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Introduction de la notion de variation situatiolectale dans la grammaire scolaire par la caractérisation de deux opérateurs pragmatiques : on et ça

Guerin, Emmanuelle 25 November 2006 (has links) (PDF)
Ce travail propose d'envisager l'introduction de la notion de variation en fonction des situations de communication dans la description grammaticale scolaire.Après avoir tenté de démontrer dans quelle mesure la dichotomie oral/écrit ne pouvait constituer un élément essentiel dans l'appareillage théorique nécessaire à la caractérisation des unités de la langue, nous avançons l'hypothèse que pourrait être considérée la variation situatiolectale, soit la variation en fonction des différents éléments relatifs à une situation de communication donnée.Ainsi, la sélection des unités lors de l'élaboration d'un énoncé, serait dépendante de l'appréhension que l'on a de ces différents éléments. L'emploi de on ou ça serait donc pertinent dès lors que la situation de communication permet une interprétation efficace. Nous et cela ne serait donc pas des équivalents préférables à l'écrit, mais des unités requerrant la combinaison de certains éléments situationnels autres.Nous avons donc cherché à caractériser on et ça afin de mettre en évidence leurs conditions d'emploi. Au terme de notre travail d'analyse, reposant notamment sur un corpus hétérogène, nous avons mis en question l'appartenance de on et ça à la classe des pronoms, du moins telle que l'on peut l'envisager selon la définition communément admise. En effet, il nous est apparu que l'interprétation de ces deux unités ne dépend pas uniquement du repérage en co- ou contexte d'un référent évoqué : il est nécessaire que les deux acteurs de la communication partagent une mémoire discursive suffisante à l'actualisation du référent selon une procédure spécifique à l'un et à l'autre. Ainsi, le simple fait que la langue se réalise par oral ou par écrit ne peut suffire à contraindre l'emploi de on plutôt que nous ou de ça plutôt que cela.De fait, sans remettre en cause l'enseignement nécessaire d'un modèle standard, il nous semble que la mise en lumière des raisons objectives pour lesquelles ce modèle s'organise à partir d'une sélection d'unités, en l'occurrence des unités interprétables sans que l'on ait à s'appuyer sur des connaissances et appréhensions partagées, donne du sens à cet enseignement.Par ailleurs, considérer que l'efficacité de l'emploi d'une unité est relative aux éléments constitutifs de la situation de communication permet de ne pas invalider d'emblée toute forme d'actualisation de la langue qui ne correspondrait pas au modèle, mais de leur attribuer une légitimité relative aux situations dans lesquelles elles sont pertinentes. Il s'agirait donc d'envisager un enseignement du standard qui ne nierait pas les compétences linguistiques des élèves acquises en dehors de l'école.
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Histoire de la première nomenclature grammaticale officielle en France (janvier 1905 - avril 1911) / History of the first official grammatical nomenclature in France (January 1905 - April 1911)

Elalouf, Aurélia 08 December 2017 (has links)
L’étude retrace l’histoire de la première nomenclature grammaticale officielle en France, depuis les premiers débats publics sur la nécessité d’une simplification et d’une unification terminologiques (à partir de janvier 1905) jusqu’à la promulgation des trois textes officiels que sont l’arrêté du 25 juillet 1910 (qui fixe la liste des termes grammaticaux dont la connaissance est exigible dans les examens et concours de l’enseignement primaire et de l’enseignement secondaire) ainsi que la circulaire du 28 septembre 1910 et la note du 21 mars 1911 (qui précisent la manière dont doit être mis en œuvre l’arrêté). L’étude soulève des enjeux politiques, théoriques et épistémologiques : la simplification et l’unification des nomenclatures grammaticales répond à la volonté de l’État d’améliorer la maitrise de la langue nationale et d’unifier son enseignement sur tout le territoire ; l’élaboration de la nomenclature révèle les problèmes posés par l’analyse des constructions verbales et de la phrase complexe au début du XXe siècle ; la réforme des nomenclatures met en lumière la tension entre un idéal terminologique et la réalité des pratiques. Ces enjeux croisent à tous moments des questionnements d’ordre didactique : sur la place d’un enseignement explicite de la grammaire dans l’enseignement de la langue, sur les relations que les savoirs scolaires entretiennent avec les savoirs savants ou encore sur les limitations imposées par ce qui peut être enseigné. / This study recounts the history of the first official grammatical nomenclature in France, since the first public debates on the necessity of a terminological simplification and unification (from January 1905) to the promulgation of the three official texts that are the decree of the 25th of July 1910 (that fixes the list of the grammatical terms that have to be known in the exams and examinations of both primary and secondary educations) as well as the circular of the 28th of September 1910 and the note of the 21st of March 1911 (that both explain how the decree has to be implemented). The study raises political, theoretical and epistemological issues: the simplification and unification of grammatical nomenclatures encounter the State’s will to improve the command of the national language and to unify education on the entire territory; the elaboration of the nomenclature reveals the problems caused by the analysis of verbal constructions and the complex sentence at the beginning of the 20th century; the reform of the nomenclatures highlights the tension between a terminological ideal and the reality of practices. These issues consistently intersect with didactic questions: on the place of an explicit teaching of grammar in the teaching of language, on the relations that school knowledge has with academic knowledge or furthermore on the limitations imposed by what can be taught.

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