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Conscience, facticité de l'être : altérité et aliénation : une étude sur les œuvres littéraires de Pirandello, Moravia et Sartre / Consciousness and facticity of the being : alienation and alterity : a study about Pirandello, Moravia and Sartre worksBuratti, Alessandro 13 November 2015 (has links)
La thèse porte sur les liens entre les œuvres littéraires de Pirandello, Moravia et Sartre. Nous analysons la formation de Pirandello au XIXème siècle et l'évolution de son discours autour du rôle de la conscience, ses caractéristiques et sa relation avec le corps et le monde des objets, en s'ouvrant à la multiplication des altérités présentes. La folie est investie d'une position de privilège dans la possibilité de parvenir à une existence authentique. Moravia a repris les idées de Pirandello dans ses livres et il a développé une description de la vie intérieure de l'homme contemporain en relation avec la société où il vit et ses modifications. Sartre, lecteur de Pirandello lui aussi, a éclairci, tout comme Moravia, qu'il connaissait bien, l'importance des états de la conscience (tels que l'ennui, la nausée ou l'indifférence) qui sont à l'origine des sentiments et des projets moraux / My thesis concerns the links between the literary works of Pirandello, Moravia and Sartre. I analyze the formation of Pirandello in the 19th century and the evolution of his proposal around the role of consciousness, its characteristics and the relation with its own body and the world of objects and others. Madness appears to have a position of privilege in order to reach an authentic existence. Moravia took back Pirandello's theory in his books and he developed an internal life description on contemporary man in connection with his society. Sartre, who read Pirandello and was a Moravia's friend, developed the importance of different consciousness' states (such as boredom, nausea or indifference) that are at the origin of moral projects.
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Phänomenologische Grundlegung der objektiven Zeit bei Husserl, Merleau-Ponty und Blumenberg / Le temps du monde. Le fondement phénoménologique du temps objectif chez Husserl, Merleau-Ponty et Blumenberg / The Time of the World. The phenomenological foundation of the objective time by Husserl, Merleau-Ponty and BlumenbergKanoor, Abbed 27 March 2017 (has links)
La réduction de toute temporalité préalable à la conscience immanente du temps est le point de départ de la phénoménologie du temps. La question à laquelle il s’agit de répondre est de savoir (1) s’il est possible d’accomplir la réduction phénoménologique de toute temporalité préexistante, et (2) par ailleurs, quelles sont les conséquences à tirer de la possibilité ou de l’impossibilité de cette réduction pour l’expérience du temps et pour la constitution du temps objectif. Dans notre recherche nous avons thématisé la question du statut phénoménologie du temps du monde en tant que problème limite de la phénoménologie en nous appuyant, d’une part, sur les manuscrits de Husserl afin d’argumenter en faveur de la possibilité de la réduction phénoménologique et, d’autre part, sur la phénoménologie du temps de Merleau-Ponty et Blumenberg qui problématisent la possibilité de l’accomplissement de la réduction phénoménologique du temps dans leur approche critique à la phénoménologie transcendantale. Tandis que Husserl met entre parenthèses le temps du monde et réduit le temps donné à l'expérience subjective du temps, Merleau-Ponty et Blumenberg insistent quant à eux sur la pré-donation d'un temps général ainsi que sur sa manifestation comme une perturbation dans la vie du sujet. Le passé naturel du corps (tel qu’évoqué par Merleau-Ponty) et la facticité du temps du monde (telle qu’évoquée par Blumenberg) sont les aspects indéniables de l'expérience du temps qui restent négligés dans l’approche de la phénoménologie du temps de Husserl. L’apparition du temps n'est pas l'identification continue et homogène du flux de la conscience absolue avec elle-même mais un mouvement discontinu. / The reduction of any pre-given form of temporality to the immanent time-consciousness is the starting point of the phenomenology of time. The questions to be answered are (1) whether it is possible to accomplish this phenomenological reduction, and (2) what are the consequences of the possibility or the impossibility of this reduction for the experience of time and for the phenomenological constitution of objective time. In our research we have thematized the phenomenological status of the world-time as a limit problem of phenomenology by relying on Husserl manuscripts in order to argue in favor of the possibility of the phenomenological reduction, and on the phenomenology of time of Merleau-Ponty and Blumenberg who problematize the possibility of the accomplishment of the phenomenological reduction of time in their critical approach to the transcendental phenomenology. While Husserl brackets the world-time and reduces the given time to the subjective experience of time, Merleau-Ponty and Blumenberg insist on the pre-donation of a general time as well as on its manifestation as a perturbation in the life of the subject. The natural past of the body (Merleau-Ponty) and the facticity of world-time (Blumenberg) are the undeniable aspects of the time-experience, which remain neglected in Husserl’s approach to the phenomenology of time. The time-appearance is not the continuous and homogeneous identification of the flow of absolute consciousness with itself, but a discontinuous movement.
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La théorie des humeurs chez Heidegger : esquisse des fondements dans Sein und ZeitEthier-Delorme, Keith January 2015 (has links)
Résumé : « Wege, nitch Werke ».
L’exergue de la Gesamtausgabe donne une indication précieuse pour quiconque souhaite lire et comprendre la pensée de Heidegger. Son œuvre se distingue des classiques de la tradition philosophique par le fait qu’elle ne cherche pas à établir une doctrine. Elle vise plutôt à reprendre à bras-le-corps une seule et même question : la Seinsfrage. Heidegger l’a retournée de maintes façons, parfois en puisant dans les préjugés au sujet de l’Être, parfois en empruntant des chemins de pensée plutôt inexplorés, mais à chaque fois il étonne. Le lecteur habitué à la rigidité conceptuelle, aux évidences cartésiennes et aux règles logiques de l'esprit, trouve peut-être en Heidegger son plus grand défi parce qu’il adhérait à une pensée-en-chemin (Zu Denken Wege) qui accueille l'errance et la pause, le silence et le tournant. Il invite le lecteur à prendre le pas, à risquer les chemins qui ne mènent nulle part ― Holzwege ―, à ne pas hésiter à faire un pas en arrière (Schritt zurück). La Gesamtausgabe oblige un certain inconfort pour la pensée.
Ce mémoire de maîtrise est consacré à l’examen de la fonction phénoménologique des humeurs (Stimmungen) et à l’importance que leur accorde Heidegger, à partir d’une lecture de Sein und Zeit, tout particulièrement. La recherche a pour hypothèse de travail qu’on y retrouve une théorie des humeurs appréciable, bien que ne lui soit pas réservée une analyse systématique dans l’œuvre. Malgré cela, ce mémoire fait la démonstration, en quelques chapitres, que Sein und Zeit contient des éléments théoriques qui permettent de fonder cette théorie. Au final, le mémoire explore brièvement les humeurs analysées par Heidegger. C’est l’occasion de voir comment la théorie des humeurs s’inscrit véritablement dans la pensée du philosophe. La thèse défendue dans ce mémoire pourrait être reprise et approfondie par une étude doctorale, ce qui donnerait peut-être une clef supplémentaire pour contribuer à l'élaboration d'une lecture intégrale de la Gesamtausgabe. / Abstract : The highlight of the Gesamtausgabe gives a valuable indication for anyone who wants to read
and understand Heidegger's thought. His work part from the philosophical tradition in that does
not seek to establish a doctrine. Rather, it is intended to tackle the question of Being (Seinsfrage).
Heidegger has posed it in many ways, sometimes by challenging our common sense about the
“Being”, sometimes by exploring new paths of thinking, each time surprising us. Someone
familiar with rational assertion, methodological pattern and logical rule, may find Heidegger
really hard to understand because he assumes what he calls a « thought-in-way » (Wege Zu
Denken), which welcomes silence and wandering. Heidegger invites the reader to try pathways
that lead nowhere at first sight — Holzwege —, and sometimes to take a step back (Schritt
zurück) from what he thinks. The Gesamtausgabe is definitively a challenge for the thought.
The main goal of this master’s thesis is to examine the phenomenological function of moods
(Stimmungen) and the importance we should give to them, from a reading of Sein und Zeit,
especially. The aim is to find in it a theory of moods, even if Heidegger did not analyze them
systematically. Nevertheless, this essay outlines, in just a few chapters, the reasons why we can
pretend there is a such theory and why the moods have a significant phenomenological function.
Finally, we explore the moods analyzed by Heidegger so we can see how his theory is truly
embodied. This research could be taken further in a doctoral study, which would perhaps
contribute to a more comprehensive interpretation of the Gesamtausgabe.
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