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Les contes en vers au XVIIIème siècle / The 18th century verse tales

Tomas, Stéphanie 07 December 2011 (has links)
Cette thèse se propose d’étudier les contes en vers au XVIIIème siècle, production foisonnante et féconde mais qui n’a jamais fait l’objet d’une analyse d’ensemble. Véritable phénomène de mode, comme le conte de fées qui le précède, le conte en vers est pratiqué par les auteurs reconnus, à l’image de Voltaire, comme par les plumes de second ordre, tel Grécourt, l’auteur le plus prolifique du temps. Genre marginal non codifié par les théoriciens et décrié par les tenants de l’orthodoxie littéraire, le récit versifié, qui relève de la poésie fugitive, se présente comme une émanation directe de l’art de la conversation si prisé à l’époque qu’il impose des thèmes aux écrivains et modèle la poétique des textes. Oscillant entre divertissement mondain et genre littéraire à part entière, témoignant de la crise de la poésie au siècle des Lumières, le conte en vers incarne la recherche d’une nouvelle voie poétique empreinte d’humilité, de légèreté et de simplicité et récusant la gravité et le sublime. Notre travail, qui se limite aux textes imprimés, adopte successivement trois perspectives : sociologique, historique et générique. Poésie de société, création collective et sérielle, le conte manifeste le goût du persiflage et du badinage propre à l’époque. L’approche diachronique vise quant à elle à éclairer les temps forts de la vogue du conte de 1715 à la Révolution mais aussi à dégager une continuité transhistorique en déterminant les sources ainsi que la postérité du genre. Le conte est enfin envisagé dans son rapport aux autres genres qu’il se plaît à imiter et à détourner. Libertin par sa philosophie, le conte l’est surtout par son écriture allusive et subversive. / This thesis means to study the 18th century verse tale, a rich and diverse work which has never been the subject of an overall analysis. A real fashion phenomenon, just like the fairy tale that preceded it, the verse tale was practiced by well-known authors (Voltaire) as well as second rate writers such as Grécourt, the most prolific. The narrative put into verse was a minor genre with no code which was disparaged by the supporters of literary orthodoxy. It falls within the province of transient poetry and comes straight from the art of conversation, which was so highly prized at the time that it imposed themes on writers and shaped the poetics of the texts. Between refined entertainment and fully-fledged literary genre, the verse tale, which underlines the crisis poetry was going through at the Age of the Enlightenment, embodies the search for a new poetic way marked by humility, lightness and simplicity and objecting to solemnity and the sublime. Our work, which is limited to printed texts, adopts three different angles: successively, the sociological, historical and generic angles. Tales, which are society poems and collective and serial works, are an indication of the taste for mockery and banter characteristic of this time. As for the diachronic approach, it aims at throwing light on the peaks of the vogue for tales from 1715 to the Revolution but also at bringing out a transhistoric continuity by establishing the origins as well as the posterity of the genre. Tales are also viewed in connection with the other genres it delights in imitating and twisting. They are libertine because of their philosophy but above all because of their allusive and subversive writing.
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Licence et mondanité : les Contes et Nouvelles en vers de La Fontaine / Licence and worldliness : La Fontaine’s Contes

Bermann, Mathieu 15 November 2013 (has links)
À la même époque, les Contes et Nouvelles en vers de La Fontaine suscitent des réactions antagonistes, allant du rejet à l’émulation – ce qui constitue une singularité dans l’œuvre du poète. La Fontaine ne cache pas qu’il prend des libertés par rapport à la morale et aux exigences de l’écriture poétique ; mais ses licences relèvent moins d’une transgression que d’une dérogation consentie par les lecteurs mondains.Tout d’abord, il s’agit de déterminer la place de la licence dans le jeu normatif de l’esthétique classique. Comprise comme un écart toléré, la licence ne se limite pas à la poésie : elle s’applique potentiellement à toute norme de l’esthétique classique, selon les critères retenus pour juger l’œuvre. Notre étude analyse la part qu’occupe la licence dans la disposition d’esprit des lecteurs mondains des Contes.En examinant également d’autres conteurs contemporains de La Fontaine qui le considèrent comme un modèle, cette étude montre comment le texte construit sa légitimité en détournant des formes d’écriture ou de pensée qui sont habituelles dans le champ de la mondanité afin de mieux s’y insérer. La Fontaine cherche en effet à instaurer une connivence avec le lecteur. Celle-ci passe par l’appropriation de genres appréciés par la mondanité, par des jeux subtils sur la langue et la versification, et surtout par une scénographie faisant du lecteur un complice de l’entreprise immorale. Le conteur détourne également l’une des composantes essentielles du mode de vie de son lectorat : le loisir. Il livre une version érotique de l’otium dont l’analyse nous permettra de découvrir quel est l’apport des Contes dans l’anthropologie de La Fontaine. / At the same time, La Fontaine’s Contes provoke antagonistic reactions, from rejection to emulation - which is a singularity in the poet’s work. La Fontaine doesn’t hide that he takes liberties with moral standards and versification’s rules, but his licences don’t fall within the transgression : they are derogations granted by aristocratic readers.Firstly, we determine the place of the licence in the normative set of classical esthetic. As a tolerated deviation, the licence isn’t limited to poetry : it potentially applies to any norm of classical esthetic, according to the criteria used to judge the text. Our study analyzes the part occupied by the licence in the state of mind of aristocratic readers of Contes.Also examining other tale’s writers contemporaries of La Fontaine who consider him a model, this study shows how the text built its legitimacy by diverting forms of writing or thinking that are usual to the aristocratic public. La Fontaine seeks to establish connivance with the reader. He appropriates genres appreciated by the aristocratic public and invents a scenography making the reader an accomplice of immoral text. La Fontaine diverts also the lifestyle of its readers : leisure. He gives an erotic version of otium. Within this analysis, we will discover what is the contribution of Contes in La Fontaine’s anthropology.

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