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L'intégration et la progression sociale de la famille Longis, procureurs à la sénéchaussée d'Aix-en-Provence au XVIIe siècleFelton, Marie-Claude 11 April 2018 (has links)
Au XVIe siècle se développa en France un large système bureaucratique. L'État, qui visait à la fois une plus grande efficacité administrative et des gains monétaires, créa des milliers d'offices de finance et de justice. Pour ceux qui en faisaient l'acquisition, les charges représentaient non seulement une occasion d'accumuler des capitaux symbolique et monétaire, mais également la chance d'initier une progression sociale pour les générations suivantes. D'autres facteurs pouvaient également favoriser la montée sociale d'une famille, telle que la formation d'alliances matrimoniales stratégiques ainsi que la mise à profit de liens de solidarité. L'objet de ce mémoire est de retracer le parcours familial des Longis, petits officiers de justice à Aix-en-Provence au XVIIe siècle, et de saisir le rôle de l'acquisition d'un office de procureur à la sénéchaussée d'Aix ainsi que le rôle de la mise en place d'un réseau familial et professionnel efficace dans l'intégration et la progression sociale de la famille.
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Mise en œuvre d'un monument cartularial à l'abbaye de La Sauve Majeure au XIIIe siècle : fondements, structures et représentationsAllen Demers, Maria 19 April 2018 (has links)
Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2013‐2014 / Ce mémoire se veut une proposition de réponse aux récents questionnements entourant le rôle des cartulaires au Moyen Âge central à travers l’analyse codicologique et textuelle d’un cas particulier, le Grand cartulaire de l’abbaye de La Sauve Majeure. Il cherche à reconsidérer les traditionnelles fonctions de gestion et de commémoration qui leur ont été attribuées, à la lumière de l’analyse de l’organisation des chartes de ce cartulaire et de l’examen de ses traces d’utilisation. Il vise également à compléter l’édition de ce cartulaire parue en 1996, qui est malheureusement dépourvue d’une analyse de l’objet-cartulaire.
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La condition des femmes dans la société manosquine (1290-1369)Courtemanche, Andrée 25 April 2018 (has links)
S'inscrivant dans un courant historiographique, l'histoire des femmes, qui souhaite rendre les activités et les gestes des femmes historiquement significatifs, ce travail s'est fixé comme objectif de montrer que les femmes de Manosque au XlVe siècle, grâce à leurs apports multiformes à la richesse du ménage et de la famille, participaient aux stratégies familiales - foncières, matrimoniales et successorales - qui modifiaient les structures des patrimoines et, de ce fait, collaboraient à leur gestion. D'emblée, le cadre de cette analyse s'impose. Lieu de la reproduction biologique et culturelle, la sphère familiale, c'est-à-dire le ménage conjugal enserré dans un vaste réseau de solidarités, est également un espace d'échanges économiques auquel le matrimoine permet aux femmes d'imprimer leur marque. Cette fortune personnelle se compose d'éléments disparates dont la dot est sans contredit la pierre angulaire. Prévue comme participation féminine aux charges du ménage, son usage est limité par un ample appareil juridique destiné "à la protéger et qui donne à l'épouse des droits sur les biens patrimoniaux. De ces droits découle, en partie, leur rôle lors des modifications apportées aux patrimoines. Outre la dot, les épouses ont des avoirs personnels, en numéraire ou en biens-fonds, dont elles organisent la mise en valeur. Si la matérialité du concours des épouses aux stratégies familiales et à l'administration des patrimoines est indubitable, les modalités de leurs actions varient selon les transactions. Lors des mutations foncières, elles achètent ou vendent seules les biens paraphernaux. Pour les avoirs patrimoniaux, elles s'associent à leur époux pour la vente mais la présence féminine se fait moins pressante au moment d'agrandir le domaine foncier du ménage. La conclusion des ententes matrimoniales joue sur un registre plus complexe qui laisse place à une grande diversité d'interventions, surtout de la part de la mère. De leur vivant, certaines apparaissent aux côtés du chef de famille lors de la rédaction du contrat de mariage accroissant parfois la somme ou le capital foncier promis. À l'heure de la dictée des dernières volontés, un legs - sous forme d'augment de dot ou non - ou une participation au partage final de l'héritage maternel procure un apport financier supplémentaire aux jeunes filles. Par leurs questions posées en public, leurs remarques parfois acerbes, les ainées, souvent des mères, pourchassent Ia faute qui se cache derrière des conduites jugées repréhensibles pour une jeune célibataire. Ainsi, se sont développées des pratiques féminines touchant au social qui leur permettent de contrôler Ia morale sexuelle des plus jeunes en attente d'un mariage. L'analyse des pratiques foncières et matrimoniales illustre un trait fondamental: Ia symbiose régnant entre matrimoine et patrimoine. Elle engendre l'association conjugale. Par Ia solitude du geste, le testament éclaire une facette différente: Ia rupture de l'osmose financière du couple par le retour du matrimoine a son lieu d'origine ou consécration de son intégration au patrimoine. En règle générale, la présence d'une descendance directe implique l'agrégation définitive du matrimoine au patrimoine par l'institution d'héritage en faveur des enfants. Dans le cas contraire, par un dernier geste d'autonomie, le matrimoine est soustrait à l'emprise maritale pour réintégrer le patrimoine de la famille d'origine de la testatrice. Cette collaboration des épouses à Ia gestion des patrimoines apparait souvent en étroite relation avec Ia défense de leurs droits sur ces biens. Toutefois les fonctions qui leur sont dévolues par le testament de leur conjoint montre que l'association conjugale a une réalité bien tangible. En effet, dans Ia majorité des cas, le mari assure Ia continuité de Ia vie familiale en désignant son épouse comme tutrice des enfants mineurs et/ou administratrice des biens; à l’extrême elle est instituée légataire universelle. Chef de famille, elle détient "une véritable délégation de puissance paternelle" et assume Ia pérennité des stratégies familiales. En partageant les responsabilités de l'administration des patrimoines, en agrandissant - mais aussi en morcelant - le capital foncier, en nouant des alliances matrimoniales souvent porteuses de capital symbolique, les femmes, mariées ou veuves, participent à un pouvoir valorisant et valorisé socialement. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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Estoit moult belle et poissant: artillerie, artisans et pouvoir princier dans les pays bourguignons, v. 1450-1493 / Estoit moult belle et poissant: Ordnance, Craftsmen and Princely Power in the Burgundian Netherlands, 1450-1493Depreter, Michaël 27 August 2014 (has links)
Consacrée à l’organisation de l’artillerie des ducs de Bourgogne, cette thèse met en perspective la modernisation du matériel et la professionnalisation du personnel de l’arme au cours de la seconde moitié du XVe siècle. Les transformations fondamentales auxquelles l’artillerie est alors sujette, définissant largement son utilisation pour les trois siècles à venir, semblent tributaires de décisions politiques autant sinon plus que d’évolutions techniques que le pouvoir princier devait stimuler. <p><p>En une première partie sont analysés les modes de décision, de financement et de contrôle d’une arme en plein essor. L’implication personnelle des ducs, Charles le Hardi/Téméraire en tête, est patente. Mais, le développement d’une administration particulière s’impose. La spécialisation de ce personnel est révélée par l’analyse prosopographique. L’artillerie acquiert alors une certaine autonomie au niveau de la gestion des stocks matériels et des ressources financières et humaines. <p><p>La seconde partie est consacrée au matériel. Les politiques d’acquisition des armes à feu, des munitions et du matériel auxiliaire (affûts, manteaux, outillage divers) témoignent d’une prise en main progressive de la production :on assiste à l’émergence, encore timide certes, d’une première « industrie d’État ». Quittant le château ducal, le parc d’artillerie des princes bourguignons rejoint des lieux plus adaptés à son stockage, à son entretien, voire à sa fabrication :c’est la naissance de l’arsenal moderne – un des premiers à l’échelle de l’Europe occidentale. Il est alors possible, pour les gestionnaires comme pour l’historien, d’évaluer la puissance de frappe des ducs. Celle-ci est tributaire de deux facteurs :le nombre de bouches à feu, d’une part, la standardisation des calibres, influençant les cadences de tir, de l’autre. Tant au niveau quantitatif que qualitatif, l’état-major bourguignon mène de réels efforts qui doivent permettre à l’artillerie ducale d’éluder les inconvénients politiques et militaires d’un emprunt aux communes et aux seigneurs. <p><p>Le troisième volet de l’étude concerne les hommes animant les structures de l’artillerie. Il s’agit d’un ensemble d’artisans-soldats ayant un rôle dans la conception, la fabrication et la manipulation de l’arme. Les modalités de leur recrutement révèlent la volonté du pouvoir princier de s’attacher les meilleurs spécialistes. Un corps ordinaire aux effectifs encore minces, certes, est alors constitué, complété en temps de guerre par un appel aux métiers urbains et par la réquisition d’une abondante main-d’œuvre sur le pays. <p><p>Au final, si le gouvernement de Philippe le Bon en révèle les prémices, l’émergence de nouvelles conceptions relatives à la gestion d’une arme en pleine croissance doit attendre le règne de Charles le Hardi. L’efficacité de l’artillerie ducale, devenant un véritable instrument au service du pouvoir central, devait s’en trouver accrue. Pourtant, suite aux défaites de ce duc, un recul des conceptions de l’arme est perceptible. Sans pour autant abandonner entièrement la poursuite des visées de son prédécesseur, Maximilien doit composer avec des moyens financiers et humains inférieurs. Le pouvoir central devint alors à nouveau plus dépendant des pouvoirs communaux et seigneuriaux avec lesquels il fallait négocier, dans le domaine de l’artillerie comme en tant d’autres… <p> / Doctorat en Histoire, art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Les relations franco-québécoises pendant la Grande GuerrePépin, Carl 13 April 2018 (has links)
Cette recherche porte sur les relations entre la France et le Québec au cours de la Première Guerre mondiale. En fondant la démarche sur l'analyse de sources tels les archives diplomatiques, les journaux, les publications d'époque, etc., il a été possible de voir que la guerre a offert des occasions d'intensifier et d'améliorer des relations entre la France et le Québec. Du point de vue des relations commerciales et économiques, la guerre a vite montré les limites, voire la presque impossibilité d'établir et de gérer un commerce strictement franco-québécois. Les commerçants québécois avaient bien peu de poids face au monopole de la Hudson Bay Company, à la bureaucratie française, à l'absence de structures de transport et aussi face à l'intervention tardive de l'État. Sur le plan sociomilitaire, selon une perspective française, le Québec n'a pas fourni une contribution militaire à l'égal de sa population. Par contre, les Canadiens français ont contribué à l'effort de guerre, par exemple en fournissant des hôpitaux militaires. Compte tenu du faible enrôlement, certains Français doutaient tout de même de la valeur que les Canadiens français accordaient à la cause alliée. Pour les intellectuels canadiens-français, il est clair que la guerre avait permis de revoir sous un nouvel angle les discours sur la France, notamment sur le réveil religieux. Pour certains d'entre eux, même si l'influence culturelle de cette dernière était indéniable, fallait-il pour autant aller mourir dans les tranchées? Pour d'autres, il fallait tout de même passer outre à cette France laïque et collaborer à l'effort de guerre. Il s'agissait là d'un travail considérable de changement de discours, car depuis le début du XXe siècle, le clergé autant que les intellectuels francophiles avaient décrié cet État qui faisait fi de son histoire et qui persécutait les catholiques. Il fallait donc montrer que ce renouveau religieux était réel et qu'il valait la peine d'aider la France. Quant aux membres du clergé, on peut avancer que leur vision du conflit était partagée en deux, selon que les analyses provenaient du haut ou du bas clergé. Une partie du haut clergé appuyait officiellement l'effort de guerre du Canada. Par contre, le bas clergé n'hésitait pas à s'élever contre la conscription en chaire. Pour l'Église canadienne, le réveil religieux français était une carte importante à faire jouer auprès de ses ouailles. Mais là encore, cela ne suffît pas à augmenter l'enrôlement des Canadiens français. La fin de la Grande Guerre ne changera pas radicalement la situation internationale du Canada, pas plus qu'elle ne le fera pour les rapports France-Québec. Il faudra attendre les années 1960 pour voir ces relations réellement se développer. Mais on peut tout de même croire que les événements de 1914-1918 avaient ouvert la voie.
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Au coeur du patrimoine familial : stratégies matrimoniales et coutumes successorales à Brignoles de la fin du XIVe au milieu du XVe siècleGuénette, Maryse 16 April 2018 (has links)
Pour faire l'histoire de Brignoles à la fin du Moyen Age d'une façon aussi féconde et intéressante que possible, une démarche s'imposait. Il fallait combiner les avantages des deux grandes approches adoptées par les historiens de la récente production d'études historiques concernant les villes du Sud (Provence ou régions limitrophes). C'est donc dire que cette étude s'est intéressée à la fois à l'insertion de la ville dans son terroir, à la composition de la propriété collective et individuelle, au partage de la richesse et à son lien avec le pouvoir, mais aussi aux comportements sociaux, c'est-à-dire aux stratégies matrimoniales et aux pratiques successorales mises en oeuvres pour assurer la continuité du patrimoine. Grâce à la mise en série des données tirées de sources abondantes et diversifiées (cadastres, délibérations communales, registres de comptes, contrats de mariage et de versements de dot, testaments et codicilles, actes de séparation de biens), des phénomènes et des attitudes ont pu être mis en relief, qui viennent nuancer l'impact catastrophique qu'on a trop souvent prêté aux événements perturbateurs de la fin du Moyen Age. Les aléas de la conjoncture que connaît le Moyen Age finissant sont bien connus; conflits politiques, disettes, famines, récessions économiques et épidémies jalonnent les XIVe et XVe siècles et laissent des traces plus ou moins profondes dans les sociétés qu'ils touchent. Mais sont-ils nécessairement générateurs de ruptures? Comment la société brignolaise réagit-elle pour sa part? Qu'est le cheminement de cette petite communauté urbaine au fil de ces années troublées? Un fait est incontestable: Brignoles à la fin du Moyen Age est une ville qui n'échappe pas aux effets parfois dévastateurs des malheurs qui frappent l'Europe et la Provence, sans pour autant abriter une société profondément désorganisée. Mais ces temps furent difficiles pour la communauté, ils laissent une impression d'instabilité, et s'il convient de nuancer, et parfois fortement, cette impression, l'étude révèle un fait important: l'histoire brignolaise du XIVe siècle finissant et de la première moitié du XVe siècle s'inscrit dans une continuité, mais une continuité qui n'exclut pas les changements lents, les adaptations. Basée encore et toujours sur la terre, la richesse est mouvante, mais les déplacements dans l'échelle des fortunes ne sont que relatifs. Il n'y a pas de mutation économique ni sociale prononcée, mais l'élevage connaît un essor considérable, même si la terre demeure l'élément fondamental de la richesse des hommes et de l'espace urbain. Quant à l'ordre social, il reste traditionnel. Et nulle surprise ici, les deux groupes qui y prédominent, tant du point de vue économique, social que politique, sont les nobles et les bourgeois-marchands. Par ailleurs, la chute de population provoquée par les crises, de même qu'un coefficient familial bas obligent à recourir à l'extérieur pour assurer le renouvellement de la population et des familles. Mais si l'appel à "l'étranger" demeure essentiel jusqu'à la fin des années 1460, cela n'entraîne pas à Brignoles de véritable mobilité sociale. La majorité des mariages unissent des conjoints d'un rang social et économique comparable, ou presque; que l'un d'eux soit étranger n'y change rien. La gestion des patrimoines s'inscrit pour sa part dans une continuité, marquée toutefois d'aménagements. Ces derniers changent parfois de mains, mais les règles de dévolution et de transmission demeurent stables dans l'ensemble. Les biens se transmettent d'abord et avant tout aux enfants, et plus encore aux fils, habituellement privilégiés et tous égaux devant l'héritage. Le fiait ne va pas toujours sans créer de tensions. Malgré l'obligation imposée par le père de maintenir les biens en indivis, il n'est pas toujours possible pour les héritiers de vivre dans la concorde; après un certain temps, diviser et reconstruire est parfois la seule solution envisageable. Le détenteur du patrimoine peut cependant être confronté à un problème plus immédiat. Si la situation familiale est telle qu'un fils doive être écarté de l'héritage, ou encore lorsque tous les fils sont décédés, un gendre est alors accueilli comme fils adoptif. Mais c'est à la fille, continuatrice de la famille à défaut du patronyme, que l'héritage est transmis. La cohésion de la famille et du patrimoine, raison d'être des stratégies matrimoniales et successorales mises en oeuvre, demeure, pour un temps au moins, assurée. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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Stratégies socio-économiques et capital accumulé chez les procureurs au parlement de Provence : l'exemple de Jean de Pontevès (1541-1580)Bilodeau, Josée 25 April 2018 (has links)
Jean de Pontevès, procureur au parlement de Provence entre 1571 et 1580, appartient à une famille originaire du village de Saint-Maximin, dont la tradition dans le monde de la robe remonte au début du XVIe siècle, soit avec la création du parlement, moment où les carrières judiciaires sont ouvertes. On ne pouvait donc trouver de meilleur terrain d'étude que celui de la ville d'Aix-en-Provence, afin d'en connaître un peu plus sur la place occupée dans la société d'Ancien Régime par les procureurs au parlement. Dans la société urbaine du XVIe, la position sociale que l'on tient repose en bonne partie sur le capital économique et symbolique accumulé avant soi. Une stratégie de promotion sociale impose donc que chaque génération s'occupe d'augmenter ce capital, particulièrement fragile chez les classes moyennes pour lesquelles se contenter de maintenir les acquis risque à tout moment d'annuler les efforts consentis par les prédécesseurs. Parce qu'il était conscient de la tradition à laquelle iI appartenait et parce qu'il était soucieux de rétablir le statut social de la famille de Pontevès, Pierre, le père de Jean, élabora différentes stratégies afin de remédier à la dégradation de cette dernière, détérioration qui s'était produite avec sa propre génération. Ce chef de famille tabla donc sur l'accumulation et la transmission d'un capital symbolique et économique, afin que ses fils puissent gravir les échelons menant à la réussite socio-économique, voire à la haute magistrature et, avec un peu de chance, à la noblesse. À la mort de son père, Jean a repris la succession à la tête de la famille de Pontevès. Bien qu'il ait maintenu son rang, ce dernier n'a pourtant pas réussi à améliorer la qualité de vie des de Pontevès. Il faut voir que les stratégies savamment planifiées n'étaient pas suffisantes pour se hisser dans la hiérarchie sociale. Bien sûr, le passage par le monde judiciaire constituait l'une des passerelles les plus utilisées et les plus efficaces, mais il fallait plus que de l'argent judicieusement investi dans un premier office, plus que des propriétés foncières et plus que des études de droit, pour conduire une famille vers les sommets de la magistrature en trois ou quatre générations. En d'autres mots, rien n'était vraiment garant d'une réussite en terme de prestige sociale, puisque la plupart du temps, iI fallait composer avec les circonstances de la vie. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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Le rôle des Grecs d'origine phocéenne dans la première guerre puniqueMonaci, Jordan 12 November 2023 (has links)
Guerres puniques, guerres romaines. Les différentes terminologies des conflits ayant vu s'opposer Rome et Carthage, de même que les études synthétiques traitant du sujet, minimisent voire oublient le rôle qu'ont pu avoir des acteurs tiers. Les Grecs, présents en Méditerranée occidentale depuis le VIIIe siècle a.C., n'étaient pas étrangers aux événements impliquant la métropole punique et l'Urbs. Les cités d'origine phocéenne, situées dans le sud de la Gaule et de l'Italie ainsi qu'en Ibérie, avec Massalia en tête de liste, sont présentées dans les sources comme « les plus fidèles alliées » des Romains (Cicéron, Pro Fonteio, V, 13). À l'inverse, l'historiographie au sujet de ces cités met l'accent sur les relations conflictuelles et empreintes de rivalité avec les Carthaginois. Malgré l'absence de mentions significatives pour la première guerre punique, il n'est pas impossible qu'elles aient pris part au conflit, en participant à certaines batailles navales, même si cela reste hypothétique. Par ailleurs, la première guerre punique constitua un tournant dans l'histoire militaire romaine puisque, pour la première fois, la cité du Latium se dota d'une flotte de guerre d'ampleur, malgré l'inexpérience des Romains pour les affaires maritimes. Les Grecs d'origine phocéenne, vantés pour leur habileté dans la construction navale, ont pu fournir l'aide nécessaire pour aider leurs alliés et affaiblir leurs rivaux. La confection de navires pour Rome, ainsi que la présence d'ingénieurs d'origine phocéenne sur les chantiers navals romains, constituent les principales hypothèses dans l'historiographie. La production, fabrication et la commercialisation, par les cités d'origine phocéenne, de ressources propres à la construction navale, qui faisaient défaut à Rome, sont également envisageables.
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Exploitation et enrichissement fonciers chez un procureur au parlement de Toulouse à la fin du XVIe siècle : l'exemple de Guillaume PalarinFraser, Mathieu 11 April 2018 (has links)
Tableau d'honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2006-2007 / Guillaume Palarin, un procureur au parlement de Toulouse au XVIe siècle, édifie un patrimoine foncier considérable dont sa descendance pourra amplement bénéficier. Il sait flairer les bonnes occasions d'affaires et attend patiemment les opportunités qui s'offrent à lui. La terre constitue pour lui une source de profit et d'enrichissement, davantage qu'une source de notabilité. Peu importe que sa métairie prenne place à proximité de la ville ou encore à une distance de 20 kilomètres, il voit à tout pour que ses exploitants ne négligent pas les moindres besognes nécessaires au bon rendement de ses terres. Dans un contexte où les campagnes subissent les ravages des guerres de religion et où les aléas du climat font craindre le pire à une population encore fortement dépendante de l'agriculture, le cas de Palarin fournit un exemple palpable d'une mentalité qui cherche à tirer profit au maximum de la terre.
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La politique anglaise d'Élisabeth I par rapport à la France sous Henri III (1574-1589) : menées secrètes ou diplomatie sincère?Perrad, Sophie 16 April 2018 (has links)
Ce mémoire porte sur la politique étrangère d’Élisabeth 1ère, reine d’Angleterre (1558-1603), face à la France, durant le règne de Henri III, roi de France de la dynastie des Valois. Le premier objectif fut de déterminer comment Élisabeth 1ère, reine protestante, et ses ambassadeurs ont réagi face aux guerres civiles entre catholiques et protestants en France. Nous avons aussi étudié leurs réactions face à la montée en puissance d’une famille princière ultra catholique, les Guise, et le groupe qu’ils dirigent, la Sainte Ligue. Si Élisabeth a préconisé les menées secrètes avec les rebelles protestants dans un premier temps (1574-1577), elle a adopté une diplomatie sincère avec la couronne française dans un second temps (1584-1589), pour éviter que la France ne tombe aux mains des Guise et de leur allié, le roi d’Espagne Philippe II. / The subject of this thesis is the foreign policy of Elizabeth I, Queen of England (1558-1603), toward France during the reign of Henry III, King of France of the dynasty of Valois. The first purpose was to determinate how Elizabeth I, protestant queen, and her ambassadors, reacted toward the wars of Religion between French Catholics and Protestants. We also study their reactions toward the princely ultra catholic family of Guise and the group they leaded, the Holy League. Elizabeth chose to act secretly with the protestants rebels first (1574-1577) but, she adopted a sincere diplomacy with the crown subsequently (1584-1589) to obviate that France fall into Guise’s and their ally’s hands, Phillip II, King of Spain.
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