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Les inondations de juillet 1996 au Saguenay : les effets psychologiques durables chez les adultes jeunes et âgés

Hovington, Chantal January 2002 (has links) (PDF)
Avec plus de 16 OOO personnes évacuées, 400 résidences détruites, 2 000 autres endommagées et des pertes qui excèdent les 700 millions de dollars, les inondations de 1996 au Saguenay représentent un des événements les plus marquants de l'histoire des sinistres survenus au Québec. L'ampleur de ce désastre est si importante qu'au-delà des dommages matériels, la plupart des victimes risquent, selon de nombreuses recherches portant sur des désastres comparables, de développer des problèmes physiques et psychologiques à plus ou moins long terme. Jusqu'à maintenant, peu de chercheurs canadiens ou québécois se sont intéressés aux effets des catastrophes naturelles ou technologiques sur la santé des personnes âgées. La plupart des recherches portant sur le sujet ont été réalisées à la suite de désastres survenus à l'extérieur du pays. Le nombre restreint d'études s'étant intéressées à comparer des groupes d'adultes d'âges différents à la suite de catastrophe et le manque de consensus dans les écrits scientifiques sont quelques-uns des éléments qui justifient l'importance de la présente recherche dont l'originalité est d'être réalisée dans le contexte d'un désastre survenu sur le territoire québécois. Elle se propose de vérifier les hypothèses suivantes : Hi La moyenne des scores obtenus dans l'évaluation des symptômes liés à l'état de stress post-traumatique, à la dépression et à l'anxiété situationnelle chez les personnes âgées de 55 ans et plus est inférieure aux groupes de participants de moins de 55 ans, cette différence étant plus marquée pour les sinistrés. L'expérimentation a été effectuée de mai jusqu'en août 1998 auprès de 150 sinistrés et 144 non sinistrés qui ont répondu à un questionnaire (incluant entre autres, des questions portant sur les caractéristiques sociodémographiques et le contexte des inondations, ainsi que l'Impact of Event Scales (TES), le Beck Depression Inventory (BDI) et le State-Trait Anxiety Inventory- forme Y (STAI-Y)) à l'aide d'un interviewer. Afin de vérifier l'hypothèse de recherche, une analyse de variance multi variée (2X2) a été effectuée. Les résultats obtenus indiquent que, deux ans après les inondations, les sinistrés sont plus affectés que les non sinistrés. Parmi les variables étudiées, c'est l'état de stress post-traumatique qui a le plus d'effet sur la santé des victimes. Il n'y a pas de différence significative entre les groupes d'âge pour les symptômes liés à l'état de stress post-traumatique, à la dépression et à l'anxiété situationnelle. Malgré les nombreux facteurs de vulnérabilité observés chez les sinistrés âgés, comme le fait d'avoir un degré de scolarité et un revenu familial faibles, d'être en moins bonne santé, en plus d'être limités dans la poursuite des activités et d'avoir reçu moins d'aide pour le nettoyage et le ramassage de la maison et du terrain, les aînés ne sont pas plus affectés que les adultes plus jeunes. Cette étude permet de conclure que l'exposition aux inondations laisse des séquelles psychologiques chez les sinistrés plus âgés et qu'il faut en tenir compte lorsqu'il est question de donner des soins et d'apporter du support aux victimes. Elle permet également de conclure de ne pas sous-estimer les capacités d'adaptation des sinistrés plus âgés.
12

Vécu des proches aidantes qui soutiennent un parent en perte d'autonomie en fonction de deux milieux de vie

Ouellet, Manon January 2008 (has links) (PDF)
La présent mémoire s'inscrit dans une recherche qui a été menée de septembre 2003 à avril 2004 auprès de 63 aidantes apportant de l'aide et du soutien à un parent en perte d'autonomie demeurant dans sept milieux de vie différents. De nature exploratoire, la présente étude a été réalisée à partir des analyses des contenus des entrevues semi-dirigées effectuées auprès de 20 des 63 aidantes principales accordant au moins cinq heures de soins par semaine d'aide ou de soutien à leur parent âgé de 65 ans ou plus, vivant dans leur propre logement ou habitant chez les répondantes. Cette étude poursuivait cinq objectifs spécifiques. Le premier étant de comprendre les motifs qui poussent les enfants à prendre en charge leur parent en perte d'autonomie. Le second objectif vise, pour sa part, à documenter l'ampleur des tâches et les formes de participation des aidantes. Le troisième à identifier les difficultés que vivent les répondantes dans la poursuite de leurs divers rôles de vie tandis que le quatrième objectif souhaite connaître les répercussions que vivent les aidantes en rapport avec le soutien qu'elles apportent à leur proche en perte d'autonomie. Finalement, le dernier objectif, vise à documenter l'aide que reçoivent les aidantes de la part des membres de leur réseau informel et formel. Les données de cette étude permettent de constater que les aidantes, tout comme leur parent, sont majoritairement des femmes. L'âge des répondantes varie entre 44 ans et 52 ans tandis que celui de leur parent oscille entre 76 ans et 80 ans. La plupart des aidantes rencontrées sont les filles du parent en perte d'autonomie. La presque totalité des participantes (8 sur 10) qui cohabitent avec leur parent occupent des emplois atypiques (horaire irrégulier, travailleur autonome ou sur appel etc.), à temps partiel, tandis que la majorité des aidantes de l'autre groupe (8 sur 10), travaillent à temps plein selon des horaires réguliers. En ce qui à trait au premier objectif de l'étude, les résultats démontrent que l'amour demeure la principale motivation des répondantes à prendre soin de leur parent. Toutefois, dans certains cas, il semble y avoir présence d'une confusion entre l'obligation, la redevance et l'affection. De plus, certaines répondantes se considèrent «des aidantes de carrière» étant donné qu'elles ont antérieurement pris en charge un autre de leur parent malade. Pour ce qui est du deuxième objectif de l'étude, les informations recueillies auprès des répondantes démontrent que celles-ci prodiguent un ensemble varié de soins, d'aide et de soutien à leur parent relativement à la réalisation de tâches reliées à la poursuite des activités de la vie quotidienne ou de l'aide à la vie domestique. Il semble toutefois que le milieu de vie des aidées module les responsabilités des aidantes. À cet effet, les aidantes qui cohabitent avec leur parent doivent fournir une disponibilité constante et soutenue. La prise en charge de leur parent est donc ici globale et sans limites. Pour leur part, les aidantes qui soutiennent leur parent vivant dans son propre logement abordent leur rôle de façon plus pragmatique et considèrent que leurs principales responsabilités sont d'assurer le bien-être psychologique ainsi que l'autonomie de leur parent. En ce qui a trait aux difficultés vécues par les aidantes et les répercussions de l'aide apportée sur la santé biopsychosociale des répondantes, les données démontrent que les aidantes font face à plusieurs difficultés dans la poursuite de leurs divers rôles de vie dont celui du manque de soutien des membres de leur entourage (soutien informel) et des intervenants oeuvrant dans les organismes publics et communautaires. Au niveau professionnel, les répondantes ont souligné que le manque de flexibilité de leur employeur demeurait un obstacle important. De plus, des aidantes estiment que leur travail professionnel les accapare beaucoup trop et les empêche de soutenir pleinement leur parent. Les répondantes considèrent aussi que l'ampleur de leurs tâches professionnelles et d'aidante a profondément modifié leur vie personnelle, familiale, conjugale et sociale en les rendant moins disponibles pour elles-mêmes, leurs conjoints, leurs enfants et leurs amis. Il faut aussi mentionner que la présence constante d'un sentiment de culpabilité et d'une fatigue psychologique fait aussi parti des conséquences négatives de la prise en charge d'un parent en perte d'autonomie qui ont été mentionnées par les répondantes. Concernant le dernier objectif, les données recueillies démontrent que les aidantes de la présente étude reçoivent généralement très peu de soutien des membres de leur entourage (à l'exception de leur conjoint) et des intervenants rémunérées ou bénévoles des organismes publics ou communautaires. Cette dernière donnée est conforme à la plupart des études réalisées au Québec ou ailleurs. En conclusion, les modalités d'intervention auprès des aidantes ne tiennent actuellement pas compte de la variable des milieux de vie où oeuvrent les proches aidantes face à la prise en charge de leur parent en perte d'autonomie. Les retombées de ce mémoire devrait faire en sorte que les intervenants des réseaux locaux évaluent les besoins de façon plus réaliste et exhaustive et ce, en fonction du milieu de vie de l'aidante.
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La zoothérapie au Saguenay : ampleur, perception et connaissance sur son utilisation dans les résidences privées pour personnes âgées

Tremblay, Sabrina January 2008 (has links) (PDF)
La présente étude souhaite dresser un portrait réaliste de l'utilisation de la zoothérapie au Saguenay 1) en explorant la fréquence de son utilisation dans les résidences privées pour personnes âgées du secteur de Saguenay; 2) en évaluant le niveau de connaissances générales des intervenants au sujet de la zoothérapie, tant au sujet de ses bénéfices que des risques qui lui sont associés et; 3) en analysant les perceptions, les croyances et les appréhensions des répondants envers la zoothérapie. Cette étude utilise un devis de recherche mixte pour l'atteinte de ses objectifs. Ainsi, un questionnaire (volet quantitatif) a d'abord été envoyé à toutes les résidences privées pour personnes âgées du secteur concerné pour mesurer la fréquence d'utilisation de la zoothérapie et obtenir des informations générales sur les programmes de thérapie assistée par les animaux déjà en place. Dans le second volet (qualitatif), des entrevues semi-dirigées ont été menées auprès de certains répondants identifiés dans le volet précédent pour connaître les perceptions, les craintes et les appréhensions, mais aussi les connaissances que les intervenants oeuvrant auprès des personnes âgées détiennent au sujet de la zoothérapie. 14 personnes ont participé au volet quantitatif de l'étude (questionnaire) et huit personnes ont été rencontrées pour réaliser les entrevues semi-dirigées. Les résultats démontrent dans un premier temps que la zoothérapie, telle que définie par Bernatchez et Brousseau (2006), est fort peu utilisée dans les établissements visés par la recherche. Cependant, plusieurs résidences privées acceptent que les animaux de compagnie des résidents demeurent avec eux ou encore, que certains animaux comme des poissons, des oiseaux soient présents dans une salle commune. Les résultats démontrent que le niveau de connaissance des intervenants envers la zoothérapie est très peu élevé. La nature même de la zoothérapie, ses bénéfices et ses risques sont très peu connus par les répondants. Il en résulte une confusion entre la possession ou le côtoiement d'un animal domestique et la thérapie assistée par les animaux. Malgré tout, les répondants semblent, en très grande majorité, ouverts à l'implantation d'un programme de zoothérapie dans leur résidence, mais ils prennent conscience du manque de connaissance qu'ils en ont. La plupart croient qu'il serait important d'en connaître davantage avant d'aller plus loin dans l'introduction des animaux en contexte de thérapie dans leur établissement. Cette recherche, en dépit du fait que les résultats ne peuvent être généralisés à l'ensemble de la population en raison de son échantillon restreint, constitue un premier pas dans l'avancement des connaissances québécoises sur ce sujet. Davantage de recherches sur la zoothérapie et sur la perception des intervenants envers cette dernière sont nécessaires pour faciliter l'implantation future de ce type de programme dans les établissements privés pour personnes âgées de la province.
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Le travail et la vie en résidence : un défi pour les gestionnaires, les intervenants et les personnes âgées du Saguenay

Simard, Anne January 1999 (has links) (PDF)
LE TRAVAIL ET LA VIE EN RESIDENCE : UN DÉFI POUR LES GESTIONNAIRES, LES INTERVENANTS ET LES PERSONNES ÂGÉES DU SAGUENAY Le Québec, tout comme le Canada, se voit confronté, depuis les dernières décennies, à une réalité à la fois nouvelle et préoccupante : le vieillissement de la population. Les gouvernements actuels, dans un objectif de rationalisation, optent pour la réduction de l'hébergement institutionnel des personnes âgées. Ils orientent par conséquent leurs politiques et programmes en fonction d'une prise en charge accrue par la communauté et le secteur privé de l'hébergement pour aînés. La désinstitutionalisation représente à plusieurs égards un défi de taille pour les gestionnaires et les intervenants oeuvrant dans le domaine tout comme pour les personnes qui l'intègrent. Ceci, tant au plan national que régional. En effet, plusieurs dangers guettent l'expansion du secteur de l'hébergement privé et la situation des individus qui y travaillent et y vivent. Entre autres, les tendances à l'alourdissement des tâches et de la clientèle, des conditions de travail inadéquates, l'insuffisance de ressources internes et externes, les objectifs de rentabilité et de compétitivité, et le manque de formation et de soutien sont des facteurs qui risquent d'affecter grandement le travail quotidien du personnel et le fonctionnement des résidences. De plus, ces menaces risquent de compromettre la sécurité et la protection de la clientèle hébergée, et de favoriser la négligence et l'exploitation de cette dernière. Ce projet de recherche s'inscrit dans le cadre d'un mémoire de maîtrise en Études régionales, mais également d'une étude plus globale soutenue financièrement par la Société canadienne d'hypothèque et de logement. Il entend étudier les contraintes et les difficultés que rencontre le personnel oeuvrant dans le secteur de l'hébergement privé au Saguenay tout en prenant en considération le point de vue des aînés demeurant dans ce type de ressources. C'est donc à partir d'une approche mixte que nous avons décelé les obstacles et les limites auxquels sont confrontés les gestionnaires et les intervenants oeuvrant dans les résidences privées pour personnes âgées autonomes ou en perte d'autonomie. Nous avons également identifié leurs besoins de formation dans une perspective de réponse globale aux besoins et attentes des aînés qu'ils côtoient. Les résultats obtenus nous amènent à conclure, entre autres, que les gestionnaires et les intervenants sont confrontés à des rôles complexes et à des difficultés quotidiennes dans l'exercice de leurs fonctions respectives. Toutefois, certaines contraintes leur sont communes. Sous plusieurs aspects de leur travail, ils constatent le manque de ressources et le sentiment d'être démunis au regard des besoins des aînés. De nombreuses lacunes au plan de la formation sont également mentionnées par les gestionnaires et les intervenants ainsi que leurs besoins dans ce domaine. Les responsabilités et les tâches qui incombent aux gestionnaires et aux intervenants sont de plus en plus lourdes et nécessitent une disponibilité qui interfère avec leur vie personnelle et les besoins des résidents. Une majorité d'entre eux éprouvent des difficultés en ce qui a trait à la gestion du personnel, aux interactions avec les résidents ou leurs proches et aux besoins psychosociaux des aînés. La gestion des problèmes de santé ou de perte d'autonomie des aînés constitue également une préoccupation majeure pour le personnel. Peu de gestionnaires ou d'intervenants possédaient une expérience de travail auprès de personnes âgées avant d'occuper leurs fonctions actuelles et l'absence quasi généralisée de formation en gérontologie est constatée. Les gestionnaires, les intervenants et les personnes âgées reconnaissent que des qualités personnelles et des compétences particulières sont nécessaires pour travailler auprès des aînés vivant en résidence privée et qu'une formation spécifique et adéquate est souhaitée.
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Vécu des proches aidantes qui soutiennent un parent en perte d'autonomie en fonction de deux milieux de vie

Ouellet, Manon January 2008 (has links) (PDF)
La présent mémoire s'inscrit dans une recherche qui a été menée de septembre 2003 à avril 2004 auprès de 63 aidantes apportant de l'aide et du soutien à un parent en perte d'autonomie demeurant dans sept milieux de vie différents. De nature exploratoire, la présente étude a été réalisée à partir des analyses des contenus des entrevues semi-dirigées effectuées auprès de 20 des 63 aidantes principales accordant au moins cinq heures de soins par semaine d'aide ou de soutien à leur parent âgé de 65 ans ou plus, vivant dans leur propre logement ou habitant chez les répondantes. Cette étude poursuivait cinq objectifs spécifiques. Le premier étant de comprendre les motifs qui poussent les enfants à prendre en charge leur parent en perte d'autonomie. Le second objectif vise, pour sa part, à documenter l'ampleur des tâches et les formes de participation des aidantes. Le troisième à identifier les difficultés que vivent les répondantes dans la poursuite de leurs divers rôles de vie tandis que le quatrième objectif souhaite connaître les répercussions que vivent les aidantes en rapport avec le soutien qu'elles apportent à leur proche en perte d'autonomie. Finalement, le dernier objectif, vise à documenter l'aide que reçoivent les aidantes de la part des membres de leur réseau informel et formel. Les données de cette étude permettent de constater que les aidantes, tout comme leur parent, sont majoritairement des femmes. L'âge des répondantes varie entre 44 ans et 52 ans tandis que celui de leur parent oscille entre 76 ans et 80 ans. La plupart des aidantes rencontrées sont les filles du parent en perte d'autonomie. La presque totalité des participantes (8 sur 10) qui cohabitent avec leur parent occupent des emplois atypiques (horaire irrégulier, travailleur autonome ou sur appel etc.), à temps partiel, tandis que la majorité des aidantes de l'autre groupe (8 sur 10), travaillent à temps plein selon des horaires réguliers. En ce qui à trait au premier objectif de l'étude, les résultats démontrent que l'amour demeure la principale motivation des répondantes à prendre soin de leur parent. Toutefois, dans certains cas, il semble y avoir présence d'une confusion entre l'obligation, la redevance et l'affection. De plus, certaines répondantes se considèrent «des aidantes de carrière» étant donné qu'elles ont antérieurement pris en charge un autre de leur parent malade. Pour ce qui est du deuxième objectif de l'étude, les informations recueillies auprès des répondantes démontrent que celles-ci prodiguent un ensemble varié de soins, d'aide et de soutien à leur parent relativement à la réalisation de tâches reliées à la poursuite des activités de la vie quotidienne ou de l'aide à la vie domestique. Il semble toutefois que le milieu de vie des aidées module les responsabilités des aidantes. À cet effet, les aidantes qui cohabitent avec leur parent doivent fournir une disponibilité constante et soutenue. La prise en charge de leur parent est donc ici globale et sans limites. Pour leur part, les aidantes qui soutiennent leur parent vivant dans son propre logement abordent leur rôle de façon plus pragmatique et considèrent que leurs principales responsabilités sont d'assurer le bien-être psychologique ainsi que l'autonomie de leur parent. En ce qui a trait aux difficultés vécues par les aidantes et les répercussions de l'aide apportée sur la santé biopsychosociale des répondantes, les données démontrent que les aidantes font face à plusieurs difficultés dans la poursuite de leurs divers rôles de vie dont celui du manque de soutien des membres de leur entourage (soutien informel) et des intervenants oeuvrant dans les organismes publics et communautaires. Au niveau professionnel, les répondantes ont souligné que le manque de flexibilité de leur employeur demeurait un obstacle important. De plus, des aidantes estiment que leur travail professionnel les accapare beaucoup trop et les empêche de soutenir pleinement leur parent. Les répondantes considèrent aussi que l'ampleur de leurs tâches professionnelles et d'aidante a profondément modifié leur vie personnelle, familiale, conjugale et sociale en les rendant moins disponibles pour elles-mêmes, leurs conjoints, leurs enfants et leurs amis. Il faut aussi mentionner que la présence constante d'un sentiment de culpabilité et d'une fatigue psychologique fait aussi parti des conséquences négatives de la prise en charge d'un parent en perte d'autonomie qui ont été mentionnées par les répondantes. Concernant le dernier objectif, les données recueillies démontrent que les aidantes de la présente étude reçoivent généralement très peu de soutien des membres de leur entourage (à l'exception de leur conjoint) et des intervenants rémunérées ou bénévoles des organismes publics ou communautaires. Cette dernière donnée est conforme à la plupart des études réalisées au Québec ou ailleurs. En conclusion, les modalités d'intervention auprès des aidantes ne tiennent actuellement pas compte de la variable des milieux de vie où oeuvrent les proches aidantes face à la prise en charge de leur parent en perte d'autonomie. Les retombées de ce mémoire devrait faire en sorte que les intervenants des réseaux locaux évaluent les besoins de façon plus réaliste et exhaustive et ce, en fonction du milieu de vie de l'aidante.
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La zoothérapie au Saguenay : ampleur, perception et connaissance sur son utilisation dans les résidences privées pour personnes âgées

Tremblay, Sabrina January 2008 (has links) (PDF)
La présente étude souhaite dresser un portrait réaliste de l'utilisation de la zoothérapie au Saguenay 1) en explorant la fréquence de son utilisation dans les résidences privées pour personnes âgées du secteur de Saguenay; 2) en évaluant le niveau de connaissances générales des intervenants au sujet de la zoothérapie, tant au sujet de ses bénéfices que des risques qui lui sont associés et; 3) en analysant les perceptions, les croyances et les appréhensions des répondants envers la zoothérapie. Cette étude utilise un devis de recherche mixte pour l'atteinte de ses objectifs. Ainsi, un questionnaire (volet quantitatif) a d'abord été envoyé à toutes les résidences privées pour personnes âgées du secteur concerné pour mesurer la fréquence d'utilisation de la zoothérapie et obtenir des informations générales sur les programmes de thérapie assistée par les animaux déjà en place. Dans le second volet (qualitatif), des entrevues semi-dirigées ont été menées auprès de certains répondants identifiés dans le volet précédent pour connaître les perceptions, les craintes et les appréhensions, mais aussi les connaissances que les intervenants oeuvrant auprès des personnes âgées détiennent au sujet de la zoothérapie. 14 personnes ont participé au volet quantitatif de l'étude (questionnaire) et huit personnes ont été rencontrées pour réaliser les entrevues semi-dirigées. Les résultats démontrent dans un premier temps que la zoothérapie, telle que définie par Bernatchez et Brousseau (2006), est fort peu utilisée dans les établissements visés par la recherche. Cependant, plusieurs résidences privées acceptent que les animaux de compagnie des résidents demeurent avec eux ou encore, que certains animaux comme des poissons, des oiseaux soient présents dans une salle commune. Les résultats démontrent que le niveau de connaissance des intervenants envers la zoothérapie est très peu élevé. La nature même de la zoothérapie, ses bénéfices et ses risques sont très peu connus par les répondants. Il en résulte une confusion entre la possession ou le côtoiement d'un animal domestique et la thérapie assistée par les animaux. Malgré tout, les répondants semblent, en très grande majorité, ouverts à l'implantation d'un programme de zoothérapie dans leur résidence, mais ils prennent conscience du manque de connaissance qu'ils en ont. La plupart croient qu'il serait important d'en connaître davantage avant d'aller plus loin dans l'introduction des animaux en contexte de thérapie dans leur établissement. Cette recherche, en dépit du fait que les résultats ne peuvent être généralisés à l'ensemble de la population en raison de son échantillon restreint, constitue un premier pas dans l'avancement des connaissances québécoises sur ce sujet. Davantage de recherches sur la zoothérapie et sur la perception des intervenants envers cette dernière sont nécessaires pour faciliter l'implantation future de ce type de programme dans les établissements privés pour personnes âgées de la province.
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Les inondations de juillet 1996 au Saguenay : les effets psychologiques durables chez les adultes jeunes et âgés

Hovington, Chantal January 2002 (has links) (PDF)
Avec plus de 16 OOO personnes évacuées, 400 résidences détruites, 2 000 autres endommagées et des pertes qui excèdent les 700 millions de dollars, les inondations de 1996 au Saguenay représentent un des événements les plus marquants de l'histoire des sinistres survenus au Québec. L'ampleur de ce désastre est si importante qu'au-delà des dommages matériels, la plupart des victimes risquent, selon de nombreuses recherches portant sur des désastres comparables, de développer des problèmes physiques et psychologiques à plus ou moins long terme. Jusqu'à maintenant, peu de chercheurs canadiens ou québécois se sont intéressés aux effets des catastrophes naturelles ou technologiques sur la santé des personnes âgées. La plupart des recherches portant sur le sujet ont été réalisées à la suite de désastres survenus à l'extérieur du pays. Le nombre restreint d'études s'étant intéressées à comparer des groupes d'adultes d'âges différents à la suite de catastrophe et le manque de consensus dans les écrits scientifiques sont quelques-uns des éléments qui justifient l'importance de la présente recherche dont l'originalité est d'être réalisée dans le contexte d'un désastre survenu sur le territoire québécois. Elle se propose de vérifier les hypothèses suivantes : Hi La moyenne des scores obtenus dans l'évaluation des symptômes liés à l'état de stress post-traumatique, à la dépression et à l'anxiété situationnelle chez les personnes âgées de 55 ans et plus est inférieure aux groupes de participants de moins de 55 ans, cette différence étant plus marquée pour les sinistrés. L'expérimentation a été effectuée de mai jusqu'en août 1998 auprès de 150 sinistrés et 144 non sinistrés qui ont répondu à un questionnaire (incluant entre autres, des questions portant sur les caractéristiques sociodémographiques et le contexte des inondations, ainsi que l'Impact of Event Scales (TES), le Beck Depression Inventory (BDI) et le State-Trait Anxiety Inventory- forme Y (STAI-Y)) à l'aide d'un interviewer. Afin de vérifier l'hypothèse de recherche, une analyse de variance multi variée (2X2) a été effectuée. Les résultats obtenus indiquent que, deux ans après les inondations, les sinistrés sont plus affectés que les non sinistrés. Parmi les variables étudiées, c'est l'état de stress post-traumatique qui a le plus d'effet sur la santé des victimes. Il n'y a pas de différence significative entre les groupes d'âge pour les symptômes liés à l'état de stress post-traumatique, à la dépression et à l'anxiété situationnelle. Malgré les nombreux facteurs de vulnérabilité observés chez les sinistrés âgés, comme le fait d'avoir un degré de scolarité et un revenu familial faibles, d'être en moins bonne santé, en plus d'être limités dans la poursuite des activités et d'avoir reçu moins d'aide pour le nettoyage et le ramassage de la maison et du terrain, les aînés ne sont pas plus affectés que les adultes plus jeunes. Cette étude permet de conclure que l'exposition aux inondations laisse des séquelles psychologiques chez les sinistrés plus âgés et qu'il faut en tenir compte lorsqu'il est question de donner des soins et d'apporter du support aux victimes. Elle permet également de conclure de ne pas sous-estimer les capacités d'adaptation des sinistrés plus âgés.
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Le travail et la vie en résidence : un défi pour les gestionnaires, les intervenants et les personnes âgées du Saguenay

Simard, Anne January 1999 (has links) (PDF)
LE TRAVAIL ET LA VIE EN RESIDENCE : UN DÉFI POUR LES GESTIONNAIRES, LES INTERVENANTS ET LES PERSONNES ÂGÉES DU SAGUENAY Le Québec, tout comme le Canada, se voit confronté, depuis les dernières décennies, à une réalité à la fois nouvelle et préoccupante : le vieillissement de la population. Les gouvernements actuels, dans un objectif de rationalisation, optent pour la réduction de l'hébergement institutionnel des personnes âgées. Ils orientent par conséquent leurs politiques et programmes en fonction d'une prise en charge accrue par la communauté et le secteur privé de l'hébergement pour aînés. La désinstitutionalisation représente à plusieurs égards un défi de taille pour les gestionnaires et les intervenants oeuvrant dans le domaine tout comme pour les personnes qui l'intègrent. Ceci, tant au plan national que régional. En effet, plusieurs dangers guettent l'expansion du secteur de l'hébergement privé et la situation des individus qui y travaillent et y vivent. Entre autres, les tendances à l'alourdissement des tâches et de la clientèle, des conditions de travail inadéquates, l'insuffisance de ressources internes et externes, les objectifs de rentabilité et de compétitivité, et le manque de formation et de soutien sont des facteurs qui risquent d'affecter grandement le travail quotidien du personnel et le fonctionnement des résidences. De plus, ces menaces risquent de compromettre la sécurité et la protection de la clientèle hébergée, et de favoriser la négligence et l'exploitation de cette dernière. Ce projet de recherche s'inscrit dans le cadre d'un mémoire de maîtrise en Études régionales, mais également d'une étude plus globale soutenue financièrement par la Société canadienne d'hypothèque et de logement. Il entend étudier les contraintes et les difficultés que rencontre le personnel oeuvrant dans le secteur de l'hébergement privé au Saguenay tout en prenant en considération le point de vue des aînés demeurant dans ce type de ressources. C'est donc à partir d'une approche mixte que nous avons décelé les obstacles et les limites auxquels sont confrontés les gestionnaires et les intervenants oeuvrant dans les résidences privées pour personnes âgées autonomes ou en perte d'autonomie. Nous avons également identifié leurs besoins de formation dans une perspective de réponse globale aux besoins et attentes des aînés qu'ils côtoient. Les résultats obtenus nous amènent à conclure, entre autres, que les gestionnaires et les intervenants sont confrontés à des rôles complexes et à des difficultés quotidiennes dans l'exercice de leurs fonctions respectives. Toutefois, certaines contraintes leur sont communes. Sous plusieurs aspects de leur travail, ils constatent le manque de ressources et le sentiment d'être démunis au regard des besoins des aînés. De nombreuses lacunes au plan de la formation sont également mentionnées par les gestionnaires et les intervenants ainsi que leurs besoins dans ce domaine. Les responsabilités et les tâches qui incombent aux gestionnaires et aux intervenants sont de plus en plus lourdes et nécessitent une disponibilité qui interfère avec leur vie personnelle et les besoins des résidents. Une majorité d'entre eux éprouvent des difficultés en ce qui a trait à la gestion du personnel, aux interactions avec les résidents ou leurs proches et aux besoins psychosociaux des aînés. La gestion des problèmes de santé ou de perte d'autonomie des aînés constitue également une préoccupation majeure pour le personnel. Peu de gestionnaires ou d'intervenants possédaient une expérience de travail auprès de personnes âgées avant d'occuper leurs fonctions actuelles et l'absence quasi généralisée de formation en gérontologie est constatée. Les gestionnaires, les intervenants et les personnes âgées reconnaissent que des qualités personnelles et des compétences particulières sont nécessaires pour travailler auprès des aînés vivant en résidence privée et qu'une formation spécifique et adéquate est souhaitée.
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Étude sur la contribution de la gérontologie narrative numérique au bien-être, à la résilience et aux apprentissages informels des aînés vétérans franco-ontariens

Crettenand Pecorini, Béatrice 29 November 2019 (has links)
Au Canada, pour la première fois en 2015, le nombre de personnes âgées de 65 ans et plus a dépassé celui des enfants de 0 à 14 ans (Statistique Canada, 2015). Le plan d’action de l’Ontario pour les personnes âgées reconnaît que les aînés ont, entre autres, des besoins en matière de santé et de formation (Gouvernement de l’Ontario, p.8, 2017). Pour répondre en partie à ces besoins, nous proposons une approche gérontagogique (« pédagogie » pour les aînés en santé) novatrice en associant la gérontologie narrative avec la narration numérique — deux concepts existants — pour engendrer la gérontologie narrative numérique. Différentes études (Annexe L, Tableau 2) portant tant sur la gérontologie narrative que sur la narration numérique ont démontré les bienfaits sur le bien-être et la résilience ainsi que sur les bénéfices des apprentissages informels. De plus, le volet numérique de cette recherche devrait permettre aux aînés de mieux connaître et utiliser les technologies d’aujourd’hui par des apprentissages informels, mais aussi faciliter un possible partage avec les autres générations et enrichir le patrimoine socioculturel et historique canadien. Pour participer à cette recherche, nous avons choisi spécifiquement les aînés vétérans canadiens qui, par leur vécu de militaire, ont probablement développé une résilience particulière et ont peut-être encore besoin aujourd’hui de parler de leurs expériences passées. Le basin francophone de l’Ontario a été préféré pour garantir une communication optimale durant cette recherche et permettre à la minorité linguistique de s’exprimer. C’est au cours de plusieurs rencontres individuelles avec chaque participant aîné-vétéran francophone que nous avons créé — aînés et chercheuse — à partir leur narration orale, leur narration numérique dont ils ont pu faire l’usage qu’ils souhaitaient. Un journal de bord commun a permis de consigner les échanges du vécu entre l’aîné et la chercheuse, complété par le journal de bord et le carnet de notes de la chercheuse. Les questions éthiques, tels le droit d’auteur des narrations numériques ou le risque éventuel de la résurgence de moments vécus douloureux, ont fait l’attention d’une vigilance particulière et des moyens de réponses ont été prévus. Un entretien individuel semi-dirigé a permis de récolter les dernières données pour comprendre comment la gérontologie narrative numérique peut contribuer au bien-être, à la résilience et aux apprentissages informels des aînés-vétérans. Dans une perspective de développement, cette approche gérontagogique de la narration numérique pourrait être appliquée dans des communautés et milieux divers en y intégrant la jeune génération, tant en milieu scolaire que collégial ou universitaire, et pourrait permettre un apprentissage intergénérationnel en offrant l’exemple d’un « bien-vieillir » avec sérénité pour aboutir finalement et avec optimisme, à la sagesse.
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Etude de la masse musculaire, de l’état nutritionnel et de la cachexie du patient âgé cancéreux

De Breucker, Sandra 16 June 2021 (has links) (PDF)
Les personnes âgées atteintes d’un cancer, quel qu’il soit, expérimentent fréquemment une perte non intentionnelle de poids corporel, qui se caractérise par une perte de masse musculaire, et parfois de masse adipeuse. Outre la sarcopénie primaire, qui est définie par une perte de masse musculaire liée au vieillissement physiologique, les patients âgés cancéreux souffrent également fréquemment de dénutrition protéino-calorique, d’anorexie et de cachexie, induites par leur fragilité gériatrique, la tumeur en elle-même, mais aussi les traitements anti-cancéreux, et qui vont aggraver cette atrophie musculaire. La sarcopénie fait l’objet d’un intérêt croissant au cours des dernières années, et notamment dans le cancer. Les concepts de sarcopénie, de dénutrition, et de cachexie ont fait l’objet de définitions de consensus, qui partagent des caractéristiques cliniques communes, ce qui ne permet pas de les distinguer l’un de l’autre et ainsi d’obtenir une approche thérapeutique ciblée. Or, il est à présent bien démontré que la sarcopénie augmente significativement le risque de complications post-opératoires, la toxicité à la chimiothérapie, et péjore la survie.Notre objectif primaire était de mettre en évidence par une analyse exploratoire les caractéristiques, cliniques ou biologiques, qui permettraient de différencier sarcopénie, dénutrition et cachexie cancéreuse chez des patients âgés. Nous avons également étudié comme objectifs secondaires les facteurs prédictifs de la mortalité, et l’évolution de la définition de la sarcopénie au cours d’un an de suivi.Nous avons exploré les caractéristiques musculaires, nutritionnelles et biologiques (hormonaux et inflammatoires) de 99 patients âgés de 70 ans et plus, présentant un cancer solide, avant l’initiation d’un traitement, dans deux centres universitaires, l’hôpital Erasme et à l’UZ Brussel. Quoique la masse musculaire médiane était normale, 10% étaient dénutris, 34% présentaient une cachexie, et 68% un stade avancé (III ou IV selon l’EORTC). Les patients dénutris présentaient plus de caractéristiques gériatriques (p<0.001), moins de masse et de force musculaire (p<0.005), et plus d’inflammation (p<0.05). Les patients cachectiques (selon la définition de Fearon) par contre, n’étaient pas différents des autres. Dans un modèle de régression multiple, les adipokines augmentaient entre autres significativement avec l’âge (adiponectine, p=0.008), l’index de masse corporelle (leptine, p<0.001) et la ghréline était, entre autres, inversement associée à la masse musculaire (p=0.007). La mortalité des patients était surtout expliquée par le taux d’IL-6, marqueur inflammatoire du vieillissement, et de la croissance tumorale (HR 1.04, CI95% 1.02-1.06, p<0.001).Vu le caractère transversal de cette première étude, et la grande diversité de cancers solides inclus, le travail s’est poursuivi par une étude prospective d’un an à l’hôpital Erasme, incluant 50 patients de 65 ans et plus et présentant un cancer gastro-intestinal. L’objectif était de suivre l’évolution de la sarcopénie (la masse musculaire a été analysée par mesure de l’aire musculaire squelettique en L3 au CT scanner abdominal) évaluée selon les critères de 2018 de l’European Working Group on Sarcopenia of Older People) ,de l’état nutritionnel, et de la cachexie. Nous avons observé que 42% présentaient une sarcopénie probable, et 8% une sarcopénie sévère. Les patients étaient à risque de dénutrition, 60% présentaient des stades avancés et 32% étaient cachectiques. En un an, les 35 patients ayant survécu ont présenté une prévalence croissante de sarcopénie et de sarcopénie sévère, de 11% et 17% respectivement (p<0.001), qui se caractérisaient principalement par une perte de force musculaire dans les 6 premiers mois et de masse musculaire dans les 6 mois suivants. L’état nutritionnel est resté stable, et la cachexie n’a pas augmenté significativement. Les seuls facteurs indépendamment associés à la mortalité à un an étaient le stade avancé du cancer (HR 6.5 (CI95% 2.12-20.13) et la qualité de vie évaluée par le score SarQol (HR 0.95 (CI95% 0.92-0.98), p=0.004).Sur base de ces observations, nous souhaitons poursuivre nos recherches par la mise en œuvre d’une évaluation systématique de la masse musculaire en routine clinique, en collaboration avec gériatres, oncologues et radiologues. Ceci pourrait être réalisé pour de nombreux cancers, sans devoir recourir à des examens supplémentaires à ceux réalisés en routine clinique. Le suivi de la masse musculaire, de la force musculaire, des performances physiques, et de la qualité de vie, permettrait d’étudier de nouveaux protocoles de traitements anti-cancéreux qui tiendraient compte de la sarcopénie. De même, le suivi des « survivants » du cancer revêt toute son importance, et devrait aussi faire l’objet d’un suivi musculaire, fonctionnel et nutritionnel. / Doctorat en Sciences médicales (Médecine) / info:eu-repo/semantics/nonPublished

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