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La perception de similarité avec des modèles scientifiques féminins : effets sur les croyances et les performances des étudiantes en sciences dans un contexte de menace du stéréotypeCôté, Stéphanie 20 April 2018 (has links)
Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2012-2013. / Le but de cette étude était de vérifier si la perception de similarité avec des modèles scientifiques féminins sur le plan des caractéristiques personnelles pourrait augmenter la performance à un test de dominos et diminuer l'adhésion aux stéréotypes sexuels des femmes étudiant en sciences. Au total, 40 étudiantes inscrites dans un domaine scientifique, collégial ou universitaire, ont participé à cette étude. Les résultats ont révélé que la perception de similarité avec des modèles scientifiques féminins en ce qui concerne les attitudes et valeurs accentuait l'effet de l'exposition aux modèles sur la performance et l'adhésion aux stéréotypes sexuels. De plus, les résultats n'ont pas montré que la similarité au regard des activités, des études et du travail pouvait protéger à elle seule les femmes contre les effets négatifs de la menace du stéréotype. Ces résultats seront discutés à la lumière de leurs retombées pratiques et des écrits scientifiques sur l'importance des modèles.
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Femmes porteuses de savoirs scientifiques : les Ursulines de Québec et l'enseignement des sciences aux filles (1800-1936)Lafrance, Mélanie 13 December 2023 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 31 juillet 2023) / Dès le début du XIXᵉ siècle, les élèves des Ursulines de Québec ont étudié les sciences, soit l'astronomie, la chimie, la physique, la botanique, la zoologie, la minéralogie et la géologie. Qui furent les femmes, porteuses invisibles de savoirs scientifiques, qui enseignèrent les sciences à ces demoiselles ? Comment ont-elles élaboré, déployé et assuré la pérennité de cet enseignement? L'objectif de la présente thèse était de saisir le rôle joué par les Ursulines de Québec dans la transmission d'un savoir scientifique aux filles entre 1800 et 1936. Par une approche de type prosopographique, les trajectoires individuelles et collectives de quinze maîtresses de sciences ont été retracées et analysées au regard de leur appartenance à la communauté ursuline et des impératifs externes au monastère. De façon générale, entre 1800 et 1936, trois générations de maîtresses de sciences se sont succédé au pensionnat des Ursulines de Québec. Les maîtresses de sciences de la première génération ont participé à la genèse de l'enseignement des sciences entre 1800 et 1844. Ces femmes, dont trois étaient natives des États-Unis, avaient acquis un bagage de savoirs au sein de leurs familles. Elles ont porté jusqu'au pensionnat de Québec un modèle éducatif féminin qui incluait des leçons de sciences. La communauté ursuline, qui cherchait à attirer les élèves dans leur pensionnat, s'inspira également des maisons d'éducation européennes et étatsuniennes les plus réputées. Elle ajouta des disciplines à son curriculum, dont les sciences. Elle put alors compter sur l'appui des autorités catholiques qui, en position de fragilité dans la colonie anglaise, craignaient un exode des filles des élites canadiennes-françaises vers les écoles anglo-protestantes. Les maîtresses de sciences de la seconde génération ont œuvré entre 1844 et 1903, une période désignée « émulation tranquille » en raison de la relative autonomie des Ursulines dans leur enseignement et de la stabilité de leur cours d'études. Les maîtresses de sciences de cette époque étaient nées à Québec et elles avaient étudié au pensionnat des Ursulines. Si leurs apports individuels furent plus difficiles à cerner, leur contribution collective à l'enseignement des sciences a pu être retracée. Ces maîtresses ont déployé un ensemble d'expérimentations et d'activités pratiques qui visaient à rendre sensible l'insaisissable, des phénomènes naturels au divin. À l'aube du XXᵉ siècle, un modèle d'enseignement des sciences propre à la maison d'éducation était bien établi. C'est dans l'ombre que la troisième génération de maîtresses de sciences a prolongé son enseignement entre 1903 et 1936, une période désignée « la pérennité des sciences ». Ces éducatrices natives du Québec étaient aussi d'anciennes élèves du pensionnat. Leurs trajectoires témoignent d'une diversification des fonctions des religieuses et d'un alourdissement de leurs tâches. Une fatigue est perceptible. Cette époque fut d'ailleurs marquée par des changements successifs au programme d'études : ajustements aux brevets de l'État (1903-1908), création d'un cours d'art ménager (1909), création du cours Primaire supérieur affilié à l'Université Laval (1912). Les leçons de sciences furent ébranlées, mais maintenues par les éducatrices en dépit du désintérêt, voire du désaveu de leurs supérieurs ecclésiastiques qui, inquiétés par le mouvement des femmes, jetèrent leur dévolu sur les arts ménagers et épistolaires. L'étude des trajectoires individuelles et collectives de quinze maîtresses de sciences qui se sont succédé au pensionnat des Ursulines de Québec entre 1800 et 1936 a aussi permis de mettre en lumière une diversité de modalités de circulation du savoir scientifique, notamment le recrutement de religieuses hors des frontières, les apports des contacts (professeurs, familles, anciennes élèves) et l'acquisition de manuels et d'instruments scientifiques. La provenance étatsunienne et européenne du savoir scientifique au XIXᵉ siècle fit place, au tournant du XXᵉ siècle, à une provenance plus locale. Enfin, la façon dont les Ursulines de Québec ont élaboré, déployé et perpétué leur enseignement des sciences entre 1800 et 1936 témoigne de leur capacité à concilier, sans coup d'éclat, leurs aspirations - ici, demeurer fidèles à la tradition éducative qu'elles avaient créée au début du XIXᵉ siècle et qui reposait sur la transmission d'une culture littéraire, historique et scientifique - celles des parents des élèves et, non les moindres, celles des autorités cléricales et scolaires.
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Les filles et les matières scientifiques au niveau secondaireLabossiere, Diane 25 April 2018 (has links)
Québec Université Laval, Bibliothèque 2015
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Le rôle de la direction d'école dans le choix de carrière des filles dans les domaines de la nouvelle économieDoucet, Nathalie 13 April 2018 (has links)
La présente étude porte sur les facteurs qui influencent les étudiantes du secondaire vivant en milieu francophone minoritaire dans leur choix d'une profession dans les domaines de la nouvelle économie. On y examine plus particulièrement le rôle que joue la direction d'école dans leur choix de carrière. Le domaine de la nouvelle économie réfère aux programmes d'études en sciences, mathématiques, génie et technologie. L'étude a été réalisée auprès de six directions d'école francophone du Nouveau-Brunswick et de quatre directions d'école francophone de l'Ontario. Les résultats démontrent certaines particularités des directions d'école de chacune des provinces ainsi que des similarités dans leurs visions et dans leurs interventions. Trois thèmes principaux ont émergé des résultats, soit (1) le rôle des intervenants à l'intérieur de l'école, (2) le marché du travail et (3) les stéréotypes envers les filles et les garçons. En premier lieu, concernant le rôle des intervenants à l'intérieur de l'école, les directions des deux provinces sont conscientes que leurs attitudes et leurs comportements jouent un rôle dans leurs pratiques en général. Toutefois, elles perçoivent parfois différemment les interventions et l'influence du personnel de l'école sur le choix de carrière des filles. En deuxième lieu, elles croient que les jeunes connaissent mal le marché de l'emploi. Cependant, leurs perceptions diffèrent quant aux stéréotypes et aux obstacles que rencontrent les femmes dans la sphère de l'emploi. En troisième lieu, les directions d'école du Nouveau-Brunswick semblent davantage conscientes de la présence de stéréotypes sexuels présents dans la société ainsi que de leurs conséquences, mais elles semblent nourrir plus d'idées préconçues quant aux capacités des filles et des garçons que les directions de l'Ontario. Finalement, les directions d'école des deux provinces ne semblent pas voir l'utilité de sensibiliser les filles aux domaines scientifiques, et ce, pour différentes raisons ; les directions d'école du Nouveau-Brunswick soulèvent l'importance de respecter les intérêts des filles, tandis que les directions d'école de l'Ontario trouvent que les filles sont déjà plus intéressées et réussissent mieux que les garçons dans les cours de sciences.
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Think we must: politiques féministes et construction des savoirsPuig De La Bellacasa, Maria 09 December 2004 (has links)
Cette dissertation porte sur les liens entre les pratiques politiques et la construction des savoirs, académiques et scientifiques, explorés dans le mouvement féministe et les « Études féministes » contemporains, notamment anglo-américaines (women studies), depuis les années 1970. <p>Dans la première partie, après avoir introduit le sens que donnent à la pratique « politique » certaines traditions féministes, nous présentons différentes entrées des critiques féministes des savoirs scientifiques :la critique de l'exclusion historique des femmes de la production des savoirs et des sciences et l’examen critique des préjugés sexistes intervenant dans les contenus et les critères de validation des connaissances (théorie de la connaissance ou épistémologie). <p>La deuxième partie de la thèse propose une lecture d’auteures anglophones qui ont abordé les sciences à partir d’une perspective féministe et qui ont développé des propositions qui encouragent à la reconnaissance active du caractère partiel et situé de toute construction de savoir. Nous abordons, plus précisément :les théories sur l’incidence épistémologique de points de vue et positionnements féministes (standpoints) ;le travail de la philosophe Sandra Harding spécialement sa conceptualisation d’une « objectivité forte » ;et la conception des « savoirs situés » dans le travail de l’historienne de la biologie Donna Haraway. Ces propositions de politiques du savoir sont aussi abordées dans l’optique de montrer les problèmes spécifiques qu’elles rencontrent quand elles s’adressent aux savoirs de la tradition scientifique expérimentale.<p>Une question traverse la thèse :Comment ces critiques et propositions tiennent-elles compte de la diversité des pratiques spécifiques de construction des savoirs ?Alors même que le cœur des propositions féministes qui nous intéressent est de situer les savoirs dans leur spécificité reste à savoir comment ces mêmes politiques féministes résistent à se désituer à savoir, à emprunter les formes d'une théorie générale pour aborder les pratiques singulières. Prendre en compte de la spécificité des pratiques exige en outre d’envisager les auteures féministes au travail dans les pratiques et problèmes singuliers qui les intéressent, et ainsi montrer la richesse de ce courant de pensée.<p> / Doctorat en philosophie et lettres, Orientation philosophie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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