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Former et être formée au travail domestique : l'enseignement ménager et la couture à l'école publique québécoise (1937-1969)Brisebois, Marilyne 23 November 2023 (has links)
Cette thèse s'intéresse à l'enseignement ménager et, plus particulièrement, à celui de la couture à l'école publique au Québec entre 1937 et 1969, c'est-à-dire entre le moment où il devient obligatoire pour toutes les filles peu importe leur âge et celui où il s'ouvre aux adolescents et devient facultatif pour les jeunes des deux sexes. Par l'entremise de ces enseignements, l'école publique participe à la formation des filles aux savoir-faire liés au travail domestique auquel les femmes sont toutes assignées. En même temps, elle développe un discours sur la consommation de masse, notamment en introduisant des cours sur la tenue du budget familial et la « saine » consommation dans le cursus scolaire des filles. Ce faisant, l'école reflète la tension entre savoir-faire et savoir-acheter qui marque la société québécoise entre 1937 et 1969, alors que la consommation de masse se développe. Ensuite, l'enseignement ménager est traversé par une tension idéologique entre deux conceptions du rôle des femmes, une plus traditionnelle qui le limite à ses fonctions d'épouse et de mère, et une plus progressiste, selon laquelle il faut également préparer les jeunes filles au marché du travail. Cet enseignement représente d'ailleurs une opportunité de travail pour certaines femmes, qui cherchent par différents moyens à le professionnaliser. Enfin, l'enseignement ménager et celui de la couture se trouvent au cœur d'un écosystème qui dépasse le milieu de l'éducation pour impliquer des acteurs sociaux ayant des intérêts communs, comme des compagnies américaines de patrons de couture et des associations professionnelles.
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L’état et les possibilités de promotion de la figure féminine dans le roman Celles qui attendent de Fatou DiomeLeclerc-Audet, Stéphanie 19 April 2018 (has links)
Nous proposons, dans ce mémoire, d’analyser l’état et les possibilités de promotion du personnage féminin dans le roman Celles qui attendent de Fatou Diome (2010) à travers les individualités de quatre protagonistes, Arame, Bougna, Coumba et Daba. Les contraintes et restrictions inhérentes à l’environnement social textuel ainsi que l’île sénégalaise de Niodior influent directement sur l’état de la figure féminine dans le roman. Dans cette optique, les pratiques sociales de la polygamie et de l’union matrimoniale orchestrée par les aînés sont deux vecteurs désignés comme tributaires de l’insatisfaction des héroïnes. En réaction directe aux pressions de leur société, laquelle prône pour la femme un travail acharné pour sa survie et un mutisme quant au mécontentement ressenti face à sa condition, la femme désire accéder à une élévation. Tandis qu’Arame, Bougna, Coumba et Daba sont secouées par les revers de l’existence, nous constatons que leurs possibilités de promotion s’organisent à l’encontre des règles établies par la tradition. La meilleure stratégie d’élévation, pour les héroïnes du roman Celles qui attendent, s’avère la conquête d’une plus grande liberté d’action et d’opinion pour le sujet féminin, au risque de bouleverser l’ordre socialement établi.
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Industrialisation et transformation des destinées individuelles : les trajectoires féminines à Québec, 1852-1911Vignola, Arianne 20 April 2018 (has links)
La littérature portant sur l’histoire du XIXe siècle omet souvent de parler de la place qu’ont prise les femmes dans l’espace urbain public et même résidentiel. Outre leur rôle de mère, peu de chercheurs se sont attardés aux autres aspects entourant la vie des femmes à cette époque. Par exemple, en rapport avec l’arrivée des femmes sur le marché du travail, on se réfère souvent aux deux guerres mondiales du 20e siècle et à la demande accrue de main-d’œuvre que les évènements qu’ont causée ces évènements. Toutefois, au Québec comme dans plusieurs centres industriels, les femmes étaient présentes sur le marché du travail manufacturier bien avant cette époque. Pour combler ce manque, certains géographes et historiens ont travaillé sur la situation qui prévalait à Montréal ou en Nouvelle-Angleterre. Pour la ville de Québec, encore beaucoup de chemin reste à faire avant de pouvoir tracer le portrait clair des transformations qui se sont déroulées pendant la période industrielle. Quels changements ont vécus les femmes de Québec à cette époque ? Quel portrait peut-on dresser de leurs trajectoires? Se basant sur les données des recensements de 1852 à 1911 et sur des données provenant des registres de mariages de la ville de Québec, la présente étude vise deux objectifs principaux, soit établir l’évolution structurelle des caractéristiques socio-économiques des femmes au cours de la période industrielle et également observer l’évolution et la spatialité des trajectoires des femmes de Québec. En poursuivant ces objectifs, un constat est clair : un important changement social et économique s’est opéré dans la vie des femmes au fil de la période industrielle. Plus de femmes au travail, plus de célibataires, mais, également, un niveau de scolarité amélioré. Par contre, pour les femmes mariées, la fécondité se maintient à un niveau élevé. Différenciées selon les origines et le milieu de vie des femmes, ces caractéristiques et perspectives changeantes font l’objet du portrait de la situation féminine à Québec au cours de la période industrielle proposé dans cette étude.
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La représentation sociale de l'empowerment de groupes québécois du mouvement des femmes : "C'est quelque chose qui nous a été enlevé et qu'on ré-acquiert"Fortin-Pellerin, Laurence 17 April 2018 (has links)
Le mouvement des femmes, incontournable au Québec, vise le changement social dans une visée d'amélioration des conditions de vie des femmes, ce qui suppose l'idée de l'empowerment des femmes. Alors que certaines pratiques d'empowerment se seraient avérées efficaces sur le plan d'un changement social significatif, d'autres auraient déçu par leurs effets limités. De nombreux débats jalonnent les écrits scientifiques sur cette notion, soulevant des questions parfois laissées sans réponses pour comprendre la forme que prendrait l'empowerment dans une perspective de changement social. Les positions des groupes du mouvement des femmes, qui oeuvrent sur le terrain, contribueraient à l'élaboration de repères en ce sens. Cette étude se propose d'examiner la représentation sociale de l'empowerment de groupes québécois du mouvement des femmes en relevant les enjeux qui les interpellent et leurs prises de position à ces sujets. L'étude vise aussi à explorer l'ancrage des prises de position des groupes en lien avec leur courant de pensée et leur type de groupe. Huit groupes ont pris part à des groupes focalisés (focus group) sur I'empowerment. Les enjeux et prises de position relevées dans le discours des groupe ont été comparés selon les courants de pensée et types de groupes : communautaires (imputables à leurs bailleurs de fonds) et autonomes (indépendants des bailleurs de fonds). Il ressort de l'étude que pour ces groupes, l'empowerment est un processus circulaire de reprise de pouvoir individuelle et collective où les femmes prennent du pouvoir et agissent. Ce pouvoir prend trois formes : le "pouvoir intérieur" (force psychologique et bien-être), le "pouvoir de" (accès aux ressources et possibilités de les utiliser) et le "pouvoir avec" (solidarité, influence et rapports égalitaires). Ces formes de pouvoir résultent des pratiques d'empowerment et les facilitent. Le "pouvoir sur" (domination d'une personne ou d'un groupe sur une autre personne ou un autre groupe) nuit à ces pratiques et entraîne donc la nécessité pour les femmes de s'engager dans un processus d'empowerment. Le "pouvoir sur" se traduit par la formulation de prescriptions, la discrimination, la violence faite aux femmes et l'oppression. Des pratiques d'empowerment s'adressant à autrui (pratiques d'intervention) servent d'appui aux pratiques que les femmes mettent en oeuvre pour elles-mêmes (pratiques d'affranchissement). Il s'agit de s'adapter à ces femmes, de leur laisser la place et d'entrer avec elles en relation d'aide. Les autres pratiques d'intervention (outiller et s'outiller, se regrouper et regrouper et faire pression en vue d'un changement) sont communes aux pratiques d'affranchissement. Les groupes partagent les mêmes prises de position au sujet des mêmes enjeux peu importe leur courant de pensée et types de groupe. Les résultats de recherche donnent lieu à des apprentissages qui contrastent avec les écrits scientifiques et qui sont pertinents au changement social. On y apprend que la représentation sociale de l'empowerment de groupes communautaires et autonomes, adhérant à différents courants de pensée, est relativement homogène. Cette homogénéité révèle une constance, favorable à leur influence sociale, dans le discours et les pratiques d'empowerment des groupes du mouvement des femmes. Les groupes proposent que l'empowerment soit un processus de reprise de pouvoir dû à un pouvoir exercé sur les femmes. Cette conception facilite l'appréhension du changement et la prise en compte du pouvoir exercé sur les femmes. Les groupes semblent remettre en question la frontière, généralement admise dans les écrits scientifiques, entre les intervenantes et les femmes auprès desquelles elles interviennent. Ces dernières, contrairement aux intervenantes, vivraient les conséquences du changement visé. Or, le changement visé par les groupes étant l'amélioration des conditions de vie des femmes, l'ensemble des femmes serait concerné. Avoir intérêt au changement visé par leurs pratiques diminuerait le risque pour les intervenantes d'exercer un pouvoir sur les femmes auxquelles s'adressent leurs pratiques, ce qui contribuerait à leur succès. Ce dernier favoriserait l'empowerment de toutes les femmes et, par le fait même, participerait au changement social.
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(Un)globalizing civil society: when the boomerang rebounds :transnational advocacy networks and women groups in post-conflict Burundi and Liberia / (Dé)globalisation de la société civile: l'effet rebond du boomerang :les réseaux transnationaux de plaidoyer et les groupements de femmes au Burundi et au Libéria de l'après-conflit.Martin De Almagro, Maria 28 April 2015 (has links)
To date, few scholars have addressed the internal dynamics of transnational advocacy networks (TANs) and their impact on the production of international norms. The lack of research on the topic seems rather surprising at a time when constructivists produce literature on the significance of global civil society and the role networks play in processes of recruitment and collective identity construction (Crugel 1999; Keck and Sikkink 1998; Boli and Thomas 1999; Anheier et al. 2001; Taylor and Rupp 2001; Keane 2003; Bob 2005). I cover this gap by looking at how power struggles between the international and the local members of a TAN shape the implementation of international norms in post-conflict settings. The purpose of the thesis is twofold: firstly to contribute to a broader literature on global civil society and secondly, to propose a new, more dynamic account on the life-cycle of international norms. The campaign for the implementation of UN Security Council Resolution 1325 on Women, Peace and Security presents an ideal case study. First, it is one of the most successful stories of global norm creation and diffusion thanks to the advocacy efforts of non-state actors. Second, it also shows a case of policy gridlock, where the international efforts to bettering the situation of women in non-Western settings through an implicit liberal normative teleology have shown their limits by the socializee’s formal acceptance of the framework and informal resistance to the dominant norm. Based on extensive fieldwork, my approach combines feminist research methodology (Bar On 1993; Devault 1990; Pillow 2003; Taylor 2000), with the reflexive approach advocated by qualitative researchers in post-colonial and post-structuralist studies (Said 1978; Butler 1990; Escobar 1995). I conducted 60 semi-structured interviews with women activists during 4 field visits in Bujumbura (Burundi) and Monrovia (Liberia) between 2012 and 2013. Following discourse analysis theory (Shepherd 2008; Hansen 2006) and using NViVo8, the interviews were systematically analysed with regard to the reasons they put forward to explain their engagement in the women’s movement and the type of rights they sought to accomplish. The research is conducted through a relational approach in which the interactions of agents are affected by 1) a diversity of structural opportunities through three mechanisms: brokerage, gatekeeping and diffusion and, 2) a compound of ideas forming the master-frame. Those two, in turn, modify interests and identities, both understood as outputs and not as variables determining the interactions of agents. I show how a certain discourse on gender security became accepted as the master frame of the campaign, and how other discourses were left out. That is, I show how discourses created boundaries and identities amongst actors, and how these actors used their agency to stretch those boundaries and identities in order to steer other activists to move towards certain behaviour. Building upon my empirical findings, the thesis sets out a theoretical model of identity boundaries stretching and adaptation in order to analyse the discursive construction of identity and subjectivity as political action. It develops the concept of rebound effect, that is, the point where the ideational boundaries between the thrower of the boomerang (issue entrepreneur) and the receiver (issue follower) are so impervious that the boomerang bounces back and never reaches its destination. I found out that norms based on a liberal peacebuilding approach such as UNSCR1325 are created and maintained by a failure to engage with local and grassroots movements (Richmond 2013). This, in turn, contributes to a process of de-legitimization of NGOs and local associations who form the TAN vis-à-vis the affected population. My findings have important implications for international relation theories of global governance and global activism since they provided a critique of the mainstream norm’s cascade model by introducing new temporalities and geographies in the analysis of the life-cycle of international norms. / Doctorat en Sciences politiques et sociales / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Les féministes et le changement social en Belgique: programmes, stratégies et réseaux / Feminists and social change in Belgium, 1918-1968: program, strategy and networksJacques, Catherine 13 December 2007 (has links)
Les Féministes et le changement social en Belgique (1918-1968). Programmes, stratégies et réseaux. Catherine Jacques. <p>Thèse de doctorat présentée sous la direction de Mme Eliane Gubin (Université libre de Bruxelles)et de Mme Christine Bard (Université d’Angers) en vue d’obtenir le titre de docteure en histoire.<p><p>Alors que l’histoire des femmes est relativement bien implantée en Belgique, il n’existe encore aucune étude qui envisage l’ensemble des mouvements féministes dans leur rapport à la société civile et politique. L’époque choisie s’étend de 1918 à 1968. Si les prémisses du féminisme et ses activités jusqu’en 1914, ainsi que sa reconversion durant les années de guerre, ont fait l’objet d’un certain nombre d’études, en revanche de multiples pans de l’activité féministe de l’entre-deux-guerres aux années 1960 demeurent largement méconnus. Pour les aborder, il convient d’évaluer d’abord l’impact de la guerre 14-18 sur les mouvements féministes et sur la condition des femmes. En effet le conflit les a profondément marquées, et les féministes en particulier qui s’étaient fortement impliquées dans le courant pacifiste de la Belle Epoque. Pendant la guerre, toutes ou presque, se sont engagées dans des activités patriotiques ou caritatives et certaines, au lendemain des hostilités, les prolongent au sein du mouvement féministe, dont elles deviennent d’importantes représentantes. <p>L’armistice conclue, les différentes associations féministes se reconstituent mais elles adaptent leurs revendications au contexte nouveau :la thèse analyse entre autres les relations entre féministes d’avant et d’après guerre, afin d’évaluer dans quelle mesure il y eut transmission (ou non) d’un savoir militant et d’expériences antérieures. En effet, aux côtés des associations féministes existant avant 1914 et reconstituées après 1918, naissent de nouveaux groupes, surtout à partir de la fin des années 1920. Ils se composent de femmes venues d’horizons sociaux relativement différents des militantes précédentes. Souvent universitaires, engagées dans une vie professionnelle, ces féministes formulent des revendications nettement plus radicales :c’est le cas par exemple du Groupement belge de la porte ouverte (1929) qui s’oppose clairement à toute législation protectionniste du travail différenciée selon les sexes, telle qu’elle est prônée par le Bureau international du Travail ;c’est le cas d’Egalité, une association dirigé par l’avocate et future sénatrice cooptée libérale Georgette Ciselet, qui affiche un programme féministe relativement radical en matière d’égalité civile et politique.<p>Le contexte a ici toute son importance :le féminisme d’entre-deux-guerres est en effet confronté à la mise en place de nouveaux processus d’intervention de l’Etat et aux conséquences des politiques natalistes menées par tous les gouvernements. L’idéal féminin que l’on tente d’imposer est marqué par l’assimilation quasi totale de l’identité féminine à la fonction maternelle et à la fécondité. Cette tendance, déjà forte avant guerre, s’accentue encore sous la pression de la grande crise et du chômage, que l’on croit pouvoir résorber en dégageant des postes de travail par le renvoi des femmes au foyer. Or ces tendances sont en totale contradiction avec l’implication des femmes dans l’espace public (elles sont devenues électrices communales), avec leur accès à de nouvelles filières professionnelles (infirmières, assistantes sociales), avec leur arrivée plus nombreuse dans l’enseignement secondaire et même supérieur. <p>De quelle manière et dans quelle mesure les deux générations de militantes ont-elles collaboré ?En d’autres termes, comment et par quels biais s’est assurée la transmission féministe ?Ces questions sont également abordées pour la période qui suit immédiatement la Seconde Guerre Mondiale. Celle-ci reste un domaine pratiquement inexploré, complètement occulté par l’explosion du néo-féminisme des années 1970. Longtemps, on a cru qu’en signalant l’accès des femmes au suffrage en 1948, on avait tout dit ;pour beaucoup, ces années seraient caractérisées par un mouvement féministe affadi, en léthargie en quelque sorte. Cette version, généralement admise, doit être largement nuancée. Les années 1950 et 1960 voient fleurir au contraire des revendications réformistes, même si elles adoptent encore un ton mineur et qu’elles doivent être replacées dans le contexte de l’époque. Elles sont énoncées de manière telle que les contemporains puissent les entendre. Ce féminisme en réalité très vigoureux engrange des succès et mène des combats fondamentaux, tels que l’accès complet à la citoyenneté des femmes, la féminisation des études supérieures, la réforme du code civil et des régimes matrimoniaux. Il balise à bien des égards la voie pour les revendications de la seconde vague féministe, il est donc erroné et réducteur de les présenter en rupture totale. <p>La thèse privilégie une approche thématique des revendications féministes :une partie traite des avancés dans la sphère publique (pour l’essentiel la question du droit à la citoyenneté économique et politique) et l’autre dans l’espace privé (réforme du code civil, droits des mères et réflexions sur la sexualité). <p>Ce type d’analyse permet de mieux contextualiser les revendications en les mettant en rapport avec les enjeux contemporains. A terme les éléments dégagés éclairent les processus de construction des citoyennetés civile, politique et sociale des femmes.<p>Les stratégies élaborées par les féministes sont au cœur de notre réflexion. Une attention particulière est accordée aux personnes qui conçoivent et portent ces revendications, de manière à réintégrer dans le processus d’émancipation des femmes des réseaux et des relais insérés dans des courants autres que féministes (partis politiques, syndicats, associations féminines). La mise en évidence de ces relais montre comment certaines idées, nées au sein des mouvements féministes, ont pénétré dans des groupes qui réfutaient toute adhésion à la cause féministe mais qui, à terme, en ont adopté les demandes et les ont diffusées dans un public plus large. La manière dont ces revendications féministes parviennent à “ remonter ”, à la fois au sein de structures politiques et associatives, et atteindre ainsi un grand nombre de femmes (et d’hommes) est central dans l’analyse proposée.<p>Mais faire l’étude des mouvements ou des associations sans tenir compte des personnes qui les composent, laisse subsister des zones d’ombre. La sociabilité des militantes est interrogée. Celle-ci est, sans doute, un élément d’explication à la constance de certains engagements. <p>Notre étude si elle se situe sur le plan national, envisage conjointement l’impact de l’international sur l’évolution du féminisme belge. Au plan international, l’ensemble des organisations faîtières dont dépendent de nombreuses associations nationales trouvent leur place dans notre étude :le Conseil international des Femmes qui chapeaute le Conseil national des Femmes belges, l’Open Door pour le Groupement belge de la Porte Ouverte, etc. L’angle d’approche n’est pas l’organisation faîtière en tant que telle mais bien les rapports entretenus avec l’association nationale. Sans oublier les instances internationales (SDN puis ONU, OIT, BIT,etc.) auprès desquelles les associations internationales féministes exercent depuis leur création un lobbying serré en faveur des intérêts féminins qui, mesuré aux nombres des conventions et des accords en tout genre indiquent que leur influence est réelle et attestent de l’existence de véritables stratégies féministes dans l’entourage des organismes internationaux. <p>Au terme, la thèse permet de mieux comprendre le processus d’inclusion des femmes dans la société belge et éclaire sur les mécanismes de démocratisation de celle-ci par l’intégration de ses citoyennes./Feminists and social change in Belgium<p>(1918-1968)<p>Program, strategy and networks<p><p><p>Although women history is rather well established in Belgium, no survey has been made on all the women movements in the frame of their relationship with civil and political society. The studied area spans from 1918 till 1968.<p>The context is important :feminism for the inter bellum period and after the second world war must face the increasing impediment of the State in public life, generating new discriminations. This thesis uses predominantly a thematic approach of the different feminist demands :one part will deal with the progress made in the public domain (mainly the issue of the right to economic and political citizenship) and another one in the private domain (civil code reform, mothers’ rights and considerations on sexuality).<p>In the long run, the points brought forward bring to light the building process of civil, political and social citizenship of women.<p>The strategies elaborated by the feminists lie at the heart of our thought. A special point of attention is made for the people conceiving and bringing forward these demands, in order to integrate in the emancipation process of women the networks and relays used outside the women sphere (political parties, unions, women societies).<p>Even if this survey is made at the national level, it also involves the impact of what is happening at the international level on Belgian feminism.<p>Eventually, the purpose of this thesis is to better understand the inclusion process of women in Belgian society and to bring to light the impact the integration of women had on the democratization mechanism of the same Belgian society.<p><p><p><p><p> / Doctorat en Histoire, art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Le continuum des violences genrées dans les trajectoires migratoires des Colombiennes en situation de refuge en ÉquateurAuclair, Isabelle 13 December 2024 (has links)
Tableau d'honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2016-2017 / La migration internationale, expérience centrale et de plus en plus féminisée de la mondialisation, semble fortement structurée par les rapports de genre qui peuvent faciliter ou limiter la trajectoire. En outre, une attention particulière doit être portée à la vulnérabilité différenciée des femmes face aux violences dans les processus de recrutement, de déplacement et de passage des frontières. Le contexte de déplacement forcé en étant un particulier, il est essentiel de prendre en compte la situation et le point de vue des femmes en situation de refuge tout comme il est nécessaire de questionner les structures mises en place pour assurer leur accès aux services ainsi que le respect de leurs droits. Dans ce contexte, cette recherche s’intéresse à l’importance de l’interaction entre les différents axes d’inégalités sociales dans la production et la transformation des formes de violences basées sur le genre vécues par les déplacées colombiennes tant dans la phase prédépart, dans l’étape de déplacement que lors de leur insertion dans le pays voisin où elles cherchent refuge : l’Équateur. En plus de s’amalgamer aux autres axes de différenciation sociale tels que l’âge, l’ethnie, la classe sociale et l’orientation sexuelle les caractéristiques vulnérabilisantes liées au genre se dévoilent dans un continuum de violences qui vient à son tour influencer les rapports inégaux. L’utilisation d’un concept comme celui du continuum permet une réflexion sur la nature multi-facétique de la violence. En plus d’aller plus loin que la hiérarchisation des abus, ce concept favorise l’exploration de formes de violences qui, contrairement aux violences extrêmes et directes, sont moins communément étudiées. En effet, les violences basées sur le genre ne sont pas des phénomènes isolés, mais des manifestations qui s’entrecroisent le long d’un continuum au cours duquel elles se supportent, se nourrissent mutuellement et parfois se fusionnent pour se transformer. / International migration, a central and increasingly feminized experience of globalization, seems highly structured by gendered relations, which may facilitate or restrict the trajectory. Furthermore, special attention must be paid to the differentiated vulnerabilities to violence women are facing in the process of recruitment, travel and border crossing. Forced displacement being a peculiar situation, it is essential to take into account the perspective and experience of displaced and refugee women as well as it is necessary to question the structures put in place to ensure their access to services and the respect of their rights. In this context, this research focuses on the importance of the interaction between the different social inequalities in the production and transformation of gendered violences experienced by displaced Colombians in the pre-departure phase, while crossing the border and during their integration in the neighbouring country where they seek refuge: Ecuador. In addition to being amalgamated to other lines of social distinctions such as age, ethnic group or social class, the characteristics binded to gender, those making it vulnerable, are unveiled in a violence continuum which in turn has an impact on social inequities. The use of a concept such as a continuum allows a reflection on the numerous sides of violence. This concept favors the exploration of different forms of violence, which unlike extreme and direct violences, are much less commonly studied, and furthermore, go deeper in the hierarchisation of abuses. Indeed, gender-based violences are not isolated phenomena, but rather events that intersect along a continuum in which they support, feed each other, and sometimes even merge together to eventually be transformed. / La migración internacional, experiencia central y cada vez mas feminizada de la mundialización, parece altamente estructurada por las relaciones de género la cuales pueden facilitar o limitar la trayectoria. Además, es importante poner una atención particular a las vulnerabilidades diferenciadas de las mujeres frente a las violencias en los procesos de reclutamiento, de desplazamiento y de cruce de fronteras. Reconociendo las particularidades del contexto de desplazamiento forzado, es esencial tomar en cuenta la situación y el punto de vista de las mujeres en situación de refugio así como es necesario cuestionar las estructuras garantizando su accesos a los servicios y el respeto de sus derechos. En este contexto, esta investigación se interesa a la importancia de la interacción entre los diferentes ejes de desigualdades en la producción y transformación de las formas de violencias basadas en género experimentada por las desplazadas colombianas en la fase de pre-salida, en la fase de desplazamiento así como durante su inserción en el país vecino donde buscan refugio: el Ecuador. Además de combinarse a los otros ejes de diferenciación social tales como la edad, la etnia, la clase social y la orientación sexual, las inequidades género revelan un continuum de violencias. El uso de un concepto como el continuum permite una reflexión sobre la naturaleza múltiple de la violencia. Proponiendo un análisis mas complejo que la simple jerarquización de los abusos, este concepto promueve la exploración de formas de violencia que, a diferencia de las violencias extremas y directas, son estudiadas con menos frecuencia. De hecho, las violencias de género no son fenómenos aislados, sino acontecimientos que se entrecruzan a lo largo de un continuum en el que se apoyan, se alimentan mutualmente y a veces se fusionan para transformarse.
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La condition de la femme arabe vue au travers de sa participation aux institutions politiques: étude comparée du cas de la citadine d'Alger et du CaireDelcroix, Catherine January 1983 (has links)
Doctorat en sciences sociales, politiques et économiques / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Matronae equestres: la parenté féminine des chevaliers romains originaires des provinces occidentales sous le Haut-Empire romain, Ier-IIIe siècles / Female kinship of the roman knights from the western provinces during the Roman Empire, 1st-3rd Centuries.Alvarez Melero, Anthony 05 February 2010 (has links)
Cette thèse a pour objectif l’étude des parentes de chevaliers romains, dénommées matronae equestres, originaires des provinces d’Occident, entre les règnes d’Auguste et de Gallien. L’optique choisie est celle de l’approche prosopographique qui demeure la seule possible pour collecter suffisamment d’informations à leur propos. Après une analyse des différentes titulatures équestres, l’accent a été porté sur trois thématiques liées entre elles, telles que le mariage, les pratiques religieuses et les voyages, qui ont permis une réévaluation du rôle des femmes apparentées aux chevaliers. Le chapitre consacré aux alliances matrimoniales a mis au jour diverses stratégies auxquelles elles prirent part :mariages égaux, exogamie et remariages avec des personnages de toutes les catégories sociales. La section suivante a souligné leur degré d’implication parfois active à la vie religieuse de leur communauté entre sacerdoces, participation aux rites et vœux. Enfin, on a montré que ces dames se déplaçaient de manière pratiquement systématique avec leurs parents, dans tous les recoins de l’Empire, pacifiés ou non. Le catalogue prosopographique figure, quant à lui, dans le volume II, subdivisé en quatre tomes. / Doctorat en Histoire, art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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La citoyenneté sociale des femmes au GuatemalaCarrier, Alain January 2000 (has links)
Doctorat en sciences sociales, politiques et économiques / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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