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Le libre arbitre et le déterminisme neuronal : la capacité d'agir librement est-elle une illusion dans la machine cérébrale?Camara, Keba Coloma 06 March 2024 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 28 février 2024) / Le libre arbitre existe-t-il ? Cette question a traversé l'histoire de la philosophie et elle est toujours d'actualité. Contrairement aux philosophes qui ont essayé d'apporter des réponses à cette question sur le plan théorique, les neuroscientifiques ont observé le fonctionnement du cerveau dans un processus de prise de décision. Le neurobiologiste Benjamin Libet a été le premier à tenter d'établir l'existence du libre arbitre en menant des expériences visant à examiner les processus cérébraux par lesquels les agents accomplissent des actions qu'ils considèrent comme libres. Le résultat de ses expériences a montré que le cerveau initie inconsciemment les choix, les décisions ou les actions 400 m sec avant que les agents n'en prennent conscience. Cela signifie que les actions sont initiées de manière inconsciente, bien que l'agent ait l'impression d'être celui qui les initie. En d'autres termes, le libre arbitre est une sorte d'illusion du cerveau. Cependant, Libet a découvert également que même si l'agent n'est pas à l'origine de ses propres actions, il peut les contrôler grâce à son « droit de véto conscient ». Ainsi, selon Libet, le libre arbitre n'est rien d'autre qu'une capacité de contrôle de l'action. Mais peut-on vraiment défendre l'existence du libre arbitre en le considérant comme une capacité de contrôle conscient plutôt comme une capacité à initier des actions librement ? Disposons-nous vraiment du libre arbitre si nous ne sommes pas en mesure d'initier librement nos actions ? Ces questions définissent le problème général sur lequel porte ma recherche. Dans cette thèse, je soutiens que le libre arbitre est à la fois une capacité à initier et à contrôler des actions. Je montre que pour qu'une action soit considérée comme libre, elle doit être initiée consciemment et découler d'une intention. En m'appuyant sur le modèle Croyance-Désir-Intention (CDI) et sur les travaux d'Élisabeth Pacherie, je défends que les intentions initient, guident et soutiennent le processus de l'action libre. Les intentions permettent une orientation cognitive et situationnelle ainsi qu'un contrôle moteur de l'action. Le libre arbitre n'est donc pas une illusion : c'est une capacité réelle. / Does free will exist? This question has crossed the history of philosophy and is still relevant today. Unlike philosophers, who have tried to answer this question on the theoretical level, neuroscientists have observed the functioning of the brain in the decision-making process. Neurobiologist Benjamin Libet was the first to attempt establishing the existence of free will by conducting experiments to examine the processes in the brain by which agents perform actions that they consider as free. The result of his experiments showed that the brain unconsciously initiates choices, decisions, or actions 400 m sec before the agents become aware of them. This means that actions are initiated unconsciously, though the agent feels that she is the one who initiates them. In other words, free will is a kind of illusion of the brain. However, Libet also discovered that even if the agent does not initiate her own actions, she can control them using her “conscious power of veto”. Therefore, according to Libet, free will is nothing more than a capacity to control action. But can we really defend the existence of free will understood as a conscious control capacity rather than as a capacity to initiate actions freely ? Do we really have free will if we are unable to initiate our own actions freely ? These questions outline the general problem my research is addressing. In this thesis, I argue that free will is both a capacity to initiate and to control actions. I show that for an action to be considered free, it must be initiated consciously, and derive from an intention. Drawing on the Belief-Desire-Intention model (BDI) and on the work of Élisabeth Pacherie, I establish that intentions initiate, guide, and support the process of free action. Intentions allow for cognitive and situational guidance as well as motor control of action. Free will is not an illusion : it's a real capacity.
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Le scepticisme à propos du libre arbitreOuellet, Julien 24 April 2018 (has links)
La littérature philosophique contemporaine à propos du libre arbitre est fortement axée sur la question de la compatibilité du libre arbitre et du déterminisme. D'un côté, les compatibilistes ne croient pas que le déterminisme constitue une menace pour le libre arbitre et développent des modèles qui sont compatibles avec la vérité du déterminisme. D'un autre côté, les libertarianistes admettent la menace que pose le déterminisme et développent des modèles indéterministes de libre arbitre. Ces deux grandes familles théoriques s'entendent sur une chose : le libre arbitre existe véritablement. Dans ce mémoire, je soutiendrai que ces deux approches sont dans l'erreur et qu'il faut plutôt adopter un scepticisme à propos du libre arbitre. Dans un premier temps, j'examinerai les différentes significations accordées à la notion de libre arbitre et je présenterai trois modèles parmi les plus respectés de la littérature : le modèle libertarianiste de Laura Ekstrom, le modèle compatibiliste de Harry Frankfurt et le modèle compatibiliste de John Martin Fischer et Mark Ravizza. Dans un deuxième temps, je soutiendrai que les compatibilistes ont tort de prétendre que le libre arbitre est compatible avec le déterminisme. Dans un troisième temps, je soutiendrai que les modèles libertarianistes sont invalides. Dans un quatrième temps, je plaiderai en faveur du modèle illusionniste de Saul Smi-lansky.
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La liberté, l'indétermination et la détermination : contribution à la résolution réflexive de leurs rapports antinomiques par l'examen psychologique de l'immatérialité transcendantale, du pouvoir spirituel et de la vérité intellectuelleVachon, Claude 13 April 2021 (has links)
Dans la perspective psychologique, l'esprit réel en général (humain en particulier) n'est inconditionnellement ni transcendant ni efficace ni révélateur. D'abord, il est matériellement immanent (il ne peut s'affranchir de la matière), bien qu'il soit formellement transcendantal. Ensuite, il est pragmatiquement et historiquement inefficace (il ne crée pas même l'humanité), bien qu'il soit conditionnellement causal. Enfin, il est théorétiquement schématique et algorithmique (il ne comprend pas l'essence intégrale du monde), bien qu'il soit réaliste sous caution. Somme toute, l'organisme vivant en général (humain en particulier) ne s'aperçoit luimême, à travers la mentalité transcendantale, la réflexion pragmatique et la connaissance théorétique, ni pendant ni après ni avant l'action (et l'omission) complète, l'émotion de liberté et la sensation de réalité. L'immanence, la liberté et la réalité bien comprises sont conjointement une condition nécessaire bien qu'insuffisante de la responsabilité axiologique comme mode d'être, laquelle se caractérise ultimement par la bonté, ou la malice, des conduites, des émois et des constats, non par les mauvaises et bonnes, ou les empiriques et intellectuelles, raisons, consciences et intentions qui les accompagnent, suivent et précèdent. / Généralement et régulièrement admis en philosophie de l'esprit, l'immatérialité transcendantale, le pouvoir spirituel et la vérité intellectuelle (comme leurs équivalents scientifiques respectifs: la computation fonctionnelle, la causalité psychologique et le réalisme psychologique) génèrent les rapports antinomiques de la liberté, de l'indétermination et de la détermination. L'antinomie de la liberté et de la détermination résume les difficultés auxquelles se heurte la triple affirmation de l'immatérialité transcendantale, du pouvoir spirituel et de la vérité intellectuelle. En effet, dans la mesure où le pouvoir spirituel des réflexions pragmatiques est censée être le truchement de la liberté, il fait de la détermination un problème. Et, dans la mesure où la vérité intellectuelle des connaissances théorétiques est censé être le truchement de la détermination, elle fait de la liberté un problème. La recherche d'une solution à ces antinomies est devenue une possibilité thématique pour la philosophie en opposant l'immatérialité transcendantale à l'immanence psychologique (comme pour la science en opposant la computation fonctionnelle à la mentalité consciente), ou encore en sauvant le pouvoir spirituel par une limitation du réalisme psychologique, ou en faisant l'inverse (sauver la vérité intellectuelle par une limitation de la causalité psychologique). Or, dans la perspective psychologique, l'esprit en général (y compris l'idée, ou le concept) est matériellement immanent (l'esprit ne peut s'affranchir de la matière, bien qu'il soit formellement transcendantal), pragmatiquement et historiquement inefficace (l'esprit ne crée pas l'humanité, bien qu'il soit conditionnellement causal) et théorétiquement schématique ou algorithmique (l'esprit ne comprend pas l'essence intégrale du monde, bien qu'il soit réaliste sous caution). Aussi bien, l'exercice réel, libre et complet de la motricité vivante, de son émotivité et de sa sensitivité ne s'aperçoit, à travers la mentalité transcendantale, la réflexion pragmatique et la connaissance théorétique, ni pendant ni après ni avant l'action (et l'omission), l'émotion et la sensation. L'immanence, la liberté et la réalité bien comprises sont des «propriétés» de la motricité vivante et de la sensibilité, non celles de l'esprit (ou mentalité). Elles sont conjointement une condition nécessaire bien qu'insuffisante de la responsabilité axiologique. La valeur axiologique comme mode d'être se caractérise ultimement par la bonté, ou la malice, des conduites, des émois et des constats, non par les mauvaises et bonnes, ou les empiriques et intellectuelles, raisons, consciences et intentions qui les accompagnent, suivent et précèdent.
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La structure psychologique du libre arbitre chez saint Thomas d'AquinDuchesne-Pelletier, Olivier 24 April 2018 (has links)
Le sujet de cette étude est la structure psychologique du libre arbitre chez Thomas d'Aquin. L'étude aura pour but de définir le concept de libre arbitre chez Thomas d'Aquin, en présentant les notions psychologiques nécessaires à l'établissement de cette définition. Pour saint Thomas, la liberté d'arbitre revient à l'acte du choix, qui est lui-même l'acte d'une puissance d'opération vitale de l'âme humaine, la volonté. Le premier chapitre du présent mémoire a pour fonction de définir ce qu'est l'âme humaine et comment elle accomplit ses opérations vitales. Le deuxième chapitre est consacré à la volonté et le troisième au libre arbitre. Nous défendrons l'idée que Thomas d'Aquin propose une conception forte et sans équivoque du libre arbitre, qui repose en dernière instance sur la nature préférentielle du choix.
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Approches philosophiques de la conversion chez Pascal et KierkegaardGosselin-Lavoie, Pierre-Louis 19 April 2018 (has links)
L’objet de la présente recherche consiste à expliciter la signification subjective de la conversion prise en tant que transformation voulue des paradigmes. Pour ce faire, sera d’abord abordé le Pari de Pascal en tant que révélateur des tensions qui font de la conversion telle que nous l’envisageons un phénomène hautement problématique, tant parce que, afin d’apparaître en tant que problème pour la subjectivité appelée à se convertir, elle se suppose déjà elle-même en tant que résultat, que par le fait qu’elle laisse difficilement penser la liberté qu’encore une fois elle présuppose. Ces problèmes soulevés, nous les reprendrons ensuite à travers la lecture qu’en fait Kierkegaard et leur déplacement vers la sphère de la décision existentielle. Ce faisant, nous serons à même de constater comment les paradoxes de la conversion laissent penser une conquête du libre-arbitre à travers l’élargissement du cercle de la conscience et de la responsabilité.
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La liberté et la responsabilité dans la pensée d'AristoteChassé, François 12 April 2018 (has links)
Le présent mémoire propose une reconstruction de la conception aristotélicienne de la liberté, la liberté étant comprise ici comme la capacité de poser des actions dont on est responsable, et ce dans le but d'identifier la position d'Aristote en regard du problème de la compatibilité de la liberté avec le déterminisme. La poursuite de cet objectif nous amène à étudier la théorie aristotélicienne de la responsabilité et le concept d'action volontaire qui s'y rattache, ce qui suppose en retour d'étudier la théorie aristotélicienne de la causalité et le concept de désir. Nous en venons à soutenir que la liberté se présente chez Aristote comme la puissance relative à l'action dont l'appartenance à un sujet dépend d'une disposition accidentelle de ce sujet et qu'elle apparaît tout à fait compatible avec le déterminisme, et ce même si, par ailleurs, Aristote ne souscrit pas à la thèse déterministe. Nous examinons aussi les fondements de la conception aristotélicienne de la liberté, fondements dont l'étude fait apparaître que le problème de la liberté se présente chez Aristote non pas comme un problème métaphysique, mais plutôt comme un problème politique relié à la question de la fonction des sanctions.
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La prostitution : un frein à l'autonomie sexuelle des femmesJean, Rhéa 23 April 2018 (has links)
"Thèse présentée à la Faculté des études supérieures de l'Université Laval comme exigence partielle du programme de doctorat en philosophie offert à l'Université de Sherbrooke en vertu d'un protocole d'entente avec l'Université Laval pour l'obtention du grade de Philosophiae Doctor (Ph. D." / En s’inspirant des philosophies morale, politique et féministe, cette thèse de philosophie cherche à démontrer en quoi la prostitution représente un frein à l’autonomie sexuelle des femmes. Dans un premier temps, l’auteure cherche à définir la prostitution et se questionne sur le fait que la conception libérale de liberté de choix et de pluralité des conceptions du bien tend à légitimer cette pratique. Elle s’attarde sur le point de vue abolitionniste, qui conçoit la prostitution comme une exploitation sexuelle, de même que sur certains auteures féministes qui ont montré comment les inégalités entre les sexes constituent le socle sur lequel l’échange économico-sexuel devient une norme prenant plusieurs formes. L’auteure s’attarde, dans le second chapitre, sur le concept d’autonomie et sur la façon dont nous pouvons le comprendre dans sa conception plus substantielle que procédurale. Si l’auteure considère le concept d’autonomie comme central, elle avance néanmoins, à l’instar de Marilyn Friedman et des théoriciens libéraux perfectionnistes, qu’il nous faut comprendre l’autonomie dans le contexte de socialisation, particulièrement lorsqu’il s’agit de situations qui affectent les femmes. Dans le troisième chapitre, l’auteure aborde, de façon critique, différentes conceptions de la sexualité. En s’inspirant du féminisme radical, des philosophes libéraux, ainsi que des travaux de Michela Marzano, l’auteure propose une éthique de l’autonomie sexuelle qui puisse tenir compte à la fois des choix individuels et de la protection des individus. Cette conception éthique de la sexualité, proposée par l’auteure, permet de comprendre en quoi l’échange de sexualité contre des biens hétérogènes s’avère incompatible avec l’autonomie sexuelle. Enfin, le dernier chapitre démontre en quoi les notions de choix et de consentement doivent être compris dans leur contexte social : il ne s’agit pas de nier que les personnes prostituées ne peuvent être des agents comme les autres, mais il nous faut comprendre comment la prostitution, indépendamment de l’agentivité des personnes, représente non seulement une atteinte à l’autonomie sexuelle, mais également une atteinte à la vie privée et à la sphère intime de la sexualité par le monde du travail et le capitalisme. L’auteure conclut en mettant l’accent sur la responsabilité des pouvoirs publics à favoriser, de façon cohérente, la séparation entre la sexualité et le travail, ainsi qu’à aider les femmes à sortir de la prostitution. Mots-clés : prostitution; autonomie; consentement; philosophie; féminisme; sexualité; travail; éthique.
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La liberté comme l'un des paradigmes d'antinomies dans la dialectique transcendantale de la Critique de la raison pureCormier, Robin 22 October 2021 (has links)
Ce travail de recherche veut faire l'analyse de la notion de liberté dans la Dialectique transcendantale de la Critique de la raison pure. Il se divise en trois partie qui tentent: premièrement de situer la place qu'occupe ce concept dans la CRR: deuxièmement d'étudier les antinomies en général, et en particulier celle où la liberté est exposée; et troisièmement d'analyser exhaustivement ce concept dans la Dialectique et de faire une synthèse des considérations le concernant. À travers ces trois étapes, nous distinguerons la causalité par liberté de la causalité naturelle, nous cifférencierons la liberté cosmologique-transcendantale de la liberté pratique, nous saisirons l'importance des idées transcendantales et de la métaphysique comme science pour toute la connaissance humaine et, en terminant, nous comprendrons l'importante distinction entre le phénomène et l'objet transcendantal.
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Le principe de l'autonomie chez Paul Tillich : ses sources kantiennes et post-kantiennesBoss, Marc 09 July 2021 (has links)
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Kant, Fichte, Schelling: essai sur la nature du malDispersyn, Eléonore 13 November 2006 (has links)
Progression d'un concept, le mal radical, dans trois textes :La Religion dans les limites de la simple raison (Kant), Le système de l'Ethique (Fichte), et Le Traité de 1809 (Schelling). Origine ultime du mal :libre arbitre ou détermination ?Responsabilité et liberté du mal. Mal moral et métaphysique du mal/ Advance of a concept: radical evil, in three readings: Religion within the Limits of Mere Reason (Kant), System of Ethics (Fichte), and Treatise of 1809 (Schelling).Ultimate origin of evil: free will or determination? Responsibility and freedom to evil. Moral evil and metaphysics of evil. / Doctorat en Philosophie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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