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La nature en ville, entre protection, communication et patrimonialisation : approches géographiques dans les territoires du Grand Lyon / Nature in the City, between protection, communication and heritage : geographical approaches in territories of Grand Lyon

Meliani, Inès 03 September 2013 (has links)
À l’heure où la notion de ville durable s’inscrit au cœur des objectifs des politiques d’aménagement urbain, la nature revient sur le devant de la scène. Il en est ainsi pour ce qui concerne l’Agglomération lyonnaise où, dans leurs démarches visant à écrire la ville d’aujourd’hui et de demain, les acteurs confèrent à la « restauration » de la nature en ville une place majeure. En effet, alors que, longtemps, la présence de la nature dans les villes n’était regardée que comme l’un des éléments consubstantiels au tissu urbain, l’émergence des préoccupations écologistes dans le champ politique a, à partir des années 1990, changé la donne : aujourd’hui, les espaces de nature constituent l’une des pièces prépondérantes dans la panoplie des outils et des mesures mobilisés par les aménageurs pour répondre aux problématiques des villes contemporaines et concevoir la ville de demain. La question des relations entre ville et nature recouvre un champ sémantique complexe conduisant à soulever nombre d’interrogations, auxquelles la présente recherche tente de répondre. Comment et quand les politiques prennent-ils en compte la place de la nature dans la ville ? Au service de qui ? Au service de quoi ? Et à quelles fins ?Ce travail s’appuie sur deux études de cas, complémentaires l’une de l’autre. La première s’applique à analyser la façon dont les instances politiques lyonnaises communiquent sur la nature auprès de leurs administrés depuis vingt ans : de 1989 (élection de Michel Noir à la fonction de maire de Lyon) à 2009 (sous la mandature actuelle de Gérard Collomb).La seconde étude s’est appliquée à analyser les représentations, propres aux acteurs politiques, de la nature en milieu urbain : la patrimonialisation de la nature est apparue, simultanément aux préoccupations environnementales, comme un outil efficace pour prendre en compte la nature en ville. / In the current epoch when the concept of the sustainable city is at the heart of urban development policy objectives, nature has returned to front stage. This is certainly the case with regard to the agglomeration of Lyon where, in their substantial effort to pin-point the city of today and tomorrow, the chief proponents confer a major role on the "restoration" of nature in the city. Indeed, for a long time, the presence of nature in cities was regarded as only one of several integral elements of the urban fabric, however, the emergence of ecological preoccupations in the political field has, from the 1990s, changed these circumstances: today, natural spaces constitute a predominant factor in the range of tools and actions mobilised by developers to meet the challenges of contemporary cities and to design the city of tomorrow.The question of the relationship between the city and nature covers a complex semantic field that leads to numerous investigations, which this present research attempts to answer. How and when do policies consider the role of nature in the city? At the service of whom? With what objectives? To what ends?This work is based on two case studies, each complementary to the other. The first seeks to analyse the means by which the political administrators of Lyon communicate the theme of nature to their constituents over a twenty year period: from 1989 (the election of Michel Noir to the office of Mayor of Lyon) to 2009 (under the current term of Gerard Collomb ) .The second study is applied to analyse representations made, specific to the political administrators involved, of nature within the urban milieu : the role of the heritage of nature becomes apparent, simultaneous with environmental concerns, as an effective tool to define nature in the city .
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La territorialisation de la régulation économique dans l'agglomération lyonnaise (1950-2005). Politiques - Acteurs - Territoires

Linossier, Rachel 07 February 2006 (has links) (PDF)
Cette thèse analyse le processus d'ancrage de la politique économique dans l'agglomération lyonnaise, sur une échelle de temps d'une cinquantaine d'années. Le travail privilégie une approche pluridisciplinaire et diachronique de l'action publique territoriale en faveur du développement économique, à partir d'une double lecture économique et politique de la théorie de la régulation. Celle-ci met en évidence le nouveau statut actif du territoire en matière de développement économique, ainsi que le rôle du système d'acteurs local dans la conduite de la politique à partir de la notion de la gouvernance. L'hypothèse centrale de ce travail réside dans l'existence d'une dynamique de territorialisation de l'action publique qui s'accompagne d'une prise en charge politique de la défense de l'intérêt des entreprises par le niveau local depuis la survenue de la crise.<br />Les Trente Glorieuses correspondent à une période de forte croissance économique, durant laquelle l'Etat central organise la régulation économique sur le territoire national et met en place les leviers financiers, opérationnels et spatiaux nécessaires à son organisation. Cette politique économique étatique s'inscrit dans le cadre du Plan et repose sur le principe de l'économie dirigée, consacrant la prise en charge du portage de l'intérêt des entreprises par les pouvoirs publics centraux au nom de l'intérêt général. Elle accorde une place importante au volet spatial de l'intervention publique, notamment à travers l'aménagement du territoire et l'urbanisme. Elle est déclinée dans l'agglomération lyonnaise de façon relativement autoritaire par la technocratie étatique, qui met en œuvre les objectifs industriels et tertiaires de développement économique des grands groupes nationaux par le biais de la politique des métropoles d'équilibre. Le rôle traditionnel des organismes patronaux et des acteurs économiques locaux dans la conduite de la régulation économique territoriale est passablement remis en question et éclipsé par l'attitude hégémonique des services de l'Etat. La création de la Communauté urbaine de Lyon et de ses bras exécutants opérationnels (Atelier d'urbanisme, Société d'économie mixte d'aménagement) renforce d'autant plus la mainmise étatique sur l'expertise et la conduite politique en matière d'intervention économique.<br />Avec la pérennisation de la crise économique à partir de 1975, l'Etat se décharge progressivement de la responsabilité de la politique économique sur le niveau local. Son action a toutefois permis de moderniser et de développer la base économique lyonnaise, grâce à l'aménagement de vastes zones industrielles dans les communes de banlieue et au lancement d'un important programme d'immobilier de bureaux autour du centre directionnel de la Part Dieu à Lyon. Le relatif échec de l'intervention centrale sur le territoire local, destinée à promouvoir les intérêts des grands groupes industriels et tertiaires nationaux, favorise cependant la réémergence des acteurs économiques et des structures patronales dans la gestion économique de l'agglomération lyonnaise, aux côtés des autorités publiques communautaires. Ceux-ci se chargent notamment de reprendre en main la défense de l'intérêt des entreprises, en introduisant la culture managériale et stratégique dans la conduite de la régulation économique territoriale.<br />Ce processus de territorialisation de l'action économique est confirmé et renforcé par la Décentralisation depuis les années 1980. La période récente est ainsi marquée par la montée en puissance politique et institutionnelle des pouvoirs publics locaux dans la gestion économique de l'agglomération lyonnaise. Celle-ci résulte d'une mutation profonde du cadre référentiel qui guide l'organisation de la régulation économique à l'échelle des territoires. La concurrence et la compétitivité économique se déplacent en effet de l'échelle nationale au niveau des territoires locaux, parallèlement à l'affirmation de la mondialisation économique. Elles deviennent les valeurs centrales dans la définition des nouvelles politiques urbaines. Cette évolution majeure du contexte d'ensemble se traduit par l'appropriation politique de l'impératif économique par les autorités lyonnaises, qui en font l'enjeu dominant de la politique de développement territoriale de la métropole. Les importantes évolutions de l'organigramme du Grand Lyon reflètent également le développement de la compétence économique au sein des services techniques communautaires et la volonté politique d'affirmer le rôle des pouvoirs publics locaux en matière de régulation économique territoriale.<br />Le management stratégique et la démarche de projet sont érigés en modalités privilégiées de la conception comme de la mise en œuvre de la politique économique locale. Appliquées à la planification territoriale, à l'urbanisme et à l'aménagement de l'espace, ils permettent une instrumentalisation renforcée de ces champs d'action publique au service de l'impératif de développement économique. Ils favorisent plus globalement une logique d'intégration fonctionnelle des politiques urbaines locales à des fins de compétitivité économique du territoire. La recherche de transversalité et de mise en cohérence des volets urbain et économique de l'intervention de la collectivité bute cependant sur les tentations d'intervention trop stratégiques et spécialisées des services économiques communautaires, qui souffrent d'une relative inadéquation entre leurs ambitions d'action sur les filières économiques ou le volet technologique, et leurs réelles capacité d'expertise ou d'action sur le territoire local.<br />Sur un plan plus politique, l'émergence du Grand Lyon au centre du système d'acteurs local de la régulation économique contraint les organismes à vocation économique à reconsidérer leur positionnement dans la défense et la promotion de l'intérêt des entreprises par le biais de l'action publique territoriale. La gouvernance économique lyonnaise est en effet dominée par les autorités communautaires, qui tendent à tisser des liens plus nombreux et directs avec le monde des entreprises, et à prendre en charge de façon plus ou moins explicite et légitime l'intérêt économique des acteurs privés.<br />Pour chacune des deux grandes périodes – 1950-1980 et 1980-2005 –, la démonstration combine donc trois angles d'analyse : le fonctionnement de l'économie les référentiels qui guident l'action publique ; les modalités techniques et opérationnelles de mise en œuvre de la politique économique ; l'organisation politique et institutionnelle du système d'acteurs et le mode de gouvernement de la régulation. Une attention particulière est en outre portée aux relations entre les sphères politique et économique, ainsi qu'au rôle du niveau local par rapport à celui de l'Etat central. L'objectif de ce travail est de mettre en évidence la prise de leadership politique du Grand Lyon au sein du système d'acteurs local en matière de régulation économique territoriale. L'intégration du portage de l'intérêt des entreprises par les pouvoirs publics locaux se réalise au détriment du rôle historique des acteurs économiques et au risque de la représentation démocratique. Elle interroge les limites de l'engagement de l'intérêt général local dans le jeu de la concurrence économique et de la course à l'attractivité selon la nouvelle logique libérale.

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