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L’autobiographie « collective » d’Annie Ernaux : une étude féministe de l’instance narrative dans Les années

Sylvester, Katelyn A 13 September 2011 (has links)
Dans son œuvre récente, Les années, Annie Ernaux, écrivaine française, abandonne le « je » autobiographique qui caractérise ses textes précédents afin d'opter pour une voix narrative collective (« nous » et « on ») et à la troisième personne (« elle »), passant de son histoire individuelle à une sorte d'autobiographie collective. Cette nouvelle voix narrative permet à l'auteure de présenter l'Histoire d'une génération dans le contexte de la société française de l'après-guerre à aujourd'hui, société qui repose sur les constructions sociales, entre autres, de sexe et de classe sociale. À l'aide d'une perspective féministe, cette thèse s'intéresse d'abord aux transgressions des formes littéraires établies qu'opère Ernaux par sa pratique narrative. Ensuite, la perspective féministe intersectionnelle souligne les multiples façons dont les rapports de sexe entrent en interrelation avec d‘autres aspects de l'identité sociale dans cette œuvre, mettant en relief la complexité et la multiplicité des expériences sociales. Finalement, la théorie du dialogisme met en lumière le caractère polyphonique de cette narration qui permet à l'auteure de présenter une histoire davantage inclusive, c'est-à-dire qui représente diverses expériences de vie dans une variété de contextes socio-historiques.
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L’autobiographie « collective » d’Annie Ernaux : une étude féministe de l’instance narrative dans Les années

Sylvester, Katelyn A 13 September 2011 (has links)
Dans son œuvre récente, Les années, Annie Ernaux, écrivaine française, abandonne le « je » autobiographique qui caractérise ses textes précédents afin d'opter pour une voix narrative collective (« nous » et « on ») et à la troisième personne (« elle »), passant de son histoire individuelle à une sorte d'autobiographie collective. Cette nouvelle voix narrative permet à l'auteure de présenter l'Histoire d'une génération dans le contexte de la société française de l'après-guerre à aujourd'hui, société qui repose sur les constructions sociales, entre autres, de sexe et de classe sociale. À l'aide d'une perspective féministe, cette thèse s'intéresse d'abord aux transgressions des formes littéraires établies qu'opère Ernaux par sa pratique narrative. Ensuite, la perspective féministe intersectionnelle souligne les multiples façons dont les rapports de sexe entrent en interrelation avec d‘autres aspects de l'identité sociale dans cette œuvre, mettant en relief la complexité et la multiplicité des expériences sociales. Finalement, la théorie du dialogisme met en lumière le caractère polyphonique de cette narration qui permet à l'auteure de présenter une histoire davantage inclusive, c'est-à-dire qui représente diverses expériences de vie dans une variété de contextes socio-historiques.
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L’autobiographie « collective » d’Annie Ernaux : une étude féministe de l’instance narrative dans Les années

Sylvester, Katelyn A 13 September 2011 (has links)
Dans son œuvre récente, Les années, Annie Ernaux, écrivaine française, abandonne le « je » autobiographique qui caractérise ses textes précédents afin d'opter pour une voix narrative collective (« nous » et « on ») et à la troisième personne (« elle »), passant de son histoire individuelle à une sorte d'autobiographie collective. Cette nouvelle voix narrative permet à l'auteure de présenter l'Histoire d'une génération dans le contexte de la société française de l'après-guerre à aujourd'hui, société qui repose sur les constructions sociales, entre autres, de sexe et de classe sociale. À l'aide d'une perspective féministe, cette thèse s'intéresse d'abord aux transgressions des formes littéraires établies qu'opère Ernaux par sa pratique narrative. Ensuite, la perspective féministe intersectionnelle souligne les multiples façons dont les rapports de sexe entrent en interrelation avec d‘autres aspects de l'identité sociale dans cette œuvre, mettant en relief la complexité et la multiplicité des expériences sociales. Finalement, la théorie du dialogisme met en lumière le caractère polyphonique de cette narration qui permet à l'auteure de présenter une histoire davantage inclusive, c'est-à-dire qui représente diverses expériences de vie dans une variété de contextes socio-historiques.
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L’autobiographie « collective » d’Annie Ernaux : une étude féministe de l’instance narrative dans Les années

Sylvester, Katelyn A January 2011 (has links)
Dans son œuvre récente, Les années, Annie Ernaux, écrivaine française, abandonne le « je » autobiographique qui caractérise ses textes précédents afin d'opter pour une voix narrative collective (« nous » et « on ») et à la troisième personne (« elle »), passant de son histoire individuelle à une sorte d'autobiographie collective. Cette nouvelle voix narrative permet à l'auteure de présenter l'Histoire d'une génération dans le contexte de la société française de l'après-guerre à aujourd'hui, société qui repose sur les constructions sociales, entre autres, de sexe et de classe sociale. À l'aide d'une perspective féministe, cette thèse s'intéresse d'abord aux transgressions des formes littéraires établies qu'opère Ernaux par sa pratique narrative. Ensuite, la perspective féministe intersectionnelle souligne les multiples façons dont les rapports de sexe entrent en interrelation avec d‘autres aspects de l'identité sociale dans cette œuvre, mettant en relief la complexité et la multiplicité des expériences sociales. Finalement, la théorie du dialogisme met en lumière le caractère polyphonique de cette narration qui permet à l'auteure de présenter une histoire davantage inclusive, c'est-à-dire qui représente diverses expériences de vie dans une variété de contextes socio-historiques.
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Théorisations féministes d'une citoyenneté plurielle : paradoxes et tensions de l'inclusion des femmes

Morales Hudon, Anahi January 2007 (has links) (PDF)
Penser la citoyenneté au-delà de ses formes restreintes et exclusives exige de reconfigurer celle-ci dans un horizon pluriel et inclusif. Les théories féministes égalitaristes et différentialistes ont rendu compte de l'étroitesse des conceptions classiques de la citoyenneté, tout comme de ses mécanismes d'exclusion. Ces théories se sont toutefois polarisées dans le débat égalité/différence qui a limité l'articulation des différences avec la visée égalitariste de la citoyenneté. Cherchant à dépasser le dilemme entre universalisme et particularismes qui polarise les théories féministes de la citoyenneté, nous analysons les propositions conceptuelles qui visent une citoyenneté inclusive tout en conservant l'horizon d'égalité comme idéal politique. En ce sens, la citoyenneté est entrevue comme paradoxale, car se situant continuellement dans les tensions entre identités de groupe et droits individuels. Une telle conception articule à la fois la reconnaissance des différences, comme condition même de l'égalité formelle, ainsi que l'élimination de diverses formes d'oppression systémiques, comme condition d'une égalité réelle. De plus, pour penser la question de l'inclusion réelle dans la citoyenneté, et donc le plein exercice de celle-ci, l'entrée du sujet dans le collectif est entrevue par le concept d'individuation. Cette reconfiguration théorique de la citoyenneté sera analysée à la lumière des formes émergentes d'action politique que mettent de l'avant les femmes autochtones au Chiapas, Mexique. Mobilisation qui rend compte des nouvelles articulations entre enjeux identitaires et droits individuels dans l'accès au plein exercice de la citoyenneté. Par ce dialogue théorie/pratique, nous tenterons d'asseoir les bases d'une réflexion politique cherchant à dépasser les impasses des débats actuels sur l'inclusion à la citoyenneté et son plein exercice. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Féminisme, Citoyenneté paradoxale, Citoyenneté plurielle, Exclusion/inclusion, Individuation, Différences, Identité, Droits des femmes, Femmes autochtones du Chiapas, Articulation genre/ethnicité/classe.
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Représentations alternatives de la subjectivité féminine dans le cinéma féminin québécois

Trépanier-Jobin, Gabrielle January 2009 (has links) (PDF)
Devant la nécessité de penser la subjectivité féminine différemment, la présente étude explore un corpus de théories féministes provenant de divers courants de pensée, ainsi qu'un corpus de films réalisés par des femmes au Québec, pour y relever des représentations alternatives de la subjectivité féminine et étudier leur potentiel subversif. Puisqu'il semble profitable de valoriser les échanges entre les théoriciens et les artistes, notre étude propose une lecture croisée de ces deux corpus pour vérifier si certaines idées se recoupent, se complètent ou s'opposent. Dans cette recherche, nous examinons plus précisément comment la revalorisation du couple mère-fille, des déesses femmes et de la subjectivité féminine, effectuée par la théorie de Luce Irigaray et par le film La turbulence des fluides de Manon Briand, compense en partie les oublis, les censures et les méprises de la psychanalyse freudienne, des religions occidentales et des cultures patriarcales. Nous observons aussi comment la figure de la lesbienne, développée dans la théorie de Monique Wittig et dans le film Rebelles de Léa Pool, remet en question l'hétérosexualité, révèle le caractère artificiel des catégories de sexe et libère la sexualité féminine de ses attaches hétérosexuelles. Il s'agit aussi de voir comment la figure du travesti/transsexuel, mise de l'avant par Judith Butler et par le film Le sexe des étoiles de Paule Baillargeon, démontre la facticité des catégories « homme » et « femme », illustre le caractère « performatif » du genre et expose la rigidité des normes d'intelligibilité de nos sociétés. Nous expliquons enfin comment le sujet nomade, développé dans la théorie de Rosi Braidotti et dans le film Borderline de Lyne Charlebois, ébranle le mode de pensée dualiste, la métaphysique de la substance et le logocentrisme cartésien. À la lumière de cette exploration, il apparaît clairement que ces figures ne comportent pas en soi un pouvoir subversif; ce sont plutôt les procédés accompagnant la mise en scène de ces figures qui déterminent si celles-ci détiennent ou non le potentiel de perturber l'ordre établi. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Cinéma, Représentation, Femme, Subjectivité, Subversion.
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Subjectivité, différence, interconnexion et affiliation : les théorisations de Gloria E. Anzaldúa contre l'exclusion

Depelteau, Julie 03 1900 (has links) (PDF)
Gloria Evangelina Anzaldua (1942-2004) est une théoricienne féministe chicana, l'éditrice d'un ouvrage, This Bridge Called My Back, qui a marqué la littérature féministe dès sa parution, en 1981. Elle y dénonce avec force la marginalisation des femmes et des féministes « de couleur » au sein des théorisations féministes et confronte les féministes « blanches » à leur propre racisme. Elle y appelle aussi à construire un mouvement sur la base de la solidarité, plutôt que sur celle de l'unité. Anzaldua élabore cette idée dans ses théorisations, en proposant une conception originale de la subjectivité et des différences. La figure métaphorique qui illustre sa conception de la subjectivité - la mestiza - a largement été recensée dans la littérature féministe poststructuraliste, en étant toutefois amputée d'une dimension qui lui est centrale : celle de la spiritualité. Cette dimension, majeure dans l'œuvre d'Anzaldua, sous-tend l'idée d'interconnexion des sujets; elle souligne l'existence de relations entre elles qui inspirent leur affiliation et commandent leur regroupement en coalitions hétérogènes. La théoricienne chicana insiste, dans ses théorisations des différences, sur l'idée que les coalitions ne s'érigent pas malgré ces différences, mais plutôt, au travers de celles-ci. L'intérêt d'Anzaldua pour la subjectivité s'inscrit dans le cadre des débats sur la représentativité des théorisations des féministes « blanches » des expériences des féministes « de couleur ». La théoricienne chicana conçoit une subjectivité multiple, par opposition à la conception fragmentée de celle-ci que développent plusieurs féministes poststructuralistes. Cette subjectivité multiple permet de reconnaître différentes formes de violence épistémologique qui affectent les sujets et génèrent de l'exclusion. Elle rend également possible la création d'une force de lutte politique engagée contre l'exclusion des sujets. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Féminisme « de couleur », féminisme poststructuraliste, subjectivité, mestiza, nepantla, interconnexion, El Mundo Zurdo, violence épistémologique.
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Examen des formes d'appropriation des femmes à partir du témoignage de Waris Dirie dans Fleur du désert

Gervais, Marie-Hélène January 2014 (has links)
Cette thèse intitulée Examen des formes d’appropriation des femmes à partir du témoignage de Waris Dirie dans Fleur du désert, vise à démontrer le caractère ubiquiste de l’appropriation des femmes. En me servant du témoignage écrit de Dirie comme fil conducteur, j’analyse différentes formes d’appropriation parmi celles qu’elle a connues en m’appuyant sur des concepts issus de la théorie féministe matérialiste française, principalement ceux qu’a élaborés Colette Guillaumin. Je recours également à l’épistémologie de la connaissance située et à l’analyse du discours afin de valider et d’interpréter le parcours de Dirie. Les trois principales formes d’appropriation que rencontre cette dernière et que j’étudie dans cette thèse sont l’excision comme type de mutilations génitales féminines, le mariage forcé, ainsi que l’imposition de diktats, d’un savoir-être et d’une sexualité féminine. Enfin, j’ouvre un questionnement sur l’établissement d’une citoyenneté égalitaire entre les différentes classes subissant un rapport de domination.
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Toutes les bouches se ferment un jour Suivi de Sick, sad girls : cartographie de la douleur

Lapointe, Emmy 28 March 2024 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 21 mars 2024) / Ce mémoire de maîtrise en recherche-création explore la Sad Girl Theory à travers une démarche introspective et analytique. La partie création, un journal intime, s'étendant du 25 septembre 2021 au 28 mars 2022, dates reprenant les mortsanniversaires de Nelly Arcan et de Virginia Woolf, dépeint le quotidien étudiant l'autrice naviguant entre questionnements sur la place des femmes et leur présence fantomatique dans sa vie. Il explore également ses luttes personnelles avec la performance, l'anxiété et la dépression. La section recherche engage une réflexion sur les autothéories, la Sad Girl Theory et des thèmes connexes comme l'hystérie et la perception de la douleur dans les discours. La partie recherche s'attarde également spécifiquement à l'œuvre Trente de Marie Darsigny, et analyse les mécanismes de solidarisation que l'autrice emploie. Cette section, écrite en fragments, discute également des limites et des potentialités de la Sad Girl Theory. / This master in research-creation explores the Sad Girl Theory through an introspective and analytical approach. The creative part, a personal diary, spans from September 25, 2021, to March 28, 2022, dates that commemorate the death anniversaries of Nelly Arcan and Virginia Woolf. It depicts the author's daily student life, navigating between questions about the place of women and their ghostly presence in her life. It also explores her personal struggles with performance, anxiety, and depression. The research section engages in a reflection on autotheories, the Sad Girl Theory, and related themes such as hysteria and the perception of pain in discourses. The research part also specifically focuses on Marie Darsigny's work, "Trente," and analyzes the solidarity mechanisms employed by the author. This section, written in fragments, also discusses the limits and potentialities of the Sad Girl Theory.
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Violence au féminin en juges 4-5 : entre normativité et subversion du genre

Létourneau, Anne January 2008 (has links) (PDF)
Ce mémoire est un projet d'exégèse biblique féministe. Il a pour objet les personnages féminins de Déborah et de Yaël dans les chapitres 4 et 5 du livre des Juges. Ces femmes font figure d'exception dans le livre des Juges dont les nombreux personnages féminins sont surtout des victimes. En effet, Déborah et Yaël exercent violence et/ou pouvoir: l'une en raison de son leadership pluriel auprès du peuple d'Israël et de son armée; l'autre en tant que meurtrière de Sisera, le chef de l'armée cananéenne. Elles apparaissent toutes deux dans le récit de Jg 4 et le chant de Jg 5, deux versions de la même histoire. Ce mémoire s'inscrit à la suite des travaux de Bal (1988; 1995) sur les rapports entre genre féminin et meurtre en Jg 4-5 et s'inspire de la théorie de la performativité du genre de Judith Butler (2006). Il porte précisément sur les thématiques du genre, de la violence et du pouvoir, et a pour but de cerner les représentations du genre féminin déployées par Déborah et Yaël à travers leurs actes violents et leurs gestes de souveraineté. Deux hypothèses sous-tendent un tel projet. D'abord, l'acte violent, et par extension le geste de souveraineté, sont le véhicule de contenus genrés. Ensuite, bien que l'idéologie patriarcale imprègne l'ensemble de la bible hébraïque, des espaces de liberté pour les femmes existent à l'intérieur des passages relatifs aux personnages de Déborah et de Yaël. De nombreuses méthodes aussi bien diachroniques que synchroniques ont été requises afin de mener a bien une telle recherche: critique textuelle, traductologie, philologie, analyse littéraire, analyse structurelle, critique des formes et narratologie. Le premier chapitre a permis d'établir le texte à partir duquel l'exploration des féminités de Déborah et de Yaël a été possible. En effet, s'y trouvent la critique textuelle et la traduction des chapitres 4 et 5 du livre des Juges. Le second chapitre porte sur les représentations du genre féminin de Déborah, la prophétesse et la juge du récit en prose de Jg 4. Nous avons pu constater que, dans le cas de ce personnage, féminité et puissance sont étroitement liées. De cette « femme de flammes » dépend non seulement le déclenchement des combats, mais aussi la présence divine dont elle est la porte-parole. Par ailleurs, sa fonction de juge s'exerce à la fois dans ses dimensions judiciaire, religieuse, politique et militaire. À travers Déborah, le féminin apparaît clairement comme le sexe fort du récit en prose. Le troisième chapitre traite de nouveau de Déborah, mais telle qu'elle apparaît dans le cantique. Cette puissante chantre dispose d'un pouvoir à la fois lyrique, religieux et politico-militaire. Son discours, particulièrement violent dans les derniers versets portant sur Yaël et la mère de Sisera, évoque à la fois une conscience aiguë de la condition féminine en contexte de violence guerrière et l'impossibilité d'une réelle solidarité féminine en contexte patriarcal. La Yaël du récit en prose est le sujet du quatrième chapitre. La meurtrière y fait la démonstration d'une féminité où se côtoient les stéréotypes féminins de la mère et de la femme adultère/étrangère et plusieurs traits « typiquement » masculins. Sa masculinisation va de pair avec la féminisation et l'anéantissement de l'ennemi qu'elle assassine, Sisera. Le cinquième chapitre du mémoire porte sur les représentations féminines de Yaël dans le cantique. La féminité de Yaël y apparaît d'abord en termes « héroïques », entre autres en raison de la bénédiction qu'elle reçoit. Cette femme étrangère et nomade évoque, à travers les représentations de sa féminité, à la fois l'idéal de la femme nourricière et l'anti-modèle de la femme séductrice. Elle se caractérise avant tout par son ambiguïté et sa grande violence. L'agonie de Sisera entre ses cuisses suggère une imagerie maternelle particulièrement souffrante alors même que c'est un homme qui est violé et violenté. Bref, Déborah et Yaël apparaissent toutes deux comme de véritables héroïnes. C'est en effet un type de féminité héroïque, forte de plusieurs traits dits masculins, que leur fréquentation des lieux de pouvoir et de violence a contribué à construire. Cette féminité constitue une alternative à l'idéal biblique de la « femme de valeur » ainsi qu'à la féminité réifiante de la « femme-utérus ». ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Bible hébraïque, Livre des Juges, Exégèse, Traduction, Déborah, Yaël, Féminisme, Genre, Violence.

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