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De la couleur comme phénomène lumineux à la lumière comme matériau pictural : chemins vers Mark Rothko et Pierre Soulages / About color as bright phenomenon to light as pictorial material : pathways to Mark Rothko and Pierre Soulages

Charliat, Anne-Camille 19 May 2018 (has links)
Cette thèse interroge et analyse comment la lumière, en tant que phénomène naturel et physique, est devenue un phénomène proprement pictural. Si la lumière, qu’elle soit naturelle ou artificielle, est la force mettant en acte la visibilité du monde pour la majorité des êtres vivants, elle est également à l’origine des couleurs qui sont les effets de son action spécifique sur l’œil. En interagissant directement avec la matière, la lumière produit la couleur et penser philosophiquement le concept de lumière dans l’art pictural revient donc tout d’abord à comprendre le cheminement des voies propres de la couleur qui fut progressivement reconnue comme la spécificité même de la peinture. Intrinsèquement liées au sein de toute expérience perceptive, lumière et couleur impliquent un processus physiologique dont les paradigmes évoluèrent au fil des siècles. La couleur révèle un monde visible dont l’origine lumineuse échappe pourtant à la perception et les peintres œuvrèrent à dégager l’origine invisible du visible : la lumière, essence de la visibilité. Le sujet percevant, découvert comme l’agent actif de l’expérience optique impliqua une transformation radicale et le monde du visible, qui constituait jusqu’alors une forme privilégiée de connaissance, fut reconsidéré en fonction des caractéristiques subjectives de l’œil. En devenant objet de connaissance, la vision pénétra ainsi dans le champ de la philosophie et des sciences expérimentales. C’est plus particulièrement à travers l’analyse de l’œuvre de Mark Rothko et de celle de Pierre Soulages que nous orienterons la seconde partie de notre recherche tant le concept de lumière y rencontre de riches problématiques esthétiques qui entrent en résonance avec les paradigmes artistiques propres à l’histoire de la peinture. / This doctoral thesis suggests questionning how light, a natural and physical phenomenon has also become a concept in the field of painting. Light, artifical or natural, is not only the mere driving force behind vision for the majority of beings in this world, it is also at the origin of colors, which result from the action of light on the eye. By interacting directly with the material, light produces color. Therefore, to think philosophically the concept of light in pictorial art would thus means first to understand the inner ways of color, which have been gradually recognized as the true specificity of painting. Intrinsically connected within any perceptive experience, light and color involve a physiological process paradigm which evolved in the course of the centuries. Color reveals a visible world whose bright origin still cannot be grasped by our perception, and painters have worked to release the invisible origin of the visible: light, the essence of the visibility. The role of the perceiving subject is then profoundly transformed as it becomes regarded as the active agent of the optical experience. The visible world, thus far a privileged shape of knowledge, is reconsidered according to the subjective characteristics of the eye. By becoming an object of knowledge, vision became associated to the fields of philosophy and experimental sciences. Most precisely, since the concept of light meets in their works such rich aesthetic problems which resonate with the artistic paradigms that belong to the history of painting, it is throughout an analysis of Mark Rothko’s and Pierre Soulages’s work that the research work has been focused in a second part.
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Perception et réalité : aspects métaphysiques, ontologiques et épistémologiques / Perception and reality : metaphysical, ontological and epistemological aspects

Chin-Drian, Yannick 29 November 2013 (has links)
La question centrale de cette étude est celle de savoir si les expériences perceptives peuvent être conçues comme des manières d’être réellement en contact avec le monde et si elles peuvent nous fournir des raisons d’entretenir certaines propositions à propos du monde, voire nous permettre d’acquérir des connaissances à son sujet. Cette compréhension intuitive de la perception est aujourd’hui comme hier largement combattue. Ce rejet passe généralement par l’adoption d’une forme ou d’une autre d’internalisme (de la perception et/ou de la justification et de la connaissance perceptive). Percevoir serait un phénomène purement ou essentiellement interne aux sujets dotés de capacités perceptives dont on pourrait douter qu’il puisse nous permettre de croire de manière justifiée ou de connaître quoi que ce soit. Peut-on éviter cette conclusion ? Peut-on apaiser les angoisses philosophiques qu’elle fait apparaître (sans pourtant affirmer y mettre fin ou encore qu’elles n’ont aucun sens) ? Tel est le but de cette étude. L’enquête philosophique proposée ici prend essentiellement trois formes: métaphysique, ontologique et épistémologique. Une investigation de la nature métaphysique de l’expérience perceptive est ensuite mise en œuvre. L’enjeu est alors de soutenir une forme assez robuste d’externalisme de la perception (Disjonctivisme métaphysique). De la nature de la perception, nous en venons dans une seconde partie à une réflexion ontologique sur la nature des propriétés avec lesquelles l’expérience perceptive nous met semble-t-il en contact. Le réalisme de la couleur est défendu contre diverses attaques antiréalistes. Les couleurs sont des propriétés réelles des choses auxquelles on les attribue correctement. Une ontologie réaliste, non réductive et non relationnelle des propriétés chromatiques est esquissée (Primitivisme de la couleur). Enfin, les enjeux épistémologiques de la perception sont mis en lumière et discutés. Nous défendons l’idée que l’expérience perceptive, en tant qu’elle nous met véritablement en contact avec le monde (objets, propriétés, faits, etc.), est un moyen par lequel certains êtres peuvent entretenir des croyances justifiées quoique cette justification soit non réflexive et prima facie. Différentes réponses aux attaques sceptiques contre la possibilité de connaître perceptivement certaines propositions sont enfin envisagées et rejetées. Une autre stratégie anti-sceptique est proposée (une défense néo-mooréenne de la possibilité de la connaissance perceptive, et une remise en cause du défi sceptique lui-même). Finalement, à la question philosophique classique « L’esprit peut-il réellement être en contact perceptif et cognitif avec le monde ? », rien ne nous force à répondre par la négative, que cette question soit abordée du point de vue de la métaphysique de la perception, d’un point de vue ontologique ou épistémologique. Du moins, c’est ce que notre étude cherche à montrer en soulignant à la fois qu’une réponse positive à cette question est parfaitement viable, voire correcte, et que la réponse négative a, quant à elle, toutes les chances d’être passablement erronée / The main topic of this study is to discuss the idea according to which perceptual experiences sould be conceive as ways of being in contact with the world and perceptual experiences can give reasons for believing some propositions about the world and can give rise to knowledge. Lots of philosophers countervail this intuitive and naive conception of perception. This rejection is linked to the fact that they adopt an internalist conception of perception and/or justication and/or perceptual knowledge. Perceiving sould be conceive as an purely internal event of subjects which possess perceptual capacities. And so, one may doubt that they can have justifications for their beliefs or that they can know anything. Is it possible to avoid this conclusion ? How to alleviate philosophical fear that this conclusion gives rise ? That is the aim of this study. The proposed philosophical inquiry comes in three forms. In the first place, indirect conception of perception is examined and criticized. Afterwards, an inquiry about the nature of perceptual experience is pursued. The stake for us is to defend a strong form of externalism about perception (metaphysical disjunctivism). Then, in the second part of this work, we get into an ontological reflexion about the nature of properties that perceptual experience seems to acquaintance us with. Color Realism is defended against various antirealist objections. Colors are or can be real properties of things. A realist, non redutive and non relationnal ontology for chromatic properties is sketched (color Primitivism). Lastly, the epistemological stakes of perception are underlined and examined. We defend the idea that perceptual experience is a mean by which certain beings can have justified beliefs although this justification is not reflexive and prima facie. It can be so if it's true that perceptual experience puts us in contact with the world (objects, properties, facts, etc.). We examine and reject different replies to skeptical attacks against the possibility of knowing anything. Then, another strategy is proposed (a morean defense of perceptual knowledge and the questioning of skeptical challenge itself). In fact, from an metaphysical, ontological or epistemological point of view, we don't have to give a negative reponse to the classical and philosophical question "Can mind be really in perceptual and cognitive contact with the world ?" or so we think. Indeed, our study underlines that a positive reply to this question is sustainable, not to say correct, and that the negative reponse is probably wrong

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