41 |
Le rôle du peuple dans la philosophie sociale de Voltaire.Bégin, Luc. January 1966 (has links)
Il est inutile de refaire la légende "Voltaire" que l'ensemble des jugements critiques des XIXe et XXe siècles a su créer avec parfois autant d'enthousiasme que de fausseté. Par contre, nous croyons qu'il serait précieux de pouvoir se libérer du réseau des idées de Voltaire pour saisir la sensibilité de ce grand écrivain. Le génie de Voltaire consiste à nous montrer, sous des aspects imprévus et inusités, les grands thèmes de la pensée humaine et les mille incidents de la vie quotidienne. Pourtant, deux siècles de critique ne nous permettent pas d'en douter; au XVIIIe siècle, Voltaire est un penseur et son influence tient d'abord au contenu de ses idées. [...]
|
42 |
La domination dans le theatre de moliere.Truchon, Normand. January 1966 (has links)
Si nous étudions l'histoire de la France, nous remarquons que le XVIIième siècle est envahi par un puissant souffle de domination. Cette domination ne se retrouve pas uniquement sur le plan social, mais elle influence énormément la littérature de l'époque. [...]
|
43 |
L'eau et la forêt dans l'oeuvre de F.-A. Savard et de Rina Lasnier.Hurtubise, Lise. January 1966 (has links)
L'abbé Félix-Antoine Savard est né à Québec en 1896. Il fait ses études primaires, secondaires et théologiques à Chicoutimi. Il passe ses vacances dans la forêt ou sur l'eau à faire du cabotage, du Saguenay à la côte Nord. Les contacts avec les habitants, les coureurs des bois et les gens de la mer sont fréquents. [...]
|
44 |
Le roman québécois contemporain et sa double structure temporelleDefraeye, Julien 16 August 2013 (has links)
L’étude ici proposée repose sur un corpus extrêmement récent, c'est-à-dire exclusivement composé d’œuvres du XXIème siècle, allant de 2009 à 2011 pour la plus récente. Ces quatre œuvres font intégralement partie du corpus de la littérature québécoise. Dans La mémoire de Québec : les fossoyeurs d’André Lamontagne, professeur en littérature française à l’Université de Colombie-Britannique, a été publié en 2010 aux éditions David. André Lamontagne nous dépeint l’histoire d’un journaliste établi à Vancouver qui profite d’un séjour à Québec pour se pencher sur le passé de sa voisine chinoise, Rachel, et de ce fait, sur les rituels mortuaires chinois. Avec plusieurs personnages en parallèle, André Lamontagne fait ressurgir le passé de Québec et des incendies qui ont marqué la ville et dont les peintures de Joseph Légaré au milieu du XIXème siècle ont préservé la mémoire. Jocelyne Saucier, dans Il pleuvait des oiseaux, publié aux éditions XYZ en 2011, nous ramène aux grands feux du nord de l’Ontario au début du XXème siècle, le plus connu étant sans doute le grand feu de Matheson en 1916. Ici aussi, c’est à travers la peinture de feu Boychuck que nous redécouvrons le passé, grâce à la volonté d’une journaliste de gratter à la surface de ce pan méconnu de l’Histoire de l’Ontario. La journaliste découvrira bien assez tôt que le prix à payer sera l’exil hors de cette société, pour embrasser une temporalité passée. Kim Thúy, dans Ru, roman que l’on pourrait presque croire autobiographique, revient sur l’histoire des boat people à travers Nguyen An Tịnh, le personnage principal, et son arrivée fortuite au Canada francophone. En dernier lieu, Guyana, d’Élise Turcotte, a été publié aux éditions Leméac en 2011. Guyana se partage entre deux spatialités et deux temporalités parallèles, le présent à Montréal d’un côté, le massacre de Jonestown en 1978 de l’autre. Le meurtre de Kimi, la coiffeuse d’Ana et de son fils, déclenche le début d’une quête effrénée de la vérité sur les raisons de sa mort.
Tous ces romans sont ainsi caractérisés par leur côté métahistorique, intégrant un pan de l’Histoire dans leur narration. C’est ainsi de l’histoire de l’Histoire que témoignent ces différents romans, ce qui suppose deux plans historiques qui s’entrelacent. On retrouve le massacre de Jonestown chez Élise Turcotte, le passé des rituels chinois chez André Lamontagne, les grands feux du début du XXème siècle chez Jocelyne Saucier et l’histoire des boat people chez Kim Thúy. Tous ces romans sont partagés entre le présent et un autre temps, qui appartient à l’Histoire, à une communauté. On oppose ici deux temporalités : la temporalité historique et celle de la fiction. Les différents niveaux de la diégèse semblent ainsi s’entrelacer, peut-être même jusqu’au point de ne faire qu’un. C’est là l’aboutissement de notre réflexion. Pourquoi l’auteur n’a-t-il pas choisi d’écrire deux romans? Ces deux temporalités sont-elles nécessaires l’une pour l’autre? Comment interagissent-elles dans ces romans métahistoriques? Peut-on trouver l’intersection même des deux temporalités?
|
45 |
L’ordre unanimiste de la guerre et le tableau des combattants dans les homes de bonne volonté.Spentzos, George. C. January 1953 (has links)
L'Unanimisme, ainsi que Romains commençait à le concevoir lors de la fameuse soirée d'Octobre 1903, est une nouvelle vision du monde humain. Vision purement poétique à ses débuts, elle est devenue, grâce à des expériences scientifiques de son poète, une vision, ou plutôt une prophétie scientifique. Étymologiquement parlant, le mot Unanimisme suggère une union d'Âmes. Or, il faut préciser ici ce qu'est une âme pour Romains. Puis, tâcher d'expliquer ce qu'est l'Unanimisme. Toute l'œuvre, littéraire et scientifique, de Jules Romains est bien révélatrice à cet égard.
|
46 |
L’enfance dans ‘Les hommes de bonne volonté’ de Jules Romains.Jacoby, Barbara. J. January 1958 (has links)
De toutes les œuvres de Jules Romains, ‘Les Hommes de bonne volonté’ est certainement celle qu’il a composée avec le plus de compréhension et d'intérêt. L'auteur, observateur pénétrant aussi bien que philosophe, connaissait bien sa matière : il a emprunté beaucoup d'incidents a' sa propre vie et il a connu l'époque ou se déroule l'intrigue de cette suite romanesque, la période 1908-1933. Par conséquent, cette œuvre immense est la peinture exacte d'une génération. Laquelle? Celle qui a "fait" la Grande Guerre.
|
47 |
Simone Weil et la Condition Humaine.Braunrot, Bruno. January 1960 (has links)
Une oeuvre d'aspect fragmenté bénéficie rarement de la réflexion soutenue qu'on n'hésite pas à accorder à des oeuvres plus systématiques. Ainsi l'effort nécessaire pour retrouver, par-delà le chaos de pensées en apparence disjointes, la signification qui s'en dégage empêchera-t-il sans doute toujours qu'on prête aux écrits de Simone Weil l'attention qu'ils méritent.
|
48 |
L'Annee 1745 dans la Vie et l'Oeuvre de Voltaire.Szablowski, Julie. January 1958 (has links)
Ce sage conseil de Sainte-Beuve inspirera notre travail d'apprenti-critique. Considérons notre homme comme un prisme taillé par la vie, les évenements qui, au cours des années, ont façonné son esprit et sa personnalité. A travers les facettes erre la pensée secrète, le génie intime de l'individu. Notre cristal sera Voltaire ciselé par les événements d'une année de sa vie. En tournant et en retournant ces 365 jours, et en examinant de près le spectre lumineux, nous espérons trouver au bout de l'arc-en-ciel la flamme qui est l'essence de l'homme.
|
49 |
Le sens du tragique dans l’œuvre romanesque d’André Malraux.Gabélier, Germaine. F. January 1960 (has links)
Une coupe où l’on boit à longs traits… un banquet où l'on vient s'asseoir… telles sont les images poétiques par lesquelles on a coutume de représenter la vie… à moins que, pour les imaginations plus moroses, ce ne soit une douloureuse vallée de larmes. Pour André Malraux, l’existence est 'comme un cancer… une tiédeur de mort dans la main’ et nous verrons que ce n'est pas, chez lui, pure figure de style.
|
50 |
Les femmes de bonne volonté et les autres dans les hommes de bonne volonté de Jules Romains.Schroeder, Maida. M. January 1960 (has links)
Dans le roman-neuve, Les Hommes de Bonne Volonté, grande fresque qui dépeint vingt-cinq années de civilisation entre le 6 octobre 1908 et le 7 octobre 1933, Jules Romains passe en revue plus de trois cents femmes. Elles sont de toutes les classes, de toutes les conditions : duchesses, marquises, comédiennes, doctoresses, institutrices, gouvernantes, modistes, boutiquières, concierges, femmes de chambre et femmes de ménage, tireuses de cartes, procureuses, filles du trottoir; elles sont jeunes, mariées, mères, veuves, fiancées, vieilles filles, femmes trompées, femmes trompeuses et femmes entretenues. Certaines ne font que passer : ce sont ‘les oueds dans le sable’; d’autres paraissent à plusieurs reprises.
|
Page generated in 0.0345 seconds