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Les têtes d’expression du peintre Jean-Baptiste Greuze (1725-1805) / The expressive heads of Jean-Baptiste Greuze (1725-1805)

Jackall, Yuriko 24 June 2014 (has links)
Cette thèse se penche sur les têtes isolées et expressives du peintre Jean-Baptiste Greuze. Nous avançons que celui qui était désigné à la fois « peintre de nature » et « peintre d’expression », était contraint de concilier la qualité éphémère propre à la notion de la représentation de la nature avec la représentation de l’expression, cette dernière servant de vecteur narratif dans la peinture d’histoire. Se concentrant, en réponse à cette tension, sur ses têtes, il organisa ses grandes productions autour de la représentation des têtes de ses protagonistes et alla même jusqu’à les isoler littéralement en faisant ainsi des têtes peintes détachées de tout contexte déterminé. Il réussit à conférer une véritable indépendance à celles-ci : il insista sur leur aspect matériel, il en multiplia les versions et les fit dialoguer avec ses grandes compositions. Ces pratiques correspondaient à une volonté de faire de la tête expressive un emblème qui, à lui seul, visait à résumer toute une histoire. Ses têtes féminines ont particulièrement retenu notre attention. D’une part, elles constituent la partie de l’œuvre de Greuze qui demeure la moins bien comprise et exige donc une étude et, d’autre part, elles portent en quelque sorte les expériences expressives de Greuze à leur summum : en raison des émotions douces et particulièrement propices à l’interprétation qu’elles représentent, ce sont les têtes féminines qui s’insèrent dans de nombreux récits picturaux et ce, au gré de l’imagination du spectateur. Nous montrons également, en étudiant la dernière partie de la carrière de Greuze et en établissant la pérennité de sa réputation au début du XIXème siècle, qu’il y a tout lieu de croire que son apport dans le domaine de la tête isolée fut marquant et persista après sa mort. Le savoir-faire de Greuze contribua en effet à insuffler à la tête isolée un puissant élan vers son statut d’œuvre autonome, ce qui rendit ce genre accessible à tout un ensemble de collectionneurs dont l’engouement était manifeste ainsi qu’à une nouvelle génération d’artistes qui s’y consacrèrent avec enthousiasme. / The thesis examines the painter Jean-Baptiste Greuze’s expressive heads. It argues that the artist, frequently described both as a « painter of nature » and a « painter of expression », found himself expected to reconcile the ephemeral and tangible characteristics expected of genre painting and portraits with the more temporal ones implied by the rendering of expression, a major element in the construction of narrative in academic painting and theory. In response to the inherent tension amongst the identities variously foisted upon him, Greuze concentrated increasingly upon the isolated the human face. Initially, he did this by consistently drawing attention to the protagonists in his multi-figural paintings; later, he went as far as to create small-scale painted depictions of individual heads. Greuze evidently sought to confer these latter works with an independent status and identity, reinforcing their material qualities through his choice of technique and support as well as through the replication and repetition of motifs from one painting to the next. As a result, his isolated heads become shorthand allusions that recall and engage overarching themes throughout his oeuvre. The artist’s female heads, one of the least understood and most denigrated aspects of his production, are of particular interest. The softer emotions that they evoke seem designed to appeal to the spectator’s imagination. Accordingly, it is here that Greuze's artistic experimentation within his head studies comes entirely to the fore. Finally, the thesis examines Greuze’s continuing influence into the early nineteenth century and argues for his role in the creation of a wide-reaching vogue for isolated heads and, on a more fundamental level, his lasting impact on shaping a changing discourse around the notion of expression.
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La mise en question du langage dans les Salons de Diderot / Questionning language in Diderot's art criticism

Pavy-Guilbert, Élise 12 December 2011 (has links)
Notre hypothèse est que la réflexion de Diderot dans les Salons ne porte pas tant sur l’image que sur le langage : la confrontation avec les œuvres d’art l’oblige à questionner la langue. Traduire l’image permet d’expérimenter les limites expressives de la langue, de saisir ses conditions d’apparition, son origine. La présente étude se donne trois objectifs principaux. Remettre les Salons au cœur des pratiques d’écriture des salonniers. La critique d’art est à envisager non seulement au regard des idées nouvelles défendues par les salonniers, mais aussi de leurs expérimentations formelles. En examinant les textes antérieurs et postérieurs aux Salons se dessine la genèse de la critique d’art comme genre littéraire. À l’autre extrémité des influences, cette étude explore les Salons en les plaçant au cœur de l’ensemble de l’œuvre de Diderot. Diderot y approfondit ses intuitions théâtrales et esthétiques, développe ses thèses sensualistes et matérialistes, sa philosophie morale, ses idées politiques et physiologiques, affine sa conception de la langue. Les Salons l’accompagnent dans son cheminement intellectuel et dépassent le commentaire des œuvres exposées. La critique d’art est laboratoire d’écriture et de pensée. Plus encore, sa critique d’art pose avec une acuité toute particulière l’un des grands problèmes du tournant des Lumières : le conflit naissant entre nature et culture, dont le langage devient l’un des lieux d’interrogation privilégié. C’est à la question du langage que nous avons choisi de nous intéresser, parce que ses fonctions sont emblématiques des tensions du texte. Le langage peut servir à communiquer avec les autres, à échanger. Mais il a également la capacité de figurer, de créer une image dans l’esprit. Il permet enfin de s’interroger sur lui-même. Une involution semble poindre dans les Salons : c’est à partir des discours sur l’art comme lieux de sociabilité que Diderot réfléchit à la langue originelle. / My thesis is entitled “La mise en question du langage dans les Salons de Diderot”. It aims at showing that Diderot’s art critic does not focus so much on image than on language, or more precisely on the fact that, when looking at a painting, Diderot is compelled to question language. In the Salons, he tries to make pictures arise from words and to give speech and voice to images. Three aspects of the relationships between image and language arise, and make up the three parts of my thesis. First of all, Diderot talks about the paintings of the Louvre’s exhibitions. The Salons are part of Grimm’s Correspondance littéraire, whose subscribers are all members of European monarchies. While he depicts paintings, Diderot always keeps in mind that these very urbane readers expect to be entertained. Speech about art need to remain close to playful conversation in order to entertain the elite. I studied Diderot’s borrowings from other art critics, thanks to the “Collection Deloynes” in which are gathered all texts from the eighteenth century about the Louvre’s exhibitions. Working on this collection enable me to prove Diderot’s influence on evolution of art criticism considered as a literary genre. The second part of my thesis focuses on the language of image. Diderot also tries to invent a language that imitates image, whose structure and phrasal progression match the dynamic of the painting. He adapts his writing to pictures until he reaches sometimes the limits of syntactic structure. Finally, Diderot questions the ability of words to convey images, which lead him to a metalinguistic reflection. Paintings are perceived as a gestural form of language which gives clues to understand the origins of language. My research consists in proving that there is a kind of “involution” of language in Diderot’s art critic. Whereas evolution led language from nature to urbanity, in the Salons, being confronted to images, Diderot seems to go the way back, from urbanity to nature.

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