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L'amplification didactique en tant que moyen de développement de savoirs complets en milieu universitaireSantos Ferreira, Bruno 13 December 2023 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 29 mai 2023) / Notre projet de recherche propose une contribution théorique à la didactique pour le développement de savoirs complets des étudiants en formation universitaire. Il s'agit d'une recherche de nature interprétative et de type théorique-spéculatif ayant pour but de développer : 1) un nouveau concept théorique, le savoir complet ; 2) un modèle didactique, nommé par l'acronyme D.E.E.P., Dispositif d'Expériences Éducatives Profondes et 3) une approche didactique applicable pédagogiquement, nommée l'amplification didactique. Ceci comprend la requalification du savoir comme vecteur de transformation plutôt qu'en tant que vecteur d'instruction des individus concernés par le système didactique, soit principalement l'enseignant et l'étudiant. C'est ainsi que nous chercherons les énoncés théoriques nécessaires pour restaurer les nuances les plus fines du savoir, qui dépassent inévitablement les cadres des modèles didactiques dominants en matière de savoir universitaire. Pour ce faire, les fondements méthodologiques empruntés dans cette recherche interpellent différentes méthodes de recherche : l'herméneutique, l'analyse spéculative, la modélisation, la rhétorique et la pratique littéraire; et ceci afin de produire un argumentaire théorique et spéculatif sur le plan didactique qui soit cohérent et rigoureusement élaboré. Contrairement à une approche empirique, notre objectif n'est pas d'appliquer des recherches dans un contexte donné, mais de contribuer, par la réflexion, à l'évolution de nouvelles connaissances en matière de didactique universitaire. / Our research project proposes a theoretical contribution to didactics, more specifically, to the development of complete knowledge for students in university education. With an interpretative nature and of a theoretical-speculative type, this research aims to develop: 1) a new theoretical concept, the complete knowledge; 2) a didactic model, the Deep Educational Experience Device (D.E.E.P.), and 3) a didactic approach applicable pedagogically, the didactic amplification. This includes the requalification of knowledge as a vector of transformation rather than a vector of instruction for the individuals concerned by the didactic system, mainly the teacher and the student. This is how we seek the theoretical statements necessary to restore the finest nuances of knowledge, which inevitably go beyond the frameworks of the dominant didactic models in terms of university knowledge. To do this, the methodological foundations borrowed in this research challenge different research methods: hermeneutics, speculative analysis, modeling, rhetoric and literary practice, in order to produce a theoretical and speculative argument on the didactic level, which is coherent and rigorously elaborated. Contrary to an empirical approach, our goal is not to apply research in a given context, but to contribute, through reflection, to the evolution of new knowledge in university didactics.
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Changement et enseignement supérieur : une analyse des configurations, de l'identité académique et de l'engagement étudiantAdler, Chloé 02 February 2024 (has links)
Depuis la création d’un État providence à la fin de la Seconde Guerre mondiale, en passant par les tendances à la rationalisation des années 80 et avec plus récemment l’émergence d’innovation technologique et de nouvelles formes de production et de diffusion du savoir, l’université a fait l’objet de nombreux débats concernant sa mission et son rôle au sein de la société. En réponse à ces discussions et à ces questionnements qui caractérisent l’environnement social et économique dans lequel évolue cette institution, l’université a été amenée à introduire des changements quant aux formes de production de savoirs et quant à la place et au rôle de ses principales parties prenantes internes (administrateurs, académiques, étudiants) et externes (gouvernements, entreprises) au sein de ces mêmes changements. Le but étant pour l’université de se forger une place de premier plan dans des sociétés où la performance économique dépend de plus en plus du savoir et de l’éducation, notamment. Cependant, peu de recherches se sont intéressées à rendre compte, à l’appui d’une approche d’analyse intégrée qui repose sur des niveaux d’analyse macro, méso et micro, des principales mutations qui ont marqué et marquent plus encore aujourd’hui l’université. Tentant de pallier cette faiblesse, cette thèse a pour objectif de traiter, à partir d’un triple plan qui intègre le contexte, le contenu et le processus de changement, les principales transformations qui ont eu cours au sein de l’institution universitaire. Le premier article de cette thèse vise à déterminer si l’université comme organisation pluraliste est en mesure d’évoluer vers une configuration post-bureaucratique. Par une analyse du discours de quatre méta-acteurs à l’occasion de trois moments de changement clés qui ont marqué l’université québécoise, cet article souhaite mettre en évidence que l’université a évolué par sédimentation dans sa configuration, sur la base de consensus fragiles portant sur une cohabitation difficile entre des valeurs sociales-démocrates versus de rationalisation. Dans ce contexte, l’évolution vers une configuration post-bureaucratique requerrait des actions en réponse à cette ambiguïté stratégique notamment à l’initiative des professeurs et des administrateurs, ainsi que l’intégration d’un nouvel acteur qu’est l’industrie, sans toutefois remettre en cause les consensus déjà existants. Le deuxième article de cette thèse tente de rendre compte de la manière dont l’identité académique se définie en réaction à une orientation néolibérale de l’université. À l’appui d’une métasynthèse de 19 III articles qualitatifs et empiriques s’étant intéressés aux impacts du New Public Management et du managérialisme sur l’identité des membres du personnel académique universitaire, cet article souhaite mettre en exergue la manière dont ces individus définissent/redéfinissent leur identité à la lumière du travail institutionnel et du type d’agence mobilisés par ces acteurs. Les académiques gagneraient alors et notamment à développer une agentivité projective ainsi qu’à diversifier leurs lieux de support afin de rendre moins difficile leur expérience identitaire managériale. Enfin, le troisième chapitre de cette thèse cherche à répertorier les formes d’engagement étudiant face à l’émergence croissante d’un mouvement. À partir d’une analyse inductive générale, ce chapitre souhaite mieux comprendre l’expérience individuelle d’engagement étudiant et ainsi à rendre compte de la manière dont l’individu représentant étudiant s’engage et agit au sein de son engagement en contexte de changement émergent. Les représentants étudiants ne semblent pas alors se rejoindre dans leur engagement, ce dont témoignent les activités de grassroots leadership qui sont mobilisés par ces individus en réponse à l’émergence d’un changement. / Since the creation of a welfare state at the end of World War II, going through the rationalization trends of the 80's and more recently the emergence of technological innovation and new forms of knowledge production and dissemination, the university has been at the center of numerous debates concerning its mission and its role within society. In response to these discussions and questions reflecting the social and economic environment in which this institution operates, the university was led to introduce changes in the forms of knowledge production as well as the status and role of its main internal (administrators, academics, students) and external (governments, companies) stakeholders in the process of these changes. The goal for the university is to put itself in a leading position in societies in which economic performance is increasingly dependent on knowledge and education. However, little research has focused on reporting, through an integrated approach based on macro, meso and micro levels of analysis, the main mutations that have marked and mark even more the university nowadays. Trying to remedy this weakness, this thesis aims to deal with the main transformations the institution has experienced, on a triple plan that integrates the context, content and process of change. The first article of this thesis aims to determine whether the university as a pluralist organization is able to evolve towards a post-bureaucratic configuration. By a discourse analysis of four meta-actors of three key moments of change that marked the Québec university, this article wishes to highlight that the university has evolved by sedimentation in its configuration, based on a fragile consensus on a difficult cohabitation between social democratic values versus rationalization ones. In this context, the evolution towards a postbureaucratic configuration would require actions in response to this strategic ambiguity, particularly those initiated by teachers and administrators. It would also require as well a new actor that is the industry, without however challenging the already existing consensus. The second article of this thesis attempts to account for the way in which academic identity is defined in reaction to a neo-liberal orientation of the university. Based on a meta-synthesis of 19 qualitative and empirical articles that investigated the impacts of New Public Management and managerialism on the identity of the members of the academic staff of universities, this article tries to highlight how these individuals define / redefine their identity V in light of institutional work and the type of agency mobilized by these actors. Academics then would particularly benefit from developing a projective agency and diversifying their places of support in order to make their managerial identity experience less difficult. Finally, the third chapter of this thesis seeks to make an inventory of the forms of student engagement in the face of the growing emergence of a movement. Based on a general inductive analysis, this chapter attempts to understand better the individual experience of student engagement. Thus, it seeks to give an account of the way in which the individual student representative engages and acts within his engagement in a context of emergent change. Student representatives do not seem to meet in their engagement, as evidenced by the grassroots leadership activities that are mobilized by these individuals in response to the emergence of change.
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Les moteurs des configurations organisationnelles: application au cas des universités européennesFeola, Cindy January 2002 (has links)
Doctorat en sciences sociales, politiques et économiques / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Le rôle des pratiques des enseignants dans la constitution des savoirs enseignés, dans l'enseignement supérieurPhilippe, Jonathan 10 March 2007 (has links)
L’enjeu de la thèse peut-être situé à partir du domaine qu’on appelle aujourd’hui « pédagogie universitaire ». Dans ce domaine, une préoccupation majeure tient aux difficultés que rencontrent beaucoup d’étudiants, notamment au début des études supérieures. Ainsi, au sein d’une littérature désormais abondante, des recherches s’intéressent à l’origine sociale et au passé scolaire des étudiants, d’autres examinent leur attitude face aux études ou bien leurs stratégies d’apprentissage ou encore les dispositifs didactiques mis en place par les enseignants, etc. L’originalité de ce travail est d’entrer dans ce problème en s’interrogeant sur la nature des savoirs enseignés.<p><p>Le « savoir enseigné » se révèle d’emblée un objet difficile à cerner et même insaisissable :s’agit-il des paroles de l’enseignant, des supports écrits divers auxquels il confronte les étudiants ?Faut-il y inclure ce que les étudiants doivent accomplir par eux-mêmes ?Comment rendre compte de ce qu’il est ?<p>Ce problème conduit à affirmer qu’on ne peut identifier ni même simplement décrire un savoir sans référence à des pratiques. Il s’ensuit une analyse fine et rigoureuse de cette notion de pratique. Si cette notion doit beaucoup aux travaux que Latour et Stengers ont conduits à propos des savoirs et pratiques scientifiques, elle est reconstruite au regard de la spécificité de la pratique enseignante et permet notamment de décrire le processus de réappropriation que la pratique enseignante opère sur des objets et des savoirs qui lui viennent d’autres pratiques. Dès lors, ce que nous appelons couramment « savoir » n’est pas un objet qui aurait une existence propre et indépendante, mais il est toujours pris dans une pratique comme ce qui constitue une réponse pertinente aux contraintes dont elle est constituée. Ainsi le savoir enseigné est le produit d’une construction au sein de la pratique enseignante. On ne peut le concevoir comme un objet qui serait le résultat d’une transmission ou d’un appauvrissement par rapport à un autre objet qui lui préexisterait et qui serait le « savoir savant ».<p>Ces analyses ont un certain nombre d’implications :elles conduisent inévitablement à une ré-interrogation de la notion de transposition didactique. Elles remettent en cause la vieille, mais tenace dichotomie entre théorie et pratique.<p>Elles obligent à penser le savoir comme ce qui s’inscrit dans une pratique et qui est porteur d’enjeux pour ses acteurs.<p><p>Pour appuyer ces considérations, la thèse contient le compte-rendu de l’observation de l’intégralité de huit cours d’enseignement supérieur (pris à l’université, dans l’enseignement supérieur court et dans la formation continue). Il s’agit, dans cette partie empirique, de mettre à l’épreuve les concepts construits et de voir, sur un ensemble d’unités d’enseignement suffisamment ouverts, s’ils sont assez précis pour rendre compte à chaque fois de la spécificité de la pratique enseignante et du savoir enseigné.<p>Ces huit études de cas conduisent à poser un problème didactique fondamental :sachant que l’étudiant ne peut porter intérêt à un cours que s’il fait l’expérience des enjeux auxquels le savoir enseigné peut répondre, comment lui faire partager ces enjeux ?Cette question conduit à un examen critique de la notion de « situation-problème » et à une ouverture des formes possibles de problématisation, mais également à proposer le concept de « dramatisation » pour désigner les infinies manières de faire partager aux étudiants les enjeux d’un savoir.<p><p>Il s’ensuit qu’on ne saurait concevoir de méthode pédagogique ou didactique qui pourrait « s’appliquer » indifféremment à n’importe quel contenu de savoir, puisqu’à la fois la dramatisation d’un savoir ne peut s’envisager indépendamment de ce qu’il est ni indépendamment des pratiques de l’enseignant, et qu’en retour il ne saurait y avoir de savoir enseigné qui préexisterait à la pratique d’enseignement. / Doctorat en sciences de l'éducation / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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