L'argument de la connaissance de Frank Jackson est l'un des arguments les plus célèbres en philosophie analytique. Son objectif est de démontrer que certains de nos états mentaux, nommément les états mentaux associés à l'effet que cela fait de percevoir ou de ressentir, ou qualia, ne peuvent pas être expliqués par une conception exclusivement matérialiste de l'esprit. L'argument de la connaissance s'inscrit dans une famille d'arguments en philosophie de l'esprit qui soulèvent le débat jamais résolu entre matérialisme et dualisme. Depuis sa parution en 1982, l'argument de la connaissance de Jackson a suscité de nombreuses réponses de la part des matérialistes qui ont tenté de le réfuter. Jackson lui-même s'est laissé convaincre par certaines de ces réponses et en 1998, il a finalement renoncé à son célèbre argument. Ce mémoire a pour objectif de présenter une classification des réponses adressées à l'argument de la connaissance ainsi qu'une analyse de chacune d'entre elles. Cette analyse permet de montrer que la seule réponse adéquate à l'argument de la connaissance est celle formulée par Jackson lui-même lorsqu'il a rejeté son argument. Ce mémoire montre également que la réponse de Jackson permet d'entrevoir une réfutation adéquate à tout un ensemble d'arguments dualistes en philosophie de l'esprit.

While naturalistic theories have come to dominate the philosophical landscape, there is still little consensus on what “naturalism” means. I trace the origins of contemporary naturalism to a view, called the “fundamental naturalistic impulse,” that originates in Quine’s turn against Carnap and which I take to be necessary for naturalism. In light of this impulse, some “substantively naturalistic” theories are examined: a weak version of non-supernaturalism, Railton’s a posteriori reduction of moral terms, and “Canberra plan” conceptual analyses of moral property terms. I suggest that if we take the fundamental naturalistic impulse seriously, then there is no need to differentiate substantive versions of naturalism over and above methodological versions. Substantive thesis in ontology or semantics can be had on account of one’s methodological commitments. This not only cuts against the distinction between methodological and substantive naturalisms, but also demonstrates just how far method can reach.

This paper explores and evaluates the famous Mary case put forward by Frank Jackson in support of what he calls the knowledge argument against physicalism. After laying out Jackson’s position, I set out to determine whether certain previous physicalist attempts at undermining it have been successful. Finding that they have not, I use their shortcomings to inform the construction of a new position, one which I argue renders the Mary case at odds with itself and frees physicalism from the knowledge argument’s grasp.

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