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Trolleyologie et utilitarisme

Crispo, Michel 24 April 2018 (has links)
En 1967, Philippa Foot formule une expérience de pensée tellement populaire qu'elle deviendra une véritable sous-discipline de l'éthique. Le dilemme du tramway et plusieurs de ses variantes permettent de formuler et d'illustrer plusieurs critiques à l'encontre d'une théorie normative importante, l'utilitarisme. Ces critiques peuvent être regroupées sous deux problèmes principaux : le sacrifice des autres et le sacrifice de soi. Les partisans de l'utilitarisme répondent néanmoins à ces critiques de plusieurs façons. Certains soutiennent que des erreurs d'interprétations de la théorie utilitariste sont à l'origine des critiques. D'autres rejettent les intuitions à la base de ces problèmes. Finalement, certains profitent des critiques pour développer une variante de l'utilitarisme qui répond aux commentaires. Nous soutenons dans le mémoire qu'aucune de ces stratégies ne constitue une réponse finale aux critiques soulevées.
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Méditations autour de Socrate

Bergeron, Jean-François 24 April 2018 (has links)
Socrate, aujourd'hui. Quelle pertinence ? Quelle utilité ? Que nous enseignerait-il ? De quoi nous libérerait-il ? Où nous mènerait-il ? Répondre à ces questions, indubitablement, c'est refaire le procès de Socrate, donner notre jugement sur ce dernier. Remarquons que, jour après jour, notre monde serait très près de condamner, comme les Athéniens de l'époque, le philosophe. Alors que nous nous imaginerions une distance infinie entre les contempteurs de Socrate et nous, notre parenté en est presque immédiatement démontrée par cette seule opinion. D'ailleurs, notre préoccupation centrale est de bien déterminer ce qui, dans notre monde, encouragerait la mise à mort de Socrate et ce qu'il incarne parfaitement, la philosophie. Notre thèse est là, qu'est-ce qui tue Socrate ? Y répondre éclairera aussi les questions se résumant au bien supposé qu'il peut faire à notre civilisation. Bref, tentons de ne point répéter les mêmes bourdes que certains Athéniens. Il nous faut, impérativement, devenir meilleurs, nous tourner vers le Bien. Nos vies en dépendent. Nous dépendons de Socrate. / Socrates today. What relevance? What use? What would he teach us? What would he free us from? Where would he lead us? To answer these questions, no doubt, is to do over again the trial of Socrates, and to judge the latter ourselves. It is noteworthy that, day after day, our world remains very near condemning the philosopher, as did the Athenians of that time. While we might imagine there may lie an infinite distance between those despisers of Socrates and ourselves, our actual kinship with them is almost immediately brought to the fore by this opinion alone. Our central concern here is, in point of fact, precisely to determine what, in our present world, would indeed encourage the killing of Socrates as well as of what he perfectly embodies, philosophy. There lies our thesis: what is it that kills Socrates? To try to answer this should also help clarify all questions related to what good a Socrates may bring to a civilization such as ours; in a word, then, how not to repeat such blunders as those committed by the Athenians against him. We must imperatively become better, turn to the Good. Our lives depend on it. We depend on Socrates.
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L'usage et la signification du terme "διαλεκτικός" dans l'oeuvre de Platon

Lapointe, Éric 24 April 2018 (has links)
Cette dissertation doctorale examine les passages où les acteurs des dialogues parlent directement de la dialectique au moyen du terme « διαλεκτικός », afin de faire ressortir avec précision la manière dont Platon théorise cette notion par l'entremise de ses personnages. D'après l'ordre chronologique de rédaction, le premier dialogue dans lequel les personnages mentionnent l'adjectif « διαλεκτικός » est l'Euthydème. Nous tenterons d'éclaircir, à partir de ce dialogue, la manière dont le travail des mathématiciens est concerné par celui des dialecticiens. Dans l'étude du second dialogue, le Cratyle, nous analyserons la théorie développée par Platon à propos du travail qu'effectue le dialecticien sur les noms qui sont produits. Le troisième dialogue est le Ménon. Nous clarifierons alors la manière dialectique de dialoguer et nous évaluerons s'il est vrai que la réminiscence est le nerf de la dialectique. Au moment de l'étude du quatrième, la République, nous présenterons une étude des objets de la dialectique, c'est-à-dire l'ousia et l'idée du bien, à la suite de quoi nous aborderons plusieurs sujets spéciaux comme la possibilité qu'il y ait une dimension mystique à la dialectique, ou encore celle voulant que la dialectique progresse d'un état mental à un autre ou qu'elle se déploie en un seul niveau. Nous analyserons, cinquièmement, la dialectique du Phèdre, en abordant des thèmes tels que l'objet des rassemblements et des divisions et le statut des formes. Le sixième dialogue à l'étude sera le Sophiste. Nous exposerons, au cours de notre analyse, la dialectique des liens entre les formes. Nous terminerons avec l'examen du Politique, texte dans lequel nous examinerons les rapports entre dialectique et métrétique.
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Le raisonnement dialectique : préparation à la philosophie

Godin-Tremblay, Laurence 24 April 2018 (has links)
Dans les Topiques, Aristote soutient que son traité, et par extension la dialectique, sert à la saisie des principes et des conclusions des différentes disciplines philosophiques. Mais cela surprend, puisque le raisonnement dialectique tire sa matière d'opinions admises, tient sa forme des lieux et dépend d'un répondeur et d'un demandeur, d'agents dialogiques. Or, l'opinion semble par nature trop déficiente pour mener à la vérité, le lieu, trop lâche pour respecter les règles du syllogisme valide et le dialogue tourne visiblement le plus souvent à la dispute. Cela a conduit de nombreux commentateurs à déconsidérer grandement le rôle de la dialectique chez Aristote : celle-ci, loin de constituer l'activité à laquelle se livrerait naturellement la raison aux prises avec un problème, s'assimilerait plutôt à un simple jeu, dont les règles auraient été déterminées arbitrairement. À l'encontre de ces différents commentateurs, ce mémoire entend montrer que, malgré leurs fragilités, la matière, la forme et les agents du raisonnement dialectique possèdent les puissances nécessaires pour préparer le travail du philosophe. Plus encore : la dialectique est le seul chemin pour progresser vers la philosophie. Qui rejette les opinions d'autrui, n'accepte que les démonstrations et refuse de dialoguer se condamne à errer d'idée en idée, incapable de trouver le point de départ de sa recherche et de résoudre les problèmes qui occupent son esprit. Celui qui vit en dehors de toute société, affirme Aristote dans les Politiques, n'est pas un homme, mais une bête. De même en va-t-il pour celui qui se prive de dialectique, car elle est en quelque sorte la cité de notre intelligence.
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Durabilité et modernité : réflexion critique sur le développement durable à partir de la pensée d'Hannah Arendt

Abi Daoud, Antoine 24 April 2018 (has links)
La crise de la modernité est synonyme chez Hannah Arendt d'une crise de la durabilité dans la mesure où le monde humain semble être toujours requis aux fins de l'idéal de l'animal laborans et au procès de consommation dévorant et dévastateur. En analysant la crise de la modernité, nous avons relevé l'avènement de l'hybride social traversé par un individualisme économicisant et dont la résultante est l'apologie de l'intérêt privé. En outre, la dépolitisation de l'homme et sa propension à tout juger d'un point de vue individualiste semblent avoir déchainé les forces anthropiques productivistes en minant la durabilité même de l'artefact humain. Ce faisant, la naturalisation de l'artefact semble avoir irrévocablement transformé la durabilité de ce que l'homme fabrique. En définitive, l'analyse de la pensée développementaliste nous a permis de décrire l'arrière-plan idéologique naturalisant et historicisant du concept de développement qui s'impose comme discours totalisant indiscutable. Le développement durable sera ainsi analysé comme un accomplissement de l'idéologie moderne fluidifiante dans la mesure où la durabilité que prône Arendt s'est vue accordée à la nature. L'accomplissement de l'idéologie développementaliste à partir du concept de durabilité tendrait à rendre incontestable la nécessité du développement. En dernière analyse, nous avons ébauché certaines considérations sur la durabilité du monde en invoquant un retour à la durabilité de la production humaine destinée à une pluralité politique déterminante. / For Hannah Arendt, the crisis of modernity amounts to a durability crisis to the extent that the modern human world seems to requisite an ideal of the animal laborans as well as a devouring and destructive consumption process. By analyzing the modernity crisis, we identify the advent of a social hybrid crossed by an economical individualism resulting in the glorification of private interests. In addition, the depoliticization of man and his propensity to judge everything from an individualistic stance appear to have unleashed anthropogenic production forces while eroding the very durability of the human artifact. In doing so, the naturalization of the artifact seems to have irrevocably shifted the idea one makes of the durability. Ultimately, the analysis of the developmentalist thinking allow us to describe the ideological background historicizing and naturalizing the concept of development, which imposes itself as a totaling indisputable narrative. Sustainable development will then be analyzed as an accomplishment of a modern liquefying ideology insofar as the durability advocated by Arendt has been granted to nature. The fulfilment of the developmentalist ideology from the concept of durability tends to produce an undeniable need for development. Ultimately, we outline some considerations about the durability of the world by invoking a return to the durability of human production aimed at a decisive political plurality.
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Le mythe de la caverne : l'interprétation originale de Platon face à l'approche originaire de Heidegger

Néria, William 23 October 2018 (has links)
Le mythe de la caverne de Platon qui ouvre le livre VII de La République, plonge ses racines dans l’héritage spirituel et immémorial de l’humanité. Les multiples interprétations qui en ont été données, ont, chacune, mis en lumière un aspect particulier du mythe platonicien. Ainsi, le sens du mythe de la caverne n’est pas invariable ; bien au contraire, il est sujet au changement, car la difficulté d’interprétation qui le caractérise, ouvre la voie à une forte variabilité de la signification à donner à chacun des symboles et à la façon dont ces derniers se définissent les uns par rapport aux autres. En conséquence, la signification originale du mythe de la caverne échappe, de fait et depuis toujours, à toute la tradition philosophique interprétative ultérieure ; c’est pourquoi Heidegger a réinvesti massivement ce récit, en sautant par-dessus toutes les interprétations antérieures, afin de nous en proposer une approche originaire. Toutefois, est-il raisonnable d’affirmer que l’interprétation originaire de Heidegger donne le fin mot du sens initial du mythe ? Notre recherche se propose donc de démontrer, au contraire, que le mythe de la caverne recouvre une signification platonicienne originale qui n’a jamais été entièrement développée et exploitée par les interprètes de ce dernier. En effet, si le livre VII de La République constitue le commentaire original de Platon vis-à-vis du mythe de la caverne, ce commentaire natif platonicien pourrait recéler tous les philosophèmes métaphysiques, épistémologiques et politiques nécessaires pour éclairer, puissamment et à nouveaux frais, la symbolique du mythe de la caverne. De facto, s’en dégagerait-il une signification platonicienne originale et surtout inédite qui pourrait soit se rapprocher du sens de l’interprétation originaire de Heidegger, soit s’en éloigner de façon irréductible ?
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La critique waldronienne de la révision judiciaire, ses fondements démocratiques et son potentiel

Beaudoin, Simon 24 April 2018 (has links)
Jeremy Waldron est un penseur d’origine néozélandaise s’intéressant aux rapports entre les législatures et les cours de justice. Tout au long de sa carrière, il a publié des articles critiquant la révision judiciaire et défendant la « dignité de la législation. » Ses travaux l’ont amené à s’opposer à H. L. A. Hart, à John Rawls ainsi qu’à Ronald Dworkin, et lui ont attiré de nombreuses critiques, entre autres celles de Richard Stacey et de Cécile Fabre. Sa thèse est qu’en vertu du droit de participation du peuple à la vie politique, ce dernier ne devrait pas être laissé hors de prises de décisions touchant à ses droits. Les cours de justice n’ayant pas de légitimité populaire, elles devraient s’effacer devant la volonté du peuple transmise par la législature. S’appuyant sur des penseurs classiques comme Aristote, Locke et Kant, Waldron démontre le surprenant soutien de ces derniers aux thèses de la sagesse populaire, de la primauté de la législation et de l’obéissance à la loi. Le présent mémoire a pour but d’explorer cette théorie originale et de la confronter à ses critiques. Après avoir, dans le premier chapitre, réuni les éléments nécessaires à une compréhension de l’argument participatif contre la révision judiciaire, nous nous intéresserons, dans le second, à un certain nombre d’arrêts des cours des États-Unis, du Canada et du Royaume-Uni, ce qui nous aidera à mieux saisir comment les juges perçoivent leurs rapports avec les législateurs. Le troisième chapitre sera celui où nous mettrons de l’avant les conséquences pratiques de l’application de la théorie de Waldron, mais aussi les critiques à son égard. Après avoir conclu que les précautions que notre auteur tente de mettre dans la présentation de sa théorie sont mises en échec par ses prémisses mêmes, nous tenterons de la modérer en montrant, grâce aux arguments de Leonid Sirota, comment elle pourrait être compatible avec la révision judiciaire en matière de fédéralisme. / Jeremy Waldron is a thinker of New Zealand origin interested by relations between the legislatures and courts. Throughout his career, he has published articles criticizing judicial review and defending the “dignity of legislation.” His work led him to oppose H. L. A. Hart, John Rawls as well as Ronald Dworkin, and have won him many critics, including those of Richard Stacey and Cécile Fabre. His thesis is that, by virtue of the right of popular participation in political life, it should not be left out of decisions affecting its right. The courts having no popular legitimacy, they should yield to the will of the people transmitted by the legislature. Drawing on classical thinkers like Aristotle, Locke and Kant, Waldron demonstrates the surprising support of these thinkers to the theses of popular wisdom, the primacy of the legislation and law’s obedience. This submission’s intention is to explore this original theory and confront it to its critics. Having, in the first chapter, put together the necessary elements for an understanding of the participatory argument against judicial review, we will consider, in the second chapter, a number of rulings from the USA, Canada and the United Kingdom courts, which will help us to understand how judges perceive their relationship with legislators. The third chapter will be where we will put forward the practical consequences of the application of Waldron’s theory, but also its critics. After concluding that the precautions that our author tries to put in the presentation of his theory are put in check by its very premises, we will try to moderate the resulting theory by showing, through Leonid Sirota’s arguments, how it could be compatible with federalism’ based judicial review.
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L'Éros platonicien au secours de l'amour occidental : une étude du "Banquet" à l'usage de ceux qui veulent triompher de l'ennui

Zanetti, Sol 24 April 2018 (has links)
Après avoir analysé la conception de l'amour cultivée par la civilisation occidentale, ce mémoire dresse un portrait de ce qui, dans cette conception de l'amour, mène l'être humain à une impasse du désir proprement humain. Tout en étudiant les origines de cette vision de l'amour dans la littérature courtoise du XIIe siècle, l'auteur expose, à l'aide d'un axe d'analyse marxien, les liens dynamiques qui existent entre l'infrastructure économique du capitalisme néolibéral et cet idéal culturel nourri par la culture populaire. Pour trouver une solution à cette impasse du désir, une étude de la conception platonicienne de l'Éros est menée, principalement par l'entremise d'une analyse du Banquet. Les enseignements de Platon quant à la nature du désir et de l'éthique qu'il nécessite sont confrontés à l'idéal culturel de l'amour occidental dans le but de lui opposer une alternative plus adéquate pour l'humain.
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La passion de l'embarras : l'acheminement à la philosophie chez Martin Heidegger

Gauthier-Marcil, Charles 24 April 2018 (has links)
La pensée de Martin Heidegger ne peut pas être simplement « vérifiée » par les voies de la logique – que celle-ci soit traditionnelle ou contemporaine. L'« argumentation » qui y a cours ne s'y soumet pas. Heidegger a souvent lui-même fait état de cette particularité de son entreprise philosophique tout en prenant soin à chaque fois de la distancier de tout irrationalisme. Lorsque Heidegger tente de persuader son lecteur de philosopher « vraiment », ce qu'il fait de façon récurrente, il faut donc penser que ce n'est pas non plus « en toute logique ». Ce mémoire met à l'épreuve l'hypothèse d'un acheminement à la philosophie qui passerait – en deçà de la raison dominante – par la strate affective de la relation auteur-lecteur, ou orateur-auditeur. La rhétorique qui en découle n'est cependant pas une logique des sentiments de l'individu, elle ne prend pas appui sur une psychologie, mais sur le déploiement de l'être même. Entre cette rhétorique fondée sur le déploiement de l'être et la philosophie comme « pensée de l'être », il y aurait ainsi une proximité d'essence. Loin d'être un expédient fallacieux, la rhétorique serait ici la voie toute désignée. Pour mettre cette hypothèse à l'épreuve, nous en exposerons d'abord la nécessité, puis nous chercherons à débusquer la rhétorique à l'œuvre, d'Être et Temps jusqu'aux temps du rectorat – de 1927 à 1934.
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The question of being

Haines, David 24 April 2018 (has links)
La difficulté éprouvée lorsqu'on considère la question de l'être est décrite par Étienne Gilson de la manière suivante : Dans « un domaine où la démonstration dialectique perd ses droits, chacun ne peut que regarder, dire ce qu'il voit et inviter les autres à tourner comme lui le regard vers la vérité. » En fait, Gilson dit, dans le même article : « De deux métaphysiciens également compétents et jouissant d'une égale habileté dans le maniement des arguments dialectiques, il se peut qu'aucun ne réussisse jamais à convaincre l'autre, parce qu'ils ne voient pas les mêmes choses. » Cela semblerait être le sort du vrai philosophe, qui est, comme il est décrit dans le Sophiste, difficile à voir, « car cette région est si brillante, et les yeux de l'âme de la plupart des gens ne peuvent pas supporter de regarder ce qui est divin. » Si le philosophe, la personne qui interroge l'Être, est difficile à voir, à cause de ce qu'il poursuit, alors ce qu'il poursuit doit être encore plus difficile à saisir. Comme Josef Pieper le dit, « La personne philosophante se trouve dans une telle situation ; ceci est, en effet, exactement ce que la distingue, c'est-à-dire, qu'elle est obligée de parler de quelque chose qui soit indéniablement rencontré, mais qui ne peut être exprimé avec des mots précis. » Cette thèse est divisée en deux grandes sections. La première pourrait être décrite comme une section interprétative. Nous essayons ici de mettre en place, aussi précisément que possible, les différentes tentatives de répondre à la question de l'être proposées par Platon, Aristote et Martin Heidegger. Nous cherchons, dans un sens, à tracer les chemins qu'ils ont pris dans leur quête vers le sommet du mont Être. Chacune de ces subdivisions contiennent nos propres contributions à ce que nous proposons comme la bonne approche interprétative de ces trois philosophes. Ces appoints prennent en compte une interprétation préliminaire de ces auteurs, suivies d'une tentative de naviguer dans un véritable marécage de textes interprétatifs qui prétendent nous dire, une fois pour toutes, comment bien comprendre les revendications ontologiques de Platon, d'Aristote et de Martin Heidegger. Nos contributions à la pensée philosophique entourant ces penseurs particuliers ne constituent pas, cependant, l'objectif principal de cette thèse. Au contraire, ils serviront à nous aider dans notre tentative d'atteindre, nous-mêmes le sommet du la montagne de l'Être. Après avoir jalonné ces parcours, nous devrions être en mesure de mieux planifier notre propre approche à la question de l'Être. La première section sous-tendra ainsi la deuxième afin d'aborder, à nouveau, la question de l'Être. Cette deuxième section doit être considérée comme une section philosophique-la poursuite active de la sagesse. Dans cette deuxième partie, nous proposons d'aborder la question de l'Être, tout d'abord par la comparaison, l'analyse et la critique des trois penseurs que nous avons examinés dans la première section ; nous proposerons ensuite nos propres tentatives de répondre à la question de l'Être. Nous allons conclure avec quelques brèves réflexions sur la façon dont nos découvertes concernant l'Être pourraient affecter d'autres domaines de la connaissance. / The difficulty of approaching the question of Being is described, by Étienne Gilson as follows, "in a domain where dialectical demonstration loses its rights, one can do no more than look, say what he sees, and invite others to turn, like himself, their eyes towards the truth." In fact, says Gilson, earlier in this same article, "Take two metaphysicians who are equally competent and in possession of equal ability in the handling of dialectical arguments, it is possible that neither of them will ever succeed in convincing the other, because they do not see the same things." This seems to be the fate of the true philosopher, as he is described in the Sophist, who is hard to see "because that area is so bright and the eyes of most people's souls cannot bear to look at that which is divine." If the philosopher, the person who questions Being, is difficult to see, because of that which he is pursuing, then that which he is pursuing must be even more difficult to grasp. As Josef Pieper puts it, "The philosophizing person finds himself in just such a situation; this is precisely what singles him out, that is, that he is obliged to speak of something undeniably encountered but that cannot be expressed exactly in words." This dissertation can be divided into two major sections. The first major section could be portrayed as an interpretative section. We here attempt to establish, as accurately as possible, the differing attempts to answer the question of Being that were proposed by Plato, Aristotle and Martin Heidegger. We are, in a sense, attempting to map out the paths they took in their quest to attain the summit of Mount Being. Each of these sections contain our own contributions to what we propose is the proper interpretation of these three philosophers. These contributions take into account a preliminary interpretation of these authors, followed by the attempt to wade through a veritable swamp of interpretative writings that purport to tell us, once and for all, how to properly understand the ontological claims of Plato, Aristotle and Martin Heidegger. Our contributions to philosophical thought surrounding these particular thinkers do not constitute, however, the primary goal of this dissertation. Rather, they will serve to help us in our attempt to climb the mountain of Being. Having mapped out their paths, we should be better able to plan out our own approach to the question of Being. Thus, in the second section, we will use what we have learned in the first section in order to approach the question of Being anew. This second section should be seen as a philosophical section-the active pursuit of wisdom. In this second section we propose to approach the question of Being, first of all, through a comparison, analysis, and critique of the three thinkers we examined in the first section. This will be followed by our own humble attempts to answer the question of Being. We will conclude with some brief thoughts about how our discoveries about Being may affect other domains of knowledge.

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