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Identités allemandes à Québec : les stratégies identitaires dans le processus d'affirmation sociale d'une communautéBinette, Sébastien 13 December 2024 (has links)
Le maintien d’éléments de la culture primaire chez un migrant, c’est-à-dire de la culture acquise dans sa région ou dans son pays d’origine, est un élément important qui, à l’aide de certaines stratégies, favorise la stabilité ainsi que la cohérence identitaire tout au long du processus de migration. M’intéressant au cas de migrants allemands de première génération qui ont choisi Québec comme ville d’accueil, j’utilise principalement les concepts de lieux d’affirmation identitaire ainsi que les stratégies qui y sont associées, pour comprendre comment leur identité primaire se développe, évolue et se transforme tout au long du processus de migration et d’intégration. La recherche que j’ai effectuée sur le terrain a initialement pris la forme d’observation participante, ce qui m’a permis de recruter 17 participants que j’ai rencontrés et interviewés lors d’entrevues semi-dirigées. L’analyse dévoile l’importance de la langue comme vecteur identitaire primaire, mais également celle de la culture et des traditions inhérentes à la région du participant. En plus des caractéristiques identitaires qui apparaissent être plus influencées par la région d’origine du migrant que par son pays en lui-même, il semble que l’identité allemande soit également tributaire de la relation, principalement au niveau de l’histoire, que ce dernier possède face à l’Allemagne avant et pendant la migration. Au final, il apparait que l’identité des migrants allemands de première génération de la ville de Québec évolue autour de la création d’un « chez-soi » (Heimat), construit à partir d’éléments rattachés à la langue, à la culture ainsi qu’aux traditions issues de leur région d’origine et qui seraient porteurs de sens au niveau individuel. Mots clés : Allemand, culture, identité, immigration, intégration, langue, minorité invisible, stratégies identitaires. / The retention of components from a migrant’s primary culture (the culture acquired in his or her native region or land) is an important consideration because of the large impact it has on the migration process. With the help of certain strategies, this cultural retention fosters stability and identity consistency in migrants. While focusing my study on first-generation German migrants who chose Québec City as their new home, I primarily use the concept of identity affirmation related to locale, in addition to associated strategies. This concept allows an understanding of how identities within this population of migrants develop, evolve, and change throughout the migration and integration process. My field research initially consisted in the observation of participants: through the execution of semi-supervised interviews, I had the opportunity to recruit and meet with 17 participants. An analysis of these interviews reveals the importance of language, but also the culture and inherent traditions of native regions, as primary agents of identity. Characteristics of a migrant’s identity appear to be influenced more by his or her native region, rather than the country as a whole. Furthermore, it is apparent that a migrant’s German identity is dependent on his or her relationship with Germany (especially as regards historical events) before and during the time of migration. Finally, this research manifests that the identity of first-generation German migrants in Québec City evolves around the creation of a Heimat (homeland). This last is constructed using elements from the migrants’ language, culture, and regional traditions, which convey special meaning at the individual level. Keywords: German, culture, identity, immigration, integration, language, invisible minorities, identity strategies.
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«Je suis DIAGUITA !» : la construction identitaire des Diaguita «sans terre» au ChiliLuna-Penna, Galo Antonio 19 April 2018 (has links)
À partir de l'année 2000, au Chili, commence un phénomène de revendication identitaire d'un groupe d'autochtones, les Diaguita. Jusque là, les chercheurs affirmaient que les Diaguita avaient disparu pendant la Conquête espagnole et que leur culture était digne d'entrer dans les musées. Cependant, après un long processus de revendication et de nombreuses demandes à l'État, les Diaguita ont obtenu leur reconnaissance comme ethnie officielle en 2006. Au Chili, ils sont ainsi le dernier peuple autochtone qui a obtenu gain de cause. Ce processus a surgi d'une manière parallèle dans les vallées de l'Huasco et celle d'Elqui avec quelques particularismes. Ainsi, à la différence de ce qui est arrivé dans la Vallée de l'Huasco, dans la Vallée de l'Elqui un groupe de personnes, de manière individuelle et sans se connaître, a demandé à l'État qu'il reconnaisse leur identité diaguita. Ce mémoire se propose d'expliquer ces différents processus. Il éclaire ainsi comment un groupe de personnes qui n'ont pas de liens de parenté entre elles et ne vivent pas dans la même communauté ou le même quartier, qui ne maintiennent pas non plus des contacts quotidiens entre elles, ont pu au même moment se sentir membres d'un même groupe, partager la même identité.
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Ethnoéthique à la Martinique : une analyse des discours locaux portant sur le rapport à la responsabilité en contexte postcolonialGagnon, Susie 13 April 2018 (has links)
Ce mémoire présente les résultats d'une enquête ethnographique réalisée à la Martinique à l'été 2006. L'intérêt de cette recherche repose sur une analyse des discours locaux portant sur le rapport à la responsabilité en contexte postcolonial antillais. La démarche ainsi entreprise procède d'une ethnoéthique, soit la mise à jour des repères moraux sous-jacents aux discours populaires portant sur les représentations de la responsabilité. Ainsi, cette étude démontre qu'il existe à la Martinique un rapport difficile à la responsabilité, influencé par des facteurs sociopolitiques historiques et contemporains. Les discours des acteurs locaux portant, entre autres, sur les responsabilités parentales, familiales et professionnelles, de même que les principaux modèles explicatifs de la maladie et des infortunes sont utilisés par certains Martiniquais en tant qu'outils permettant de légitimer et de donner un sens à la déresponsabilisation personnelle. Ces divers lieux d'expression alimentent ainsi tout autant ces difficiles rapports à la responsabilité. Cette recherche met également en lumière que la construction socioculturelle du rapport à la responsabilité en contexte postcolonial antillais est en pleine mouvance, ce qui reflète les processus de créolisation tout aussi dynamiques des sociétés caribéennes contemporaines.
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Puvirniturmiut religious and political dynamicsKoperqualuk, Lisa 18 April 2018 (has links)
Puvirniturmiut, les Inuit de Puvirnituq, comme les autres Inuit du nord du Québec (Nunavik) en général, ont vécu plusieurs décennies de changements culturels et leur conversion au christianisme en est un exemple. Au Nunavik cette conversion s'est opérée à la fin du 19e siècle alors que les Inuit vivaient encore en camps familiaux répartis le long de la côte. C'est au 20e siècle que la sédentarisation s'effectua. La transition au christianisme et la sédentarisation qui a suivi ont occasionné une nouvelle dynamique sociale alors que les institutions religieuses et politiques prenaient place. Cette étude explore la manière dont les Inuit ont accepté le christianisme qui exigeait l'aliénation de leur propre cosmologie, reflet de leur identité. Afin de comprendre comment ces changements se sont produits, des représentants d'institutions religieuses et politiques de la communauté de Puvirnituq ont été recontrés et des documents d'archives ont été consultés. L'approche retenue fut d'étudier comment les Puvirniturmiut de nos jours s'identifient eux-mêmes comme Inuit et comment ils dirigent leurs institutions locales. Est-ce que le christianisme a changé la culture Inuit et la façon dont les Inuit s'identifient? Les résultats tendent à montrer que les valeurs à la base de la culture Inuit n'ont pas changé substantiellement au cours de ces changements. Par exemples, la vie quotidienne des Inuit était gouvernée par des règles de conduite qui les guidaient, appelées allirusiit. Ces dernières n'existent plus sous leurs formes originales mais les Inuit continuent d'être guidés par des règles de conduite, comme par exemple celles du partage et de la prière. En quelque sorte, les changements vécus au cours des dernières décennies et même au cours des derniers siècles auraient façonné un style de vie permettant de s'adapter aux nouvelles idées tout en restant singulièrement Inuit.
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Jeux et enjeux à la frontière dans la roumanie postcommuniste : identité régionale et relations interethniques au BanatJivan, Alexandra-Mirela 17 April 2018 (has links)
Depuis quelques années, toute une «avalanche» discursive, pour emprunter le terme à Zygmunt Bauman, entoure la question de l'identité. Les identités seraient multiples, fluctuantes, en crise, construites, négociées et, surtout, omniprésentes. Le sujet est d'autant plus actuel dans l'espace d'un ancien pays totalitaire, dépositaire d'une mémoire traumatique, où le passage à un régime démocratique est sujet à maints changements sociopolitiques comme personnels. Cette étude observe les corrélations entre l'identité régionale et la dynamique des relations interethniques dans la région roumaine du Banat, aux XXe et XXIe siècles, sur la base des significations que leur donnent de nos jours trois générations de personnes, nées entre 1920 et 1980. Elle s'intéresse plus particulièrement aux raisons qui ont incité les habitants de la région à transcender les tensions dites balkaniques, aux modes de vie, à l'identité banataise, aux relations interethniques, enfin, à l'anthropologie de la mémoire au Banat. Le recours à des concepts comme identification, nostalgie, mémoire et oubli est d'une utilité certaine, attestée d'ailleurs par cette recherche, dans une démarche qui vise à débusquer la relation entre les temps passé, présent et à venir de la communauté banataise. Plus de cinquante récits de type autobiographique ont été réalisés en milieu urbain, en 2005 et 2006, avec des personnes d'origine allemande, hongroise, juive, rom et roumaine. S'y ajoute l'analyse des pratiques et des discours observés sur le terrain à l'occasion de plusieurs événements locaux ou à partir de l'étude des journaux régionaux et des archives d'histoire orale de la Fondation La Troisième Europe de Timisoara. La recherche s'inscrit dans le prolongement des travaux développés en Europe centrale et de l'Est depuis la chute du rideau de fer, qui ont ouvert des débats considérables sur la transition vers la démocratie, le pluralisme et les conditions de vie dans un espace posttotalitaire, et discute amplement les enjeux d'une anthropologie chez soi, en proposant le concept d'anthropologie du retour. Mots-clés : identification et identités (régionales, ethniques); mémoire et oubli; récits autobiographiques; communisme et postcommunisme; anthropologie chez soi; anthropologie culturelle et sociale; Banat; Roumanie; Europe centrale et de l'Est.
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Un acte de foi, un acte pour soi : regard sur les liens entre l'agencéité, les rapports de genre et le port du hijab à QuébecBoutin, Jessica 18 April 2018 (has links)
Ce mémoire est une étude sur le port du hijab chez les musulmanes maghrébines de la ville de Québec. Il cherche à faire le point sur l'idée de la subordination féminine musulmane et du hijab en tant qu'emblème de cette condition. Ancrée dans un courant d'anthropologie engagée d'inspiration poststructuraliste, cette recherche montre que les liens entre les rapports de genre inégalitaires, l'absence d'agencéité chez les musulmanes et le hijab sont loin d'être aussi évidents que ne le laissent entendre une certaine littérature scientifique et les écrits médiatiques. En effet, le hijab ne serait pas indicateur des rapports de genre qui imprègnent l'environnement des femmes voilées et ne rimerait pas non plus avec un manque de capacité décisionnelle. Au contraire, cette étude montre que le voilement est un acte spirituel qui demande une grande part d'agencéité et ce, sous de multiples formes, mais qui ne permet pas de déterminer la place occupée par la femme dans ses relations avec l'autre sexe.
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L'écoute décomplexée : la réception de la musique noise à Anvers, Bruxelles et GandDion, Marc-Antoine 23 April 2018 (has links)
Tableau d'honneur de la Faculté des études supérieures et postdorales, 2015-2016 / Ce mémoire traite globalement du goût pour l’expérience désagréable. Plus précisément, il y est question de l’expérience de la musique noise en concert, à travers sa réception chez les auditeurs et auditrices d’Anvers, de Bruxelles et de Gand. Afin d’aborder ce phénomène, cet ouvrage observe les attentes et les évaluations de l’expérience esthétique, ainsi que les facteurs la facilitant. L’analyse présentée fait interagir différentes théories et différents concepts qui aident ensemble à comprendre la complexité de l’expérience du concert noise, autant aux niveaux affectif, évaluatif, identitaire que social. Partant, les comportements et les discours sont centraux pour la compréhension de ce phénomène. Nous verrons de la sorte le rapport particulier que le spectateur entretien avec l’objet de cette musique, et comment ce rapport facilite l’expérience et permet ultimement qu’on l’apprécie. / This master’s thesis deals globally with the taste for the unpleasant experience. Specifically, it discusses the experiences of noise music in concert, through its reception among listeners in Antwerp, Brussels and Ghent. To address this phenomenon, this work observes the expectations and evaluations of aesthetic experience, as well as the facilitating factors. The analysis made to interact different theories and concepts that help all to understand the complexity of the experience of noise music concert, both in the affective, the evaluative, the identity than the social levels. Consequently, behaviors and discourses are central to the understanding of this phenomenon. We will see in this way the special relationship that the spectator carries with this music's object, and how this relation facilitates the experience and ultimately helps its appreciation.
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La construction de la personne au Nunavik : ontologie, continuité culturelle, et rites de passagePernet, Fabien 20 April 2018 (has links)
Thèse en cotutelle: Université Laval, Québec, Canada, Philosophiae Doctor (Ph. D.) et Université Lumière Lyon II, Lyon, France, doctorat. / Dans la perspective d’une anthropologie ontologique, la thèse vise à mieux comprendre les continuités et les transformations au sein des rites de passage chez les Inuit du Nunavik, depuis leur conversion au christianisme jusqu’au contexte actuel. Les rites de la grossesse, de l’accouchement, et de la naissance, y sont décrits en détail, tout comme le processus de dénomination de l’enfant, puis les rites de la première fois. Cette ethnographie mobilise une démarche comparative régionale, et s’appuie sur plusieurs collaborations avec des institutions du Nunavik. Les séquences de ces rites de passage sont dès lors analysées à la fois comme des temps forts de la construction de la personne, et comme des témoins de la résilience manifestée par la culture inuit. Au cœur de la socialisation de l’enfant, ces rites apparaissent en effet avoir contribué à transmettre certains principes culturels grâce auxquels différents éléments de la cosmologie chrétienne ont pu être adaptés et incorporés. Ces rites auraient alors participé de l’actualisation de la cosmologie inuit au XXe siècle, et en particulier de la réorganisation des relations que les humains entretiennent avec différents êtres non-humains. En transmettant jusqu’à aujourd’hui les principes ontologiques fondant ces relations, après y avoir intégré plusieurs éléments de la tradition chrétienne, ces rites suggèrent de considérer l’importance du rôle socialisateur des êtres non-humains – fœtus, défunts, animaux, esprits – dans l’éducation enfantine, et appellent une réflexion sur l’extension de la notion de personne aux êtres non-humains.
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Les dynamiques identitaires chez les métis-autochtones en Abitibi-TémiscamingueBégin, Élise 17 April 2018 (has links)
Ce mémoire s'intéresse aux individus d'ascendance mixte amérindienne et euro-canàdienne, en Abitibi-Témiscamingue, qui s'identifient en tant que Métis et se regroupent actuellement en communautés politiquement orgnanisées, dans le but d'obtenir une reconnaissance et des droits juridiques semblables à ceux qui ont été octroyés aux Métis de l'Ouest et, plus récemment, à ceux de l'Ontario, suite au jugement Powley en 2003. Malgré l'existence de plus d'une centaine de communautés métisses au Québec, le gouvernement provincial n'a accordé jusqu'à maintenant aucune reconnaissance légale aux Métis de la province. Ce contexte, dans lequel émergent de nouvelles identités, est un terrain propice à l'étude de l'ethnicité, des échanges et transferts interculturels historiques et contemporains qui sont au fondement de l'identité métisse, et de la compréhension de la manière dont se crée une « culture », comment elle s'articule à partir de la mémoire collective, se constitue en un patrimoine et met en place des stratégies pour se représenter aux autres et ainsi pouvoir exister comme entité culturelle. Mes séjours en 2007 et 2008 chez des familles membres des communautés métisses dans les régions de l'Abitibi et du Témiscamingue ont permis d'entrevoir deux types de communautés qui sont décrites et analysées dans ce mémoire : un premier type, que j'ai nommé « Métis-Algonquin » ou « Métis-Cri » selon leurs origines culturelles amérindiennes, est issu des unions entre Amérindiens algonquins et cris et des descendants européens francophones et anglophones, venus dans la région de l'Abitibi-Témiscamingue pour la traite des fourrures et l'exploitation forestière. Non reconnus comme Indiens, ces individus métissés se sont unis, dans les années 1970 et 1980, à l'Alliance Laurentienne pour les Métis et Indiens sans statut afin d'obtenir une reconnaissance légale. Un second type, que j'ai désigné par le terme « Néo-Métis » pour souligner le caractère plus récent et renouvelé de ce type d'identification autochtone, est associé à des individus, arrivés dans la région comme colons dans la première moitié du 20e siècle, et dont les métissages sont antérieurs à leur installation en Abitibi-Témiscamingue. N'ayant en général pas reçu d'héritage autochtone, ceux-ci ont pris conscience de leurs origines mixtes que très récemment et se regroupent aujourd'hui dans le but de retrouver leurs racines amérindiennes, et d'obtenir des droits leur permettant de perpétuer leurs pratiques ancestrales. Il est question dans ce mémoire d'étudier, à travers les récits d'individus appartenant à différentes générations, la manière dont l'identité métisse se forme, se transforme et se transmet chez les individus et familles associées à ces deux types de communauté. Plus généralement, ce mémoire vise à mieux comprendre, d'un point de vue ethnologique, les communautés métisses de la région de l'Abitibi-Témiscamingue.
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Une citoyenneté de proximité : le cas des immigrants haïtiens installés à QuébecRodriguez, Catalina 20 April 2018 (has links)
Dans ce mémoire, nous analysons le concept de citoyenneté du point de vue anthropologique à travers le cas des immigrants haïtiens installés à Québec. Nous utilisons à cette fin une analyse de type qualitative basée sur des entrevues semi-structurées ainsi que des observations d’évènements reliés aux activités des membres de l’Association haïtienne de Québec (AHQ). Nous observons la prévalence de certaines pratiques prédominantes dans le parcours des immigrants de cette communauté. De plus, le profil des immigrants arrivés à la ville de Québec explique la réussite de l’intégration de cette communauté dans la Capitale nationale. Nous constatons que la richesse des parcours préalables à l’arrivée en terre d’accueil élucide en grande partie la capacité à s’adapter de la population étudiée. Finalement, on note l’impact très positif de l’apport de chacun et chacune de ces individus en sol québécois. / This research analyzes the concept of citizenship from an anthropological point of view through the study case of the Haitian immigrants, in Quebec City. We use qualitative analysis based on semi-structured interviews as well as participant observations of the community events in the Quebec's Haitian Association (QHA). We observe, as well, the prevalence of certain practices in the path of immigrants of the Haitian community in Quebec City. In addition, we realize that the profile of the members of this community plays a key role in the explanation of their successful integration into the Capital National society. We notice that the kind of life and work experiences before their arrival explains largely the ability to adapt to the new environment. Finally, we assess the very positive impact of the contribution of each one of these individuals in Québec.
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