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La pensée synesthésique dans le Paris fin-de-siècle : la musique et ses rapports avec la littérature et les arts plastiques / Synaesthesic thought in fin-de-siècle’s Paris : music and its relationship with literature and fine arts / El pensamiento sinestésico en el París finisecular : la música y su relación con la literatura y las artes plásticasHernández Barbosa, Sonsoles 18 December 2010 (has links)
La réflexion autour des correspondances entre les arts a traversé bien des milieux dans le Paris de la fin du XIXe. Il s’est tissé ainsi un réseau discursif lié à la synesthésie, dans lequel de multiples courants de pensée se sont retrouvés, certains aux origines lointaines, comme les présupposés occultistes, ainsi que tant d’autres qui se sont progressivement ajoutés au cours du XIXe siècle. C’est par exemple le cas des discours héritiers de la Naturphilosophie, des théories symbolistes dérivées de l’idéalisme, des postulats wagnériens ou encore des découvertes scientifiques et physiologiques liées au phénomène de la synesthésie. À travers l’étude de différents théoriciens attachés à la synesthésie – Wyzewa, Favre, Mauclair – et créateurs – Verlaine et Mallarmé en ce qui concerne la poésie, Chausson et Debussy pour la musique, Redon et Denis pour les arts plastiques – et par le biais d’une approche interdisciplinaire, nous étudions les mécanismes qui ont rendu possible la formulation de ce discours synesthésique, dans lequel on peut décerner des aspects de type esthétique, théorique, idéologique, sociologique et scientifique. / The reflection on the correspondences among the arts made a remarkable impact on the cultural scene of late nineteenth-century Paris. This gave rise to a whole discursive framework linked to synaesthesia around which several lines of thought converged. Some had remote origins, such as the occultist approach; others were gradually incorporated during the nineteenth century, as in the case of the principles derived from the Naturphilosophie, the theoretical symbolist assumptions linked to the idealistic tradition, the inheritance of Wagnerian’s postulates or the scientific and physiological discoveries regarding the phenomenon of synaesthesia. Based on the work of both theoreticians –such as Wyzewa, Favre, Mauclair- and artists -the poets Verlaine and Mallarmé, the musicians Chausson and Debussy and the painters Redon and Denis– linked to synaesthesia, and following an interdisciplinary approach, this Ph.D. research analyses the mechanisms that gave rise to the synaesthesic discourse, taking into account its aesthetical, ideological, sociological and scientific aspects. / La reflexión en torno a las correspondencias entre las artes tiñó los diversos ámbitos del panorama cultural del París de finales del siglo XIX. Ello generó un entramado discursivo ligado a la sinestesia en el que se dieron cita diversas corrientes de pensamiento, algunas con orígenes remotos, como las propuestas ocultistas, y otras que se habían ido incorporando progresivamente a lo largo del siglo XIX, como los discursos herederos de la Naturphilosophie, los supuestos teóricos simbolistas ligados al legado idealista, la herencia de los postulados wagnerianos o los descubrimientos científicos y fisiológicos en relación con el fenómeno de la sinestesia. A través del estudio de diferentes teóricos –Wyzewa, Favre, Mauclair– y creadores –Verlaine y Mallarmé desde la poesía; Chausson y Debussy desde la música; Redon y Denis desde la plástica– ligados a la sinestesia y mediante un enfoque interdisciplinar, se han estudiado los mecanismos que posibilitaron este discurso sinestésico, en los que entran en juego aspectos de tipo estético, teórico, ideológico, sociológico y científico.
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La rhétorique musicale et les émotions : éveil ou expression des affects ? : perspectives historiques et théoriques / Musical rhetoric and the emotions : arousal or expression of the affects? : historical and theoretical perspectivesFavier, Jacques 28 October 2017 (has links)
L'étude de ce que l'on nomme « rhétorique musicale » nous semble pouvoir offrir un éclairage spécifique sur la question de la musique et des émotions. En effet, les deux champs de réflexion en philosophie de la musique dont il est question font l'objet d'un intérêt qui se manifeste au cours de ces dernières années. Aussi, nous considérons que la rhétorique musicale et le phénomène particulier de la poétique musicale germanique sont de nature à structurer une telle étude, tant par les choix qu'ils présupposent (comme le fait que les émotions y sont un moyen destiné à produire un effet) que par ceux qu'ils délaissent. Notre recherche suivra les trois principales étapes suivantes : (a) une étude des aspects de la question antérieurs à la musica poetica (dans la Grèce antique, dans la liturgie luthérienne, dans la théorie musicale italienne) ; (b) un examen détaillé du thème des passions dans les traités de l’Allemagne baroque ; (c) un parcours concernant l’évolution de la question jusqu’aux débats actuels. / Studying “musical rhetoric” seems likely to bring some specific light about the topic of music and emotions. Both fields of research in philosophy of music involved arouse an interest, especially last years. Therefore, we regard musical rhetoric and the distinctive phenomenon of German musical poetics as able to structure such a studying, through choices they suppose (for example, the fact that emotions are means for have an effect) and choices they leave. Our investigation includes the three main following parts: (a) some study about facets of the subject prior to musica poetica (in Ancient Greece, in Lutheran liturgy, in Italian theory of music); (b) some detailed examination about the topic of passions in German baroque treatises; (c) a review regarding evolution of the subject up to current discusses..
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Le clavecin en France aux XVIIe et XVIIIe siècles : découvertes organologiques et nouvelles techniques de l’interprétation / The harpsichord in France in the 17th and 18th centuries : organological discoveries and new playing techniquesMathis, Thierry 24 June 2013 (has links)
La musique française pour clavecin des XVIIe et XVIIIe siècles est-elle jouée de nos jours telle qu’elle devrait l’être ? De quelles sources disposent musicologues et musiciens pour approcher au plus près l’authentique sonorité du clavecin, la technique de son jeu, et la compréhension de son répertoire ? Cette approche nous a conduit à discerner neuf points déterminants, essentiels à la compréhension de la facture du clavecin. La mesure d’octave des claviers français de l’époque était inférieure à celle des instruments des pays voisins, et notamment inférieure à celle appliquée dans la facture de nos jours. Pour mémoire, cette mesure conditionne l’écartement entre le pouce et l’auriculaire, lequel écartement influence le jeu. Si l’écart est de moindre taille, les doigts sont plus rapprochés, et de ce fait, la main gagne en décontraction. Le jeu à la française se distingue aussi depuis ses origines par l’extrême souplesse de l’harmonisation, le peu de tension des cordes et le diapason bas (le La3 à 392 – 406 Hz). Par ailleurs, nous avons pu révéler l’existence de clavecins à trois claviers, la présence du seize pieds et du jeu nasal dans certains instruments (alsaciens notamment), et la paternité française de l’éclisse courbe en forme de « S ». Concernant les claviers, l’évolution de l’ambitus de l’instrument depuis le début du XVIIe jusqu’à la fin du XVIIIe siècle est bien connue des musicologues et des musiciens. Toutefois, aucune étude de cette évolution n’a été réalisée pour démontrer l’élargissement des claviers depuis le premier livre imprimé en 1670, les pièces de clavecin de Chambonnières, jusqu’à l’ambitus définitif des cinq octaves imposées dans les pièces de clavecin en concerts de Rameau en 1741. Notre étude s’est également étendue aux cordes, par la vérification de leur épaisseur et des matières dont elles étaient faites. Il s’avère que les facteurs de l’époque utilisaient des diamètres inférieurs à ceux des cordes actuelles, et qu’elles n’ont jamais été en cuivre dans les basses. Seul le laiton à forte teneur en cuivre était considéré comme satisfaisant pour la sonorité des cordes les plus graves. Quant aux cordes des trois cinquièmes supérieurs du clavier, elles étaient faites en fer mou qui n’avait qu’une faible tension. Il va sans dire que l’acier, employé de nos jours, était inconnu à cette époque. Enfin, il est admis aujourd’hui que le clavecin, une fois le tempérament posé, s’accorde en octaves pures, alors qu’il en était tout autrement au XVIIIe siècle, ainsi que nous l’avons établi à travers un texte de Corrette. / Is French harpsichord music of the 17th and 18th centuries played today as it should be ? What sources can help musicologists and musicians to reproduce the authentic harpsichord sound and playing techniques of that epoch, and understand its repertoire, as faithfully and fully as possible ? The mere fact that this music went unplayed for so long prompts that question. In fact, the harpsichord was forgotten overnight. The favoured instrument of court and fashionable society under the ancien régime, it had aristocratic associations which doomed it when the Revolution came. A century later, in June 1889, the noble, silvery sound of its plucked strings made a first, hesitant comeback, thanks to Louis Diémer. But it was only in the 20th century, between the two world wars, that Wanda Landowska’s tireless enthusiasm gave this baroque keyboard instrument a new lease of life. Interest in building “old-style” harpsichords, using traditional techniques, first developed in the late 1950s, and their popularity has grown steadily ever since. Today’s enthusiasts want to go back to the origins, and revive old ideas and techniques, but they still have a long way to go. At an earlier stage, techniques used in making pianos were extended to harpsichords - and some of these “alien” elements and additions are still present. We felt the time had come to clarify the picture by consulting certain contemporary texts, which had been unduly neglected. We found indeed that these were at odds with twentieth- century improvements, had been mistranslated or misunderstood, or were, quite simply, hard to find.Anyone wishing to form an idea of the original harpsichord sound must start with organology, and the various instruments used by French musicians in the 17th and 18th centuries offer valuable clues. X-ray examination reveals their design and shows how they were regulated (keys, jacks, plectra).Thanks to this approach, we have identified nine essential factors which illuminate the design and construction of these instruments. French manuals of the time had a narrower octave span than those of instruments made in neighbouring countries - or today. Span, of course, determines the distance between thumb and little finger, which itself affects playing. The smaller the gap, the closer the fingers, and the more relaxed the hand. From the beginning, the French sound was also distinguished by its highly flexible harmonies,low-tension strings and low pitch (A3 at 392-406 Hz.). We also found that some harpsichords had three manuals, that some (particularly Alsatian instruments) had 16 foot stops and a lute stop, and that the S-shaped bentside was a French innovation. Musicologists and musicians already know in general terms how manuals evolved from the early 17th to the late 18th century, but no specific research has been done on the process by which they became wider, between 1670, when the first book, Chambonnière’s Pièces de clavecin, was published, and 1741, when Rameau’s Pièces de clavecin en concerts made five octaves the norm.We have also studied strings, their thickness and the materials of which they were made. We have found that string diameter was smaller than it is now, and that bass strings were never made of copper. Only brass with high copper content was thought to give the deeper strings a satisfactory sound. Strings on the upper three-fifths of the manual were made of soft iron, which had little tension. Steel, which is used today, was obviously unknown.Finally, harpsichords, once their temperament is established, are today tuned in pure octaves –which, as a text by Corrette has shown us, was far from being the case in the 18th century.
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