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François Sabatier (1818-1891) : lire, traduire et écrire l'histoire l'art : les chemins d'un critique d'art et mécène fouriériste vers une Histoire de l'art / François Sabatier (1818-1891) : reading, Translating and Writing about history Art : a Fourierist Critic and Patron's Path through the History of ArtGuérin, Hélène 04 December 2015 (has links)
Notre thèse porte sur François Sabatier (1818, Montpellier – 1891, Lunel), époux de la cantatrice Caroline Ungher, traducteur de Goethe et Schiller, connu comme critique et mécène fouriériste à travers la publication de son Salon de 1851 à la Librairie phalanstérienne et la commande du décor de son palais florentin à des artistes fouriéristes (Bouquet, Ottin, Papéty). L'utilisation de sources inutilisées, ses manuscrits et la reconstitution de sa bibliothèque léguée à Montpellier permettent de reconsidérer les rapports à l'art de François Sabatier. Sa formation, entre fréquentation des artistes (Courbet, Hébert, Ricard, Lefuel, Lessore), voyages, séjours et résidences (Allemagne, Grèce, Italie), lectures et rencontres des auteurs est ainsi mieux connue. Ce que sa critique doit à celle-ci est éclairé de même que son ambition théorique. Enfin, sa participation pratique à des débats artistiques et historiques contemporains, le réalisme, l'attribution du palais de la Zisa à Palerme et les techniques de restaurations des mosaïques en Sicile, font apparaître d'importantes contributions. Les réseaux qui constituent sa sociabilité et ses engagements révèlent des auteurs comme Amari, Di Marzo, Michelet, Villari, Schnaase, Gregorovius, et des acteurs de la conservation des œuvres, Salinas, Riolo. La démarche suivie, qui s'est appuyée sur le catalogage de sa bibliothèque et le relevé des dédicaces et notes en marge des ouvrages, permet donc de préciser la nature de ses rapports à l'art, plus étendus que la critique, le mécénat et la collection / This thesis focuses on François Sabatier (1818, Montpellier - 1891, Lunel), husband of the singer Caroline Ungher and translator of Goethe and Schiller, known as a patron and Fourierist critic through the publication of his Salon de 1851 in the Librairie phalanstérienne and his selection of the decor of his Florentine palace by Fourierist artists (Bouquet, Ottin, Papety). The utilisation of previously unused historical sources, of his manuscripts and the reconstruction of his library, which was bequeathed to Montpellier, allow one to reconsider Sabatier's relationship to art. As a result, his formation, which includes his association with artists (Courbet, Hébert, Ricard, Lefuel, Lesscore), his journeys and residencies (in Germany, Greece, Italy), his readings and meetings with authors is now better known. Consequently, his critique and his theoretical ambitions appear in a new light. Finally, his engagement in contemporary artistic and historical debates, realism, awarding of the Zisa palace to Palermo and techniques for restauring mosaics in Sicily all exemplify his important contributions. The networks constituting his sociability and engagements include authors such as Amari, Di Marzo, Michelet, Villari, Schnaase, Gregorovius, and such conservators of art works as Salinas and Riolo. The approach followed here is based on the cataloging of his library and the recording of his inscriptions and marginal notes in books, and allows one to specify the nature of his relationship to art, which goes far beyond critique, patronage and collection
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Les colonies de l'industrie en Algérie : histoire et patrimoine de la cité minière de Béni-Saf (Mokta-El-Hadid, XIXe-XXe siècle) / Industry colonies in Algeria : history and heritage of the company town of Beni-Saf (Mokta-El-Hadid, 19th-20th century)Rahmoun, Mohammed 07 December 2016 (has links)
Les cités ouvrières d'origine minière voient le jour en Algérie dans la seconde moitie du XIXe siècle. Elles sont le fait d'une industrie extractive de fer mise au point par la colonisation pour soutenir le développement industriel sidérurgique en France. Grâce au minerai pur Algérien, Mokta-el-Hadid devient une puissante compagnie minière qui n'hésite pas à réorganiser le marché du fer en France. Le patronat français qui importe en Algérie ses moyens de production, importe par la même occasion ses architectures et ses modes d'habiter. Ce travail de thèse propose une réflexion approfondie sur l'histoire de l'industrie minière coloniale en Algérie et son mode d'établissement urbain. Il évoque les conditions pratiques et idéologiques des modalités d'action du patronat colonial sur les groupes sociaux et leur espace de vie. Les cités ouvrières, construites en Algérie entre 1870 et 1940, répondent à des considérations à la fois économiques, structurées par une morale patronale et coloniales, marquées par un établissement pérenne d'une population ouvrière européenne en Algérie. L'analyse de l'espace urbain de la cité minière de Béni-Saf, dans le nord-ouest algérien, montre une intéressante richesse de typologie de bâti. Sa morphologie urbaine est largement marquée par les articulations entre la reproduction de l'organisation du travail dans la mine, le développement des forces ouvrières et la prégnance de l'idéologie colonialiste. L'urbanisation accélérée de l'ère post-coloniale marque encore plus radicalement cette morphologie par la volumétrie des nouvelles constructions, le mode de vie social et la politique non conservatrice du patrimoine bâti. Il convient donc de s'interroger sur les pratiques et la représentation du patrimoine industriel colonial en Algérie. / Mining company towns emerged in Algeria in the second half of the nineteenth century. They were established by an extractive iron industry developed by colonization to support the development of steel industry in France. Thanks to the Algerian pure iron-ore, Mokta-el-Hadid became a powerful mining company, which did not hesitate to reorganize the iron market in France. French employers imported to Algeria their production means and at the same time their architectures and their ways of inhabiting. This thesis proposes a deep reflection on the history of the colonial mining industry in Algeria and its urban settlement modes. It evokes the ideological and practical conditions of the modes of action of colonial employers on social groups and their living space. The company towns built in Algeria between 1870 and 1940 responded to economic considerations framed by entrepreneurial and colonial morals, marked by the permanent establishment of a European working population in Algeria. Analysis of the urban space of the mining town of Beni-Saf, in northwest Algeria, shows a wealth interesting of constructive typologies. Its urban morphology is largely characterized by the articulation between the reproduction of the working mine organisation, the development of working forces and the pervasiveness of colonialist ideology. The rapid urbanization of the post-colonial time marks more radically this morphology by the volumetry of new buildings, the social lifestyle and the non-conservative policy of historical buildings. It is thus necessary to examine the practices and the representations of colonial industrial heritage in Algeria.
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