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Le reporter, médiateur, écrivain et héros : un répertoire culturel (1870-1939)

Simard-Houde, Mélodie 23 April 2018 (has links)
"Thèse en cotutelle, Doctorat en études littéraires, Université Laval Québec, Canada et Université Paul-Valéry (Montpellier III), Montpellier, France" / Le reportage, comme journalisme d’investigation de la presse écrite, se constitue en France dans le dernier tiers du XIXe siècle, non sans susciter des débats et des représentations contradictoires entre tenants et opposants. Il connaît dans l’entre-deux-guerres une période d’effervescence, pendant laquelle il se décline en différents supports (volumes, presse quotidienne et hebdomadaire) et selon différents rapports à l’actualité et à la fictionnalisation. Le reportage apparaît dès lors moins comme un genre uniforme qu’en tant que matrice d’un journalisme d’enquête, dont on peut retracer la formation et l’évolution, décrire les différentes variations génériques (reportage collectif, feuilletonesque et d’actualité). Associé à l’essor de la presse d’information, le reportage instaure l’envoyé spécial en médiateur, en écrivain et en héros de la culture médiatique. Le Reporter, comme objet de l’imaginaire social de la Troisième République, est une figure complexe, dont il convient de retrouver les représentations à la croisée de différentes productions. Ce sont à la fois des fictions, des articles de presse (reportages, interviews, nécrologies, métadiscours), des Mémoires de journalistes, de même qu’un ensemble de représentations iconographiques qui sont convoqués, afin de tracer un répertoire culturel des scénographies journalistiques, des scénarios fictionnels et des postures auctoriales concourant à la formation d’un imaginaire social du reporter, figure médiatisée et médiatrice. Au cœur des intrigues et reportages où elle prend place se rencontrent d’autres imaginaires sociaux – de la colonisation, du corps, du progrès technique et social, de la Nation. Ils indiquent en quoi le reporter est une figure républicaine, intimement liée à l’instauration de la démocratie parlementaire et de la liberté de presse, à la modernité technique et médiatique. Enfin, héritier du journalisme littéraire à la française, mais également associé à de nouveaux modes de saisie du réel (notamment les médias visuels, photographie et cinéma), le reporter est le pivot entre deux imaginaires médiatiques : l’un fait reposer sur la subjectivité du journaliste la restitution d’une vision du monde, perçu à travers le prisme de la médiation humaine ; l’autre, qui triomphera dans la seconde moitié du XXe siècle, prétend à une illusion de saisie objective du réel, capturé par la médiation technique. / Reportage, understood as investigative journalism of the written press, was invented in France in the last third of the nineteenth century, not without causing debates and contradictory representations between supporters and opponents. During the interwar period its popularity is at its peak, as reportage presents itself in different media (books, daily and weekly press) and with different relations to news and fictionalization. Reportage therefore appears less like a genre than a matrix of investigative journalism, whose formation and evolution can be traced and generic variations described (such as collective, serialized and news reportages). Linked to the development of the news media, reportage establishes the special correspondent as a mediator, a writer and a hero of modern media culture. The Reporter, as an object of the social imaginary of the Third Republic, is a complex figure, which representations are situated at the crossroads of different productions. These include fictions, press articles (reportages, interviews, obituaries, metadiscourses), Memoirs of journalists, as well as a set of iconographic representations, all of which are drawn upon to define a cultural repertoire of journalistic scenographies, fictional scenarios and authorial positions contributing to the formation of a social imaginary of the reporter, defined both as a publicized figure and a mediator. In the intrigues and stories in which the reporter appears, he meets other social imaginaries – of colonization, of the body, of technical and social progress, of the Nation. These mould the reporter into a Republican figure, closely linked to the development of parliamentary democracy and of freedom of the press, and to modern technology and media. Finally, heir of the French literary journalism, but also associated with new recording techniques (that is, visual media, photography and cinema), the reporter is the pivot between two mediatic imaginaries : one that uses the journalist’s subjectivity and the prism of human mediation to account for a worldview ; the other, which will prevail in the second half of the twentieth century, claims to offer an objective grasp of reality, as permitted by the illusion of technical mediation.
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Le pouvoir de l'ombre : l'imaginaire du complot durant la Révolution française (1789-1801)

Münch, Philippe 13 April 2018 (has links)
Cette thèse a pour objectif principal d'analyser les représentations de conspirations véhiculées durant la Révolution française (1789-1801), ce que nous appelons l'imaginaire du complot. Nous définissons le phénomène comme étant un mode d'explication, d'expression et de représentation simpliste, manichéen et dramatisé de la réalité mettant en scène un contre-pouvoir caché qui menace la communauté. Ce type de discours comporte plusieurs fonctions idéologiques : explicative, politique, normative et justificative. Les théories de complot dévoilent un puissant imaginaire du pouvoir, de l'espace public, ainsi que des relations sociales et humaines. Elles sont également construites en fonction de diverses structures : langagière, narrative et archétypale. Un langage codifié autour de substantifs, de verbes et d'adjectifs permet de dire et de parler de cette force qui assaille la communauté politique. La forme narrative rend tangible ce pouvoir de l'ombre en structurant le temps, en mettant en scène les acteurs, puis en agençant les faits et les événements. Les représentations sont aussi structurées autour d'archétypes importants comme l'altérité, la dualité et l'unité. Le conspirateur est un autre qui transgresse les frontières de la condition humaine. Cette altérité radicale, où Vautre est diabolisé et déshumanisé, suppose une vision binaire du monde : il y a nous et eux. Cette représentation fragmentée et divisée n'est finalement que le reflet d'un désir fondamental, mais bafoué, de vivre dans un univers homogène, harmonieux et uni. L'imaginaire du complot entretient une relation étroite avec la violence. Il a un double rapport à la violence populaire. Il est à la fois un moteur d'action et un procédé de légitimation et d'explication. L'idée de complot alimente également la violence politique. C'est une arme redoutable pour conquérir ou garder le pouvoir, en discréditant l'adversaire représenté sous les traits du conspirateur et érigé en contre-modèle sociétal. Elle participe aussi à la mise en oeuvre de la politique de la terreur en alimentant la rhétorique du salut public. Cette thèse vise à établir un pont théorique entre l'école classique et l'école critique en démontrant que la législation et les institutions terroristes sont le résultat d'une double logique : émotionnelle et circonstancielle / politicienne et stratégique. L'imaginaire du complot est également utilisé par les opposants de la Révolution qui puisent dans cette forme de discours pour combattre et expliquer la Révolution, ainsi que pour défendre le Trône et l'Autel. Ils articulent essentiellement leur discours selon trois paradigmes langagiers apparus sous l'Ancien Régime, puis adaptés en fonction de l'événement révolutionnaire : anti-Lumières, antimaçonnique et antiprotestant. Pour analyser le discours sur le complot, nous utilisons une approche plurielle à la croisée de l'histoire des représentations, du discours, de la culture politique et de l'imaginaire. Notre démarche méthodologique s'inspire de l'histoire sérielle non quantitative d'Antoine de Baecque (1993) qui prend en compte la diversité des sources afin de lire et d'interpréter le texte historique.
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Poétique et fictionnalisation du reportage de guerre sous le Second Empire

Juneau, Véronique 18 April 2018 (has links)
Notre mémoire propose d'investiguer un objet d'étude méconnu, le reportage de guerre des premiers temps, en France, sous le Second Empire, en appréhendant ce genre journalistique dans une nouvelle perspective ouverte sur un croisement fertile entre littérature et presse écrite. Notre projet s'efforce de mettre au jour un des «maillons de transition1» jusqu'à maintenant manquant de l'histoire du journal en remontant aux origines d'une pratique alors nouvelle, échappant toujours à un protocole d'écriture rigide, et dont l'ancrage référentiel n'empêche nullement les emprunts à la fiction. À l'instar d'autres genres du journal, le reportage de guerre applique aux événements un traitement subjective, dont les enjeux se situent tant du côté de la réalité que de la fiction. Aussi, avons-nous voulu identifier les traits constitutifs d'une poétique spécifique du reportage de guerre tel qu'il apparaît dans sa forme émergeante au XIXe siècle en France et ce, à travers les figures de cinq reporters (Edmond About, Amédée Achard, Jules Claretie, Ernest Dréolle et Albert Wolff), qui, durant les guerres franco-italienne, austro-prussienne et franco-prussienne, ont contribué à l'essor extraordinaire que connaîtra le grand reportage au cours de la Troisième République.
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L'affaire des Templiers est une chose horrible à penser : le processus de diabolisation des frères du Temple dans la construction du royaume capétien (1307-1314)

Jaouich, Christian 04 June 2018 (has links)
L’arrestation de l’ensemble des frères du Temple au matin du vendredi 13 octobre 1307 a été l’un des événements marquants du XIVe siècle européen. Véritable prouesse organisationnelle de la part du roi de France et de ses conseillers, l’arrestation des Templiers était également un empiétement du pouvoir temporel dans l’une des juridictions de l’Église. Bénéficiant de l’immunité ecclésiastique, l’ordre du Temple était en effet soustrait au pouvoir du roi. Cette arrestation s’inscrit plus largement dans un contexte de vives tensions entre l’Église et le royaume : avec l’aide de ses conseillers, dont Guillaume de Nogaret au premier plan, Philippe le Bel avait développé une rhétorique selon laquelle, à l’intérieur des limites du royaume, les pouvoirs temporel et spirituel devaient être entre ses mains. Conséquemment, et ce dès le début de son règne, le roi s’était adonné à une série de mesures visant à imposer son pouvoir sur celui de l’Église, notamment par le prélèvement d’impôts sur les terres ecclésiales et par l’interdiction aux églises du royaume de France d’envoyer des redevances à Rome. S’il s’agit ici essentiellement d’actions coercitives visant à détourner l’afflux de deniers dédié à l’Église au profit du Trésor royal, l’arrestation des Templiers s’inscrit quant à elle dans une escalade des pressions à l’endroit de la papauté. Accusant la milice armée de l’Église de pratiquer divers rites hérétiques tels que le reniement du Christ, le crachat sur la croix, le baiser obscène, la vénération d’une idole et la pratique de relations sexuelles contre nature, cette attaque à l’encontre du Temple, et par association à l’encontre de l’Église, visait à démontrer que l’institution ecclésiale hébergeait l’hérésie en son corps depuis des temps immémoriaux, qui nécessitait donc l’intervention du roi pour la chasser de l’Église au nom de la défense de la foi et de la chrétienté. À la lumière des remarques présentées plus haut, le présent mémoire a pour objectif d’expliquer le sens de cet événement et d’analyser sa logique. La problématique de ce mémoire ne s’inscrit pas dans le traditionnel débat historiographique qui tente, depuis la deuxième moitié du XXe siècle, de déterminer si les Templiers étaient coupables ou innocents des accusations portées à leur encontre. Au contraire, nous désirons plutôt mettre en évidence un élément central de la logique de l’affaire des Templiers, c’est-à-dire le processus de diabolisation des Templiers ou, autrement dit, les mécanismes mis en place par la royauté capétienne pour transformer les Templiers de pieux chevaliers défendant la chrétienté en hérétiques. / The Templars' arrest at dawn of Friday the 13th 1307 was one of the important event of the 14th century. This arrest was, on the one hand, an organisational achievement and on the other an encroachment to the spirituel power. The Temple was indeed protected from the temporel power. This arrest must be understood in a much larger context. The beginning of the 14th century witnessed important tensions between Philip the Fair and the papacy. More specifically, Philip the Fair developed rhetoric, with the help of his advocates, and especially William of Nogaret, where inside the limits of his kingdom, both spirituel and temporal powers would be in his hands. Consequently, and since the beginning of his reign, Philip the Fair put forward actions in order to impose his power on the Church : those actions can be declined in imposing taxations on ecclesiastical lands and by the interdiction of churches inside the kingdom to pay their due to Rome. If those actions are essentially coercive means in order to divert money which was suppose to go to Rome to bring it to the Royal Treasure, the Templars' arrest can be put in relation with a series of measures in order to put pressure on the papacy. The Templars were charged of disowning Christ, of spitting on the cross, of practicing deviant kisses, of venerating an idol, and committing homosexual relations. The purpose of this arrest was to demonstrate that the Church was hosting heretics since immemorial times, and thus needed the intervention of the king to remove this heresy from the Church in order to defend faith and Christianity. This thesis has the objective to explain the meaning of this event and its logic. The argument of this thesis has no purpose to debate the traditional issue of whether the Templars were guilty or innocent of the charges brought against them: on the contrary, this thesis emphasises on understanding one important aspect of the trial's logic which is the process of demonization of the Templars. This process of demonization was put in place by Philip the Fair and his advocates in order to transform the Templars from a pious order dedicated to the defence of Christianity to perfidious heretics.
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Conscience de classe, conscience historique et tradition révolutionnaire dans les autobiographies d'ouvriers français du XIXe siècle

Pelletier, Sylvie 25 April 2018 (has links)
Ce mémoire étudie les rapports entre l'élaboration d'une conscience de classe, d'une conscience historique et de traditions révolutionnaires spécifiques à la classe ouvrière française du XIXe siècle. L'analyse d'un ensemble d'autobiographies ouvrières est effectuée par l'étude des manifestations de certains thèmes en vue de démontrer que l'émergence d'une classe ouvrière s'accompagne en France du développement d'une conscience de classe dialectiquement liée à la formation d'une conscience historique ouvrière et que celle-ci est structurée par une tradition révolutionnaire ouvrière. Trois moments sont identifiés dans cette évolution, qui correspondent aux trois principaux épisodes révolutionnaires de l'époque, en 1830, 1848 et 1871. Au terme de ce mouvement, on constate l'existence d'une lecture spécifiquement ouvrière des luttes révolutionnaires passées, lecture organisée autour du rôle central dévolu au prolétariat dans le procès historique. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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Le roi face à ses sujets révoltés : l'égalité devant le pardon dans la France de Henri IV, (1589-1598)

Ricard, Joly-Anne 12 April 2018 (has links)
Devant des paysans soulevés, les rois de l'époque moderne n'agirent généralement pas comme des tyrans sanguinaires qui sortaient les armes au moindre prétexte. Au contraire, les princes modernes firent preuve de douceur et de clémence envers leur peuple puisqu'ils attachèrent beaucoup de valeur à ces vertus que l'on disait royales. Dans la France de Henri IV, à la fin des guerres de Religion, l'utilisation de la clémence face aux révoltes des Croquants du Sud-Ouest fut indéniable, bien qu'elle ne fût pas la seule méthode employée par le roi pour enrayer ces soulèvements. La faiblesse de l'institution monarchique et l'éloignement de la région touchée forcèrent le roi à négocier les méthodes de règlement avec les autorités locales et la noblesse des provinces. Malgré une certaine répression, les paysans n'en ont pas moins reçu un traitement comparable à celui offert aux nobles qui se sont révoltés dans le cadre des guerres de Religion.
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Luth et luthistes en France au tournant du XVIIe siècle (1571-1623)

Risler, Alexis 20 April 2018 (has links)
Après une intense activité d’impression de livres pour luth en France au milieu du XVIe siècle, seulement quatre recueils sont publiés à Paris entre 1571 et 1623. Ces rares sources témoignent de transformations majeures dans le langage des luthistes, mais paraissent isolées les unes des autres et se rattachent difficilement au répertoire de la brillante école française de luth qui éclot à partir des décennies 1620 et 1630. Afin d’estomper l’impression de rupture durant la période 1571-1623 et de tracer une trajectoire continue dans le développement du répertoire pour luth en France, cette étude propose de situer l’activité des luthistes dans un contexte artistique et sociohistorique plus large. Pour y parvenir, il faut observer les relations qu’entretient l’instrument avec le domaine de l’impression musicale, avec la danse en tant qu’art chorégraphique, puis considérer le contexte social dans lequel les luthistes ont évolué. / While many lute books have been published in France in the mid-sixteenth century, only four were printed in Paris from 1571 to 1623. These few sources reflect major changes in the language of the lutenists, but are isolated from one another and disconnected from the brilliant French lute school that blooms from the 1620s and 1630s. In order to reduce this perceived rupture during the 1571-1623 period and draw a continuous path in the development of French lute repertoire, this study proposes to locate the lutenists’ activities in a broader artistic and socio-historical context. The dissertation is divided into three parts: the place of the instrument in musical printing; its connection with dance as a choreographic art form; and the social context in which the lutenists evolved.
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Iste locus fulget : les inscriptions d'autel (France, XIe-XIIIe siècles) : l'écriture et la matière dans l'église

Gagné, Annick 16 April 2018 (has links)
Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2010-2011 / L'autel occupe une place fondamentale dans le rituel de consécration, moment où le bâtiment de pierre devient un espace sacré. Il fut par conséquent le point de départ de l'étude du statut et de la fonction de l'inscription dans la sacralisation de l'église. La remise en contexte de la documentation épigraphique a montré son étroite relation avec le rituel de consécration, la présence du Christ sur l'autel et la mémoire des défunts. L'étude d'oeuvres plus complexes, liant différentes expressions d'une même pensée (image et texte), est venue appuyer ces réflexions, mais a également permis de recentrer le cadre de la recherche sur le rôle de l'écrit dans la construction de l'édifice ecclésial, de la pose de la première pierre à la liturgie de consécration.
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Entrer dans la ville : aux confins des paysages urbain et périurbain dans le royaume de France (1670-1789)

Iturbe-Kennedy, Agueda 28 October 2019 (has links)
"Thèse en cotutelle : Université Laval, Québec, Canada, Philosophiæ doctor (Ph. D.) et Université Paris-Sorbonne (Paris IV), Paris, France" / Au cours des XVIIe et XVIIIe siècles, la pacification de l'intérieur du territoire français et la stabilisation des frontières ont amené les élites intellectuelles et les administrateurs locaux et royaux à questionner le besoin d'enceintes urbaines à l'intérieur du royaume. La ville de Paris arrase ses remparts dans les années 1670, initiant par là une mutation du paysage urbain qui s'étendra aux territoires français métropolitains et coloniaux. Par l'ouverture des villes, les architectes et ingénieurs se voient confrontés à un nouveau problème architectural et urbain : la nécessité pratique d'une porte qui marque le seuil de la ville s'estompe, tandis que l'attachement citoyen à la charge symbolique des portes de ville persiste. Or, au Siècle des Lumières, la redéfinition de l'usage et de la forme de la porte de ville sont contemporains de l'émergence de nouveaux édifices publics, qui amorcent la réflexion sur le caractère des ouvrages d'architecture. Au sein de cette nouvelle théorie des caractères, la porte de ville devra trouver et affirmer sa place. Il en va de même à l'égard de l'intérêt croissant porté à la notion d'entrée de ville, qui signale une sensibilité nouvelle envers le paysage urbain et territorial et la mobilité qui accompagne la réfection des axes de circulation terrestre et maritime du royaume de France. / Throughout the 17th and 18th centuries, the pacification of French interior territories and the stabilization of their frontiers brought the intellectual elite and the local and royal administrations to question the necessity of city walls within the kingdom. The city of Paris razed its ramparts in the 1670's, initiating mutations in the urban landscape that will spread throughout the French territories. By opening their cities, architects and engineers will thus be confronted to a new architectural and urban problem: there is no longer a functional need for a city gate to limit the access, but the symbolic load of city gates as landmarks to which citizen are deeply attached remains.
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L'éducation des femmes au XVIIe siècle

Beirne, M.-François 08 May 2019 (has links)
Québec Université Laval, Bibliothèque 2019

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