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Relationalism in the face of hallucinations / Le relationnalisme face aux hallucinations

Locatelli, Roberta 15 December 2016 (has links)
Le relationnalisme affirme que le caractère phénoménal de la perception est en partie constitué par les objets que l’on voit. Malgré son attrait intuitif, il est souvent rejeté en vertu de l'argument de l'hallucination. L'objectif de cette thèse est de défendre le relationnalisme. L'argument fait valoir que, puisque le relationnalisme ne peut être vrai pour les hallucinations, il doit forcément être faux pour les perceptions aussi. En cela, l'argument repose sur le principe de l’indiscernabilité (IND), affirmant que deux expériences qui sont introspectivement indiscernables les unes des autres ont le même caractère phénoménal. Je considère et rejette les autres versions de l'argument qui ne reposent pas sur l'IND. Bien que largement accepté, aucun support satisfaisant pour l'IND n'a encore été présenté. Dans cette thèse, je soutiens que la défense de l'IND requiert que l’on entende la notion d’indiscernabilité employée dans l'IND en un sens impersonnel. Ensuite, j’identifie ce qui motive l'IND : l'intuition que, en vertu de sa superficialité, la nature d'un caractère phénoménal doit être accessible par l'introspection, de concert avec l’idée qu’il est impossible de nier l'IND sans nier par là même la superficialité des caractères phénoménaux.Je soutiens que le relationnaliste peut nier l'IND tout en préservant la superficialité des caractères phénoménaux en adoptant une thèse négative de l'hallucination et en reconsidérant la nature de la relation entre le caractère phénoménal d’une expérience et l’accès introspectif qu'il peut y avoir. / Relationalism claims that the phenomenal character of perception is constituted by the obtaining of a non-representational psychological relation to mind-independent objects. Although relationalism provides what seems to be the most straight forward and intuitive account of how experience strikes us introspectively, it is very often believed that the argument from hallucination shows that the view is untenable. The aim of this thesis is to defend relationalism against the argument from hallucination. The argument claims that the phenomenal character of hallucination and perception deserves the same account, and that relationalism cannot be true for hallucinations, therefore relationalism must be rejected. This argument relies on the Indistinguishability Principle (IND), the claim that two experiences that are introspectively indistinguishable from each other have the same phenomenal character. Before assessing the plausibility of this principle, I first consider and dismiss versions of the argument which wouldn’t depend on IND.Although widely accepted, no satisfactory support for IND has been presented yet. In this thesis I argue that defending IND requires that we understand the notion of ‘indiscriminability’ employed in IND in an impersonal sense. I then identify what underwrites IND: the intuition that, in virtue of its superficiality, the nature of a phenomenal character must be accessible through introspection, together with the claim that it is not possible to deny IND without denying the superficiality of phenomenal characters too.I argue that the relationalist can deny IND while preserving the superficiality of phenomenal characters. This can be done by adopting a negative view of hallucination and an account of introspection whereby the phenomenal character doesn’t exist independently of one’s introspective awareness of it and where having introspective access to our experience depends on our perceptual access to the world.
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Perception et réalité : aspects métaphysiques, ontologiques et épistémologiques / Perception and reality : metaphysical, ontological and epistemological aspects

Chin-Drian, Yannick 29 November 2013 (has links)
La question centrale de cette étude est celle de savoir si les expériences perceptives peuvent être conçues comme des manières d’être réellement en contact avec le monde et si elles peuvent nous fournir des raisons d’entretenir certaines propositions à propos du monde, voire nous permettre d’acquérir des connaissances à son sujet. Cette compréhension intuitive de la perception est aujourd’hui comme hier largement combattue. Ce rejet passe généralement par l’adoption d’une forme ou d’une autre d’internalisme (de la perception et/ou de la justification et de la connaissance perceptive). Percevoir serait un phénomène purement ou essentiellement interne aux sujets dotés de capacités perceptives dont on pourrait douter qu’il puisse nous permettre de croire de manière justifiée ou de connaître quoi que ce soit. Peut-on éviter cette conclusion ? Peut-on apaiser les angoisses philosophiques qu’elle fait apparaître (sans pourtant affirmer y mettre fin ou encore qu’elles n’ont aucun sens) ? Tel est le but de cette étude. L’enquête philosophique proposée ici prend essentiellement trois formes: métaphysique, ontologique et épistémologique. Une investigation de la nature métaphysique de l’expérience perceptive est ensuite mise en œuvre. L’enjeu est alors de soutenir une forme assez robuste d’externalisme de la perception (Disjonctivisme métaphysique). De la nature de la perception, nous en venons dans une seconde partie à une réflexion ontologique sur la nature des propriétés avec lesquelles l’expérience perceptive nous met semble-t-il en contact. Le réalisme de la couleur est défendu contre diverses attaques antiréalistes. Les couleurs sont des propriétés réelles des choses auxquelles on les attribue correctement. Une ontologie réaliste, non réductive et non relationnelle des propriétés chromatiques est esquissée (Primitivisme de la couleur). Enfin, les enjeux épistémologiques de la perception sont mis en lumière et discutés. Nous défendons l’idée que l’expérience perceptive, en tant qu’elle nous met véritablement en contact avec le monde (objets, propriétés, faits, etc.), est un moyen par lequel certains êtres peuvent entretenir des croyances justifiées quoique cette justification soit non réflexive et prima facie. Différentes réponses aux attaques sceptiques contre la possibilité de connaître perceptivement certaines propositions sont enfin envisagées et rejetées. Une autre stratégie anti-sceptique est proposée (une défense néo-mooréenne de la possibilité de la connaissance perceptive, et une remise en cause du défi sceptique lui-même). Finalement, à la question philosophique classique « L’esprit peut-il réellement être en contact perceptif et cognitif avec le monde ? », rien ne nous force à répondre par la négative, que cette question soit abordée du point de vue de la métaphysique de la perception, d’un point de vue ontologique ou épistémologique. Du moins, c’est ce que notre étude cherche à montrer en soulignant à la fois qu’une réponse positive à cette question est parfaitement viable, voire correcte, et que la réponse négative a, quant à elle, toutes les chances d’être passablement erronée / The main topic of this study is to discuss the idea according to which perceptual experiences sould be conceive as ways of being in contact with the world and perceptual experiences can give reasons for believing some propositions about the world and can give rise to knowledge. Lots of philosophers countervail this intuitive and naive conception of perception. This rejection is linked to the fact that they adopt an internalist conception of perception and/or justication and/or perceptual knowledge. Perceiving sould be conceive as an purely internal event of subjects which possess perceptual capacities. And so, one may doubt that they can have justifications for their beliefs or that they can know anything. Is it possible to avoid this conclusion ? How to alleviate philosophical fear that this conclusion gives rise ? That is the aim of this study. The proposed philosophical inquiry comes in three forms. In the first place, indirect conception of perception is examined and criticized. Afterwards, an inquiry about the nature of perceptual experience is pursued. The stake for us is to defend a strong form of externalism about perception (metaphysical disjunctivism). Then, in the second part of this work, we get into an ontological reflexion about the nature of properties that perceptual experience seems to acquaintance us with. Color Realism is defended against various antirealist objections. Colors are or can be real properties of things. A realist, non redutive and non relationnal ontology for chromatic properties is sketched (color Primitivism). Lastly, the epistemological stakes of perception are underlined and examined. We defend the idea that perceptual experience is a mean by which certain beings can have justified beliefs although this justification is not reflexive and prima facie. It can be so if it's true that perceptual experience puts us in contact with the world (objects, properties, facts, etc.). We examine and reject different replies to skeptical attacks against the possibility of knowing anything. Then, another strategy is proposed (a morean defense of perceptual knowledge and the questioning of skeptical challenge itself). In fact, from an metaphysical, ontological or epistemological point of view, we don't have to give a negative reponse to the classical and philosophical question "Can mind be really in perceptual and cognitive contact with the world ?" or so we think. Indeed, our study underlines that a positive reply to this question is sustainable, not to say correct, and that the negative reponse is probably wrong

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