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Pouvoirs et territoires en Aquitaine du VIIe au Xe siècle : enquête sur l'administration locale / Authorities and Territories in Aquitaine from the 7th trough 10th century : A study of the local administration

Boyer, Jean-François 03 June 2015 (has links)
L’analyse des trientes ou tiers de sou d’or aquitains produits de la fin du VIe à la fin du VIIe montre que ces pièces ne constituent pas une monnaie d’échange classique. Les multiples noms de lieu et les noms de monétaires qui y sont inscrits révèleraient en fait une administration des territoires : les lieux d’émission peuvent correspondre à autant de recettes fiscales, les monétaires seraient des agents administratifs en charge de la gestion de cette collecte organisée au sein des vici, districts administratifs de base hérités de l’Antiquité. Le regnum Francorum unifié sous Clotaire II puis Dagobert I perd sa cohérence après le milieu du VIIe siècle. A partir du début du VIIIe siècle, au plus tard, l’Aquitaine paraît échapper au pouvoir de la dynastie mérovingienne. Ses ducs ou principes jouissent d’une large autonomie ; ils perçoivent les revenus fiscaux et nomment les comtes. Après la vigoureuse reprise en main de Pépin le Bref, Charlemagne érige l’Aquitaine en un regnum confié à Louis le Pieux. Il agrège pour cela à l’Aquitaine proprement dite (Poitou, Berry, Auvergne, Limousin et comtés plus petits situés plus au sud), la Marche de Toulouse, la Gascogne (de la vallée de la Garonne aux Pyrénées) et la Septimanie. Afin de gérer au mieux des cités parfois très étendues, le nouveau pouvoir carolingien met en place des vicarii, probablement affectés au niveau vicinal, pour seconder les comtes ; quelques dizaines d’années plus tard, apparaissent progressivement les vicariae, dans lesquelles le vicarius, paraît jouer un rôle de médiateur entre les communautés d’habitants et le pouvoir comtal. On le perçoit à la fin du IXe siècle et dans la première moitié du suivant comme un notable, membre à part entière de ces communautés. Cette organisation vicariale paraît avoir pris appui sur les anciens vici, districts administratifs. Les vici mérovingiens pourraient avoir été aussi la matrice des grandes paroisses mises en place par le pouvoir épiscopal au sein des cités. / Analysis of trientes or "tiers de sou d'or" minted in Aquitaine, from the late 6th through the late 7th century, reveals that they were not a conventional form of currency. The various place names and monetarii names inscribed would indicate a territorial administration: emission locations appear to correspond to different tax revenue, while the monetarii could be the administrative officers in charge of managing organized tax collection within the vici, the basic administrative districts inherited from Antiquity. The regnum Francorum, unified under Clotaire II and Dagobert I, loses its coherence after the middle of the 7th century. No later than the early 8th century, Aquitaine appears to have escaped the jurisdiction of the Merovingian dynasty. Its dukes, or principes, had broad autonomy; they collect taxes and they appoint local officers. After vigorous takeover of Pepin the Short, Charlemagne creates the regnum of Aquitaine with Louis the Pious as its king. The regnum comprises the Aquitaine (Poitou, Berry, Auvergne, Limousin and smaller counties further south), with the March of Toulouse, the Gascony (from the Garonne valley to the Pyrenees) and the Septimania. In order to better manage the counties which were for some very large, the Carolingian authorities established the vicarii probably appointed at “vicinal” level to support the counts. A few decades later, gradually appear vicariae in which the vicarii, seem to play a mediating role between the local community and comtal power. From the late 9th century and the first half of the 10th, we perceive the vicarius as an elite and a member of these communities. This “vicarial” organization seems to have been constructed onformer administrative districts, the vici of the Merovingian period. These vici could also have been the origin of large parishes established by the episcopal power within the civitates.
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Der inkriminierte Bischof : Verratsvorwürfe und politische Prozesse gegen Bischöfe im westgotischen und fränkischen Gallien (466-687) / lncriminated bishops : charges of treason and political trials against bishops in Visigothic and Frankish Gaul (466-614) / L'évêque incriminé : reproches de trahison et procès politiques contre des évêques en Gaule wisigothique et franque (466-614)

Stüber, NihaTill 16 February 2018 (has links)
Cette étude s’occupe des conflits de loyauté entre des évêques et rois en Gaule post-romaine. L’objectif principal de ce travail sont vingt études de cas (= « Teil II »), ayant pour but d’analyser des situations conflictuelles pendant les années entre 466 et 614 (ainsi couvrant les périodes wisigotique et mérovingienne). Les résultats de ces études de cas sont résumés et évalués dans la troisième partie de la thèse présente (« Teil III »). Contrairement à la recherche antérieure sur l’épiscopat tardo-antique et haut-médiéval, l’approche adoptée ici mit en exergue des situations dans lesquelles le pouvoir épiscopal a été challengé et – à l’occasion – rompu. D’un côté, l’examen les constellations spécifiques politiques et sociales qui engendraient les conflits étudiés s’est révélé particulièrement instructive (« Teil III », chapitre 1). De l’autre côté, l’analyse comparative de la manière dont les contemporains ont géré des situations de ce genre (il s’agissait toutefois des phénomènes assez fréquents) promet des perspectives nouvelles quant à la relation entre des rois et leur épiscopat (« Teil III », chapitre 1). / The present study focuses on loyalty conflicts between bishops and kings in post-roman Gaul. The main focus is on twenty case studies (= “Teil II”), aiming to analyze specific conflict situations during the years between 466 and 614 (hence covering the Visigothic and early Merovingian periods). The results of these case studies are summarized and evaluated in the third part (= “Teil III”) of this study. In contrast to previous research on the late antique and early medieval episcopate dealing with different aspects of episcopal authority, the adopted approach consciously looks at situations where episcopal power was challenged and sometimes broken. On the one hand, the question of what kind of political and social constellations did bring about the studied conflicts proved to be instructive (“Teil III”, chapter 1). On the other hand, looking at the way how contemporaries dealt with these situations (that were, after all, quite common phenomena) promises instructive insights into the relation between kings and their episcopate (III, 2).
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Les perles mérovingiennes: typo-chronologie, fabrication et fonctions / Merovingian beads: typo-chronology, manufacturing and functions

Pion, Constantin 22 April 2014 (has links)
Les perles, principalement celles en verre, figurent parmi les productions artisanales les plus emblématiques et originales de la période mérovingienne. Jamais auparavant elles n’avaient connu un tel succès. C’est par centaines ou milliers d’exemplaires qu’on les retrouve dans les nécropoles de l’ancienne Gaule. Ce matériel surprend et séduit par la grande diversité de ses formes, de ses couleurs et de ses décors, témoignant sans doute le mieux du goût particulier des Mérovingiens pour la polychromie.<p>Cette thèse de doctorat avait pour principal objectif l’élaboration d’une typo-chronologie des perles du nord de l’ancienne Gaule mérovingienne (Ve-VIIe siècles). Un objectif à double visée destiné, d’une part, à mettre en évidence une éventuelle évolution des associations de perles et, d’autre part, à proposer aux archéologues un outil de datation innovant et précis.<p>L’examen approfondi des perles d’un point de vue technologique était une condition indispensable pour espérer atteindre le degré de précision requis pour l’élaboration d’une typo-chronologie. Le recours à l’archéologie expérimentale et aux sources ethnographiques a conduit à une bien meilleure compréhension des mécanismes – souvent complexes – de la fabrication des perles.<p>La typologie compte 20567 perles, classées en 556 types, provenant de 6 nécropoles situées en Belgique :Beerlegem (Flandre-Orientale), Bossut-Gottechain (Brabant wallon), Broechem (Anvers), Harmignies (Hainaut), Verlaine « Oudoumont » (Liège) et Viesville (Hainaut). Les occupations sont principalement datées entre ca. 470/480 et ca. 630/640.<p>L’élaboration de la typo-chronologie générale a combiné deux approches :la topochronologie – méthode permettant la mise en évidence de la tendance évolutive de chaque cimetière sur la base de la répartition topographique des types de perles –, et la méthode statistique de permutation matricielle. Ce travail a permis de mettre en évidence 5 groupes d’associations communs à tous les sites, d’une durée approximative d’une quarantaine d’années chacun.<p>Au-delà d’un apport en matière de détermination chronologique, des analyses archéométriques – enrichies par l’étude technologique du matériel – ont permis d’avancer une série d’éléments neufs concernant l’origine et la circulation de plusieurs types de perles. Les résultats obtenus montrent que la succession des combinaisons de perles reflète en partie une évolution des mécanismes d’approvisionnement et des relations commerciales entre l’Orient et l’Occident. Ainsi, durant le dernier tiers du Ve et le premier tiers du VIe siècle, l’artisanat perlier semble peu développé en Occident. Le marché est essentiellement alimenté par des produits d’origine orientale – Proche-Orient (Egypte et côte syro-palestinienne) et, en moindre mesure, Moyen-Orient (Mésopotamie) et Asie du Sud (Inde et/ou Sri-Lanka) –, témoignant d’un maintien du grand commerce maritime et terrestre établi durant l’Antiquité. Le second tiers du VIe siècle constitue un moment-clé dans l’histoire économique et sociale de la perle. Entre ca. 530 et ca. 630, l’Europe occidentale s’affranchit de l’approvisionnement oriental et s’impose comme un centre de production autonome. Le ralentissement de ces importations à partir des années 530 pourrait répondre à un souhait d’affranchissement de l’Occident, alors que l’interruption de l’approvisionnement en perles orientales vers 630 pourrait quant à elle être liée au climat d’instabilité politique que connaît l’Empire byzantin et dont les conséquences auraient entraîné un déclin du commerce méditerranéen, particulièrement accentué dans la première moitié du VIIe siècle.<p>Enfin, cette étude a également abordé d’autres thématiques portant sur les usages et fonctions de cette catégorie de matériel et la réutilisation d’éléments de remploi (protohistoriques ou romains) dans les parures mérovingiennes. / Doctorat en Histoire, art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished

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