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The Algerian War of Independence (1954-62), which brought an end to over a century of French colonial dominance in Algeria, is widely viewed as one of the most violent wars of decolonisation, the repercussions of which continue to prove pertinent to contemporary French society. After a thirty-seven year period of widely acknowledged state amnesia in France, the French government finally recognised the Franco-Algerian conflict as a war in 1999. This phase of forgetting persisted in spite of the visible reminder constituted by the sizeable population of Algerian origin living in France: a population that bears the legacy and memory of the war and transmits it to subsequent generations. The hesitation of the state to confront its colonial past in this way has exacerbated the sense of exclusion of France’s Algerian population, and has hindered its capacity to integrate into French society. Through a study of literature, this thesis addresses these issues of remembrance and exclusion. Taking as its primary corpus novels by four authors who embody the divisive past shared by France and Algeria – Azouz Begag, Mehdi Charef, Mounsi, and Leïla Sebbar – this study investigates the ways in which Franco-Algerian literature has represented the marginalisation of France’s ethnic Algerian population, and posited routes of escape from this marginalisation. Furthermore, it analyses the extent to which the primary texts challenge the history of silence maintained for so long by the French government, and bring to light instead a complex, plural historical narrative as opposed to the monolithic version of history put forward by the state. By examining texts published between 1981 and 1999, the thesis traces the increased presence of the children of Algerian migrants in French society during the 1980s, which leads into a greater attention to history and a wave of remembrance in the 1990s, prefiguring the eventual official acknowledgment of the Algerian War by the French government in 1999.

On trouve dans l’écriture de l’auteur franco-ontarien Maurice Henrie certains thèmes, tels l’isolement et la dépression. Cette thématique apparaît particulièrement dans ses recueils de nouvelles, dont il a publié six. Dans cette thèse, nous explorons le fonctionnement de l’espace intérieur des personnages dans les nouvelles de trois recueils, Le Pont sur le temps, Les roses et verglas, et Le jour qui tombe. En premier lieu, nous allons discuter du postmodernisme, grand mouvement artistique, architectural, politique et littéraire des quarante dernières années en Amérique du Nord. Nous parlerons ensuite des caractéristiques spécifiques à l’écriture franco-ontarienne en général et à la nouvelle franco-ontarienne en particulier, caractéristiques qui trouvent leur fondement dans le mouvement postmoderne. En troisième lieu, nous allons examiner certains concepts psychanalytiques, tels que décrits par Julia Kristeva, et comment ils réagissent à l’idée du postmodernisme, ainsi que comment ils influencent l’écriture en Ontario français. Ce dernier élément va nous conduire à une théorie de l’intériorité dans les nouvelles de Maurice Henrie. Il s’agira d’une manifestation intérieure et mentale du sujet postmoderne, processus aidé et même créé par la forme courte, unique à l’écriture d’Henrie. Il faut dire d’abord que si les machinations cérébrales des personnages henriens ne sont pas dues ni attribuées à des causes sociales, comme pour les personnages de la littérature franco-ontarienne des trente dernières années, elles devraient être explicables autrement, et c’est ce que nous appellons maintenant une théorie de l’intériorité. Ce mot « intériorité » réfère à l’espace mental ou psychique du personnage, de sorte que la théorie que nous proposons ici repose en grande partie sur certains postulats de la psychanalyse. Nous avons constaté que les nouvelles d’Henrie se préoccupent énormément de cet espace. La forme de la nouvelle, sa brièveté inhérente, est en fait le catalyseur qui déclenche le courant mental qui coule dans les nouvelles d’Henrie. Les thèmes que l’on y rencontre, tels l’isolement, la dépression et le repli sur soi, sont le résultat direct, un effet, du caractère court, bref, en somme incarcérant, de la nouvelle. Il y a un élément de violence qui se traduit dans les nouvelles par les nombreuses références à la mort et à la blessure, physique autant que psychologique. L’analyse montre que l’intériorité est en somme un état carcéral, parfois choisi, parfois imposé, qui mène éventuellement à la mort des relations sociales ou même du corps physique.

Texte remanié de: Diss.--Philosophisch-historische Fakultät--Universität Tübingen, 2001/2002. / Bibliogr. p. 415-443. Index.

Dissertation--Philosophische Fakultät--Universität Potsdam, 2005. / Bibliogr. p. 575-599.

On trouve dans l’écriture de l’auteur franco-ontarien Maurice Henrie certains thèmes, tels l’isolement et la dépression. Cette thématique apparaît particulièrement dans ses recueils de nouvelles, dont il a publié six. Dans cette thèse, nous explorons le fonctionnement de l’espace intérieur des personnages dans les nouvelles de trois recueils, Le Pont sur le temps, Les roses et verglas, et Le jour qui tombe. En premier lieu, nous allons discuter du postmodernisme, grand mouvement artistique, architectural, politique et littéraire des quarante dernières années en Amérique du Nord. Nous parlerons ensuite des caractéristiques spécifiques à l’écriture franco-ontarienne en général et à la nouvelle franco-ontarienne en particulier, caractéristiques qui trouvent leur fondement dans le mouvement postmoderne. En troisième lieu, nous allons examiner certains concepts psychanalytiques, tels que décrits par Julia Kristeva, et comment ils réagissent à l’idée du postmodernisme, ainsi que comment ils influencent l’écriture en Ontario français. Ce dernier élément va nous conduire à une théorie de l’intériorité dans les nouvelles de Maurice Henrie. Il s’agira d’une manifestation intérieure et mentale du sujet postmoderne, processus aidé et même créé par la forme courte, unique à l’écriture d’Henrie. Il faut dire d’abord que si les machinations cérébrales des personnages henriens ne sont pas dues ni attribuées à des causes sociales, comme pour les personnages de la littérature franco-ontarienne des trente dernières années, elles devraient être explicables autrement, et c’est ce que nous appellons maintenant une théorie de l’intériorité. Ce mot « intériorité » réfère à l’espace mental ou psychique du personnage, de sorte que la théorie que nous proposons ici repose en grande partie sur certains postulats de la psychanalyse. Nous avons constaté que les nouvelles d’Henrie se préoccupent énormément de cet espace. La forme de la nouvelle, sa brièveté inhérente, est en fait le catalyseur qui déclenche le courant mental qui coule dans les nouvelles d’Henrie. Les thèmes que l’on y rencontre, tels l’isolement, la dépression et le repli sur soi, sont le résultat direct, un effet, du caractère court, bref, en somme incarcérant, de la nouvelle. Il y a un élément de violence qui se traduit dans les nouvelles par les nombreuses références à la mort et à la blessure, physique autant que psychologique. L’analyse montre que l’intériorité est en somme un état carcéral, parfois choisi, parfois imposé, qui mène éventuellement à la mort des relations sociales ou même du corps physique.

Thesis (Ph. D.)--Ohio State University, 1974. / Includes vita. Includes bibliographical references (leaves 179-182). Available online via OhioLINK's ETD Center.

Originally presented as the author's Thesis (doctoral). / Includes bibliographical references (p. 145-149).

Thesis (Ed. D.)--Teachers College, Columbia University, 1987. / Typescript; issued also on microfilm. Sponsor: Louis Forsdale. Dissertation Committee: Raymond P. McDermott. Bibliography: leaves 217-225.

Inaug.-Diss.--Basel. / Curriculum vitae. "Literaturverzeichnis": p. 93-97.