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La démocratie technique / Technical democracy

Barbin, Adeline 21 June 2017 (has links)
Les thèses de l'autonomie de la technique et l'identification du progrès au progrès technique ont exclu la notion de démocratie du champ de la réflexion de la philosophie politique sur les sciences et les techniques, au profit de conceptions technocratiques. Ce sont alors l'histoire et la sociologie des techniques qui ont essentiellement abordé les relations entre technique et démocratie. En examinant leurs travaux, nous montrons à la fois l'importance des facteurs socio-culturels pour expliquer le développement technique d'une société et l'existence d'une forme faible de déterminisme par lequel les techniques structurent les relations sociales. La possibilité et la pertinence qu'il y a à faire de la technique un objet du débat démocratique apparaît alors à double titre : d'une part, elle engage chaque société sur le chemin d'un mode de développement que les citoyens doivent pouvoir discuter et, d'autre part, elle est déjà un objet de politique puisqu'elle est concernée par des législations et constitue, sous la forme de l'innovation, un élément majeur des projets politiques nationaux et internationaux. Nous montrons que, confrontée à différentes critiques, la démocratie technique doit être complexifiée afin de ne pas s'en tenir à une réflexion sur l'expertise et la compétence et de pouvoir répondre aux enjeux des conditions juridiques, économiques et épistémiques de la production des savoirs et des innovations comme aux enjeux classiques de la démocratie en général dont elle constitue un approfondissement vers un nouveau champ, celui de la définition du progrès. / The topic of democracy has been excluded from thinking about sciences and technologies in political philosophy by the idea of an autonomous technology and the identification of technical progress to progress itself. Instead, technocratic conceptions of power have been examined. Consequently, it is in history and sociology of technology that we can find considerations on relationship beteween technology and democracy. By analysing how they conceive this relation, we show both the importance of socio-cultural factors to explain technical development of society and existence of a weak version of determinism which implies that technologies shape social relationships. Then, we can understand that there is two reasons which explain why making technology an object of democratic debate is possible and relevant: first, technology commit society on a development path that citizens should be entitled to discuss; second, it is already a political object for it is adressed by legislations and, as innovation, is a key element of national and international political objectives. We point out technical democracy, given the critics it receveid, has to become more complex in order no to be limited to thinking about expertise and skill and to be able to adress what is at stake in the economic, juridic and epistemic conditions of knowledge and innovation production as well as what is at stake in the classic thinking about democracy. For technical democracy is a way to enlarge democracy to new topics, particularly to the question of how to define progress.
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Analyse sociotechnique du processus d'innovation des technologies convergentes

Chaari, Nizar 02 1900 (has links) (PDF)
Nous proposons dans le cadre de cette thèse de doctorat une analyse sociologique du phénomène technique. Plus précisément, l'objectif de notre thèse est de mener une réflexion autour des trois approches classiques à partir desquelles est pensé le phénomène technique, c'est-à-dire 1) le déterminisme technique, 2) le déterminisme social et plus récemment 3) la coévolution, pour réfléchir un domaine spécifique des innovations technologiques, soit celui des technologies convergentes. Nous essayons de savoir de quelle manière et dans quelle mesure l'intégration des acquis théoriques des trois approches classiques permet-elle de comprendre le processus d'innovation des technologies convergentes et d'appréhender leurs enjeux et leurs implications. Notre regard se dirige vers les acteurs principaux de production et de diffusion de la connaissance, c'est-à-dire les scientifiques et les professionnels de la recherche. Nos objectifs sont d'examiner les activités de fabrication, de manipulation des nouvelles connaissances et de saisir les articulations entre les différentes sphères (acteurs), à savoir scientifiques, politiques, économiques et sociales qui participent au processus d'invention et d'innovation. Également, nous cherchons à identifier les mécanismes de coordination/domination et la nature des interactions entre ces différentes dimensions (pouvoir, conflit, intérêt, conflit d'intérêt, décision, etc.). Ensuite, nous visons à mieux comprendre le rôle des scientifiques et l'organisation de leur travail à l'intérieur de cette dynamique générale. Enfin, nous souhaitons appréhender les implications dans la société, notamment en milieu du travail. Le domaine couvert par notre recherche doctorale est celui des technologies convergentes. Il s'agit de la fusion, peu fortuite, des quatre domaines scientifiques et techniques qui sont les nano, les bio, les TIC et les sciences cognitives (Roca et Bainbridge, 2002). Pour y parvenir, la méthodologie adoptée est qualitative. Concrètement, nous avons procédé par triangulation des sources et des méthodes. Premièrement, une analyse de contenu de la documentation officielle de référence : La National Science Foundation (Roco et Bainbridge, 2002), le Conseil National de Recherches Canada (Bouchard, 2003) et la Commission Européenne (Nordmann, 2004). Deuxièmement, une méta-analyse de 33 articles scientifiques révisés par des pairs, classés dans les bases de données et sélectionnés à partir des termes « converging technology », ou « converging technologies » ou « technologies convergentes ». Troisièmement, des entrevues semi-dirigées avec des chercheurs, des scientifiques et décideurs politiques et des éthiciens concernés par l'intégration des quatre domaines. Notre échantillon réunit des professeurs universitaires, des directeurs de programmes, des titulaires de chaires de recherche, des responsables de groupes de recherche, des professionnels de la recherche, des techniciens de laboratoire et des gestionnaires des fonds subventionnaires au Québec. Nous avons réalisé 29 entrevues en Europe (Belgique et France) et au Québec. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Technologies convergentes, NBIC, analyse sociotechnique, déterminisme technique, déterminisme social, constructivisme social, coévolution, sociologies des sciences et des techniques.
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Mondialisation et nouvelles techniques de communication : approche sociologique et théorique à partir du cas de la jeunesse Syrienne / Mondialisation and new technologies of communication : a thoritical and sociological approach from the case of Syrians youth

Harfoush, Hanaa 16 December 2016 (has links)
L’objet de cette thèse est de s’interroger sur l’accès des jeunes syriens aux nouvelles techniques d’information et de communication et sur les usages qu’ils en ont. Après avoir présenté la Syrie dans ses aspects démographiques, économiques, politiques et culturels et avoir souligné le retard du pays en matière d’accès aux NTIC, le texte aborde les grandes orientations de la sociologie des médias et de la communication et s’efforce de situer le débat entre déterminisme technologique et déterminisme socio-économique en l’inscrivant dans le cadre des efforts d’explication des révoltes arabes des années 2010 et 2011. Après avoir présenté les différentes thèses qui se sont affrontées à ce sujet en particulier à propos du rôle des réseaux socio-numériques simples accélérateurs de la circulation des informations pour les uns ou véritables instruments de la révolte pour les autres, le texte aborde la situation des NTIC en Syrie et l’usage qu’en font les jeunes d’abord à partir des informations quantitatives existantes puis à partir d’une enquête sur un échantillon de jeunes syriens contactés par internet. La thèse analyse leur mode d’accès à internet et aux réseaux sociaux et les usages qu’ils en font ainsi que du téléphone mobile en comparaison avec les médias classiques qu’ils délaissent de plus en plus. Après avoir mis en lumière les difficultés d’accès à internet, le sous équipement du pays en matière d’informatique et de connexion ainsi que les fractures qui existent entre les générations, les sexes et les différentes aires géographiques, la thèse conclue que ce qui attire les jeunes vers les réseaux socio-numériques comme source d’information est lié au discrédit et à la méfiance vis-à-vis des médias classiques contrôlés par le régime ou idéologisés par diverses puissances régionales. Mais dans le contexte de guerre que connaît le pays, les informations circulant sur les réseaux sont de plus en plus idéologisés, reflétant les fractures confessionnelles et ethniques de la société syrienne. Les jeunes en font donc un usage avant tourné vers le divertissement pour oublier la tragique réalité quotidienne. / This thesis will describe and analyze how young Syrian people could use the new techniques of information and communication. Firstly it describes the main characteristic of Syria on demographic economic political and cultural points of view. It underlines how the country has lately discovered the new technologies of communication in comparison with other Arabic countries. Then it presents the evolution of the sociology of mass media and communication and the main trends concerning the explication of the role of the web as a factor provoking the Arabic revolutions in 2010 and 2011. The text analyzes after the situation of the NTIC in Syria using quantitative information coming from different national and international reports. Then it presents the results of an inquiry organized through the web concerning a hundred or young Syrians who have answered to a large panel of opened or closed questions about the way they can use computers, web navigation and cellular phones. It underlines the differences between the generations, the genders and the different areas rural or urban concerning the use of the NTIC. The interest young people show for these techniques as a source of information is linked to the defiance concerning official media narrowly controlled by the regime. However, social networks in the context of the Syrian civil war trend to reinforce the religious and ethnic conflicts and young people use them essentially for leisure to forget the violence.

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