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Le territoire autochtone dans l'Etat postcolonial : étude comparée des Etats issus de la colonisation britannique et hispanique / The indigenous territory in the postcolonial State : Comparative study of States derived from Bristish and Hispanic colonizations

Bremond, Zérah 17 November 2018 (has links)
Si l’État moderne s’est constitué par un processus d’unification de sa souveraineté territoriale, celle-ci doit aujourd’hui être repensée. En effet, bien que demeure une inclination de tout État à préserver son unité, il apparaît que le territoire sur lequel l’État entend étendre sa souveraineté fasse désormais l’objet de revendications diverses. Cette situation est particulièrement prégnante dans les États issus de la colonisation et au sein desquels l’indépendance n’a pas nécessairement remis en cause le lien de subordination des peuples colonisés aux peuples colonisateurs. Faisant perdurer une situation de domination largement condamnée sur le plan international compte tenu de la proclamation du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, ce phénomène de décolonisation partielle pose inévitablement question du point de vue de la théorie de l’État. En effet, cela conduit à opposer d’un côté, un modèle étatique d’inspiration européenne aspirant à la souveraineté territoriale et de l’autre, des peuples autochtones entretenant une revendication vis-à-vis de ce même territoire, fondée su l ’illégitimité originelle de la conquête dont sont finalement issus ces États. Ainsi, la réhabilitation de la vérité historique et la condamnation plus ou moins unanime de la colonisation a pu conduire à ce que de manière générale, les peuples autochtones soient rétablis dans leurs droits territoriaux. Ce faisant, le droit qu’ont les États sur le territoire ne peut désormais s’exercer sans tenir compte des privilèges originels dont ils sont susceptibles de jouir. En conséquence, une telle démarche peut conduire à la remise en cause de la souveraineté territoriale de ces États puisqu’ils ne disposent plus d’une puissance absolue et inconditionnelle sur leur territoire, mais bien d’une autorité conditionnée par le respect des droits des peuples autochtones, dimension alors largement confirmée par le développement d’un droit international des peuples autochtones. Ce phénomène, qui caractérise les États d’Amérique latine issus de la colonisation hispanique ainsi que certains États issus de la colonisation britannique – États-Unis, Canada, Australie, Nouvelle-Zélande – peut conduire à voir émerger une catégorie particulière d’État que représente l’État postcolonial. / Modern State has been formed by unification process of its territorial sovereignty but this must be redefined today. Indeed, although all States have a tendency to preserve their unity, it appears that the territory on which the State intends to extend its sovereignty is the subject of various claims. This situation is particularly characterized for States deriving from colonization and for which, independence did not challenged the subordination of colonized peoples to colonizing peoples. By perpetuating a situation of domination largely condemned by International law, considering the right of peoples to self-determination, this partial decolonization raises question in State theory. This leads to oppose on the one hand, an European State model aspiring to territorial sovereignty and on the other hand, some indigenous peoples having a claim to the same territory, based on the original illegitimacy of the conquest from which these States have emerged. Thus, there habilitation of historical truth and the unanimous condemnation of colonization have restored indigenous peoples in their territorial rights. Thereby, the States’ right on territory cannot be exercised without considering the original privileges of first inhabitants. Consequently, such approach may dispute territorial sovereignty of these States because they no longer have an absolute and unconditional power over their territory, but only aconditioned authority by the respect of indigenous peoples’ rights, which is largely confirmed by the development of an international law of indigenous peoples. This situation, which appear in the Latin-America States derived of Hispanic colonization, and in some States derived British colonization – United States, Canada,Australia, New-Zealand –, may contribute to define a particular category of States, which represents the postcolonial State.
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Territoire, trajectoire, réseau Créativité rituelle populaire, identification et État postcolonial (Une triple étude de cas malgache)

Mouzard, Thomas 01 June 2011 (has links) (PDF)
Ce travail décrit et analyse comparativement trois phénomènes religieux ethnographiés ces dernières années à Madagascar que l'expédient sémantique "créativité rituelle populaire" caractérise assez bien, et que l'on peut respectivement étiqueter ainsi : cérémonie d'anti-sorcellerie (1975-1983, Nord-Est) ; procession funéraire (oct. 2001-jan. 2002, extrême Sud) ; culte de possession (à partir de la fin des années 1980, ville de Tuléar). La comparaison de ces phénomènes entre eux met d'abord en évidence une certaine homologie entre les deux premiers par rapport au troisième : ils s'en distinguent par leur mobilité, leur coïncidence avec une conjoncture nationale forte, ainsi que par leurs rapports vifs et contrastés avec des représentants de l'État. L'analyse met ensuite en évidence une analogie entre les deux premiers cas et la politique nationale qui leur est synchronique. Cette étude des relations pragmatiques s'exerçant dans les cadres spécifiques de ces rituels dégagent trois modèles de structuration du pouvoir agissant comme des matrices d'inter-subjectivité, appelés "territoire", "trajectoire", et "réseau". Sans postuler un rapport de détermination "par le haut", il s'agit enfin de rendre compte de l'activation sociologique de ces modèles, posée en termes de construction de légitimité. En définitif, c'est à la construction d'une identité collective par le bas et en acte, par rituel, que ces phénomènes amènent à réfléchir et théoriser. Il est remarquable de constater que ces dispositifs empruntent en les remaniant certaines représentations et pratiques à la sphère étatique en les intégrant dans les champs de l'ancestralité.
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La République du Bénin et ses voisins : dynamiques transfrontalières, enjeux spécifiques, et logiques d'intégration / The Republic of Bénin and its neighbours : cross-border dynamics, specific, and logical issues of integration

Abbecy, Serge 14 September 2018 (has links)
Le Bénin partage près de 2000 km (cumulés) de frontières avec le Nigeria, le Togo, le Niger et le Burkina Faso. Des dynamiques transfrontalières, particulièrement importantes, viennent souligner à la fois, l’impertinence des frontières-barrières coloniales hâtivement tracées, mais aussi des modèles d’intégration régionale en Afrique de l’Ouest. Aux confins des États limitrophes, des territoires transfrontaliers économiquement, ethniquement et culturellement homogènes relativisent le concept de frontière-ligne, sans toutefois faire disparaître les différences d’ordre institutionnel, administratif et politique. Ces territoires «flottants», caractérisés par un syndrome de l’«entre-deux», disposent d’extraordinaires potentiels d’intégration qui pourraient être davantage exploités dans un contexte administratif décentralisé. La question est celle des stratégies et modalités d’intégration régionale en Afrique de l’Ouest. L’absence de volonté politique ne peut suffire à expliquer la vacuité des processus d’intégration. Cette thèse offre des perspectives de définition d’une matrice nouvelle en relations internationales et en politique publique, complémentaire des approches classiques d’analyse des mécanismes d’intégration régionale en Afrique de l’Ouest. Le grand défi consistant à trouver des formules permettant aux communautés et identités qui transcendent les frontières nationales de s’épanouir dans une logique bottom up, sans que le fait ethnique ou les dynamiques locales autonomes ne soient considérées comme remettant en cause la souveraineté des États et leurs prérogatives. L’unité culturelle profonde de la région est un atout fondamental de l’action publique. Car, ce n’est qu’enraciné dans sa culture et son histoire que l’Africain peut se réinventer une patrie qui libère des frontières nationales. D’où la pertinence de la coopération transfrontalière, une tentative d’endogénéisation des mécanismes d’intégration, une tentative pour mettre le développement local au service de l’intégration régionale. Elle devrait consacrer une seconde évolution stratégique de la CEDEAO. Créée le 28 mai 1975 à Lagos, la CEDEAO entendait rompre avec la balkanisation coloniale et doter la région d’un espace économique et social intégré. L’organisation prit dès 1990, une tournure ouvertement politique avec une flambée des conflits internes et ses interventions de maintien de la paix. La promotion de la coopération transfrontalière devrait donner à la CEDEAO, un second souffle. / Benin shares nearly 2000 km of borders with Nigeria, Togo, Niger and Burkina Faso. Cross- border dynamics, which are particulary important, highlight both the irrelevance of hastily- drawn colonial boundaries-barriers and of models of regional integration in West Africa. On the borders of neighbour states, economically, ethnically and culturally homogenous cross- border territories relativize the concept of border-line, without, however, eliminating institutional, administrative and political differences. These “floating” territories, characterized by an “in between” syndrome, have extraordinary potential for integration that could be feth implemented more in a decentralized administrative context. The question is that of strategies and modalities of regional integration in West Africa. The absence of political will cannot suffice to explain the emptiness of integration processes. This dissertation offers perspectives for defining a new matrix in international relations and public policies, in addition to traditional approaches to analyzing regional integration mechanisms in West Africa. The great challenge is to find ways for communities and identities that transcend national borders to flourish in a bottom-up logic, without ethnic fact or autonomous local dynamics being seen as challenging the sovereignty of states and their prerogatives. The deep cultural unity of the region is a fundamental asset for public action. Because it is only rooted in its culture and its history, the African can reinvent for himself a homeland free from national borders. Hence the relevance of cross-border cooperation, an attempt to endogenise integration mechanisms, an attempt to put local development at the service of regional integration. It should characterize a second strategic development of ECOWAS. Created on 28 May 1975 in Lagos, ECOWAS intended to break with colonial balkanization and to provide the region with an integrated economic and social area. As early as 1990, the organization took an overtly political turn with soaring internal conflicts and its peacekeeping interventions. Cross-border cooperation, which is a new concept in West Africa, should give ECOWAS a second hope.

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