Thesis (Ph. D.)--Catholic University of America, 1942. / Bibliography: p. 169-182.

Dans sa remarquable synthèse sur l'histoire de l'enseignement au Québec, Louis-Philippe Audet soulignai t que l'histoire de la formation professionnelle restai t à écrire. Pareille absence dans l'historiographie est significative, et c'est ce vide que nous voulons combler. Beaucoup d'auteurs ont souligné la difficulté de la société québécoise de s'adapter au monde industriel. Si certaines politiques du gouvernement, au moins depuis Lomer Gouin, ont visé un développement économique rapide, d'autres secteurs comme l'éducation ont connu un immobilisme déconcertant. Du dernier quart du XIXème siècle aux années soixante, aucune modification majeure n'est apparue. Les divers aménagements apportés au fil des ans apparaissent comme des excroissances à un régime inchangé, de véritable s culs-de-sac. Les premiers effort s du gouvernement peur favorise r la formation de la main-d'oeuvre accompagnent la première phase d'industrialisation. Il s'agi t des cours du soir du Conseil des Arts et Manufactures. Malgré les mémoires de certains intellectuels, les représentation s d'associations d'employeurs et de travailleurs, il faut attendre 1911 avant qu'un premier enseignement professionnel régulier ne soit dispensé dans les écoles techniques de Québec et Montréal. La timidité des initiative s gouvernementales est tell e que des industriel s (Shawinigan, Arvida) ou des édile s locaux, (Sherbrooke, Grand-Mère, La Tuque, Beauceville, Port-Alfred) vont créer des établissements d'enseignement spécialisé. L'État n'a qu'une faible part dans le lent développement du réseau d'enseignement spécialisé. Pourtant depuis Errol Bouchette on considère la compétence technique comme le principal capital des Canadiens-français. Sous Duplessis une législation va même viser le développement du capital humain. Le coup d'envoi vient finalement du fédéral. L'entente Bilodeau-Rodgers, et les ententes qui vent suivre au gré de la guerre, vont faire naître tout un réseau d'écoles gouvernementales à travers la province (écoles techniques, de métiers, hautement spécialisées, de métiers spéciaux). Les établissements étant en place sous Godbout, c'est Paul Sauve qu'il faut attribuer la croissance de la clientèle, la centralisation de l'administration, l'uniformisation des programmes, et surtout la récupération par son ministère de toutes les écoles. Un second bond en avant, tant au niveau des établissements que de la clientèle, sera le fait de Gérin-Lajoie. Si les progrès sont remarquables, le statut de ce type d'enseignement est peu enviable. Il faut compter les articles qui clament la respectabilité des "carrières manuelles" face aux préjugés. On entend déjà parler de poubelle, de parent pauvre de l'enseignement. De plus, malgré les améliorations au régime d'enseignement public, les candidats à l'enseignement spécialise ne sont ni suffisamment prépares, ni suffisamment nombreux. Enfin, tout enseignement supérieur est ferme aux diplômes, et les exceptions (comme Rodrigue Biron) sont bien rares. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2012

Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.

Notre recherche vise à analyser les périodes de formation en entreprise autrement dit l'alternance sous statut scolaire dans le système éducatif français et dans le système éducatif turc au niveau de l'enseignement professionnel du secondaire " bâtiment et travaux publics ". Nous avons cherché à connaître si les périodes de formation en entreprise sont formatrices et si les entreprises pouvaient être un lieu de formation dans le contexte de l'enseignement du secondaire en génie civil. L'analyse porte principalement sur le plan conceptuel, analytique et synthétique dans une perspective à dominante pédagogique et didactique. Ces analyses permettent de mettre en évidence l'existence de contenus différents entre les activités prescrites et les activités réelles des élèves dans l'entreprise. Elles permettent également identifier les sources de difficultés rencontrées par les élèves ainsi que le contenu de leurs apprentissages au cours des périodes de formation en entreprise

Thèses (M.A.)--Université de Sherbrooke (Canada), 1998. / Titre de l'écran-titre (visionné le 20 juin 2006). Publié aussi en version papier.

Québec Université Laval, Bibliothèque 2015

Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal. / Cette thèse fait l'historique et le bilan de l'enseignement professionnel de l'administration publique dans les universités canadiennes. Concentré au deuxième cycle et conduisant à la maîtrise en administration publique, il est offert au sein d'Écoles autonomes, de départements de science politique, et, dans une moindre mesure, de facultés d'administration. Cet enseignement n'a pas fait l'objet d'études approfondies. Notre thèse constitue une contribution en ce domaine. L'enseignement de l'administration publique repose sur des assises fragiles. D'une part, l'administration publique n'est pas un champ théorique ayant atteint le statut de science établie. D'autre part, dans le champ de pratique, elle n'est pas reconnue comme profession. Néanmoins, cet enseignement, orienté vers la préparation à la carrière de d'administrateur public, est bien établi au Canada, contribuant par là à clarifier et à préciser la théorie et à faire progresser le champ de pratique. Mais cet enseignement, captif de sa finalité immédiate de formation des dirigeants du secteur public, ne peut, selon nous, exister sans le support de ce secteur. La relation entre l'environnement gouvernemental et l'environnement universitaire est donc au cœur de cette étude. Cette préoccupation explique le choix de notre modèle: le modèle systémique. Prenant appui sur les Écoles universitaires d*administration publique, au nombre de cinq au Canada, nous avons postulé l) que la création des programmes de maîtrise en administration publique résulte de demandes et d'appuis gouvernementaux; 2) que, par contre, une fois ces programmes établis, leur évolution et leur développement ont été tributaires de facteurs internes aux universités; 3) mais que leur avenir est lié à la réponse du secteur public à ce type de programmes. Nous en sommes arrivée à la conclusion que tel était le cas, mais avec quantité de nuances. Si les universités ont pu créer leurs programmes sans demandes gouvernementales formelles, elles ont pu compter sur des appuis, notamment dans l'envoi de fonctionnaires en formation et dans l'embauche des jeunes finissants. Cet appui gouvernemental s'est poursuivi tout au long de la période d'évolution et de développement des programmes et il est toujours présent, même en période de restriction des budgets et des effectifs du secteur public. Les administra-tiens publiques, acteurs secondaires, sont néanmoins essentiels au maintien de ces programmes. Grâce à cet appui, les programmes professionnels font avancer la théorie et la pratique de cette spécialité, contribuant ainsi à son raffermissement comme spécialité et à son avancement au sein des sciences sociales.

Les maîtres ont à structurer le contenu de leur enseignement avant de poser leurs interventions pédagogiques. Les maîtres du Secteur Professionnel oeuvrent dans un secteur particulier, avec des élèves particuliers et en ayant eux-mêmes une formation particulière. Tout comme les maîtres d'autres secteurs, ils disposent d'un programme provenant du Ministère de l'Education. Mais souvent le maître a un pas à franchir entre le programme cadre et l'atelier de pratique pour avoir en main des éléments de contenus structurés capables de répondre aux différents besoins à combler. Le but de cette recherche était de concevoir et d'expérimenter une méthode pour structurer des contenus pour des objectifs terminaux d'habiletés motrices de type procédure. Elle voulait ainsi répondre à la question suivante: "Est-il pertinent, pour le maître du Secteur Professionnel, d'utiliser la méthode de structuration de contenus développés pour mener l'étude, pour structurer des contenus pour des objectifs terminaux d'habiletés motrices de type procédure?" Deux groupes de sujets ont été utilisés pour conduire l'étude. Le groupe expérimental a appris la technique élaborée pour mener la recherche pour structurer des contenus, alors que le groupe témoin n'a été soumis à aucun apprentissage relié à une technique de structuration. Un pré­test a déterminé l'équivalence entre les groupes quant à cette dimension alors que le post-test a demandé à tous les sujets de structurer le contenu pour l'enseignement des deux objectifs terminaux d'habiletés motrices de type procédure donnés. De plus, les sujets ont complété une échelle d'évaluation qui voulait établir s'il existait une différence dans la perception des sujets quant à l'importance accordée à la structuration des contenus pour l'enseignement d'habiletés motrices, par le fait qu'un groupe avait été mis en contact avec le modèle développé. Les résultats obtenus ont démontré que le groupe de sujets qui a utilisé la technique pour structurer des contenus a déterminé un nombre plus élevé d'éléments de contenus pertinents à enseigner et qu'il a établi un nombre plus élevé de relations pertinentes entre les éléments de contenus. Par ailleurs, les résultats n'ont pas fait apparaître de différence significative dans la perception des sujets quant à l'importance accordée à la structuration des contenus pour l'enseignement des habiletés motrices de type procédure par le seul fait d'avoir été ou pas mis en contact avec la méthode de structuration développée. Cependant, les deux groupes se sont entendus pour trouver cette dimension importante. De plus, l'étude a aussi cherché à établir une relation pouvant exister entre le degré de capacité analytique initial des sujets et leurs résultats au posttest en structuration de contenus. Il n'a pas été possible de voir apparaître de relations consistantes dans ces performances mais -il ne faut pas pour autant conclure qu'il n'existe pas de relations. Il faut plutôt se demander si l'utilisation d'un autre type de test capable de mesurer la capacité analytique des sujets ne parviendrait pas à faire ressortir des éléments intéressants à retenir. Comme il n'a pas été possible de relater de recherche similaire au travail mené, le modèle de structuration de contenus qui a été élaboré combine uniquement des éléments des travaux de théoriciens s'intéressant à l'habileté motrice (Singer et Dick, 1974), à la structuration de contenus (Gagné et Briggs, 1979) et à l'apprentissage (Gagné, 1965, 1972, 1977, 1985; Landa, 1974, 1976). Ainsi, pour mener l'étude à son terme, tout le matériel utilisé a dû être développé. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2016

Ce mémoire porte sur la perception du personnel en formation professionnelle quant au concept de partenariat. Le partenariat a été étudié sous l'angle des facteurs qui en conditionnent la réussite. Différents facteurs de réussite issus de la littérature ont été proposés à des enseignants en formation professionnelle, à des directeurs de centres, à des gestionnaires de la formation professionnelle, à des conseillers pédagogiques et à d'autres intervenants en formation professionnelle pour déterminer la présence ou l'absence de lien avec la réussite. Les données obtenues ont été soumises à des analyses descriptives de position et de dispersion. Celles-ci ont permis de constater qu'en formation professionnelle, le partenariat est vu comme un résultat à atteindre et que les facteurs les plus en lien avec la réussite sont ceux reliés aux compétences du responsable du dossier et aux compétences des membres de l'équipe.

Cette étude avait pour but d'analyser une situation d'enseignement au secteur professionnel de niveau secondaire afin de décrire les événements qui s'y déroulaient. Plus spécifiquement, cette étude voulait identifier et décrire: (a) les types d'apprentissage auxquels correspondaient les activités proposées dans un programme de formation et par le professeur dans une classe du secteur professionnel, (b) les stratégies adoptées par un professeur et des élèves pour accomplir des activités en classe et, (c) les aspects qui caractérisaient le contexte dans lequel se déroulait le processus enseignement-apprentissage. Cette étude a utilisé une approche suggérée par Doyle (1979). Des observations quotidiennes de ce qui se passait réellement dans une classe ont été effectuées pendant 12 jours pour totaliser 48 périodes de cours. Les données concernant les apprentissages, les stratégies des participants et les aspects du contexte ont été recueillies en utilisant des méthodes adoptées dans les recherches écologiques et ethnographiques. Les événements se déroulant en classe ont été notés par écrit et enregistrés sur bandes magnétoscopiques. Les documents utilisés par les participants ont été recueillis régulièrement. En outre, des entrevues informelles ont été réalisées avec le professeur et les élèves observés. Les données recueillies ont été analysées en deux phases: (1) pendant la période d'observation, (2) au cours des huit mois suivant la période d'observation. Pendant la période d'observation, l'analyse a résulté en l'ajout de notes théoriques et méthodologiques aux descriptions des périodes de cours afin de guider les observations subséquentes en classe. Après la période d'observation, toutes les données accumulées ont été analysées en plusieurs étapes successives: (1) identification et catégorisation des apprentissages proposés dans le programme de formation en utilisant la typologie des apprentissages de Doyle (1983), (2) identification, description et catégorisation des apprentissages proposés par le professeur en classe en utilisant la typologie des apprentissages de Doyle (1983), (3) identification, description et catégorisation des moyens composant les stratégies du professeur et des élèves en classe, (4) identification, description et catégorisation des aspects caractérisant le contexte dans lequel se déroulait le processus enseignement-apprentissage et, (5) interprétation des données concernant les apprentissages, les stratégies et les aspects du contexte afin de dégager un modèle explicatif des événements qui s'étaient déroulés dans la situation observée. Quatre résultats importants ont émergé de l'analyse: (1) il existait une différence entre les apprentissages proposés par le professeur en classe et ceux suggérés dans le programme de formation, (2) cette différence semblait attribuable à la perception du professeur concernant le programme de formation, (3) les stratégies adoptées par le professeur et les élèves dans la réalisation des activités d'apprentissage en classe se situaient dans un rapport « productivité-rétribution » et, (4) ce rapport dans les stratégies des participants semblait surtout attribuable à l'ambition personnelle que chaque partie cherchait à satisfaire. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2015