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Entre communisme et capitalisme Essais sur l’évolution des inégalités de revenus et de patrimoines en Europe de l’Est 1890-2015 (République Tchèque, Pologne, Bulgarie, Croatie, Slovénie, Russie) / Between communism and capitalism Essays on the evolution of income and heritage inequalities in Eastern Europe 1890-2015 (Czech Republic, Poland, Bulgaria, Croatia, Slovenia, Russia)Novokmet, Filip 11 December 2017 (has links)
Cette thèse porte sur l'évolution des inégalités de revenus et de patrimoine dans les anciens pays communistes d'Europe de l'Est depuis le XIXe siècle jusqu'à nos jours. Elle s'articule autour de chapitres explorant l'évolution historique des inégalités dans six pays différents: la République tchèque, la Pologne, la Bulgarie, la Croatie, la Slovénie et la Russie. Cette thèse s'appuie sur la construction d'une nouvelles base de données permettant de mener une analyse détaillée des dynamiques d'inégalités dans une perspective historique et internationale. / This dissertation studies the evolution of income and wealth inequality in former communist countries in Eastern Europe from the nineteenth century up to the present. It brings together chapters that explore the historical inequality trends in six different countries: the Czech Republic, Poland, Bulgaria, Croatia, Slovenia and Russia. We construct novel datasets that allow detailed analysis of inequality trends, providing at the same time broad historical and international perspective.
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CROISSANCE ET DISTRIBUTION DES REVENUS AU BRESIL : APPROCHES THEORIQUE ET HISTORIQUECintra, Francisco 24 January 2012 (has links) (PDF)
L'énorme disparité qui caractérise la distribution des revenus au Brésil représente une remarquable dette sociale à combler, car il est inacceptable qu'un pays aussi riche que le Brésil soit si inégalitaire et si injuste pour la majorité de ses citoyens. Malgré le changement de la politique socio-économique intervenu dans les deux dernières décennies et ciblant une politique sociale plus active et dirigée vers la redistribution du revenu, l'inégalité de la société brésilienne reste criante. L'étude du développement du capitalisme national, à travers ses racines, implantées dès la colonisation, est indispensable si l'on veut comprendre comment la nation est parvenue à une telle situation. La formation structurelle et institutionnelle du capitalisme brésilien a engendré plusieurs distorsions dans le partage de la richesse et les politiques économiques et sociales adoptées n'ont pas été capables de construire une société juste pour l'ensemble de la population. Une analyse détaillée de l'historique de la croissance économique et de l'accumulation du capital dans l'économie brésilienne montre la trajectoire de la concentration du revenu, et souligne la responsabilité des politiques gouvernementales, peu favorables à un partage plus équitable de la richesse nationale. Les élites dominantes ont pris les rênes de la machine gouvernementale pour maintenir leurs privilèges et s'approprier la richesse nationale produite, en l'absence de toute volonté politique d'améliorer la distribution du revenu dans l'ensemble de la nation. Le principal objectif ici est donc d'étudier les effets des politiques gouvernementales dans l'accumulation du capital et dans la distribution du revenu au Brésil, en tenant compte de l'insertion brésilienne dans le système capitaliste et des résultats des politiques publiques nationales. La méthode de l'économie politique, fondée sur la théorie de distribution du revenu de Kalecki, est présente tout au long de l'analyse.
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Poverty and social protection : the case of Thailand / Pauvreté et protection sociale : le cas de la ThaïlandeJirakiattikul, Sopin 27 April 2010 (has links)
La Thaïlande connaît depuis le début des années 1960 une croissance remarquable accompagnée d'un développement économique qui se traduit par une réduction sensible de la pauvreté. En parallèle, la distribution des revenus est devenue moins inégalitaire, tout particulièrement au cours des dernières décennies. Depuis la crise financière asiatique de 1997, la protection sociale en Thaïlande s'est développée dans un cadre institutionnel en vue de réduire la pauvreté et la vulnérabilité de la population. La politique institutionnelle initiée intitulée « couverture santé universelle » s'accompagne de larges effets sur la qualité de vie de la population thaïlandaise. L'objet de cette thèse est de déterminer dans quelle mesure les politiques de bien-être social en particulier celle portant sur la généralisation de la protection sociale ont transformé la distribution des revenus dans un contexte de forte croissance économique. La problématique soulève trois questions (1) Le développement économique a-t-il conduit à accroître les inégalités ? (2) Quelles sont les retombées de la croissance économique sur les pauvres ? (3) Comment la protection sociale contribue t-elle à faire diminuer la pauvreté ? Dans cette thèse, le cadre conceptuel a été construit à partir des théories de l'inégalité et de l'exclusion sociale afin d'analyser la pauvreté, la distribution des revenus et d'évaluer la protection sociale de la santé. Nous avons mobilisé des informations issues d'enquêtes socio-économiques, de bases de données internationales et d'enquêtes directes sur le terrain pour étudier les inégalités et les conséquences de la pauvreté sur plusieurs catégories de pauvres. Les politiques publiques à destination des déshérités sont également considérées dans cette étude. Cette thèse nous permet de montrer que le modèle de croissance économique n'est plus aussi fortement orienté en faveur de la réduction de la pauvreté qu'au cours des périodes passées. Les mécanismes mis en oeuvre, tels que l'augmentation du bien-être social sont menacés, de sorte que les menaces liées à la crise économique actuelle sont de nature à affecter tout particulièrement les déshérités. Depuis 15 ans, la protection sociale est assurée à travers une politique de recouvrement des soins de santé soucieuse de réduire les dépenses de santé. L'inaccessibilité des soins demeure le problème majeur pour les plus vulnérables. En effet, la distribution des ressources publiques allouées aux pauvres est centralisée et est l'objet de dérives clientélistes. / In the last four decades, Thailand's economic development has been accompanied with great reductions in absolute poverty but not relative poverty. After the Asian financial crisis in 1997, social protection in Thailand emerged as a policy framework employed to tackle poverty and vulnerability. In particular the policy entitled Universal health coverage for all was initiated and had broad effects on the quality of life of Thai people. The goal of this thesis is to understand how social and welfare policies have shaped income distribution in a context of rapid economic growth. To carry out this scope, we concentrate on three questions: (1) Does economic development in the early stages lead to increase inequalities? (2) How does economic growth affect poverty? And (3) Can social protection alleviate the poverty? This thesis is grounded in the concepts of the theories of inequality and social exclusion. It connects the multidimensional aspects of both poverty concepts and measures with the different conceptual bases of social protection. Using series drawn from socio-economic surveys, international databases, field studies, and the assessment of social protection in health, the inequality and social impacts which affect various groups of the poor are explored. State policies targeting the poor are also included in the study. The results show that the pattern of economic growth is not "pro-poor" anymore, as it has been in some periods in the past. Mechanisms of poverty reduction, such as social welfare policies, are threatened, thus the looming economic crisis could be particularly hard on the poor. Social health protection in the last fifteen years has relied on the universal healthcare coverage policy, which is aimed at relieving the pressure of health expenditures. However, the inaccessibility of health services remains a problem for vulnerable populations. Indeed, the allocation of public resources targeting the poor stays is centralized and subject to influence from special interests.
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Dynamic models of segregation / Modèles dynamiques de ségrégationDubois, Florent 15 November 2017 (has links)
Cette thèse étudie les causes et conséquences du processus de ségrégation résidentielle dans l’Afrique du Sud (AFS) post-Apartheid. Nous nous intéressons à plusieurs aspects encore débattus dans la littérature. Le premier concerne l’impact des préférences des individus pour la composition raciale de leur voisinage sur la ségrégation. Le second a trait à l’impact de la ségrégation résidentielle sur les niveaux de revenus des différents groupes raciaux. Le dernier quantifie les différentes causes de la ségrégation. Dans le premier chapitre, nous réconcilions la littérature théorique sur l’impact des préférences pour la composition raciale du voisinage avec les observations empiriques de niveaux décroissants de ségrégation aux US et en AFS. Nous soutenons l’idée que si les individus internalisent les apports économiques et sociaux de chaque nouvel arrivant dans leur voisinage alors des voisinages intégrés peuvent émerger. Cet effet est empiriquement plus fort que l’homophilie et le racisme. Dans le second chapitre, nous étudions l’impact de la ségrégation sur l’ensemble de la distribution des revenus. Nous montrons que la ségrégation a un effet positif sur les hauts revenus pour les Blancs tandis qu’elle a un effet négatif pour les Noirs au bas de la distribution. L’effet de la ségrégation est souvent plus important que l’effet de l’éducation. Enfin, dans le troisième chapitre, nous quantifions l’impact de chaque déterminant de la ségrégation. Nous trouvons que le manque d’accès aux services publics de base est le déterminant principal, alors que les différences de caractéristiques sociodémographiques ne comptent que pour une faible part pour les quartiers les plus ségrégués. / This thesis studies the causes and consequences of the residential segregation process in the post-Apartheid South Africa.Inside this general issue, we are interested in several aspects still debated in the literature on residential segregation. Thefirst concerns the impact of individuals’ preferences for the racial composition of their neighborhood on the segregationlevels. The second question deals with the impact of residential segregation on the income levels of each racial group. Thelast issue is related to quantifying the different causes of segregation.Three chapters constitute this thesis. In the first chapter, we reconcile the theoretical literature on the impact of preferencesfor the racial composition of the neighborhood with the empirical evidences of declining levels of segregation in theUnited-States and South Africa. We argue that if individuals internalize the economic and social life that a new entrantbrings with him, then integrated neighborhoods can emerge. This effect is empirically stronger than homophilly andracism. In the second chapter, we study the impact of residential segregation on the whole income distribution. We showthat residential segregation has a positif effect on top incomes for Whites, whereas it has a negatif effect for Blacks at thebottom of the distribution. The effect of residential segregation is even more important than the effect of education inmost cases. In the third chapter, we quantify the impact of each determinant of segregation. We find that the lackof access to basic public services is the main determinant, whereas differences in sociodemographics only account for asmall part in the most segregated areas.
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