Spelling suggestions: "subject:"french canada"" "subject:"french ganada""
11 |
« À quoi sert au Canadien-Français de gagner l'univers canadien s'il perd son âme de francophone? » Représentations identitaires et mémorielles dans la presse franco-ontarienne après la “rupture” du Canada français (1969-1986)Miville, Serge January 2012 (has links)
Cette étude de la presse en Ontario français cherche à revenir sur le débat quant à rupture du Canada français et sur l’immense fragmentation identitaire qui se serait opérée dans les communautés francophones du pays en analysant les prises de position de journaux régionaux.
La thèse relève d’importants vestiges du Canada français dans la mise en sens par les journaux des revendications franco-ontariennes, notamment en ce qui a trait à la question scolaire, aux langues officielles et au statut des minorités francophones du pays. Elle effectue aussi une tâche inédite jusqu’à présent : mettre en relation cinq hebdomadaires et un quotidien afin de mieux saisir la complexité idéologique qui caractérise le débat public franco-ontarien. L’étude montre aussi l’existence d’un comportement « nationalitaire » dans la presse qui, nourrie de la mémoire du Canada français, sert de pierre angulaire pour les revendications des Franco-Ontariens.
|
12 |
Insubordination, criminalité et cohésion militaire. Le cas du 41e bataillon (canadien-français) du Corps expéditionnaire canadien, 1914-1916Mailloux, Alex 08 1900 (has links)
Autorisé le 31 décembre 1914, le 41e bataillon (canadien-français) du Corps expéditionnaire canadien était voué à suivre les traces du désormais célèbre 22e bataillon et à combattre à ses côtés sur le théâtre européen. Sept mois après sa formation, cette unité composée d’un amalgame hétéroclite de francophones et de volontaires étrangers fut pourtant dissoute, succombant à une vague d’insubordination marquée par un nombre record d’infractions, des désertions par centaines, plusieurs délits de corruption, une épidémie d’ivrognerie et deux homicides. Aussitôt oublié, le dossier du 41e fut rouvert une première fois en 1974 par l’historien Desmond Morton, qui imputait l’échec de l’unité à l’incompétence de ses officiers. Nous jugeons cette interprétation recevable quoique limitée, car si Morton a prouvé de façon convaincante l’inaptitude des gradés du 41e, son approche traditionnelle à l’histoire militaire nous en dit peu sur les mécanismes qui permirent la propagation de l’insubordination parmi les hommes du rang. Ce mémoire, qui se réclame de l’approche microhistorique, vise à réorienter l’analyse du point de vue du simple soldat, en insistant sur les facteurs sociaux, culturels et circonstanciels qui provoquèrent la désintégration prématurée de l’unité. Reposant sur un corpus inédit composé, entre autres, des rapports de cour martiale et des dossiers de service du 41e bataillon, cet effort de réinterprétation révèle une absence généralisée de cohésion au sein de l’unité. Dans le cas insolite du 41e bataillon, la discipline apparaît ainsi comme étant fonction de la qualité des relations interpersonnelles de ses membres plutôt qu’uniquement liée aux qualités individuelles de leurs supérieurs. / Authorized on December 31, 1914, the 41st Battalion (French-Canadian) of the Canadian Expeditionary Force was destined to follow in the footsteps of the renowned 22nd Battalion and fight on the western front. However, only seven months after its formation, this multiethnic unit made up of French-Canadian and foreign volunteers was disbanded due to a wave of insubordination that included a record number of infractions, desertions by the hundreds, several corruption scandals, widespread drunkenness and the cold- blooded murder of two Canadian servicemen. Long forgotten, the case of the 41st Battalion was examined for the first time in 1974 by historian Desmond Morton, who attributed the unit’s failure to the shortcomings of its officers. We find this interpretation acceptable, albeit limited. While Morton convincingly demonstrated the incompetence of the Battalion’s officers, his traditional approach to military history fails to unveil the mechanisms by which indiscipline was allowed to spread among the rank and file. This thesis, grounded in the micro-historical approach, shifts the analysis from a top-down to a bottom-up perspective, emphasizing the social, cultural and circumstantial factors which played into the unit’s collapse. Drawing from unpublished sources including court-martial reports and personnel record files of the 41st Battalion, this study reveals a widespread lack of cohesion within the unit. In the strange case of the 41st Battalion, discipline thus depends not only on the individual qualities of the officers, but also on the quality of interpersonal relationships among the rank and file.
|
13 |
“I didn’t have time to find the English words”: The Korean War’s Role in the Evolution of Bilingualism in the Canadian Armed ForcesLabrosse, Julien January 2016 (has links)
This thesis explores the impact of the Korean War on the evolution of the role of the French language in the Canadian military between 1946 and 1954. It explains how the Korean War acted as both a catalyst for a more accommodating stance towards the French language in the Canadian Armed Forces, and an immediate impediment to the implementation of such changes.
Particularly, this thesis explores the conflict that emerged between various officials in the Department of National Defence concerning the place that should be made for the French language, and how best to recruit more French Canadians. It shows that there was serious disagreement between the Minister of National Defence, Brooke Claxton, who wanted more bilingualism in the Canadian military, and the Chief of General Staff, General Guy G. Simonds, who resisted further concessions to francophones.
Moreover, this thesis reveals the extent to which there was goodwill within the Canadian Armed Forces on the part of both anglophones and francophones on the frontline in Korea. This constituted the basis on which the Department of National Defence was able to begin the process of implementing a more bilingual system. In this respect, this thesis shows the Canadian military to have been ahead of the federal Civil Service.
|
Page generated in 0.072 seconds