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La confiance sportive comme prédicteur de performance en escrimeCormier, Martine 23 February 2022 (has links)
S'appuyant sur le modèle interactionnel de confiance sportive élaboré par Vealey (1986), l'étude vise (1) à clarifier la relation entre la confiance sportive et la performance et (2) à identifier les déterminants individuel et situationnels inhérents à la confiance de 1'athlète. La recherche a été réalisée auprès de 55 escrimeurs (35 hommes et 20 femmes, âge moyen = 20 ans) participant aux Championnats canadiens d'escrime. Le questionnaire d'orientation compétitive, les deux échelles de confiance sportive de Vealey (1986), et une échelle de confiance en escrime furent administrés aux sujets. Les résultats montrent que 1'échelle de confiance en escrime se révèle le prédicteur le plus significatif de la performance. La connaissance des adversaires, la préparation précompétitive, les heures allouées à 1'entraînement, le but visé et l'âge ressortent comme les déterminants les plus significatifs de la confiance sportive.
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Les arts martiaux de l’Occident médiéval : comment s’écrit et se transmet un savoir gestuel à la fin du Moyen-Age. / Martial arts of medieval west : how was write and passed gestual knowledge at the end of Middle Ages.Chaize, Pierre-Alexandre 30 September 2016 (has links)
Si la question de la violence à la fin de l’ère médiévale a été amplement traitée par les historiens, les techniques corporelles de cette même violence n’ont pas bénéficié de la même attention. Ainsi, si nous savons que les guerriers se battent, nous ne savons pas expressément comment ils se battent, et surtout comment ils transmettent ce savoir. Or, les arts martiaux , leur exercice et leur enseignement semblent être une réalité tangible dans l’Europe de la fin du Moyen Age. Depuis les maîtres d’armes itinérants de l’espace impérial jusqu’aux princes préparant un éventuel duel judiciaire, c’est un pan entier de la culture gestuelle et corporelle médiévale que ce travail propose d’explorer.A travers l’analyse d’un corpus de sources manuscrites, exclusivement dédiées à la description des gestes et des techniques de combats des XVe et XVIe siècles, cette étude propose d’aborder la question des arts martiaux sous des angles différents. Tout d’abord, l’établissement d’un catalogue complet permettra de percevoir la réalité de ce corpus de sources. A travers une analyse quantitative de ce dernier, le lecteur pourra ensuite observer comment cet ensemble de témoins manuscrits se construit, se diffuse et s’éteint progressivement au cours du XVIe siècle. A travers ces groupes de textes, la notion de tradition culturelle et martiale sera alors abordée, afin de montrer au lecteur que ces ouvrages sont parfois bien plus que des recueils techniques. Enfin, une présentation du milieu social et matériel dans lequel ces arts martiaux se pratiquent autorisera une percée sur la place de ces cultures martiales au sein de l’histoire du corps et du geste à la fin du Moyen Age. / If the issue of violence at the end of the medieval era was amply treated by historians, the techniques of that violence have not benefited from the same attention. If we know that the warriors fight, we do not know specifically how they fight, and especially how they transmit this knowledge. But martial arts, their exercise and education seem to be a reality in the Europe of the late Middle Ages. Since roaming fencing masters of the imperial space down to princes preparing a possible judicial duel, it's a whole section of the medieval gestures and body culture that this work seeks to explore.Through the analysis of a corpus of manuscripts, exclusively dedicated to the description of gestures and fighting techniques of the XVth and XVIth centuries, this study proposes to address the issue of martial arts from different angles. First, the establishment of a comprehensive catalog will show the reality of these documents. Through a quantitative analysis of the latter, the reader could then observe how this set of manuscripts builds, spreads and goes out gradually during the XVIth century. Through these groups of texts, the notion of cultural and martial tradition will be discussed in order to show the reader that these works are sometimes much more than technical abstracts. Finally, a presentation of the material and social environment in which these martial arts are practiced will allow a breakthrough in the place of these martial cultures in the history of the body and gesture to the late Middle Ages.
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Le combat à la fin du Moyen Âge et dans la première modernité : théories et pratiques / The fighting at the end of Middle Ages and during the first Modernity : theories and practicesBas, Pierre-Henry 28 November 2015 (has links)
Pourquoi et comment se battait-on à la fin du Moyen Âge et durant le XVIe siècle ? Avec quelles armes ? Et en suivant quelles règles ou quels principes ?L’objectif de ce travail est de répondre à ces questions en s’interrogeant sur les utilisations théoriques et pratiques de l’armement présent dans les sociétés européennes du Moyen Âge tardif et de la Renaissance. Trois axes principaux seront à l’étude :– tout d’abord, celui de la réalité du terrain à travers l’étude des sources judiciaires, en particulier les lettres de rémission qui attestent de la présence et de l’utilisation d’une arme pouvant conduire à la blessure ou à la mort d’un individu.– ensuite, celui de la théorie des armes à travers l’étude des Fechtbücher, les livres de combat germaniques écrits par les maîtres d’armes du XVe et XVIe siècle. Ces derniers expliquent le maniement des différentes armes tel que celui des épées, des armes d’hast ou de la dague, ainsi que les fondements de l’art de la lutte et de l’escrime à pied et à cheval.– enfin, celui de la pratique contemporaine, c’est-à-dire l’expérimentation gestuelle et la tentative de restitution des techniques et des tactiques anciennes via des méthodes d’enseignement dans un cadre normé. Ceci afin de mieux comprendre les gestes martiaux ludiques du passé.Outre l’apport de la sociologie, ce corpus est complété par l’étude des documents littéraires ou normatifs, illustrant la présence d’armes dans les milieux non militarisés comme ceux des sociétés d’escrimeurs ou des manifestations martiales et sportives. / Why and how we use to fight in the late Middle Ages and during the sixteenth century? With what weapons? Following what rules or principles?The objective of this work is to answer these questions by questioning the theoretical and practical uses of weapons. The ones present in European society in the late Middle Ages and during the Renaissance. Three approaches will be explored :– First, the situation on the ground through the study of legal sources, particularly the remission letters in which the presence and use of a weapon can lead to injury or death of an individual.– Secondly, the theory of weapons through the study of Fechtbücher, Germanic fightbooks written by masters at arms of the fifteenth and sixteenth century. They explain the handling of various weapons such as swords, polearms or daggers. Also the foundations of the art of wrestling and fencing on foot and on horseback.– Finally, the contemporary practice. That is to say, the gesture experimentation and the attempted to return old techniques and tactics through teaching methods in a regulatory framework. The goal is to better understand the playful martial gestures of the past.Besides the contribution of sociology, this corpus is completed by literary or normative documents, showing weapons in non-militarized environments such as corporate fencers or martial and sporting events.
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