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Effets de l’expansion palatine rapide sur la posture cranio-cervicale, la correction de la malocclusion et de l’asymétrie squelettique des patients atteints d’arthrite juvénile idiopathiqueMuller, Lara 04 1900 (has links)
Introduction : L’arthrite juvénile idiopathique (AJI) désigne un groupe d’arthrites hétérogènes entrainant à terme la destruction des tissus durs et mous d’une ou plusieurs articulations chez les enfants. L’articulation temporo-mandibulaire (ATM) est fréquemment concernée, ce qui peut donner lieu à des difformités dento-squelettiques sévères chez ces enfants en croissance. Les patients présentent davantage de micrognathies et rétrognathies mandibulaires avec un patron squelettique de classe II, d’asymétries faciales, de manque transverse maxillaire et de béances antérieures. L’hypoplasie maxillaire et la rétrognathie mandibulaire auront pour conséquence une restriction des voies respiratoires, que les patients vont tenter de compenser en réalisant une extension de la tête, objectivée par une posture cranio-cervicale en extension. Objectifs : L’objectif primaire de cette étude était d’évaluer l’effet de l’expansion palatine rapide (EPR) sur la posture cranio-cervicale des patients atteints d’AJI. L’objectif secondaire était d’évaluer la correction de la malocclusion antéro-postérieure. L’objectif tertiaire était de corréler ces résultats avec la correction des asymétries maxillaire et mandibulaire. Matériels et méthodes : L’échantillon était constitué de deux groupes de patients : AJI (n= 11) et contrôle (n=11). Tous étaient âgés de 8 à 15 ans et présentaient un manque transverse maxillaire. Une EPR a été réalisée au moyen d’un appareil de type Hyrax. Un questionnaire de santé, un questionnaire de respiration, un examen orthodontique et un examen radiologique ont été réalisés au temps T0 (initial) et T1 (fin de la période de rétention) pour chaque patient. Les effets de l’EPR sur la posture cranio-cervicale et sur la malocclusion squelettique antéro-postérieure ont été analysés au moyen de points et lignes céphalométriques sur une téléradiographie de profil, et les effets de l’EPR sur l’asymétrie maxillo-mandibulaire ont été évalués sur une tomodensitométrie volumique à faisceau conique (TVFC). Résultats : La réalisation d’une EPR n’a pas donné lieu à des changement significatifs de la posture cranio-cervicale, ni chez les patients AJI ni chez les patients sains. Toutefois, une tendance à une flexion de la tête sur la colonne cervicale a pu être objectivée chez les patients AJI après EPR. Concernant la malocclusion antéro-postérieure, les patients avec AJI présentaient significativement plus de malocclusion de Classe II par rétrognathie mandibulaire en comparaison avec le groupe contrôle : angle SNB diminué (p=0.01), angle ANB augmenté (p=0.02), Wits augmenté (p=0.02). Après EPR, une légère réduction de la Classe II par repositionnement de la mandibule vers l’avant a pu être observé, mais le changement n’était significatif dans aucun des deux groupes. Enfin, l’asymétrie maxillo-mandibulaire n’était pas corrigée par l’EPR ni dans le groupe contrôle, ni dans le groupe témoin. Néanmoins, l’étude a mis en évidence une ouverture de l’occlusion après expansion : l’inclinaison du plan occlusal était augmentée de 2,53° entre T0 et T1 (p=0,015). Conclusion : Les enfants atteints d'AJI présentaient significativement plus de malocclusions squelettiques de classe II que le groupe contrôle. Nos résultats n'ont pas montré d'amélioration significative après le traitement par EPR en termes de paramètres posturaux, de correction de la classe II ou de réduction de l'asymétrie par rapport au groupe contrôle. Aucun patient n'ayant signalé d’effet néfaste pendant le traitement, l'EPR pourrait être utile pour corriger la dysharmonie transversale maxillaire chez les patients souffrant d'AJI et présentant une maladie en phase latente. / Introduction : Juvenile idiopathic arthritis (JIA) refers to a group of heterogeneous arthritis, leading to the eventual destruction of the hard and soft tissues of one or more joints in children. The temporomandibular joint (TMJ) is frequently affected, which can lead to severe dento-skeletal deformities in these growing children. Patients show more mandibular micrognathia and retrognathia with a Class II skeletal pattern, more facial asymmetries and reduced transverse palatal dimension. Maxillary hypoplasia and mandibular retrognathia result in airway restriction, which the patient will attempt to compensate for by extending their heads, as evidenced by an extended cranio-cervical posture. Objectives : The primary objective of this study was to evaluate the effect of rapid palatal expansion (RPE) on the craniocervical posture of patients with JIA. The secondary objective was to assess the correction of anteroposterior malocclusion. The tertiary objective was to correlate these results with the correction of maxillary and mandibular asymmetries. Materials and methods : The sample consisted of two groups of patients: JIA (n= 11) and control (n=11). All were aged between 8 and 15 years old and had a maxillary transverse discrepancy. RPE was performed using a Hyrax-type appliance. A health questionnaire, a breathing questionnaire, an orthodontic examination and evaluation by lateral cephalometric radiographs and cone-beam computed tomography (CBCT) were performed at time T0 (initial) and at T1 (end of retention period) for each patient. The effects of RPE on craniocervical posture and skeletal malocclusion were analyzed using cephalometric landmarks on lateral teleradiography, and the effects of RPE on maxillo-mandibular asymmetry were assessed on three-dimensional radiography. Results : No significant differences in craniocervical posture could be found, neither in JIA group, nor in control group, between T0 (before RPE) and T1 (after RPE). However, a tendency toward a head flexion on the cervical spine was observed in patients with JIA after RPE. Regarding anteroposterior malocclusion, JIA patients showed significantly more Class II mandibular retrognathic malocclusion than the control group: SNB angle decreased (p=0.01), ANB angle increased (p=0.02), Wits increased (p=0.02). After RPE, a slight reduction in Class II was observed by repositioning the mandible forward, but the change was not significant in either group. Finally, maxillo-mandibular asymmetry was not corrected by RPE in either the control or the non-control groups. Nevertheless, the study did demonstrate an opening of the occlusion after expansion: the inclination of the occlusal plane was increased by 2.53° between T0 and T1 (p=0.015). Conclusions : Children with JIA had significantly more Class II skeletal malocclusion than the control group. Our results didn’t show any significant improvement after RPE treatment in terms of postural parameters, Class II correction or asymmetry reduction when compared to control group. Since no patient reported any inconvenience during treatment, RPE could be helpful to correct maxillary transverse discrepancy in JIA patient with latent disease.
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Évaluation des effets de l’expansion palatine rapide assistée chirurgicalement (EPRAC) sur les voies aériennes supérieures à l’aide de la tomodensitométrie à faisceau coniqueDrapeau, Audrey 06 1900 (has links)
Introduction : L’expansion palatine rapide assistée chirurgicalement (EPRAC) est une option de traitement privilégiée chez les patients ayant atteint la maturité squelettique et présentant une déficience transverse du maxillaire. L’effet bénéfique de l’EPRAC sur la fonction respiratoire est régulièrement mentionné, toutefois, encore peu d’études ont évalué son impact sur les voies aériennes supérieures. L’objectif de cette étude clinique prospective comparative consistait à évaluer les effets tridimensionnels de l’EPRAC sur la cavité nasale, le nasopharynx et l’oropharynx à l’aide de la tomodensitométrie.
Méthodologie : L’échantillon était constitué de 14 patients (5 hommes, 9 femmes) dont l’âge moyen était de 23,0 ± 1,9 ans (16 ans 4 mois à 39 ans 7 mois). Tous ont été traités avec un appareil d’expansion de type Hyrax collé et l’expansion moyenne a été de 9,82 mm (7,5 - 12,0 mm). Tous ont eu une période de contention d’une année avant le début de tout autre traitement orthodontique. Une évaluation par tomodensitométrie volumique à faisceau conique a été réalisée aux temps T0 (initial), T1 (6 mois post-expansion) et T2 (1an post-expansion) et le volume des fosses nasales, du nasopharynx et de l’oropharynx ainsi que les dimensions de la zone de constriction maximale de l’oropharynx ont été mesurés sur les volumes tridimensionnels obtenus.
Résultats : Les résultats radiologiques ont démontré une augmentation significative du volume des fosses nasales et du nasopharynx ainsi qu’une augmentation de la zone de constriction maximale de l’oropharynx à 6 mois post-expansion. Par la suite, une portion du gain enregistré pour ces trois paramètres était perdue à un an post-EPRAC sans toutefois retourner aux valeurs initiales. Aucun effet significatif sur le volume de l’oropharynx n’a été observé. De plus, aucune corrélation significative entre la quantité d’expansion réalisée et l’ensemble des données radiologiques n’a été observée. L’analyse de la corrélation intra-classe a démontré une excellente fiabilité intra-examinateur.
Conclusions : L’EPRAC entraîne un changement significatif du volume de la cavité nasale et du nasopharynx. L’EPRAC ne modifie pas le volume de l’oropharynx, par contre, un effet significatif sur la zone de constriction maximale de l’oropharynx est noté. Les effets observés n’ont pas de corrélation avec le montant d’activation de la vis d’expansion. / Introduction: Surgically assisted rapid palatal expansion (SARPE) is a treatment of choice for patients who have reached skeletal maturity and present a maxillary transverse deficiency. It is often mentioned that SARPE has the benefit to improve respiratory function, however, only a few research projects have investigated the effects of SARPE on the upper airways. The objective of this clinical prospective comparative study was to evaluate the three-dimensional effects of SARPE on the nasal cavity, the nasopharynx and the oropharynx using computed tomography.
Materials and Methods: The sample consisted of 14 subjects (5 males, 9 females) whose mean age was 23.0 ± 1.9 years (range: 16 y. 4 mo. to 39 y. 7 mo.). All patients were treated using a bonded Hyrax expander and the mean expansion was 9.82 mm (7.5-12.0 mm). A one-year retention period was undertaken before the beginning of any other orthodontic treatment. A cone-beam computed tomography (CBCT) evaluation was performed at T0 (initial), T1 (6 months post-expansion) and T2 (1 year post-expansion), and then the nasal cavity, nasopharyngeal and oropharyngeal volumes and the oropharyngeal minimal cross-sectional area were measured on the three-dimensional volumes that were obtained.
Results: Radiological results have demonstrated a significant increase of the nasal and nasopharyngeal volumes and also an increase of the oropharyngeal minimal cross-sectional area at 6 months post-expansion. At one year post-SARPE, for these three parameters, a part of the gain was lost but did not return to the initial values. No significant effect on oropharyngeal volume was found. No significant correlation between expansion screw activation and radiological parameters were noted. Intra-class correlation analysis showed excellent intra-examiner reliability.
Conclusions: SARPE causes significant changes of the nasal cavity and nasopharyngeal volumes. SARPE does not modify the oropharyngeal volume, but induces significant changes of the oropharyngeal minimal cross-sectional area. The observed effects do not have a correlation with the amount of expansion screw activation.
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Effets parodontaux d'une expansion palatine rapide assistée chirurgicalement (EPRAC) : évaluation clinique et évaluation radiologique à l'aide de la tomodensitométrie à faisceau coniqueGauthier, Chantal January 2009 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
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Effet de l’expansion palatine sur le bruxisme du sommeil chez des enfants en comparant des appareils d’expansion palatine rapide collé ou baguéBellerive, Audrey 03 1900 (has links)
Introduction : Le bruxisme du sommeil est un désordre du mouvement décrit comme un mouvement involontaire de la mastication durant le sommeil. Cette parafonction est observée dans 14-38% de la population pédiatrique. Un lien a été trouvé entre les événements respiratoires et les épisodes de bruxisme. L’expansion palatine rapide (EPR) est un traitement orthopédique effectué chez les enfants en croissance pour régler un manque transverse squelettique du maxillaire supérieur. Quelques études ont observé que l’apnée obstructive du sommeil a été diminuée par un traitement d’expansion palatine rapide. Objectifs : Étant donné que le bruxisme est en lien avec des événements respiratoires et que l’expansion palatine rapide augmente la dimension des cavités nasales, l’objectif de la présente étude est d’évaluer la possible réduction du bruxisme après le traitement d’expansion rapide. Méthodes : Ce projet pilote est une étude clinique randomisée contrôlée de patients consécutifs qui a inclus 27 enfants (8-14 ans, 8 garçons et 19 filles) avec ou sans bruxisme du sommeil. Tous ces patients sont venus à la clinique d’orthodontie de l’Université de Montréal et présentaient un manque transverse du maxillaire supérieur (au moins 5 mm). Dans le cadre de l’étude, les patients devaient passer un enregistrement polysomnographique ambulatoire avant le traitement d’expansion palatine (T0) et après l’activation de l’appareil d’expansion (T1).
Résultats : Les résultats démontrent une diminution du bruxisme chez 60% (9 patients) de nos patients bruxeurs. L’interaction entre le traitement et les groupes (Br et Ctl) s’est avérée significative (p=0,05 ANOVA mesures répétées), et démontre une diminution du bruxisme chez les bruxeurs (p=0,04, t-test paire). Les médianes (min, max) du groupe avec bruxisme sont passées de 3,11 (2,06; 7,68) à 2,85 (0,00; 9,51). Les paramètres de sommeil sont restés stables (Stade N1/N2/N3, REM, efficacité du sommeil), ainsi que les paramètres respiratoires et le ronflement. Conclusion : Une réduction du bruxisme a été observée lors de cette étude, mais un échantillonnage plus grand est nécessaire pour conclure. / Introduction: Sleep bruxism (SB) is a movement disorder described as an involuntary mastication movement during sleep. This parafunction is observed in 14-38% of the child population. A link was found between respiratory events and episodes of bruxism. Rapid palatal expansion (RPE) in children is an orthopedic treatment that is effective in correcting maxillary transverse deficiency and in reducing obstructive apnea syndrome (OAS) by increasing airway capacity. Objectives : Since bruxism is related to respiratory events and RPE increases respiratory capacity, the objective of this study is to evaluate the possible reduction of bruxism after RPE therapy. Material and Methods : This prospective randomized controlled clinical pilot study recruited 27 children (8-14 years old, 8 boys, 19 girls) with or without sleep bruxism. These patients were seeking treatment for transverse maxillary deficiency (5 mm or more) at the orthodontics department of the University of Montreal. Patients underwent an ambulatory polysomnography before (T0) and after expansion (T1). Sleep parameters, rhythmic muscular masticatory activity index were evaluated. Results : The results show a reduction of bruxism in 60% of bruxer patients (9 participants). The interaction between the treatment and the groups (Br and ctl) was significant (p=0,05, repeated measures ANOVA). A reduction of bruxism is shown for bruxers (p=0,04, paired t-test). The sleep parameters stayed stable after RPE (Stage N1/N2/N3, REM, sleep efficiency) as well as the breathing parameters and snoring data. The medians (min, max) of bruxism group went from 3,11 (2,06; 7,68) to 2,85 (0,00; 9,51). Conclusion : During this study, a reduction of bruxism was observed but a larger sample size is needed to conclude on the subject.
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Évaluation des effets de l’expansion palatine rapide assistée chirurgicalement (EPRAC) sur les voies aériennes supérieures à l’aide de la tomodensitométrie à faisceau coniqueDrapeau, Audrey 06 1900 (has links)
Introduction : L’expansion palatine rapide assistée chirurgicalement (EPRAC) est une option de traitement privilégiée chez les patients ayant atteint la maturité squelettique et présentant une déficience transverse du maxillaire. L’effet bénéfique de l’EPRAC sur la fonction respiratoire est régulièrement mentionné, toutefois, encore peu d’études ont évalué son impact sur les voies aériennes supérieures. L’objectif de cette étude clinique prospective comparative consistait à évaluer les effets tridimensionnels de l’EPRAC sur la cavité nasale, le nasopharynx et l’oropharynx à l’aide de la tomodensitométrie.
Méthodologie : L’échantillon était constitué de 14 patients (5 hommes, 9 femmes) dont l’âge moyen était de 23,0 ± 1,9 ans (16 ans 4 mois à 39 ans 7 mois). Tous ont été traités avec un appareil d’expansion de type Hyrax collé et l’expansion moyenne a été de 9,82 mm (7,5 - 12,0 mm). Tous ont eu une période de contention d’une année avant le début de tout autre traitement orthodontique. Une évaluation par tomodensitométrie volumique à faisceau conique a été réalisée aux temps T0 (initial), T1 (6 mois post-expansion) et T2 (1an post-expansion) et le volume des fosses nasales, du nasopharynx et de l’oropharynx ainsi que les dimensions de la zone de constriction maximale de l’oropharynx ont été mesurés sur les volumes tridimensionnels obtenus.
Résultats : Les résultats radiologiques ont démontré une augmentation significative du volume des fosses nasales et du nasopharynx ainsi qu’une augmentation de la zone de constriction maximale de l’oropharynx à 6 mois post-expansion. Par la suite, une portion du gain enregistré pour ces trois paramètres était perdue à un an post-EPRAC sans toutefois retourner aux valeurs initiales. Aucun effet significatif sur le volume de l’oropharynx n’a été observé. De plus, aucune corrélation significative entre la quantité d’expansion réalisée et l’ensemble des données radiologiques n’a été observée. L’analyse de la corrélation intra-classe a démontré une excellente fiabilité intra-examinateur.
Conclusions : L’EPRAC entraîne un changement significatif du volume de la cavité nasale et du nasopharynx. L’EPRAC ne modifie pas le volume de l’oropharynx, par contre, un effet significatif sur la zone de constriction maximale de l’oropharynx est noté. Les effets observés n’ont pas de corrélation avec le montant d’activation de la vis d’expansion. / Introduction: Surgically assisted rapid palatal expansion (SARPE) is a treatment of choice for patients who have reached skeletal maturity and present a maxillary transverse deficiency. It is often mentioned that SARPE has the benefit to improve respiratory function, however, only a few research projects have investigated the effects of SARPE on the upper airways. The objective of this clinical prospective comparative study was to evaluate the three-dimensional effects of SARPE on the nasal cavity, the nasopharynx and the oropharynx using computed tomography.
Materials and Methods: The sample consisted of 14 subjects (5 males, 9 females) whose mean age was 23.0 ± 1.9 years (range: 16 y. 4 mo. to 39 y. 7 mo.). All patients were treated using a bonded Hyrax expander and the mean expansion was 9.82 mm (7.5-12.0 mm). A one-year retention period was undertaken before the beginning of any other orthodontic treatment. A cone-beam computed tomography (CBCT) evaluation was performed at T0 (initial), T1 (6 months post-expansion) and T2 (1 year post-expansion), and then the nasal cavity, nasopharyngeal and oropharyngeal volumes and the oropharyngeal minimal cross-sectional area were measured on the three-dimensional volumes that were obtained.
Results: Radiological results have demonstrated a significant increase of the nasal and nasopharyngeal volumes and also an increase of the oropharyngeal minimal cross-sectional area at 6 months post-expansion. At one year post-SARPE, for these three parameters, a part of the gain was lost but did not return to the initial values. No significant effect on oropharyngeal volume was found. No significant correlation between expansion screw activation and radiological parameters were noted. Intra-class correlation analysis showed excellent intra-examiner reliability.
Conclusions: SARPE causes significant changes of the nasal cavity and nasopharyngeal volumes. SARPE does not modify the oropharyngeal volume, but induces significant changes of the oropharyngeal minimal cross-sectional area. The observed effects do not have a correlation with the amount of expansion screw activation.
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Effet de l’expansion palatine sur le bruxisme du sommeil chez des enfants en comparant des appareils d’expansion palatine rapide collé ou baguéBellerive, Audrey 03 1900 (has links)
Introduction : Le bruxisme du sommeil est un désordre du mouvement décrit comme un mouvement involontaire de la mastication durant le sommeil. Cette parafonction est observée dans 14-38% de la population pédiatrique. Un lien a été trouvé entre les événements respiratoires et les épisodes de bruxisme. L’expansion palatine rapide (EPR) est un traitement orthopédique effectué chez les enfants en croissance pour régler un manque transverse squelettique du maxillaire supérieur. Quelques études ont observé que l’apnée obstructive du sommeil a été diminuée par un traitement d’expansion palatine rapide. Objectifs : Étant donné que le bruxisme est en lien avec des événements respiratoires et que l’expansion palatine rapide augmente la dimension des cavités nasales, l’objectif de la présente étude est d’évaluer la possible réduction du bruxisme après le traitement d’expansion rapide. Méthodes : Ce projet pilote est une étude clinique randomisée contrôlée de patients consécutifs qui a inclus 27 enfants (8-14 ans, 8 garçons et 19 filles) avec ou sans bruxisme du sommeil. Tous ces patients sont venus à la clinique d’orthodontie de l’Université de Montréal et présentaient un manque transverse du maxillaire supérieur (au moins 5 mm). Dans le cadre de l’étude, les patients devaient passer un enregistrement polysomnographique ambulatoire avant le traitement d’expansion palatine (T0) et après l’activation de l’appareil d’expansion (T1).
Résultats : Les résultats démontrent une diminution du bruxisme chez 60% (9 patients) de nos patients bruxeurs. L’interaction entre le traitement et les groupes (Br et Ctl) s’est avérée significative (p=0,05 ANOVA mesures répétées), et démontre une diminution du bruxisme chez les bruxeurs (p=0,04, t-test paire). Les médianes (min, max) du groupe avec bruxisme sont passées de 3,11 (2,06; 7,68) à 2,85 (0,00; 9,51). Les paramètres de sommeil sont restés stables (Stade N1/N2/N3, REM, efficacité du sommeil), ainsi que les paramètres respiratoires et le ronflement. Conclusion : Une réduction du bruxisme a été observée lors de cette étude, mais un échantillonnage plus grand est nécessaire pour conclure. / Introduction: Sleep bruxism (SB) is a movement disorder described as an involuntary mastication movement during sleep. This parafunction is observed in 14-38% of the child population. A link was found between respiratory events and episodes of bruxism. Rapid palatal expansion (RPE) in children is an orthopedic treatment that is effective in correcting maxillary transverse deficiency and in reducing obstructive apnea syndrome (OAS) by increasing airway capacity. Objectives : Since bruxism is related to respiratory events and RPE increases respiratory capacity, the objective of this study is to evaluate the possible reduction of bruxism after RPE therapy. Material and Methods : This prospective randomized controlled clinical pilot study recruited 27 children (8-14 years old, 8 boys, 19 girls) with or without sleep bruxism. These patients were seeking treatment for transverse maxillary deficiency (5 mm or more) at the orthodontics department of the University of Montreal. Patients underwent an ambulatory polysomnography before (T0) and after expansion (T1). Sleep parameters, rhythmic muscular masticatory activity index were evaluated. Results : The results show a reduction of bruxism in 60% of bruxer patients (9 participants). The interaction between the treatment and the groups (Br and ctl) was significant (p=0,05, repeated measures ANOVA). A reduction of bruxism is shown for bruxers (p=0,04, paired t-test). The sleep parameters stayed stable after RPE (Stage N1/N2/N3, REM, sleep efficiency) as well as the breathing parameters and snoring data. The medians (min, max) of bruxism group went from 3,11 (2,06; 7,68) to 2,85 (0,00; 9,51). Conclusion : During this study, a reduction of bruxism was observed but a larger sample size is needed to conclude on the subject.
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Effets parodontaux d'une expansion palatine rapide assistée chirurgicalement (EPRAC) : évaluation clinique et évaluation radiologique à l'aide de la tomodensitométrie à faisceau coniqueGauthier, Chantal January 2009 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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Effect of maxillary expansion on pharyngeal airway volume, tongue posture and respiration in patients with Juvenile Idiopathic ArthritisBoulos, Toufic 07 1900 (has links)
Introduction: L’arthrite juvénile idiopathique (AJI) est la maladie rhumatologique la plus fréquente de l’enfance. L’atteinte de l’articulation temporomandibulaire est fréquente, ce qui engendre des perturbations de croissance et peut causer des dysmorphies crâniofaciales, des problèmes respiratoires, et l’apnée obstructive du sommeil. Une rotation postérieure de la mandibule, une anomalie de développement transversal maxillaire, et une posture abaissée de la langue sont souvent observés. Une expansion palatine rapide (EPR) pourrait corriger la posture de la langue, augmenter le volume des voies respiratoires pharyngées, ainsi qu’améliorer la qualité de la respiration chez les patients atteints d’AJI.
Objectifs: Il y avait trois objectifs distincts pour cette étude:
1- Quantifier l’effet de l’EPR sur le volume des voies respiratoires pharyngées chez les patients atteints d’AJI
2- Évaluer l’effet de l’EPR sur la posture de la langue
3- Évaluer l’effet de l’EPR sur la qualité de la respiration
Méthodes: Les participants ont été divisés en deux groupes: contrôle (n=11) et AJI (n=11). Un questionnaire médical, un questionnaire portant sur la qualité de la respiration et une tomographie volumique à faisceau conique (TVFC) ont été administrés avant (T0) et après (T1 = 7 mois) une EPR par Hyrax. Le volume des voies respiratoires pharyngées, la posture de la langue et la qualité de la respiration ont été comparés aux deux points temporels mentionnés.
Résultats: Une augmentation statistiquement significative (p=0.004) du volume des voies respiratoires pharyngées à la suite de l’EPR a été observée dans le groupe contrôle, cependant, ceci n’était pas le cas dans le groupe expérimental (p=0.580). De plus, l’interaction groupe-temps n’était pas statistiquement significative (p=0.073), et le changement non-significatif du volume intra-oral dans le groupe contrôle (p=0.442) et expérimental (p=0.761) n’a pas confirmé un effet de l’EPR sur la posture de la langue. Finalement, les patients des deux groupes n’ont pas rapporté de changements subjectifs vis-à-vis la qualité de leur respiration suite à l’EPR.
Conclusion: Une augmentation significative du volume des voies aériennes pharyngées a été observée suite à l’expansion palatine rapide dans le groupe contrôle. Cependant, cet effet n’a pas été observé chez les patients atteints d’AJI. D’autre part, la posture de la langue est demeurée inchangée dans les deux groupes, et aucune amélioration subjective de la qualité de la respiration n’a été rapportée chez les participants de cette étude. / Introduction: Juvenile idiopathic arthritis (JIA) is the most common childhood rheumatic disorder. Temporomandibular joint involvement is frequent, which instigates growth disturbances and can lead to craniofacial deformities, respiratory problems, and obstructive sleep apnea. Common findings include posterior rotation of the mandible, maxillary transverse deficiency and low tongue posture. Rapid palatal expansion (RPE) could allow proper tongue positioning, increase pharyngeal airway volume, and improve respiratory quality in patients with JIA.
Objectives: There were three distinct objectives for this study:
1- Quantify the effect of RPE on pharyngeal airway volume in patients with JIA
2- Evaluate the effect of RPE on tongue posture
3- Evaluate the effect of RPE on respiratory quality
Materials and Methods: Participants were divided into two groups: control (n=11) and JIA (n=11). Medical history and respiratory quality questionnaires, as well as cone-beam computed tomography (CBCT) exams, were administered before (T0) and after (T1 = 7 months) rapid palatal expansion using a Hyrax expander. Pharyngeal airway volume, tongue posture and respiratory quality were compared at both time points.
Results: There was an overall statistically significant increase (p=0.004) in pharyngeal airway volume following RPE in the control group, however, this was not replicated in the experimental group (p=0.580). In addition, the group-time interaction was not statistically significant (p=0.073), and the non-significant changes in intra-oral volume in the control (p=0.442) and experimental (p=0.761) groups did not confirm an effect of RPE on tongue posture. Finally, neither patient group reported a subjective change in their quality of respiration following RPE.
Conclusion: Rapid maxillary expansion appeared to significantly increase pharyngeal airway volume in healthy individuals, yet this effect wasn't observed in patients affected by juvenile idiopathic arthritis. Tongue posture remained consistent across both groups, and there were no reported subjective alterations in the respiratory quality among all participants.
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