• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 3
  • 1
  • Tagged with
  • 9
  • 6
  • 5
  • 4
  • 4
  • 3
  • 3
  • 3
  • 3
  • 3
  • 3
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
1

L'effet des antécédents familiaux, du revenu et des résultats de tests sur la participation aux études postsecondaires : résultats pour les jeunes de 18 à 21 ans de l'ELNEJ

Groux, David January 2008 (has links) (PDF)
Ce mémoire exploite pour la première fois la très riche et très complète Enquête longitudinale nationale sur les enfants et les jeunes afin d'analyser la participation aux études postsecondaires. Au cycle 6 de l'ELNEJ, 2,982 jeunes sont âgés entre 18 et 21 ans, parmi lesquels 77% ont obtenu leur diplôme d'études secondaires. 80% de ces diplômés peuvent être observés comme participant aux études postsecondaires (collège ou université). La grande majorité de ces jeunes et leurs familles ont été suivis par l'ELNEJ lors des cycles 1 à 5 (pour les jeunes de moins de 18 ans). Nous utilisons l'information collectée lors des années précédentes (par exemple: le type de famille, le revenu familial, les résultats à des tests de mathématiques et de lecture, l'état de santé ainsi que les scores de comportement de l'enfant et de fonctionnement familial) pour étudier les facteurs ayant la plus grande influence sur la participation aux études postsecondaires. Différentes approches ont été utilisées afin de modéliser les choix d'éducation. Dans un premier temps nous utilisons un modèle linéaire (moindres carrés ordinaires) afin de déterminer les variables explicatives pertinentes pour obtenir des résultats significatifs et robustes. La spécification choisie est ensuite estimée dans un Logit multinomial où les répondants sont observés dans quatre états: décrocheurs du secondaire, étudiants au secondaire, diplômés du secondaire non-participants aux études postsecondaires et participants aux études postsecondaires. Nous désagrégeons ensuite les études postsecondaires en niveau collégial et universitaire. Pour ces modèles, nous analysons l'impact des variables explicatives selon le sexe des répondants. Le dernier modèle estimé est un Logit séquentiel analysant le cheminement scolaire des jeunes canadiens. Les estimations démontrent que les résultats sont sensibles au sous-échantillon géographique utilisé (Ontario, Québec, Reste du Canada) et au niveau d'études postsecondaires (collège, université). Nous observons des effets de revenu familial et de scores de tests de mathématiques importants. Le sexe des répondants, la structure familiale et l'hyperactivité ressortent également comme des facteurs influençant significativement la participation aux études postsecondaires. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Diplôme d'études secondaires, Éducation postsecondaire, Transition scolaire, Jeunesse, Données longitudinales, Revenus permanent.
2

L'éducation et l'effet de l'obtention d'un niveau de scolarité supplémentaire sur la participation à l'assurance-sociale, l'assurance-emploi et les revenus de travail

Rodrigue, Christian 05 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire ne possède aucun résumé. ______________________________________________________________________________
3

Les enjeux relationnels et la construction du sens du travail des jeunes professionnels en insertion professionnelle

Breault, Marie-Pier 01 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire traite du sens du travail pour les jeunes travailleuses et travailleurs diplômés et de l'impact des relations interpersonnelles au travail sur leur bien-être. La collecte de données a été effectuée dans trois unités offrant différents services en communication dans une grande entreprise parapublique à Montréal. Au total, six jeunes travailleuses et travailleurs ont participé à des entrevues semi-dirigées. Ils sont bacheliers depuis moins de 5 ans et en poste depuis plus de 3 et moins de 18 mois. Les gestionnaires des trois unités étudiées et deux acteurs-clés au niveau des ressources humaines ont également été rencontrés pour documenter l'organisation du travail et le contexte de l'organisation. L'analyse qualitative des résultats souligne l'importance des relations interpersonnelles au travail pour le bien-être au travail, et également pour la rétention, sans que cela soit dit ouvertement par les participantes et participants. En effet, leur regard est davantage porté vers la capacité de leur travail à répondre à leurs besoins personnels, très orientés vers l'apprentissage en emploi, la progression de carrière et les conditions de travail. L'importance de ces trois facteurs fluctue selon les participantes et participants. Le genre et les expériences de travail antérieures ont un impact sur la priorisation de ces facteurs. Les jeunes diplômés rencontrés répondent à ces besoins de développement et d'apprentissage par un haut degré d'activité et par un mode de vie souvent marqué par la vitesse. Leur rapport au temps et à l'espace est marqué par le mouvement et les déplacements choisis comme modalités d'accès à l'accomplissement de soi et à la réussite professionnelle. Cela soulève des questionnements sur les impacts à moyen et à long termes de ce rythme sur la santé des jeunes diplômés rencontrés. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Sens du travail, insertion professionnelle, jeunes diplômés, relations interpersonnelles, bien-être.
4

Rendements de l'éducation chez les jeunes canadiens âgés de 21 à 35 ans : différences provinciales et de genre

Bourbeau, Emmanuelle 10 1900 (has links) (PDF)
La présente analyse a pour but d'examiner l'évolution des rendements de l'éducation et de l'expérience de 1990 à 2005 au Canada. L'analyse repose sur les données du Recensement canadien de la population pour les années 1991, 1996, 2001 et 2006. L'accent est mis sur les revenus (gains) des jeunes adultes âgés de 21 à 35 ans au moment du recensement selon des niveaux de scolarité très détaillés, la province et le genre. Nous estimons des équations de salaire avec la méthode des moindres carrés ordinaires. Les rendements de l'éducation sont très différents d'une province à l'autre et ils sont particulièrement élevés dans la partie ouest de la nation. Au fil du temps, ils sont assez stables mais ils augmentent pour les femmes en 2005 comparativement à 2000 et ce particulièrement pour les baccalauréats et les diplômes plus élevés. Ceci est surprenant vu l'augmentation importante de l'offre de travail des femmes plus scolarisées depuis 1991. Ces rendements peuvent expliquer partiellement la raison pour laquelle autant de femmes se tournent vers les études universitaires au fil du temps. Il est également étonnant que les hommes n'aient pas emboîté le pas, étant donné que les rendements sont aussi élevés pour eux. Les rendements de l'éducation universitaire sont nettement plus élevés que les rendements pour le collège ou le CEGEP. De plus, les rendements pour les diplômes de métier sont beaucoup plus élevés pour les hommes que pour les femmes. L'écart entre les hommes et les femmes au niveau des études universitaires va certainement aider à diminuer l'écart salarial entre les genres. Néanmoins, les analystes de politiques publiques doivent se sentir interpellés par la différence entre les hommes et les femmes dans la participation aux études universitaires. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Capital humain, différentiel salarial, rendements de l'éducation, rendements de l'expérience, jeunes travailleurs, provinces canadiennes.
5

Le rendement salarial provincial des diplômes d'études techniques et professionnelles chez les jeunes hommes et femmes de 20-35 ans

Akpemado, Amevi Mawulé Izalédu 07 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire examine aussi bien le rendement salarial des études postsecondaires (inférieurs au diplôme universitaire du premier cycle) que des diplômes techniques professionnels et de métiers des jeunes hommes et femmes canadiens de 20-35 ans. Nous choisissons cette plage d'âge pour cibler les jeunes en début de carrière et donc avec une moindre variation de l'expérience de travail. Nous constatons que les femmes et les hommes ne se dirigent pas vers le même type de diplôme ou d'emplois. Il est alors nécessaire d'examiner les choix d'accumulation du capital humain relativement aux diplômes collégiaux, aux domaines d'études et les rendements qui y sont associés. Nous ferons ressortir le rendement salarial selon le niveau d'étude, les types de diplômes techniques et de métiers selon les provinces et les domaines de prédilection (diplômes et domaines d'études) des hommes et des femmes. De même, si l'écart salarial s'est rétréci au fil des années, les hommes gagnent toujours un salaire plus élevé que les femmes. Aussi, l'obtention d'un certificat en plus du diplôme secondaire fait accroître significativement le salaire, et il y a plus de jeunes hommes gui se tournent vers la formation technique, de métiers ou professionnelle que les femmes. Cependant, pour un même diplôme technique, professionnel ou de métier, on remarque une nette différence dans le salaire uniquement basé sur le sexe, et ce, en défaveur des femmes tant à l'échelle nationale que provinciale. Une meilleure connaissance de ces diplômes, de ces domaines d'études et des secteurs d'activités afférentes avec leur retombées financières au niveau collégial peut amener les femmes à se diriger vers certains types de diplômes promettant un salaire élevé, autrefois réservés uniquement aux hommes. Cela aidera également à développer un plan d'opérations qui répondra aux nouvelles priorités et défis auxquels est confronté le système collégial dans un environnement en perpétuelle mutation. Bien que la recherche et les analyses soient fondées sur les données de Statistique Canada, les opinions exprimées ne représentent pas celles de Statistique Canada. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Capital humain, études collégiales, domaines d'études, différence salariale, diplôme de métiers, diplômes techniques professionnels, salaire, secteurs d'activités.
6

Le sentiment de surqualification chez les diplômés

Lamarre, Francis 05 1900 (has links)
La majorité des auteurs qui s’intéressent à la surqualification la comprennent et l’analysent habituellement comme une situation de suréducation ou de déclassement scolaire. Ce mémoire fait l’hypothèse que le sens qu’accordent les individus au fait d’être surqualifié est beaucoup plus large. Même s’il est raisonnable de croire que la majorité des diplômés espèrent pouvoir obtenir un emploi à la hauteur de leur diplôme, le fait de définir le sentiment de surqualification de façon substantialiste, en ne considérant que le niveau de diplôme obtenu par le travailleur et exigé par l’employeur, semble quelque peu réducteur. Le sentiment de surqualification naît d’un jugement social : il est empirique, contextualisé et dynamique. À la croisée des mesures objectives et subjectives, nous explorons ainsi les facteurs explicatifs du sentiment de surqualification chez les diplômés canadiens à partir d’une analyse statistique des déterminants de ce sentiment dans les premières années qui suivent l’obtention de leur diplôme d’études postsecondaires. Nous montrons d’abord que l’utilisation de compétences en emploi et le lien entre le diplôme obtenu et l’emploi expliquent bien plus le sentiment de surqualification que la suréducation objective. Nous montrons aussi que l’impact du niveau d’utilisation d’une compétence donnée sur le sentiment de surqualification varie substantiellement selon le domaine d’études du diplômé et la nature de cette compétence. / The majority of researchers who study occupational overqualification interpret it as mainly a matter of overeducation. This analysis shows that the issue of overqualification has a broader interpretation than these authors have shown. One assumes that a graduate hopes to obtain a position commensurate with his level of education, but we also have to consider other factors that explain overqualification. The notion of overqualification comes from a social judgment: it is empirical, contextualized and dynamic. As there are objective and subjective measures, we explore the different factors that contribute to the perception of overqualification in Canadian postsecondary graduates. Statistical analysis is used to identify such factors in these individuals during their first years after graduation. Initially, we show that work skills and the link between the diploma earned and the employment obtained explains much more about the feeling of overqualification than solely the matter of overeducation. We also demonstrate that the impact of the extent a given skill is used on the feeling of overqualification varies substantially according to the graduate’s field of study and the nature of the particular skill utilized.
7

Apports et limites de l'auto-évaluation des compétences par les diplômés de l'enseignement supérieur

Shah, Ashfaque Ahmad 11 December 2009 (has links) (PDF)
Ce travail présente un large spectre de l'approche et de l'usage empirique du concept de compétences. A un extrême, on trouve la nécessaire discussion des subtilités du concept de compétence. A l'autre, des analyses économétriques rigoureuses pour répondre à une question essentielle: "Dans quelle mesure l'auto-évaluation des compétences est-elle fiable? ". Une investigation étymologique nous a aidé à fournir une justification en faveur de l'utilisation préférentielle, en anglais, du terme de " compétence " par rapport à celui de " competency ". En outre, nous avons retrouvé les racines du concept dans la littérature française, où il était en service bien avant son apparition dans la littérature anglaise. De plus, nous avons trouvé que l'utilisation du concept de compétences était répandu dans les différentes régions du globe et on en a déduit que l'intérêt pour la compétence est vraiment devenu internationalisé. La littérature anglaise et française nous a aidé à cet égard. Avant de procéder aux analyses économétriques, il a été nécessaire d'analyser scrupuleusement la littérature sur l'évaluation des compétences. Les analyses rigoureuses ont révélé que l'auto-évaluation des compétences est fiable à un niveau modeste. Nous avons testé la fiabilité de l'auto-évaluation des compétences acquises et requises, effectuée par les diplômés de l'enseignement supérieur. Nous pouvons affirmer la fiabilité dans les deux cas, cependant, à un niveau modeste. Nous avons simplifié la question de recherche de la façon suivante. : 1. Dans quelle mesure les niveaux de l'auto-évaluation des compétences acquises par les diplômés de l'enseignement supérieur sont-ils fiables? 2. Dans quelle mesure les niveaux de l'évaluation des compétences requises par l'emploi des diplômés de l'enseignement supérieur jeunes travailleurs sont-ils fiables? Nous avons testé les données pour les deux questions précédentes et nous avons trouvé une réponse positive pour chacune des deux. Le critère de falsifiabilité de Karl Popper nous a aidé à conclure que : 1. l'auto-évaluation des niveaux des compétences acquises par les diplômés de l'enseignement supérieur est fiable, quoiqu'à un niveau modeste. 2. l'évaluation des niveaux des compétences requises par les jeunes travailleurs est fiable, quoiqu'à un niveau modeste. L'ensemble des données utilisées dans cette étude a été fourni par l'équipe de Reflex. Nous avons fait usage de SPSS et Stata pour les analyses. Un certain nombre de techniques statistiques ont été utilisées, comme le probit ordonné, la régression par les moindres carrés ordinaires et des analyses paramétriques ainsi que non paramétriques sur les écarts. On a remarqué une similitude assez étonnante aux niveaux de signification pour les coefficients des estimations du probit ordonné et de régression MCO. Cela pourrait induire une réflexion plus profonde pour les statisticiens. La limitation primordiale de cette étude est le fait que nous soyons restés confiné à un ensemble de données. Nous proposons de reproduire ces analyses avec plus de variables et sur d'autres ensembles de données de taille comparable.
8

Employment of higher education graduates in Russia

Bydanova, Elisaveta 12 December 2006 (has links) (PDF)
L'auteur s'interroge sur la nature des compétences demandées dans un pays en transition économique, comme la Russie. La question est de savoir : « Est-ce qu'en Russie, les défis auxquels doivent faire face les diplômés sont les mêmes que dans les autres pays de l'Europe ? Est-ce que les diplômés russes ont véritablement besoin de se procurer d'un éventail plus large des compétences afin de mieux réussir sur le marché du travail? ». Nous cherchons à savoir également si l'enseignement universitaire permet d'acquérir toutes les compétences demandées par les employeurs ?<br />Nous avons mené une recherche visant à vérifier notre hypothèse qu'en Russie, actuellement, il ne suffit plus de posséder des bonnes connaissances dans un domaine particulier, mais il devient indispensable d'acquérir des compétences plus larges et variés, comme la capacité de gérer le stress, de travailler en équipe, de coordonner les activités des autres, etc.<br />Afin de répondre à ces questions, nous avons mené une enquête auprès 3500 diplômés des 4 établissements d'enseignement supérieur, dans les deux régions de Russie: dans la région de Moscou et à Volgograd. Nous avons obtenue environ 300 réponses à Volgograd et 180 dans la région de Moscou. Cette enquête a été réalisée grâce à la participation financière de nombreux acteurs en Russie et à l'étranger, comme la Mairie de Dijon, le Ministère des affaires étrangères de France, l'Université de Volgograd, l'Académie de management social de Moscou, et également grâce au soutient méthodologique de l'IREDU et du projet européen « REFLEX » (« Flexible Professional in the Knowledge Society »).<br />Dans en premier temps, nous avons procédé à une analyse générale de la situation des diplômés sur le marché du travail. Nous remarquons que les diplômés bénéficient d'une situation assez favorable sur le marché du travail. Le taux de chômage est très bas (2% à Volgograd, 4 fois inférieur au taux moyen de chômage dans la région ; 3% dans la région de Moscou, la moyenne régional étant de 4,2%). 60 % des diplômés à Volgograd, ainsi que dans la région de Moscou, n'ont jamais été au chômage depuis la fin de leurs études (depuis 2000 - 2001). La durée moyenne du chômage, pour ceux qui ont eu cette expérience, est de 2 mois. 65% des diplômés dans les deux échantillons sont satisfaits de leur emploi actuel. Les revenues des diplômés (après le contrôle de l'inflation) ont pratiquement doublés en 5 ans, entre 2000 (sortie des études) et 2005 (emploi actuel).<br />Dans en deuxième temps, nous nous sommes focalisés sur les compétences avec un zoom sur les deux questions particulières: quelles compétences sont demandées sur le marché du travail et quel rendement salarial apportent-elles aux diplômés. Notre analyse est basée sur l'autoévaluation des compétences par les diplômés.<br />Dans un troisième temps, nous avons examiné le rôle de l'enseignement supérieur dans le développement des compétences requises sur le marché. L'analyse des données montre que l'enseignement supérieur remplie bien sa fonction principale : apprendre les connaissances techniques dans un domaine particulier. En outre, il permet de développer la capacité d'analyse et la capacité d'apprendre rapidement des nouveaux savoirs. Cependant, on observe qu'il n'est pas suffisamment efficace pour aider à développer un certain nombre d'autres compétences requises par les employeurs, comme la capacité de manager le personnel, la maîtrise des outils informatiques (ordinateur, Internet), la maîtrise des langues étrangères, etc.
9

Le sentiment de surqualification chez les diplômés

Lamarre, Francis 05 1900 (has links)
La majorité des auteurs qui s’intéressent à la surqualification la comprennent et l’analysent habituellement comme une situation de suréducation ou de déclassement scolaire. Ce mémoire fait l’hypothèse que le sens qu’accordent les individus au fait d’être surqualifié est beaucoup plus large. Même s’il est raisonnable de croire que la majorité des diplômés espèrent pouvoir obtenir un emploi à la hauteur de leur diplôme, le fait de définir le sentiment de surqualification de façon substantialiste, en ne considérant que le niveau de diplôme obtenu par le travailleur et exigé par l’employeur, semble quelque peu réducteur. Le sentiment de surqualification naît d’un jugement social : il est empirique, contextualisé et dynamique. À la croisée des mesures objectives et subjectives, nous explorons ainsi les facteurs explicatifs du sentiment de surqualification chez les diplômés canadiens à partir d’une analyse statistique des déterminants de ce sentiment dans les premières années qui suivent l’obtention de leur diplôme d’études postsecondaires. Nous montrons d’abord que l’utilisation de compétences en emploi et le lien entre le diplôme obtenu et l’emploi expliquent bien plus le sentiment de surqualification que la suréducation objective. Nous montrons aussi que l’impact du niveau d’utilisation d’une compétence donnée sur le sentiment de surqualification varie substantiellement selon le domaine d’études du diplômé et la nature de cette compétence. / The majority of researchers who study occupational overqualification interpret it as mainly a matter of overeducation. This analysis shows that the issue of overqualification has a broader interpretation than these authors have shown. One assumes that a graduate hopes to obtain a position commensurate with his level of education, but we also have to consider other factors that explain overqualification. The notion of overqualification comes from a social judgment: it is empirical, contextualized and dynamic. As there are objective and subjective measures, we explore the different factors that contribute to the perception of overqualification in Canadian postsecondary graduates. Statistical analysis is used to identify such factors in these individuals during their first years after graduation. Initially, we show that work skills and the link between the diploma earned and the employment obtained explains much more about the feeling of overqualification than solely the matter of overeducation. We also demonstrate that the impact of the extent a given skill is used on the feeling of overqualification varies substantially according to the graduate’s field of study and the nature of the particular skill utilized.

Page generated in 0.0179 seconds