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Une nouvelle édition critique du troubadour Guilhem Figueira / Una nuova edizione critica del trovatore Guilhem Figueira / A new critical edition of the troubadour Guilhem FigueiraCantalupi, Cecilia 01 July 2017 (has links)
La thèse propose une nouvelle édition critique du corpus lyrique du troubadour Guilhem Figueira (BdT 217), originaire de Toulouse mais actif principalement en Italie du Nord dans la première moitié du XIIIe siècle. Poète représentatif du climat historique et culturel toulousain à l’époque de la croisade contre les Albigeois, protagoniste de la diaspora de poètes et intellectuels et membre d’un cercle idéal de troubadours frédériciens, Figueira nous a laissé une chanson d’amour, deux sirventes contre la papauté de Rome et les faux clergés, deux sirventes pour Frédéric II et deux chansons de croisade. Il échangea aussi deux coblas et une tenson avec Aimeric de Peguilhan (BdT 10). Par rapport à l’édition de référence (Emil Levy, 1880) on a inclus une cobla esparsa anonyme contre Sordel (BdT 437) conservé dans le chansonnier P ; par contre, on a décidé de ne pas accueillir les deux pièces qui lui sont attribuées par le chansonnier a2. On a fourni une étude de la tradition manuscrite, qui compte aujourd’hui cinq nouveaux témoins, avec une mise à jour de la bibliographie ; une étude des thèmes, de la métrique et de la langue de Figueira, une traduction des pièces en italien et un commentaire ponctuel des textes ; un glossaire complet et deux annexes (l’édition du sirventes BdT 217.4a qu’on n’a pas jugé authentique mais qui sert pour l’interprétation d’une autre poésie et les premiers résultats d’une recherche sur Emil Levy éditeur de troubadours, avec l’édition de neuf lettres qu’il envoya à Ernesto Monaci entre 1879 et 1887 et que nous avons trouvé à Rome). / The thesis proposes a new critical edition of the lyric production by Guilhem Figueira (BdT 217), who was born in Toulouse and active during the first half of the XIIIth century, mainly in Northern Italy. Figueira’s corpus is representative of the historical and cultural climate in Toulouse during the Albigensian crusade; he was himself a protagonist of the diaspora of poets and intellectuals and a member of an ideal circle of Friderician troubadours. He left a love song, two sirventes against the papacy and the false clergy, two sirventes for Frederic II and two crusade songs. He also exchanged two coblas and one tenson with Aimeric de Peguilhan (BdT 10). In comparison with the critical edition by Emil Levy (1880), we have included an anonymous cobla esparsa against Sordel (BdT 437), preserved by the chansonnier P; on the other hand, we have decided not to accept two other poems assigned to him by a2. The thesis opens with a study of the tradition, which today includes five new witnesses, with an update of the bibliography; we have provided a study of themes, metric and language of Figueira, an Italian translation and a punctual commentary of the poems; a complete glossary and two appendices (the edition of sirventes BdT 217.4a, which we considered inauthentic but helpful to the correct interpretation of another poem; and the first results of a research on Emil Levy editor of troubadours, with the edition of nine letters he sent to Ernesto Monaci between 1879 and 1887 that we have found in Rome).
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Entre memoria et conscience aristocratique : femmes, art et religion dans le Royaume de Sicile (XIe-1ère moitié XIIIe siècle)Soustre de Condat, Bérangère 17 March 2009 (has links)
Dans le Royaume de Sicile, le patronage religieux entrepris par les femmes des dynasties normande et Hohenstaufen sous-tend la question de l'affirmation de l'individu dans la société médiévale. Comme dans les représentations iconographiques des reines et des princesses, ces actions mettent l'accent plus sur le pouvoir de la dame aristocratique que sur son appartenance au genre féminin. Mais le patronage féminin est aussi lié à la question de la mémoire du lignage; l'individu se définissant par rapport à un groupe formé de morts et de vivants, la commémoration des ancêtres disparus participe aussi à la création d'un mémoire aristocratique véhiculée par les femmes. / In the Realm of Sicily, the religious patronage begun by the women of the dynasties Norman and Hohenstaufen underlies the question of the assertion of the individual in the medieval society. As in the iconographic representations of the queens and the princesses, these actions emphasize more the power of the aristocratic lady than her membership in the feminine genre.But the feminine patronage is also connected to the question of the memory of the nobility; the individual defining itself with regard to a group formed by deaths and by alive, the remembrance of the disappeared ancestors also participates in the creation of an aristocratic report conveyed by the women.
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Entre memoria et conscience aristocratique : femmes, art et religion dans le Royaume de Sicile (XIe-1ère moitié XIIIe siècle)Soustre de Condat, Bérangère 17 March 2009 (has links)
Dans le Royaume de Sicile, le patronage religieux entrepris par les femmes des dynasties normande et Hohenstaufen sous-tend la question de l'affirmation de l'individu dans la société médiévale. Comme dans les représentations iconographiques des reines et des princesses, ces actions mettent l'accent plus sur le pouvoir de la dame aristocratique que sur son appartenance au genre féminin. Mais le patronage féminin est aussi lié à la question de la mémoire du lignage; l'individu se définissant par rapport à un groupe formé de morts et de vivants, la commémoration des ancêtres disparus participe aussi à la création d'un mémoire aristocratique véhiculée par les femmes. / In the Realm of Sicily, the religious patronage begun by the women of the dynasties Norman and Hohenstaufen underlies the question of the assertion of the individual in the medieval society. As in the iconographic representations of the queens and the princesses, these actions emphasize more the power of the aristocratic lady than her membership in the feminine genre.But the feminine patronage is also connected to the question of the memory of the nobility; the individual defining itself with regard to a group formed by deaths and by alive, the remembrance of the disappeared ancestors also participates in the creation of an aristocratic report conveyed by the women.
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