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Les marchés du travail informels et la qualité du travail et de l'emploi dans les pays en développement : cas des jeunes diplômés en Tunisie

Ayadi, Nesrine 20 November 2023 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 25 septembre 2023) / Les recherches sur l'économie informelle prennent de plus en plus d'intérêt dans le monde et plus précisément dans les pays en développement. Cette attention particulière est appuyée par, d'une part, l'évolution et la croissance des outils d'exploration des données amenant à une meilleure estimation de ce phénomène, et d'autre part par les recommandations des organisations internationales pour contenir l'informalité, promouvoir le travail décent et restructurer l'économie de ces pays. Par ailleurs, ces recherches négligent l'aspect portant sur la qualité de l'emploi et du travail dans ce secteur. L'emploi informel est un sujet d'étude très intéressant à débattre en Tunisie, surtout après la révolution de 2011 pendant laquelle les jeunes diplômés ont réclamé et demandé des emplois décents et dignes. Pourtant, ce phénomène s'est développé surtout chez les jeunes diplômés universitaires en Tunisie. Dans ce contexte, l'objectif de notre thèse est d'illustrer la qualité de l'emploi et du travail chez ces jeunes diplômés du supérieur et son incidence sur leur comportement concernant leurs trajectoires professionnelles. Deux cadres conceptuels sont associés dans cette thèse pour effectuer une analyse multi niveau. Nous avons ainsi greffé à notre cadre conceptuel méso basé sur la théorie de la segmentation du marché du travail dans les pays en développement, une approche, micro, complémentaire, centrée sur le comportement de l'individu, fondée sur la théorie de l'action raisonnée. La démarche méthodologique de ce travail est quantitative. Considérant la rareté des données, nous avons tout d'abord construit notre base de données à partir d'un questionnaire auprès de 814 jeunes diplômés universitaires. Ainsi, notre démarche est essentiellement empirique. Elle débute par une phase descriptive exploratoire puis passe par une analyse factorielle exploratoire permettant la construction d'une typologie des indicateurs objectifs et subjectifs de la qualité de l'emploi et du travail ainsi que le regroupement des emplois en classes homogènes selon la qualité de l'emploi et du travail afin de construire une taxonomie du marché du travail. La dernière partie s'inscrit dans une démarche confirmatoire ayant pour objectif l'estimation de notre cadre d'analyse et la réponse à notre question de recherche à partir d'une modélisation par équations structurelles. Les résultats de notre recherche ont montré que l'emploi informel n'est pas homogène et connaît des sous-catégories. La qualité de l'emploi des jeunes diplômés universitaires dans ces segments reste dans l'ensemble déplaisante. Nous avons constaté que d'une manière générale, l'emploi formel présente des emplois de meilleure qualité alors que pour les autres catégories d'emplois, les résultats sont mitigés. Mis à part le fait que l'emploi informel inférieur est le segment le plus mauvais en termes de qualité, les autres emplois représentent quelques caractéristiques de la qualité de l'emploi. Pour l'emploi informel intermédiaire, les résultats ont révélé que les conditions de travail sont bonnes. Pour le segment informel supérieur, bien qu'il soit un segment non décent, il est le secteur le plus convoité chez les jeunes diplômés, car il leur assure un sentiment de sécurité et de valorisation professionnelle. Finalement, nos résultats montrent que la qualité de l'emploi et du travail a un effet sur les choix et les perspectives professionnelles des jeunes diplômés. / Research on the informal economy is gaining more and more concern in the world and more specifically in developing countries. This particular attention is held by the evolution and growth of statistical measurement tools leading to a better estimation of this phenomenon, and by the recommendations of international organizations to contain informality, promote decent work and restructure the economy of these countries. Moreover, those studies have been neglecting the aspect of job quality in the informal economy. This phenomenon is very interesting in Tunisia, especially after the 2011 revolution in which young graduates claimed decent and respectable jobs. However, informal employment has especially developed among young university graduates in Tunisia. In this context, the objective of our thesis is to illustrate the quality of employment and work among these high graduated young people and its impact on their behavior regarding their professional paths. Two conceptual frameworks are combined in this thesis to perform a multi-level analysis. We have thus grafted to our meso conceptual framework based on the theory of labor market segmentation in developing countries, a micro, complementary approach, centered on an individual's behavior, based on the theory of reasoned action. The methodological approach of this work is quantitative. Given the lack of data, we first built our database using a survey with 814 young Tunisian university graduates. Thus, our approach is essentially empirical, beginning with an exploratory phase and followed by an exploratory factor analysis allowing the construction of a typology of objective and subjective indicators of job quality and the grouping of jobs into homogeneous classes according to the quality of employment and work to construct a labor market taxonomy. The last part is a confirmatory approach with the aim to estimate our analytical framework and to answer our research question using structural equation modeling. The results of our research have shown that informal employment is not homogeneous and has subcategories. The quality of employment of young university graduates in these segments remains overall unpleasant. We found that, in general, formal employment has better quality jobs, while for the other employment categories, the results are mixed. Aside from the fact that lower informal employment is the worst segment in terms of quality, the other jobs represent some characteristics of job quality. For intermediate informal employment, the results revealed that working conditions are good. For the informal upper segment, although not a decent segment, it is the most coveted sector among young university graduates because it provides them the feeling of security and professional valorization. Finally, our results show that the quality of employment and work influences choices and professional prospects of young graduates.
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Analyse des facteurs d'insertion professionnelle des diplômés des universités du Togo dans le contexte de la réforme Licence-Master-Doctorat (LMD) : cas de l'université publique de Lomé (UL) et de l'université privée catholique du Togo (UCAO-UUT)

Gblokpor-Koffi, Komlan 10 February 2024 (has links)
Plus d'une décennie après son adoption dans les universités de l'Afrique francophone, la réforme Licence-Master-Doctorat (LMD) n'a pas résolu les difficultés d'insertion professionnelle des diplômés tant espérée (Qachar et al., 2020). Malgré la professionnalisation des offres de formation, le problème d'insertion professionnelle des diplômés de l'enseignement supérieur demeure préoccupant (Pari et al., 2020). La situation met au cœur des débats trois paradoxes importants soulignés par l'OCDE (2016). D'abord, le taux de chômage des diplômés de l'enseignement supérieur connait un accroissement vertigineux alors que les entreprises se plaignent du manque de main-d'œuvre qualifiée. Ensuite, l'observation des secteurs d'enseignement au Togo montre que, plus on avance dans la scolarité, plus le taux de chômage augmente. Enfin, à l'étude on découvre que les diplômés des universités privées s'insèrent relativement mieux que leurs homologues des universités publiques. Ces paradoxes soulèvent la question de l'adéquation formation-emploi, la valorisation des compétences professionnelles des diplômés de l'enseignement supérieur et semblent mettre aussi en exergue l'influence du type d'université fréquentée par rapport à l'insertion professionnelle des diplômés sur le marché de l'emploi. Quels sont les facteurs qui expliquent ces paradoxes et influencent l'insertion professionnelle des diplômés des universités du Togo ? Telle est la question qui était au cœur de cette recherche. Plusieurs avenues s'offraient à nous pour y répondre. Dans une approche méthodologique mixte, nous avons choisi en premier lieu d'examiner d'abord l'effet de l'université de provenance comme facteur prédictif de l'insertion professionnelle inégalitaire des diplômés des universités du Togo. Ensuite, nous avons analysé les facteurs relatifs au capital humain et au capital social et les caractéristiques individuelles des diplômés. Enfin, nous avons comparé l'insertion professionnelle des diplômés de l'université de Lomé et de l'université catholique du Togo. En deuxième lieu nous avons interviewé les diplômés et les employeurs. Selon les résultats de nos analyses, il existe un lien statistiquement significatif entre le capital humain et social dont disposent les diplômés et la probabilité d'avoir un emploi dans leur domaine d'étude. Ce lien se remarque aussi par rapport au contrat plus ou moins sécuritaire que les diplômés des deux universités signent dans leur emploi avec le salaire qu'ils reçoivent mensuellement. Les caractéristiques sociales individuelles, le capital humain et social des diplômés de l'UL et de l'UCAO-UUT influencent leur insertion professionnelle sur le marché de l'emploi du Togo. Mais c'est le domaine d'étude qui semble mieux expliquer le type de contrat de travail et le salaire des diplômés. Si les résultats indiquent que la fréquentation d'une université est fortement liée à l'origine sociale du diplômé surtout à la catégorie socioprofessionnelle du père, ceux-ci n'indiquent pas suffisamment le lien associatif direct entre l'établissement de provenance et l'insertion professionnelle des diplômés. Cependant, les résultats révèlent une forte relation entre le capital humain, notamment le niveau d'étude et le domaine d'étude sur le salaire. Les diplômes de Licence et de Master de l'université catholique du Togo sont majoritairement plus valorisés du point de vue salarial que les diplômes de Licence et de Master de l'université de Lomé. Cette différence est davantage liée à l'origine sociale des diplômés et, par ricochet, à l'influence de leur capital social mobilisé qu'à l'effet de l'établissement de provenance. Ces résultats confirment les deux hypothèses à l'étude. / More than a decade after its adoption by Universities in French speaking Africa, the Bachelor, Master, and Doctorate education reform has not resolved the challenges University graduates face in joining the workforce as expected (Qachar et al., 2020). Despite the professionalization of the training programs offered, the problem of workforce integration by higher education graduates remains worrying (Pari et al., 2020). It (the problem) puts at the center of the debate, three important paradoxes, as indicated by the OCDE (2016). First, unemployment rate of higher education graduates is dramatically increasing, when at the same time businesses are complaining of lack of qualified labor. Moreover, a look at the education sector in Togo reveals that, the more schooling rate increases, the more unemployment rate increases. Finally, this study discovers that graduates from private universities are fairly doing better at integrating the workforce than their public university counterparts. Those paradoxes not only raise the problem of training not matching employment, but also that of how the skills of higher education graduates are valued and it seems to shine a light on the issue of the type of university attended determining the integration of graduates into the workforce. What are some of the factors that explain these paradoxes and are influencing the Togo university graduates' integration into the workforce? That was the question at the center of this research. There were many avenues we could take to respond to it. However, we chose to first examine the effect of the university attended as a predictive factor of the Togo university graduates' unequal integration into the workforce. According to the results of our analyses, there's a statistically significant correlation between the human and social capital that the graduates possess and the probability of them getting a job in their are of specialization. This correlation is demonstrated by the more or less safe employment contract that graduates from the two universities sign and the monthly salary they receive. The individual and social characteristics and the human and social capital of the graduates of the public Lome University and the UCAO-UUT influence their integration into the Togo workforce. But the area of specialization seems to better explain the type of employment contract and monthly salary the graduates receive. If the results indicate that the university attended is closely related to the social origin of the graduate, especially the career type of the father, it does not however clearly indicate the direct link between the university attended and the graduates' workforce integration. However, the results reveal a strong influence of the human capital, especially the level of education and major, on the salary received. The Bachelor's and Master's degrees of graduates from the Togo Catholic University are more valued in terms of salary than the Bachelor's and Master's degrees of Lome University. The said difference is more related to the social origin of the graduates, and indirectly the social capital they brought, than the influence of the university attended. Those results support the two hypotheses of this research. / Seit mehr als zehn Jahren, wurde die Hochschulreform LMD (Licence, Master, Doctorat) in den französischsprachen Ländern Afrikas eingeführt. Die dadurch erhoffte Erleichterung des Einstiegs im Berufsleben von Absolventen hat nicht stattgefunden (Qachar et al., 2020). Trotz der praktischen Orientierung der Bildungsangebote, bleibt das Problem des Berufseinstiegs von Absolventen besorgniseregend (Pari et al., 2020). Das Problem bring drei wichtige Gegensätze ins Licht, die 2016 von der OECD hervorgehoben wurden. Erstens, steigt die Zahl der arbeitslosen Hochschulabsolventen an, während Unternehmen qualifizierte Arbeitskräfte suchen. Eine genaue Beobachtung des Bildungssektors in Togo zeigt, dass je hocher der Bildungsstand ist, umso grösser wird die Zahl der Arbeitslosen. Schließlich stellt die Arbeit fest, dass Absolventen privater Universitäten sich relativ besser ihren Weg in den Arbeitsmarkt finden als Absolventen staatlicher Universitäten. Diese Erkenntnisse werfen die Frage nach dem Einklang zwischen Bildung und Beschäftigung, und der Verbesserung der beruflichen Kompetenzen von Hochschulabsolventen auf. Sie heben gleichzeitig den Einfluss der besuchten Universität auf den Einstieg in den Arbeitsmarkt von Absolventen hervor. Diese Arbeit geht daher folgender Frage nach: wie lassen sich diese Gegensätze erklären und welche Faktoren beeinflussen den Einstieg ins Berufsleben von Hochschulabsolventen in Togo? Um dieser Frage nachzugehen, standen uns mehrere Möglichkeiten zur Verfügung. Wir haben uns jedoch entschieden, zunächst die Auswirkungen der Universität von der der Absolvent kommt als vorherrsehbarer ungleicher Einstieg ins Berufsleben von Hochschulabsolventen in Togo zu untersuchen. Ferner erörterten wir Faktoren in Bezug auf Human- und Sozialkapital und die persönlichen Fähigkeiten von Absolventen. Anschließend haben wir den Einstieg ins Berufsleben von Absolventen der université de Lomé und université catholique du Togo verglichen. Die Ergebnisse unserer Untersuchung zeigen, dass es statistisch gesehen ein signifikanter Zusammenhang zwischen dem Human- und Sozialkapital, das den Absolventen zur Verfügung steht, und der Wahrscheinlichkeit, eine Stelle zu finden, die ihrem Studienabschluss entspricht, gibt. Dieser Zusammenhang lässt sich ebenfalls zwischen dem relativ unsicheren Arbeitvertrag, die die Absolventen beider Universitäten unterschreiben und ihrer monatlichen Vergütung, beobachten. Die sozialen Eigenschaften und das Human- und Sozialkapital der Absolventen von université de Lomé (UL) und université catholique du Togo (UCOA-UUT) haben einen Einfluss auf ihren Einstieg in den Arbeitsmarkt in Togo. Die Art des Arbeitsvertrags und des Gehalts hängen jedoch mit dem Studienfach der Absolventen zusammen. Unsere Untersuchung konnte zeigen, dass der Besuch einer Universität stark von der sozialen Herkunft des Absolventen, insbesondere von der Berufsgruppe des Vaters abhängt. Sie deutet aber nicht ausreichend auf den direkten Zusammenhang zwischen der besuchten Hochschule und dem Einstieg ins Berufsleben hin. Die Ergebnisse zeigen jedoch, dass es einen starken Zusammenhang zwischen dem Humankapital, besonders dem Bildungsniveau und dem Studienfach gibt, der das Gehalt beeinflusst. Die Licence - und Master-Abschlüsse der université catholique du Togo werden auf dem Arbeitsmarkt meist höher bewertet als dieselben von université de Lomé, wenn es um das Gehaltsniveau geht. Dieser Unterschied hängt mehr mit der sozialen Herkunft der Absolventen, und zwar mit dem Einfluss ihres mobilisierten Sozialkapitals zusammen als mit der Wirkung ihrer Herkunftsinstitution. Die beiden untersuchten Hypothesen werden von den Ergebnissen bestätigt. / Más de una década después de su adopción en universidades de África francófona, la reforma Licencia-Maestría-Doctorado (LMD) no ha resuelto las dificultades de integración profesional tan esperada de los graduados (Qachar et al., 2020). A pesar de la profesionalización de la oferta de formación, el problema de la integración profesional de los graduados de la educación superior sigue siendo preocupante (Pari et al., 2020). El problema coloca en el centro del debate tres paradojas importantes destacadas por la OCDE (2016). Primero, la tasa de desempleo de los graduados de educación superior se está disparando a medida que las empresas se quejan de la falta de mano de obra calificada. Luego, la observación de los sectores educativos en Togo muestra que cuanto más avanzamos en la educación, más aumenta la tasa de desempleo. Finalmente, el estudio encuentra que los graduados de universidades privadas se integran relativamente mejor que sus contrapartes de universidades públicas. Estas paradojas plantean la cuestión de la correspondencia entre formación y empleo, la mejora de las competencias profesionales de los graduados de educación superior y también parecen poner de relieve la influencia del tipo de universidad frecuentada en relación con la integración profesional de los graduados en el mercado laboral. ¿Cuáles son los factores que explican estas paradojas e influyen en la integración profesional de los graduados universitarios en Togo? Esta es la pregunta central de esta investigación. Contamos con varias vías para responder a esta pregunta. Sin embargo, decidimos examinar primero el efecto de la universidad de origen como predictor de la integración profesional desigual de los graduados universitarios en Togo. A continuación, analizamos los factores relacionados con el capital humano y social y las características individuales de los graduados. Luego comparamos la integración profesional de los graduados de la Universidad de Lomé y de la Universidad Católica de Togo. Según los resultados de nuestros análisis, existe una asociación estadísticamente significativa entre el capital humano y social disponible para los graduados y la probabilidad de tener un empleo en su campo de estudio. Esta asociación también ha destacado en relación al contrato más o menos seguro que los graduados de las dos universidades firman en sus puestos de trabajo con el salario mensual. Las características sociales individuales, el capital humano y social de los graduados de UL y UCOA-UUT influyen en su integración profesional en el mercado laboral en Togo, pero el campo de estudio parece explicar mejor el tipo de contrato laboral y el salario de los graduados. Si los resultados indican que la formación en una universidad está fuertemente ligada al origen social del graduado, especialmente a la categoría socioprofesional del padre, no indica suficientemente el vínculo asociativo directo entre la universidad de origen y la integración profesional de los graduados. Pero los resultados revelan una fuerte relación entre el capital humano, especialmente el nivel educativo y el campo de estudio, sobre el salario. Los diplomas de licenciatura y maestría de la Universidad Católica de Togo son en su mayoría más valorados en términos de salario que los diplomas de licenciatura y maestría de la Universidad de Lomé. Esta diferencia está más relacionada con el origen social de los graduados y por extensión con la influencia de su capital social movilizado que con el efecto de la institución de origen. Estos resultados confirman las dos hipótesis en estudio. / Più di un decennio dopo la sua adozione nelle università dell'Africa francofona, la riforma Laurea-Master-Dottorato (LMD), non ha risolto le difficoltà di inserimento professionale dei laureati tanto sperato (Qachar et al., 2020). Nonostante la professionalizzazione delle offerte di formazione, il problema dell'inserimento professionale dei diplomati dell'istruzione superiore resta preoccupante (Pari et al., 2020). Questa situazione mette al centro dei dibattiti tre paradossi importanti sottolineati dall'OCSE (2016). In primo luogo, il tasso di disoccupazione dei diplomati dell'istruzione superiore registra un aumento vertiginoso, mentre le imprese si lamentano della mancanza di manodopera qualificata. In secondo luogo, l'osservazione dei settori d'insegnamento in Togo mostra che più si avanza nella scolarità più alto è il tasso di disoccupazione. Infine, lo studio scopre che i laureati delle università private si inseriscono relativamente meglio dei loro omologhi delle università pubbliche. Questi paradossi sollevano la questione dell'adeguatezza della formazione. L'Istituto di Studi Professionali, che si occupa della valorizzazione delle competenze professionali dei diplomati dell'Istruzione Superiore, sembra porre in evidenza anche l'influenza del tipo di università frequentata rispetto all'inserimento professionale dei diplomati sul mercato del lavoro. Quali sono i fattori che spiegano questi paradossi e influenzano l'inserimento professionale dei laureati delle università del Togo? Questa è la domanda che era al centro di questa ricerca. Diverse strade si offrivano a noi per rispondervi. Tuttavia, abbiamo scelto di esaminare in primo luogo l'effetto dell'università di provenienza come fattore predittivo dell'inserimento professionale diseguale dei laureati delle università del Togo. In secondo luogo, abbiamo analizzato i fattori relativi al capitale umano e al capitale sociale e le caratteristiche individuali dei laureati. Infine abbiamo confrontato l'inserimento professionale dei laureati dell'Università di Lomé e dell'Università cattolica del Togo. Secondo i risultati delle nostre analisi, esiste un'associazione statisticamente significativa tra il capitale umano e sociale di cui dispongono i diplomati e la probabilità di avere un impiego nel loro campo di studio. Questa associazione ha anche notato in relazione al contratto più o meno sicuro che i laureati delle due università firmano nel loro lavoro con lo stipendio che ricevono mensilmente. Le caratteristiche sociali individuali, il capitale umano e sociale dei diplomati dell'UL e dell'UCAO-UUT influenzano il loro inserimento professionale sul mercato del lavoro del Togo. Ma il campo di studio sembra meglio spiegare il tipo di contratto di lavoro e lo stipendio dei laureati. Se i risultati indicano che la frequentazione di un'università è fortemente legata all'origine sociale del laureato soprattutto alla categoria socio-professionale del padre, non indica a sufficienza il legame associativo diretto tra lo stabilimento di provenienza e l'inserimento professionale dei diplomati. Ma i risultati rivelano una forte relazione tra il capitale umano, in particolare il livello di studio e il campo di studio sul salario. I diplomi di Laurea e di Master dell'Università cattolica del Togo sono in maggioranza più valorizzati dal punto di vista salariale rispetto ai diplomi di Laurea e di Master dell'Università di Lomé. Questa differenza è più legata all'origine sociale dei diplomati e all'influenza del loro capitale sociale mobilitato che all'effetto dello stabilimento di provenienza. Questi risultati confermano le due ipotesi in esame. Parole chiave: inserimento professionale; laureati, LMD; capitale umano; capitale sociale, caratteristiche sociali individuali, mercato del lavoro, Togo, università, istruzione superiore.
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De l'université à l'emploi : le chômage des diplômés en sciences économiques au Maroc

Guédira, Mohammed 25 April 2018 (has links)
Québec Université Laval, Bibliothèque 2016
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Du projet d'études au projet de vie : une analyse des parcours universitaires chez les étudiants des Premières Nations du Québec

Ratel, Jean-Luc 19 June 2019 (has links)
En lien avec le contexte historique de ségrégation sociale et la visée assimilatrice de l’éducation formelle qui leur fut imposée, les Autochtones du Québec ont longtemps été exclus de l’enseignement supérieur. De nos jours, ils connaissent des taux de diplomation en constante augmentation, mais maintiennent un écart persistant par rapport à la population non autochtone. Les données recueillies auprès de 23 étudiants et diplômés universitaires des Premières Nations du Québec et de 11 professionnels travaillant auprès d’eux nous ont permis de constater un motif commun aux différents parcours scolaires : étudier en vue de contribuer à l’amélioration du mieux-être chez les Autochtones, tant dans les communautés qu’à l’extérieur. Nos objectifs généraux sont de contribuer à une meilleure connaissance du phénomène des études universitaires chez les Premières Nations du Québec et comprendre le sens conféré par les étudiants des Premières Nations du Québec à leurs parcours universitaires. Plus spécifiquement, nos objectifs de recherche visent à : 1) Comprendre le rapport à l’identité et aux cultures autochtones chez les étudiants et diplômés des Premières Nations; 2) Comprendre les principaux facteurs expliquant le passage à l’université des étudiants des Premières Nations et comment se déroulent leurs parcours; 3) Connaître les projets et réalisations des étudiants des Premières Nations en lien avec leurs études universitaires; 4) Analyser l’environnement mis en place par les universités et les pouvoirs publics pour favoriser l’intégration des étudiants autochtones à la communauté universitaire. Notre thèse explique comment les parcours scolaires des étudiants universitaires des Premières Nations du Québec sont nettement influencés par leur rapport à l’identité et aux cultures autochtones et que cette influence donne lieu à des projets d’études qui prennent la forme de projets de vie en milieu autochtone (Blaser, 2004). Ces projets sont de nature collective et visent le mieux-être des Autochtones en général en plus des étudiants eux-mêmes, que ce soit dans les communautés ou à l’extérieur. Nous expliquons aussi comment les étudiants parviennent à combiner les apports de l’éducation autochtone à ceux de l’éducation occidentale, en lien avec la conception de la décolonisation de l’éducation telle que définie par Battiste (2013). Leur rapport à l’identité et aux cultures autochtones est analysé en tenant compte des rapports de pouvoir entre la culture majoritaire québécoise, elle-même en situation de minorité dans le contexte canadien (McAndrew, 2005). C’est donc en relevant les éléments caractéristiques des faces externe et interne de leurs cultures (Juteau, 1999) que nous saisissons cette influence dans leurs parcours scolaires et, plus généralement, dans leurs vies. Les étudiants et diplômés interviewés témoignent, chacun à sa façon, de l’ancrage de leurs parcours scolaires dans le modèle de l’université comme sphère publique démocratique (Giroux, 2002) en vue de développer le mieux-être chez les Autochtones. La plupart ont connu des expériences de travail et d’implication en milieu autochtone à différents moments de leurs parcours. On constate aussi que certains ne cherchent pas à ancrer leurs études dans le modèle des projets de vie, mais qu’ils vivent alors leurs cultures dans d’autres sphères d’activités. La plupart des participants sont des étudiants dont les parents n’ont pas fréquenté l’université (de première génération) et c’est dans la transmission d’un rapport favorable à l’institution scolaire que se trouve une partie de l’explication de leur passage à l’université, en lien avec la sociologie de Lahire (1995). Notre discussion poursuit la réflexion sur l’institution universitaire elle-même et sa métamorphose ayant permis à un nombre accru d’Autochtones de la fréquenter, dans l’optique de la multiversité (Kerr, 1967). Nous défendons un modèle de campus interculturel (Tanaka, 2003) conçu comme sphère publique démocratique dans le but de mieux répondre aux défis contemporains de la diversité ethnoculturelle dans les universités québécoises. / Quebec’s Indigenous peoples have long been excluded from higher education because of the historical context of social segregation and the assimilative aim of the formal education imposed on them. Today, that population is experiencing increasing graduation rates, but they are maintaining a persistent gap with the non-Indigenous population. The data collected from 23 Quebec First Nations university students and graduates, plus 11 professionals working with them, allowed us to see a common pattern in the different school pathways: study in order to improve the well-being of Aboriginal people within and outside the communities. Research general objectives are, first, to contribute to a better knowledge of the phenomenon of university studies among the First Nations of Quebec and, second, to understand the meaning conferred by Quebec First Nations students on their university studies. Research specific objectives are to: 1) Understand the relationship to Indigenous identity and culture among First Nations students and graduates; 2) Understand the main factors explaining the transition to university of First Nations students and how their pathways go; 3) Understand the projects and achievements of First Nations students in connection with their university studies; 4) Analyze the environment offer by universities and public authorities to help the integration of Indigenous students into the university community. This thesis explains how the educational pathways of First Nations university students in Quebec are clearly influenced by their relationship to Indigenous identity and culture, and how that influence gives birth to study projects in the form of life projects in an Indigenous environment (Blaser, 2004). These projects are of a collective nature and focus on the well-being of Indigenous peoples in general, in addition to the students themselves, whether in communities or outside. I also explain how students manage to combine the contributions of Indigenous education with those of Western education, in connection with the conception of the decolonization of education as defined by Battiste (2013). Their relationship to Indigenous identity and cultures is analyzed in relation to the power relationships between the majority culture in Quebec, which is, itself, a minority in the Canadian context (McAndrew, 2005). It is therefore by identifying the characteristic elements of the external and internal faces of their cultures (Juteau, 1999) that I capture this influence in their schooling and, more generally, in their lives. The students and graduates interviewed testify, each in their own way, the anchoring of their educational backgrounds in the university model as a democratic public sphere (Giroux, 2002) in order to develop the well-being of Indigenous peoples. Most have experienced work and involvement in Indigenous communities at different points in their lives. I also note that some do not seek to anchor their studies in the model of life projects, but they, then, live their cultures in other spheres of activity. Most of the participants are students whose parents have not attended university (so-called first generation) and it is in the transmission of a favourable relation to the school institution that is part of the explanation to their transition to university, in connection with the sociology of Lahire (1995). The discussion continues to reflect on the university institution itself and its metamorphosis, which has allowed an increasing number of Aboriginal people to attend it, in relation to the idea of multiversity (Kerr, 1967). I argue for an intercultural campus model (Tanaka, 2003) designed as a democratic public sphere in order to better respond to the contemporary challenges of ethnocultural diversity in Quebec universities.
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Progresser dans la formation doctorale en sciences de l'humain et du social : individus et structure en tension

Skakni, Isabelle 24 April 2018 (has links)
La présente thèse porte sur les enjeux de la progression dans la formation doctorale en sciences de l’humain et du social (SHS). Dans la plupart des pays occidentaux, les administrations universitaires se disent préoccupées par les délais d’achèvement et les faibles taux de diplomation au doctorat. S’il est admis que les aptitudes intellectuelles ne suffisent pas pour progresser dans les études doctorales, les recherches menées jusqu’ici montrent que les modalités de la formation, ainsi que le milieu et le contexte d’études dans lesquels celle-ci s’inscrit ont des répercussions sur l’expérience doctorale. Peu d’études portent toutefois sur la façon dont l’interaction de facteurs individuels et structurels peut affecter la progression dans ce processus de formation. En nous appuyant sur la théorie de la structuration de Giddens (2005), nous postulons dès lors que certaines valeurs, traditions et pratiques propres au monde académique – perpétuées, volontairement ou non, par les acteurs universitaires – peuvent nuire à la progression des doctorant-e-s. Afin d’examiner la question, une étude de cas instrumentale à visée compréhensive (Stake, 1994) a été réalisée. Six facultés des SHS d’une université canadienne ont été ciblées pour constituer le cas à l’étude. Outre l’analyse d’un ensemble de documents institutionnels relatif à la formation doctorale dans le contexte étudié, 36 doctorant-e-s issus de 19 disciplines ainsi que quatorze professeur-e-s et cinq administrateurs universitaires (directions de programmes/doyens/vices-doyens) ont été rencontrés dans le cadre d’entretiens semi-directifs. Nos résultats ont dans un premier temps permis de tracer un portrait descriptif détaillé du cas à l’étude. Les particularités de l’organisation formelle et tacite de la formation doctorale en SHS dans le contexte étudié ainsi que les défis qu’elle sous-tend ont été circonscrits, de même que les stratégies à privilégier – du point de vue des participant-e-s – pour progresser dans la formation. Dans un deuxième temps, il a été possible de montrer, d’une part, que c’est bien à la jonction de facteurs individuels et structurels que se situe la problématique de la progression dans la formation doctorale en SHS et des faibles taux de diplomation qui la caractérisent. D’autre part, la portée systémique d’une telle problématique a été mise au jour : à travers leurs choix, leurs attitudes et leurs pratiques, les acteurs universitaires contribuent à la reproduction de façon de faire et de penser « attendues » ou « admises » dans leur milieu, dont certaines ont le potentiel de nuire à la progression dans la formation doctorale. / This thesis addresses the challenges of progressing through PhD training in the human and social sciences. In most Western countries, universities express concern about completion times and graduation rates at the doctorate level. While, admittedly, intellectual abilities alone are not sufficient to successfully progress through a PhD program, the current knowledge indicates that modes of training and the contexts and conditions in which the training takes place also have a major impact on the process. However, few studies examine how individual and structural factors interact and impact PhD students’ paths. Based on Giddens’ theory of structuration (2005), we postulate that some traditions, practices and mentalities specific to the academic world — perpetuated, deliberately or not, by the scholarly community — likely impede students’ progress and maintain low graduation rates over time. To address this issue, we opted for a comprehensive, instrumental case study approach (Stake, 1994). Six human and social sciences faculties at a Canadian university were selected to define the case. In addition to analyzing institutional documents pertaining to PhD training in this specific context, we carried out semi-structured interviews with 36 PhD students from 19 different programs, 14 thesis supervisors and five academic administrators (program directors, deans and vice deans). Our results first provided a descriptive overview of the case under study. The specificity and the underlying challenges of the formal and tacit organization of the selected PhD training context were outlined, as well as the strategies that participants considered the most effective to progress. Second, the results verified that the challenges of PhD training in the human and social sciences are situated at the junction of individual and structural factors. Moreover, these issues may be understood at a systemic level: through their choices, attitudes and practices, PhD students, thesis supervisors and academic administrators contribute to perpetuated “expected” or “taken for granted” ways of acting and thinking, some of which potentially hinder PhD students’ progress.
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Expériences pré-migratoires et projets de vie socioprofessionnelle des femmes immigrantes ouest-africaines à Québec

Sene, Rosalie Demosse 19 April 2018 (has links)
Le présent mémoire a pour objectif de mieux comprendre, à travers les expériences pré-migratoires, le processus d’insertion socioprofessionnelle des femmes immigrantes provenant de l’Afrique de l’Ouest francophone. Dans cette étude, un portrait sur le vécu de femmes hautement qualifiées provenant de la région ouest-africaine francophone est dressé avec les données sociodémographiques. Ce portrait retrace ainsi leur vécu respectif avant, pendant et après le processus d’immigration ainsi que celui de leur intégration professionnelle dans la province québécoise, plus précisément dans la capitale nationale. Cette étude se veut descriptive et qualitative. Le choix du sujet de recherche est justifié non seulement par la complexité de la situation socioprofessionnelle des femmes immigrantes ouest-africaines hautement qualifiées, mais aussi par le fait que cette population appartenant à la minorité visible ne fait pas souvent l’objet d’études. L’approche théorique dans laquelle nous nous inscrivons s'appuie sur l'interactionnisme symbolique. Il a permis d’analyser l'intégration professionnelle des femmes immigrantes comme un phénomène social résultant d'une interaction de ces femmes avec la société d'accueil. Cette théorie est complétée en cela par la théorie de capital humain qui résume en général l’ensemble des capacités et compétences de la personne immigrante. L'analyse des données issues des dix entrevues semi-dirigées que nous avons réalisées met en exergue le capital socio-professionnel pré-migratoire de ces femmes, leur vécu post-migratoire ainsi que l’influence de celui-ci dans leurs projets d’avenir et leur intégration socio professionnelle. Les résultats obtenus démontrent que l’expérience socio-professionnelle pré-migratoire des femmes ouest-africaines n’a pas souvent d’impact sur l’intégration de ces femmes mais qu’elle pourrait s’avérer utile en cas de reprise des études académiques. / This research addresses the question of socio-professional insertion of immigrant women coming from the French-speaking West Africa, considered through their pre-migration experiences. This study describes precisely the reality of skilled (or qualified) immigrant women before, during and after the process of immigration and their socio-professional integration in Quebec City. Socio-demographic characteristics were used to collect information on participants and complete the portrait of their reality. This study is meant to be descriptive and qualitative. The topic of this research was selected for study in view of completing a lack of work on visible minority, particularly immigrant women from the French-speaking West Africa. Above all, it was an opportunity to explore the complexity of their socio-professional integration. This qualitative descriptive study using a symbolic interactionism perspective was employed in order to analyse the social phenomena of the immigrant women’s socio-professional integration. Moreover, this view allows to underline the interaction of the women with the host society. The human capital theory is added to give an overview about their abilities and skills. After ten semi-structured interviews, the results of this research conclude and highlight the socio-professional capital of women coming from the French-speaking West-Africa before landing to Canada, their post-migration experience and finally the impact of it as a factor on their future projects and socio-professional integration. Nonetheless, the pre-migration experience does not appear as having an influence on their social integration but could be useful in the case of resumption of academic studies.
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Estimation du rendement de la maîtrise en économique à l'Université Laval

Tossou, Dandé Bienvenu 23 April 2018 (has links)
Le but de ce mémoire est d’établir le profil de rémunération des diplômés de maîtrise en économique de l’université Laval et de calculer les rendements associés à l’obtention de ce diplôme. La méthodologie utilisée est identique à celle adoptée par Vaillancourt et Ebrahimi (2010) et Stark (2007). Elle combine l’analyse coût-bénéfice de Becker (1960) et l’analyse par l’estimation du modèle économétrique de Mincer (1974). Nous avons ainsi calculé le rendement de la maîtrise par rapport au baccalauréat en économique d’abord pour l’individu et ensuite pour la société. Le calcul a été fait d’abord de façon générale puis suivant le sexe et le secteur d’activité des diplômés. La base de données que nous utilisons provient de l’enquête réalisée en 2014 par le service de placement de l’université Laval(SPLA) en collaboration avec le département d’économique auprès des diplômés. Nos résultats montrent que le principal employeur des diplômés du département est le secteur public incluant la fonction publique fédérale, la fonction publique provinciale, la fonction publique municipale et l’enseignement. La majorité des diplômés sont de sexe masculin. Le revenu des hommes reste plus élevé que celui des femmes et le revenu des travailleurs du secteur privé plus élevé que celui des travailleurs du public. Par ailleurs, les résultats suggèrent que l’investissement permettant le passage du baccalauréat à la maîtrise est rentable à la fois pour l’individu et pour la société. En effet, le rendement privé moyen est de 5:3% et le rendement social moyen est de 3:7%. Le rendement privé des hommes est de 5:3% et celui des femmes est de 5:4%. Le rendement privé des travailleurs du secteur privé est de 5:3% et celui des travailleurs du secteur public est de 5:4%. Les résultats correspondants, au niveau du rendement social, sont de 3:8%, 3:5%, 3:8% et 3:6% respectivement pour les hommes, les femmes, les travailleurs du privé et les travailleurs du public. On remarque ainsi que le rendement social est généralement inférieur au rendement privé, le rendement privé des femmes supérieur à celui des hommes et le rendement privé dans le secteur public est plus grand qu’au privé. Mais les différences observées à la fois entre les sexes et entre le type d’employeur sont de faible magnitude. Les conclusions qualitatives que nous tirons vont dans le même sens que celles de Vaillancourt et Ebrahimi (2010) et Stark (2007) même si les chiffres sont sensiblement différents. / The purpose of this paper is to establish the Laval University Master graduates in economic’s earnings profile and calculate the returns associated with this diploma. The methodology used is identical to that used by Vaillancourt et Ebrahimi (2010) and Stark (2007). It combines the cost-benefit analysis of Becker (1960) and analysis by estimating the Mincer (1974) econometric model . We have calculated the return of master over the Bachelor in Economic firstly for the individual and then for the society. The calculation was first made generally and then by gender and type of employer of graduates. The database we use comes from the survey conducted in 2014 among graduates of the Economics Department by the Laval University placement service(SPLA) in collaboration with the department of economics. Our results show that the major employer of graduates of the department is the public sector including the federal public service, the provincial public service, the municipal public service, teaching. The majority of the graduates is male. The income of men is still higher than that of women and income of private sector workers are higher than those in public workers. Furthermore, the results suggest that the investment for the passage from bachelor to master is profitable both for the individual and for society. Indeed, the average private return is 5:3% and the average social return is 3:7%. The private return for males is 5:3% and women is 5:4%. The private return of private sector workers is 5:3% and that of public sector workers is 5:4%. The results corresponding to social performance are 3:7%, 3:5%, 3:8% and 3:6%, respectively, for men, women, workers in the private and public workers. We note as well as the social return is usually less than the private return, the private return of women exceeds that of men and the private performance in the public sector is larger than private. But the differences both between the sexes and the type of employer are of low magnitude. The qualitative conclusions we draw are going in the same direction as those of Vaillancourt et Ebrahimi (2010) and Stark (2007).
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Processus d'insertion professionnelle de femmes immigrantes "noires" d'origine africaine détentrices d'un grade universitaire et résidentes de la Ville de Québec

Nkolo, Christiane 13 April 2018 (has links)
Cette recherche vise à explorer une voie d'explicitation et de compréhension des problèmes d'insertion professionnelle de personnes immigrantes au Canada. Les théoriciens du capital humain et les fonctionnalistes considèrent la scolarisation comme étant un facteur homogénéisant et l'investissement par excellence pour une meilleure insertion et pour assurer l'égalité des chances sur le marché du travail. Ainsi, peu importe leur appartenance sociale et/ou ethnique, les personnes qui seraient appelées à occuper les positions les plus importantes dans la société seraient celles qui détiendraient des diplômes d'enseignement supérieur. Cette assertion est contredite par un nombre important de recherches dont les résultats montrent que plusieurs facteurs autres que le capital humain (mesuré par le diplôme) interviennent dans le processus d'insertion professionnelle. C'est le cas dans la recherche présente. Fondée sur un triple cadre théorique (rapports sociaux de sexe, rapports sociaux de race, capital social) et une méthodologie qualitative, il y est fait l'hypothèse générale que les rapports sociaux inégaux de sexe à la faveur des hommes et les rapports sociaux de race constituent des facteurs de division et de hiérarchisation dans l'ensemble de la vie sociale. Par conséquent, ils déteignent sur le processus d'insertion professionnelle. Par ailleurs, l'hypothèse selon laquelle le capital social, davantage que la notion de capital humain, structure le processus d'insertion professionnelle des femmes de minorités visibles au Canada y est également formulée. La présente recherche explore ces hypothèses à partir de l'expérience du processus d'insertion professionnelle de quatorze immigrantes "noires" d'origine africaine, détentrices d'un grade universitaire et résidentes de la ville de Québec (QC, Canada). Les résultats de cette recherche montrent que le processus d'insertion professionnelle de ces femmes est non seulement obstrué par des difficultés relatives à la structure du monde du travail, mais qu'effectivement, la division sociale sexuelle du travail (domestique et salarié) et la division sociale raciale y ont également une influence certaine. De même, les ressources sociales dont disposent ces femmes y jouent un rôle important. Leur capital humain (la détention d'un grade universitaire) structure également leur processus d'insertion professionnelle, même s'il n'en garantit pas la réussite selon la définition qu'elles formulent. Les résultats font voir, en outre, les facteurs qui faciliteraient ce processus, ainsi que les moyens mis en oeuvre par ces femmes pour surmonter les obstacles auxquels elles ont eu à faire face.

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