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Les dystopies masculines au XXième siècleLavoie, Michel 13 November 2021 (has links)
L'utopie est un discours théorique et pratique sur la Cité Idéale et une critique des sociétés en général. La dystopie est la partie négative de l'utopie. Nous avons établi un corpus de six auteurs dystopiques masculins couvrant les trois premiers quart du XXe siècle. Nous verrons l'importance et la pertinence de l'étude, par la philosophie politique, du discours socio-politique mis en acte dans ces œuvres dystopiques. Nous verrons également la situation des femmes dans ces œuvres et l'implication politique de leur rôle en rapport avec la critique féministe de l'utopie en général. Nous constaterons que l'oblitération, volontaire ou non, des femmes et leur confinement à des rôles secondaires dans les sociétés constituent une erreur fondamentale d'appréciation et d'extension de la politique, et restreignent l'aspect de critique sociale de l'utopie en général et de la dystopie en particulier.
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The role and representation of nature in a selection of English-Canadian dystopian novelsBeaulieu, Jean-François 11 April 2018 (has links)
This thesis explores the role and representation of the natural world in a selection of Canadian dystopian novels: After the Fact (1986) by Hélène Holden, Voices in Time (1986) by Hugh MacLennan, Oryx and Crake (2004) and The Handmaid's Taie (1985) by Margaret Atwood. In order to argue that Canadian dystopian fiction varies from conventional literary dystopias because of its predominant use of nature, this thesis first examines the influence that archetypal images and symbols of nature have on specific dystopian conventions in Holden's and MacLennan's respective novels. Then, this study looks at how Atwood's critique of nature as a victim in Oryx and Crake and The Handmaid's Taie engages with ecocritic and ecofeminist ideas causing a breakdown in the generic conventions of Atwood's dystopian novels. / Cette thèse explore le rôle et la représentation de la nature dans les romans dystopiques canadiens suivants: After the Fact (1986) d'Hélène Holden, Voices in Time (1986) de Hugh MacLennan, Oryx andCrake (2004) et The Handmaid's Taie (1985) de Margaret Atwood. Ayant pour objectif de démontrer que la fiction canadienne dystopique se distingue de la littérature dystopique traditionnelle en fonction de son utilisation dominante de la nature, cette thèse examine l'influence des images, des symboles et des archétypes de la nature sur les conventions dystopiques spécifiques à After the Fact de Holden et Voices in Time de MacLennan. Ensuite, cette étude analyse la représentation de la nature comme victime dans Oryx and Crake et dans The Handmaid's Taie de Atwood qui diffère des conventions traditionnelles du roman dystopique en s'inspirant des idées découlant de l'écoféminisme et de l'écocritique.
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The marriage between sciences and the state in George Orwell's Nineteen eighty-four, Anthony Burgess's A clockwork orange and Owen Gregory's Meccania: the superstateKebsi, Jyhene 18 April 2018 (has links)
Nineteen Eighty-Four de George Orwell, A Clockwork Orange d'Anthony Burgess et Meccania: The Superstate d'Owen Gregory révèlent trois régimes oppressifs qui manipulent la science dans le but de contrôler leurs populations. Les auteurs dénoncent la déshumanisation et l'esclavage générés par cette collaboration politico-scientifique. Ainsi, cette étude va explorer les dystopies susmentionnées en analysant leur critique du mariage politico-scientifique. Je vais montrer que la coopération entre les politiciens et les scientifiques est destinée à contrôler les individus et à pénaliser les éléments dissidents. Je vais examiner les mécanismes politico-scientifiques de surveillance et de punition, tout en montrant que les politiciens usent de la science pour assurer la continuité et la stabilité des régimes tyranniques. Finalement, je vais souligner la capacité de l'écriture à dévoiler les abus politico-scientifiques, et à prévenir une coalition entre la connaissance scientifique et le pouvoir despotique.
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Le pessimisme en littérature pour la jeunesse : le cas des dystopies pour adolescentsLacroix, Anna 06 February 2019 (has links)
Ce mémoire se propose d’analyser le pessimisme en littérature pour la jeunesse, en s’intéressant particulièrement à sa manifestation dans les dystopies pour adolescents. La littérature pour la jeunesse est issue d'une tradition qui la définit comme optimiste, ce que démontrent les processus de censure auxquels elle est souvent soumise, entre autres par le milieu éditorial. Dans un tel contexte, il paraît difficile d’expliquer la vague de popularité qu’ont connue les romans dystopiques adressés aux adolescents publiés au début du XXIe siècle. Ce genre, montrant une société fictive la plupart du temps futuriste dans laquelle évolue un protagoniste qui y souffre et qui désire se révolter contre elle, est en effet caractérisé par un pessimisme assez prononcé. Le présent mémoire s’interroge sur la façon dont les auteurs de dystopies pour adolescents parviennent à faire s’harmoniser l’optimisme de la littérature pour la jeunesse et le pessimisme du genre dystopique et pose l’hypothèse que ce pessimisme est présenté de manière édulcorée au jeune public visé. Une comparaison entre un corpus d’œuvres pour adolescents et un autre destiné à un public adulte nous a servi à mettre cette hypothèse à l’épreuve en considérant deux aspects principaux, le personnage et la société, ainsi que d’autres facteurs d’atténuation qui se voient au fil de la lecture. Ces divers éléments contribuent selon nous à édulcorer le pessimisme des dystopies pour adolescents en créant un effet de familiarité pour les lecteurs et en allégeant le poids mis sur leurs épaules et sur celles des protagonistes. / This master’s thesis aims to analyse the pessimism in children’s literature, focussing particularly on its manifestation within dystopias for young adults. Children’s literature is traditionally regarded by many as an inherent optimist genre, as shown by the censorship to which it is regularly subjected, principally by the editorial process. In this context, it seems hard to explain the massive popularity wave that the dystopian novels for young adults experienced in the wake of the XXI century. This genre, displaying an usually futuristic fictional society in which evolves a character who suffers and who desires to revolt against it, is indeed characterized by a pronounced pessimism. This master’s thesis questions the way authors of dystopias for young adults harmonise the inherent optimism of children’s literature and the pessimism of the dystopian genre, while posing the hypothesis that the said pessimism is presented to the young target audience in a much attenuated state. A comparison between a corpus of novels intended to teenagers and another one that has an adult target audience was used in order to study our hypothesis within two main aspects, the character and the society, as well as other mitigating factors that can be seen throughout the book. We think these various elements all contribute to reduce the pessimism in dystopias for young adults by creating a familiar feeling for the readers and by lightening the burden that is resting on their shoulders and on those of the protagonists.
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Histopias : narration, narrativization, and interpretation of history in Julian Barnes's A History of the world in 10½ chapters and David Mitchell's Cloud atlasMoraru, Viorel-Dragos 20 April 2018 (has links)
Comme beaucoup d’autres romans historiques postmodernes, Une histoire du monde en 10 chapitres et ½ de Julian Barnes et Cartographie des nuages de David Mitchell misent en fiction une vision personnelle sur l’histoire et examinent la relation entre les narrations historiques et les fictions. Outre ces projets metahistoriques et metafictionnels, les deux romans proposent un récit historique original de la vie humaine sur la terre. Les narrations de Barnes et de Mitchell s’étendent sur des milliers d’années et sont caractérisées, à tour de role, par la continuité et par la discontinuité. Celle-ci est déterminées par une série de catastrophes, soit naturelles soit liées aux activités humaines, qui donnent aux diverses histoires constituant les romans une puissante note dystopique. Barnes et Mitchell ont une raison très pratique pour choisir le mode dystopique: un monde en crise, surtout un monde proche de sa fin ou de son commencement, est un phénomène qui peut être analysé plus facilement en même temps comme fragment de l’histoire et comme version à échelle réduite de l’ensemble de l’histoire. Une histopie est donc une fiction qui utilise de différents moments de crise, fictifs ou mis en fiction, en tant qu’épisodes d’une histoire fragmentaire du monde. / Like many other postmodernist historical novels, Julian Barnes’s A History of the World in 10 ½ Chapters and David Mitchell’s Cloud Atlas fictionalize a personal view of history and examine the relation between historical and fictional narratives. Apart from these metahistorical and metafictional projects, the two novels put forward an original historical account of human life on earth. Barnes’s and Mitchell’s narratives span millennia and are marked by the interplay of continuity and discontinuity. The latter is shaped by a series of natural and man-made catastrophes, which account for the dystopian character of the various stories that make up the two novels. Barnes and Mitchell have a very practical reason for choosing the dystopian mode: a world in crisis, and especially a world near its end or near its beginning, is a phenomenon that can be more readily analyzed as both a fragment of history and a small-scale version of history as a whole. A histopia is a piece of fiction that uses various moments of crisis, fictional or fictionalized, as episodes of a fragmentary history of the world.
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