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Les perles mérovingiennes: typo-chronologie, fabrication et fonctions / Merovingian beads: typo-chronology, manufacturing and functions

Pion, Constantin 22 April 2014 (has links)
Les perles, principalement celles en verre, figurent parmi les productions artisanales les plus emblématiques et originales de la période mérovingienne. Jamais auparavant elles n’avaient connu un tel succès. C’est par centaines ou milliers d’exemplaires qu’on les retrouve dans les nécropoles de l’ancienne Gaule. Ce matériel surprend et séduit par la grande diversité de ses formes, de ses couleurs et de ses décors, témoignant sans doute le mieux du goût particulier des Mérovingiens pour la polychromie.<p>Cette thèse de doctorat avait pour principal objectif l’élaboration d’une typo-chronologie des perles du nord de l’ancienne Gaule mérovingienne (Ve-VIIe siècles). Un objectif à double visée destiné, d’une part, à mettre en évidence une éventuelle évolution des associations de perles et, d’autre part, à proposer aux archéologues un outil de datation innovant et précis.<p>L’examen approfondi des perles d’un point de vue technologique était une condition indispensable pour espérer atteindre le degré de précision requis pour l’élaboration d’une typo-chronologie. Le recours à l’archéologie expérimentale et aux sources ethnographiques a conduit à une bien meilleure compréhension des mécanismes – souvent complexes – de la fabrication des perles.<p>La typologie compte 20567 perles, classées en 556 types, provenant de 6 nécropoles situées en Belgique :Beerlegem (Flandre-Orientale), Bossut-Gottechain (Brabant wallon), Broechem (Anvers), Harmignies (Hainaut), Verlaine « Oudoumont » (Liège) et Viesville (Hainaut). Les occupations sont principalement datées entre ca. 470/480 et ca. 630/640.<p>L’élaboration de la typo-chronologie générale a combiné deux approches :la topochronologie – méthode permettant la mise en évidence de la tendance évolutive de chaque cimetière sur la base de la répartition topographique des types de perles –, et la méthode statistique de permutation matricielle. Ce travail a permis de mettre en évidence 5 groupes d’associations communs à tous les sites, d’une durée approximative d’une quarantaine d’années chacun.<p>Au-delà d’un apport en matière de détermination chronologique, des analyses archéométriques – enrichies par l’étude technologique du matériel – ont permis d’avancer une série d’éléments neufs concernant l’origine et la circulation de plusieurs types de perles. Les résultats obtenus montrent que la succession des combinaisons de perles reflète en partie une évolution des mécanismes d’approvisionnement et des relations commerciales entre l’Orient et l’Occident. Ainsi, durant le dernier tiers du Ve et le premier tiers du VIe siècle, l’artisanat perlier semble peu développé en Occident. Le marché est essentiellement alimenté par des produits d’origine orientale – Proche-Orient (Egypte et côte syro-palestinienne) et, en moindre mesure, Moyen-Orient (Mésopotamie) et Asie du Sud (Inde et/ou Sri-Lanka) –, témoignant d’un maintien du grand commerce maritime et terrestre établi durant l’Antiquité. Le second tiers du VIe siècle constitue un moment-clé dans l’histoire économique et sociale de la perle. Entre ca. 530 et ca. 630, l’Europe occidentale s’affranchit de l’approvisionnement oriental et s’impose comme un centre de production autonome. Le ralentissement de ces importations à partir des années 530 pourrait répondre à un souhait d’affranchissement de l’Occident, alors que l’interruption de l’approvisionnement en perles orientales vers 630 pourrait quant à elle être liée au climat d’instabilité politique que connaît l’Empire byzantin et dont les conséquences auraient entraîné un déclin du commerce méditerranéen, particulièrement accentué dans la première moitié du VIIe siècle.<p>Enfin, cette étude a également abordé d’autres thématiques portant sur les usages et fonctions de cette catégorie de matériel et la réutilisation d’éléments de remploi (protohistoriques ou romains) dans les parures mérovingiennes. / Doctorat en Histoire, art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Brûler de caillou: histoire et archéologie de la chaux et des mortiers en Wallonie :de la villa de Merbes au palais de Mariemont

Demelenne, Marie 21 June 2013 (has links)
« Brûler du caillou » Histoire et Archéologie de la chaux et des mortiers en Wallonie :de la villa de Merbes au Palais de Mariemont<p>Thèse présentée par Marie Demelenne le 21 juin 2013 en vue de l’obtention du grade académique de Docteur en Histoire, art et archéologie sous la direction des professeurs Alain Dierkens et Michel de Waha<p>Partant du constat que les enseignements à tirer des mortiers et la chaux historiques sont sous-utilisés par les archéologues de terrain en Wallonie, et du fait qu’un accroissement des connaissances à leur sujet permettrait une conservation –restauration du patrimoine historique avec des matériaux d’avantage compatibles et durables, la thèse adopte une double démarche expérimentale. <p>En premier lieu, un protocole de caractérisation original a été créé, ainsi qu’une base de données évolutive des mortiers et enduits historiques en Wallonie comprenant vingt-cinq sites et pus de 600 échantillons. <p>Le protocole de caractérisation s’est attaché à utiliser à la fois des méthodes connues et réputées éprouvées, comme la macroscopie et la pétrochimie (en étroite collaboration avec le Pr. M.-P. Delplancke de l’Ecole polytechnique de l’ULB, l’Institut royal du patrimoine artistique (KIK-IRPA, Roald Hayen, sous la direction d’Hilde de Clercq) et l’Institut scientifique des Services publics (Issep, le géologue D. Bossiroy)). Un volet original a été également été intégré au sein de ce protocole, consacré à la caractérisation des propriétés physiques et mécaniques des matériaux, développé en partenariat avec la Faculté polytechnique de l’Université de Mons (Pr. L. Van Parys et Dr. Ir. F. Dagrain). Quatre sites majeurs ont été choisis dans la base de données :la ville romaine de Merbes-le-Château (Erquelinnes), les édifices religieux du sous-sol de la Grand-place de Nivelles, la fortification carolingienne de Pont-de-Bonne (Modave) et le Palais de Charles de Lorraine à Mariemont (Morlanwelz). Ces sites sont représentatifs d’époques, terroirs et types d’occupation différents.<p>Les résultats obtenus par les différentes méthodes ont été comparés et confrontés entre eux, afin d’évaluer leur pertinence en fonction des questions posées.<p>Une première histoire du matériau en Wallonie a ainsi été jalonnée tout en contribuant à la compréhension et à l’interprétation des sites majeurs. D’un point de vue méthodologique, un protocole minimal destiné à l’archéologie et un autre, complémentaire, destiné à documenter les actions de conservation –restauration ont été décrits, et les ressources nécessaires pour les mettre en œuvre évaluées.<p>En second lieu, nous nous sommes attachée à documenter le processus de fabrication de la chaux, en recoupant différentes sources (textuelles, iconographiques, résultats de fouilles et observations de terrain, artisanat contemporain, expérimentations) afin de préparer un cycle d’expérimentation archéologique de cinq fours à chaux. Ces structures ont été reconstituées sur deux sites historiques de la chaufournerie wallonne :le site des Fours de l’Almanach à Calonne (Antoing, Hainaut) et la villa romaine de Malagne (Rochefort, Province de Namur), à proximité immédiate des carrières de pierre de Jemelle (Groupe Lhoist). Enregistrées et instrumentées, nos expérimentations ont permis d’évaluer les quantités de combustibles (houille, bois, charbon de bois) nécessaires pour calciner deux types de pierre calcaire. Ce cycle a permis d’approcher in vivo le savoir-faire technique et d’évaluer les besoins en ressources (durée des aménagements, matériaux, personnel) indispensables pour calciner la chaux. Ces résultats ouvrent la voie à de nouvelles manières d’appréhender le chantier de construction au sein de l’environnement naturel et anthropique (communautés et bassins culturels et techniques, modes de transmission des savoir-faire, rapports de force et de dépendance entre maîtres d’ouvrage et propriétaires fonciers, …).<p>D’un point de vue méthodologique, l’observation d’autres expérimentations et la conduite de notre propre cycle expérimental ont été utilisées également au bénéfice d’une réflexion épistémologique et pratique, dont les résultats sont traduits dans une fiche d’analyse et de préparation d’une expérimentation archéologique rigoureusement menée.<p>En conclusion, notre thèse permet de reconsidérer le statut des mortiers et de la chaux historiques en Wallonie. Porteurs de nombreuses informations recherchées par l’archéologue, comme le degré d’appropriation de savoir-faire au sein d’une chaîne opératoire technique complexe, les fonctions et technologies de maçonneries, l’environnement naturel et anthropique, ils constituent des biens archéologiques à part entière et doivent être étudiés suivant un protocole qui est maintenant défini et accessible.<p><p> / Doctorat en Histoire, art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Les tumulus gallo-romains dans la cité des Tongres: structures architecturales, rites, matériel funéraire / Gallo-Roman barrows in the Civitas Tungrorum

Massart, Claire M.-A.G. 30 April 2010 (has links)
Les sépultures sous tumulus, dont l’origine remonte à l’aube de la Protohistoire dans toute l’Europe, connaissent une nouvelle mode dans les provinces septentrionales de l’Empire, aux trois premiers siècles de notre ère. Un aperçu de ces monuments aux époques protohistoriques et un état de la question concernant le paysage funéraire dans les premières décennies qui ont suivi la conquête sont essentiels pour comprendre la filiation de ce type de signalisation traditionnelle, en terre, à une époque où l’architecture en pierre connaît un essor sans précédent.<p>Les tumulus de la cité des Tongres s’inscrivent dans des faciès sociaux et régionaux correspondant à des situations économiques et politiques qui ont évolué de manière très différente. Leur densité en Hesbaye contraste avec une présence beaucoup plus disséminée en Condroz et dans le nord de l’Ardenne. <p>Le groupe hesbignon occupe la région fertile du centre de la cité, où se situe le caput civitatis. Les grands tumulus y apparaissent à la fin de l’époque flavienne. Leurs caveaux en bois et leurs opulents mobiliers à service du banquet sont d’emblée très uniformisés, révélant des funérailles ostentatoires qui se sont déroulées selon des conventions et des codes communs, puisés dans les symboles de l’idéal aristocratique celtique. Les structures rituelles et le matériel liturgique, préservés sous plusieurs tertres, renvoient à certaines pratiques religieuses propres au monde celto-germanique, en même temps qu’à des actes sacrificiels empruntés au culte romain.<p>Dans les régions situées au sud du sillon sambro-mosan, les tertres sont de taille souvent plus modeste. Ils ont généralement abrité des dépositions simples, tandis qu’une autre catégorie de tombes, à monument en pierre, recèle des mobiliers en coffre comparables aux dépôts hesbignons. <p>L’étude des tumulus tongres a permis d’appréhender, par de multiples aspects, l’autoreprésentation de la classe dirigeante de la cité, son niveau d’acculturation et ses conservatismes, l’idéologie que ces notables ont instaurée au sein de la nouvelle structure politique, contribuant à affirmer des valeurs sociales construites dans la mixité des traditions, des nouveaux devoirs civiques et des influences culturelles méditerranéennes. L’étude du matériel a mis en évidence les panoplies funéraires, leur signification et leurs particularismes régionaux. Elle a, par ailleurs, apporté de nombreuses informations dans des domaines aussi variés que ceux des réseaux commerciaux, de la composition des services et de l’évolution du vaisselier gallo-romain.<p> / Doctorat en Histoire, art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished

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