théorétique, ni pendant ni après ni avant l'action (et l'omission), l'émotion et la sensation. L'immanence, la liberté et la réalité bien comprises sont des «propriétés» de la motricité vivante et de la sensibilité, non celles de l'esprit (ou mentalité). Elles sont conjointement une condition nécessaire bien qu'insuffisante de la responsabilité axiologique. La valeur axiologique comme mode d'être se caractérise ultimement par la bonté, ou la malice, des conduites, des émois et des constats, non par les mauvaises et bonnes, ou les empiriques et intellectuelles, raisons, consciences et intentions qui les accompagnent, suivent et précèdent.
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Analyse sociotechnique du processus d'innovation des technologies convergentesChaari, Nizar 02 1900 (has links) (PDF)
Nous proposons dans le cadre de cette thèse de doctorat une analyse sociologique du phénomène technique. Plus précisément, l'objectif de notre thèse est de mener une réflexion autour des trois approches classiques à partir desquelles est pensé le phénomène technique, c'est-à-dire 1) le déterminisme technique, 2) le déterminisme social et plus récemment 3) la coévolution, pour réfléchir un domaine spécifique des innovations technologiques, soit celui des technologies convergentes. Nous essayons de savoir de quelle manière et dans quelle mesure l'intégration des acquis théoriques des trois approches classiques permet-elle de comprendre le processus d'innovation des technologies convergentes et d'appréhender leurs enjeux et leurs implications. Notre regard se dirige vers les acteurs principaux de production et de diffusion de la connaissance, c'est-à-dire les scientifiques et les professionnels de la recherche. Nos objectifs sont d'examiner les activités de fabrication, de manipulation des nouvelles connaissances et de saisir les articulations entre les différentes sphères (acteurs), à savoir scientifiques, politiques, économiques et sociales qui participent au processus d'invention et d'innovation. Également, nous cherchons à identifier les mécanismes de coordination/domination et la nature des interactions entre ces différentes dimensions (pouvoir, conflit, intérêt, conflit d'intérêt, décision, etc.). Ensuite, nous visons à mieux comprendre le rôle des scientifiques et l'organisation de leur travail à l'intérieur de cette dynamique générale. Enfin, nous souhaitons appréhender les implications dans la société, notamment en milieu du travail. Le domaine couvert par notre recherche doctorale est celui des technologies convergentes. Il s'agit de la fusion, peu fortuite, des quatre domaines scientifiques et techniques qui sont les nano, les bio, les TIC et les sciences cognitives (Roca et Bainbridge, 2002). Pour y parvenir, la méthodologie adoptée est qualitative. Concrètement, nous avons procédé par triangulation des sources et des méthodes. Premièrement, une analyse de contenu de la documentation officielle de référence : La National Science Foundation (Roco et Bainbridge, 2002), le Conseil National de Recherches Canada (Bouchard, 2003) et la Commission Européenne (Nordmann, 2004). Deuxièmement, une méta-analyse de 33 articles scientifiques révisés par des pairs, classés dans les bases de données et sélectionnés à partir des termes « converging technology », ou « converging technologies » ou « technologies convergentes ». Troisièmement, des entrevues semi-dirigées avec des chercheurs, des scientifiques et décideurs politiques et des éthiciens concernés par l'intégration des quatre domaines. Notre échantillon réunit des professeurs universitaires, des directeurs de programmes, des titulaires de chaires de recherche, des responsables de groupes de recherche, des professionnels de la recherche, des techniciens de laboratoire et des gestionnaires des fonds subventionnaires au Québec. Nous avons réalisé 29 entrevues en Europe (Belgique et France) et au Québec.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Technologies convergentes, NBIC, analyse sociotechnique, déterminisme technique, déterminisme social, constructivisme social, coévolution, sociologies des sciences et des techniques.
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La liberté et la responsabilité dans la pensée d'AristoteChassé, François 12 April 2018 (has links)
Le présent mémoire propose une reconstruction de la conception aristotélicienne de la liberté, la liberté étant comprise ici comme la capacité de poser des actions dont on est responsable, et ce dans le but d'identifier la position d'Aristote en regard du problème de la compatibilité de la liberté avec le déterminisme. La poursuite de cet objectif nous amène à étudier la théorie aristotélicienne de la responsabilité et le concept d'action volontaire qui s'y rattache, ce qui suppose en retour d'étudier la théorie aristotélicienne de la causalité et le concept de désir. Nous en venons à soutenir que la liberté se présente chez Aristote comme la puissance relative à l'action dont l'appartenance à un sujet dépend d'une disposition accidentelle de ce sujet et qu'elle apparaît tout à fait compatible avec le déterminisme, et ce même si, par ailleurs, Aristote ne souscrit pas à la thèse déterministe. Nous examinons aussi les fondements de la conception aristotélicienne de la liberté, fondements dont l'étude fait apparaître que le problème de la liberté se présente chez Aristote non pas comme un problème métaphysique, mais plutôt comme un problème politique relié à la question de la fonction des sanctions.
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