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Études de cas mesurant l'efficacité d'interventions psychologiques offertes à des aidantes de personnes atteintes d'une démence de type alzheimerRaymond, Marc-André January 2014 (has links)
L’efficacité du soutien professionnel apporté aux aidants de personnes atteintes d’une démence de type Alzheimer (DTA) est un enjeu crucial de l’organisation des services de santé et des services sociaux au Québec (Bergman, 2009). Plusieurs composantes du bien-être, telles que le sentiment de fardeau, les symptômes dépressifs ou anxieux et le sentiment d’efficacité personnelle, seraient particulièrement touchées chez ces aidants (Dura, Stukenberg, & Kiecolt-Glaser, 1991, Pinquart & Sörensen, 2003). Afin de soutenir les aidants dans leur rôle, des programmes d’interventions, comme le counseling individuel proposé par Adam, Quittre et Salmon (2009), présentent des pistes intéressantes. Un plan de recherche quantitatif à cas uniques de type ABACA et ABA a été adopté de façon à effectuer des comparaisons intra-individuelles. Les études de cas uniques réalisées décrivent trois types de soutien chez quatre aidantes d’une personne atteinte de la maladie d’Alzheimer : la participation à un groupe de soutien pour les aidants seulement, la participation à une intervention de counseling individuel seulement et la participation à une intervention combinée (intervention de groupe suivie d’une intervention individuelle). La structure du counseling proposé est basée sur une démarche de résolution de problèmes à laquelle sont ajoutées des stratégies thérapeutiques cognitives et comportementales de la thérapie d’acceptation et d’engagement (ACT). Les aidantes ont été évaluées à leur entrée dans chacune des conditions à l’étude et à la terminaison de celle-ci. Les données recueillies ont été soumises à des analyses et ont été interprétées en fonction d’un seuil-critère. Il était attendu : (1) que l’intervention individuelle permette d’observer une amélioration du bien-être (à une majorité de ses composantes), (2) que l’intervention combinée permette d’observer une amélioration du bien-être (à une majorité de ses composantes), (3) que l’intervention individuelle permette d’observer une plus grande amélioration du bien-être (4) et que l’intervention de groupe permette uniquement d’observer une diminution du sentiment de fardeau et une augmentation du niveau de connaissances. Il a été possible d’observer que l’intervention individuelle et que l’intervention combinée ont semblé favoriser une amélioration du bien-être (à la majorité des indicateurs). De plus, l’intervention individuelle a semblé favoriser davantage le bien-être en comparaison à la phase des rencontres de groupe, particulièrement au sein du programme combiné. Les rencontres de groupe de soutien ont semblé favoriser un nombre plus grand d’améliorations que prévu. Les résultats semblent appuyer la nécessité de développer des programmes d’intervention individuels personnalisés afin de soutenir les aidantes d’une personne atteinte de DTA. Enfin, malgré les limites de l’étude, celle-ci semble suggérer que le counseling individuel peut être efficace pour protéger le bien-être des aidantes même si le suivi est de courte durée.
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Études de cas mesurant l'efficacité d'interventions psychologiques offertes à des aidantes de personnes atteintes d'une démence de type alzheimerRaymond, Marc-André January 2014 (has links)
L’efficacité du soutien professionnel apporté aux aidants de personnes atteintes d’une démence de type Alzheimer (DTA) est un enjeu crucial de l’organisation des services de santé et des services sociaux au Québec (Bergman, 2009). Plusieurs composantes du bien-être, telles que le sentiment de fardeau, les symptômes dépressifs ou anxieux et le sentiment d’efficacité personnelle, seraient particulièrement touchées chez ces aidants (Dura, Stukenberg, & Kiecolt-Glaser, 1991, Pinquart & Sörensen, 2003). Afin de soutenir les aidants dans leur rôle, des programmes d’interventions, comme le counseling individuel proposé par Adam, Quittre et Salmon (2009), présentent des pistes intéressantes. Un plan de recherche quantitatif à cas uniques de type ABACA et ABA a été adopté de façon à effectuer des comparaisons intra-individuelles. Les études de cas uniques réalisées décrivent trois types de soutien chez quatre aidantes d’une personne atteinte de la maladie d’Alzheimer : la participation à un groupe de soutien pour les aidants seulement, la participation à une intervention de counseling individuel seulement et la participation à une intervention combinée (intervention de groupe suivie d’une intervention individuelle). La structure du counseling proposé est basée sur une démarche de résolution de problèmes à laquelle sont ajoutées des stratégies thérapeutiques cognitives et comportementales de la thérapie d’acceptation et d’engagement (ACT). Les aidantes ont été évaluées à leur entrée dans chacune des conditions à l’étude et à la terminaison de celle-ci. Les données recueillies ont été soumises à des analyses et ont été interprétées en fonction d’un seuil-critère. Il était attendu : (1) que l’intervention individuelle permette d’observer une amélioration du bien-être (à une majorité de ses composantes), (2) que l’intervention combinée permette d’observer une amélioration du bien-être (à une majorité de ses composantes), (3) que l’intervention individuelle permette d’observer une plus grande amélioration du bien-être (4) et que l’intervention de groupe permette uniquement d’observer une diminution du sentiment de fardeau et une augmentation du niveau de connaissances. Il a été possible d’observer que l’intervention individuelle et que l’intervention combinée ont semblé favoriser une amélioration du bien-être (à la majorité des indicateurs). De plus, l’intervention individuelle a semblé favoriser davantage le bien-être en comparaison à la phase des rencontres de groupe, particulièrement au sein du programme combiné. Les rencontres de groupe de soutien ont semblé favoriser un nombre plus grand d’améliorations que prévu. Les résultats semblent appuyer la nécessité de développer des programmes d’intervention individuels personnalisés afin de soutenir les aidantes d’une personne atteinte de DTA. Enfin, malgré les limites de l’étude, celle-ci semble suggérer que le counseling individuel peut être efficace pour protéger le bien-être des aidantes même si le suivi est de courte durée.
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Les groupes de soutien d’apprentissage en famille (« école à la maison ») : production de normes sociales dans une perspective de gouvernance réflexive de l’éducationDumond, Marine 04 1900 (has links)
Au Québec, chaque commission scolaire développe sa propre politique d’évaluation de l’«école à la maison» ou AEF (apprentissage en famille). La diversité de ces modalités génère des interactions très diverses entre les parents et les commissions scolaires, laissant certains acteurs insatisfaits de part et d’autre et pouvant compromettre le droit de l’enfant à l’éducation. Notre analyse des situations d’encadrement et de suivi de l’AEF dans le monde révèle plusieurs possibilités de combinaison entre les pouvoirs décisionnels des autorités scolaires, des parents et d’autres acteurs.
Parmi ces autres acteurs, il appert que le groupe de soutien, de par sa position intermédiaire et collective, pourrait jouer un rôle régulateur complémentaire et mieux accepté par les autorités scolaires et les parents. Les groupes de soutien d’AEF sont des regroupements locaux et auto-organisés de familles, proposant des activités sociales et d’entraide. Selon la théorie de la gouvernance réflexive, le groupe de soutien peut être considéré comme un lieu d’apprentissage collectif permettant l’émergence de normes sociales régulant les pratiques éducatives des parents. Cette étude vise à décrire les normes sociales établies au sein de groupes de soutien d’AEF québécois et les processus de production normative associés.
Les normes sociales collectives implicites et explicites de deux groupes de soutien québécois enregistrés comme organismes sans but lucratif ont été documentées et décrites au moyen d'entrevues de groupe et de documents officiels de chacun de ces organismes. Une analyse de contenu a fait ressortir que les normes sociales collectives explicites formalisent le fonctionnement démocratique des groupes de soutien (modalités de participation des membres), les valeurs prônées (respect d’autrui, ouverture vers les autres) et leurs objectifs sociaux (soutien entre les membres, partage de ressources). Les normes sociales collectives implicites sont les suivantes : 1. Les enfants et les parents-éducateurs doivent socialiser, 2. Le parent-éducateur doit s'engager dans l'éducation des enfants et 3. L'enseignement et l’apprentissage doivent être de qualité et significatifs.
Ces normes sociales collectives tendent à rejoindre les normes institutionnelles de l’éducation québécoise, soit la triple mission de l’école québécoise, « instruire, socialiser, qualifier », mais en les dépassant notamment en ce qui a trait à l’importance de l’engagement parental, à l’individualisation de l’enseignement dispensé et à la diversité des possibilités de socialisation. Celles-ci se rapprochent alors davantage des normes juridiques établies par la Loi sur l’instruction publique pour l’AEF: l’enfant doit 1. vivre une expérience éducative et 2. recevoir un enseignement qui soient équivalents à ce qui est vécu et enseigné à l’école, sans nécessairement reproduire la forme scolaire à la maison.
Plusieurs processus de construction normative ont été identifiés : par co-construction, par ennoncé et adhésion, par quête partagée et par contact avec des acteurs exterieurs au mouvement d’AEF. Ceci décrit la possibilité d’un apprentissage social et d’une forme d’engagement citoyen des parents-éducateurs à travers ces groupes.
Les normes sociales collectives décrites par cette étude et leurs modes de production suggèrent que le groupe de soutien pourrait être un acteur à exploiter davantage dans la gouvernance de l’AEF. / In Quebec, each school board makes its own homeschooling evaluation policy. Those various terms and conditions lead up to a lot of different relationships between homeschooling parents and school agents, leaving some of them unsatisfied, and sometimes, compromising the children’s right to education. Our analysis of homeschooling evaluation policies all around the world shows that parents’ autority, school board’s autority and the autority of a third party could be combined in various ways.
Among those third parties, homeschooling support groups, thanks to their collective and intermediary position, could play a complementary role in the homeschooling regulation, with a better acceptance from parents and school agents. Homeschooling support groups are local self-organized groups which gather families for social activities and mutual aid. According to the reflexive governance theory, support groups could be seen as a collective learning place allowing social norms to emerge and regulate parental practices. This study aims to describe social norms currently established in Quebec-based homeschooling support groups and the associated production processes.
Explicit and implicit collective social norms of two Quebec-based homeschooling support groups, registered as non-profit organizations, were described using focus groups and offical groups’ documents. Content analysis has showed that collective social explicit norms formalize the democratic mechanism of each group (term and condition of members’ participation), claimed values (respect to and openness toward others) and social goals (mutual support and ressource sharing). Collective social implicit norms were: 1. Children and parents must socialize, 2. Parents must be commited in the child’s education and 3. Teaching and learning must be of quality and meaningfull.
Collective social norms seem to be close to institutional norms from Quebec educational school policy, “to provide instruction, to socialize and to provide qualifications”, but they exceed them especialy in matters of parental commitment, which is important, various type of socialization possibilities and individualized instruction. Thus, those norms are closer to the legal framework for homeschooling, in the Public Instruction Act, requiring that a child should 1. receive schooling and 2. benefit from an educational experience which are equivalent to what is provided at school, without necessarily replicating the school form at home.
Several norm production processes have been described : co-construction, statement and adherence, shared quest and contact with non-homeschooling persons. It suggests that, through those groups, social learning and citizen commitment of parents are possible.
Collective social norms and associated production processes described in this study suggest that homeschooling governance could benefit from using homeschooling support groups as third party in the regulation.
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