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L'appropriation de la mémoire collective dans deux romans des Amériques : Le premier jardin, d'Anne Hébert et Los Niños se despiden, de Pablo Armando FernándezArchambault, Héloïse January 2009 (has links) (PDF)
Ce travail consiste en une étude comparative de deux romans des Amériques, Le premier jardin, d'Anne Hébert, et Los niños se despiden, de Pablo Armando Fernández, sur la problématique de l'appropriation de la mémoire collective chez les protagonistes. L'objectif du travail est d'analyser les différentes stratégies narratives employées par les auteurs pour mettre en scène l'imaginaire collectif et sa fonction dans l'oeuvre québécoise et dans l'oeuvre cubaine. Le premier chapitre aborde la mémoire sous les angles historique, sociologique, et littéraire. D'une part, l'étude porte sur les formes générales, d'appropriation de la mémoire collective chez les nations québécoise et cubaine, ce qui constitue la mémoire d'un peuple. D'autre part, le travail porte sur l'intertextualité et son traitement, ce qui relève de la mémoire du texte. Ces deux formes de mémoire mettent en lumière l'importance du temps-zéro chez Fernández et de l'inscription dans la tradition européenne chez Hébert. Comme la mémoire collective s'articule selon des composantes spatiales et temporelles, le deuxième chapitre est entièrement consacré à l'étude de ces paramètres. Le recours à la notion de chronotope sert à établir les liens pertinents entre temps et espace, entre mémoire personnelle et mémoire collective. Les systèmes chronotopiques diffèrent pour chaque oeuvre, mais indiquent chaque fois une dynamique particulière des forces mnémoniques en présence et contribuent à dégager les manifestations et les fonctions particulières de la mémoire. L'étude de l'ailleurs au troisième chapitre complète le travail amorcé sur les relations entre spatialité et temporalité. L'exil hébertien et l'utopie fernandienne constituent deux modalités de l'ailleurs. Bien que ces hors-temps et hors-lieux se déploient différemment dans les deux romans, ils témoignent chaque fois de l'importance que les protagonistes accordent à la mémoire de leur collectivité. L'étude de l'intertextualité, des formes d'appropriation de l'imaginaire collectif, de la spatio-temporalité et de l'ailleurs confirment une constante qui se dégage de l'étude de ce corpus multiculturel : un même désir des protagonistes de s'approprier l'imaginaire de leur collectivité, mais dans un dessein différent. Chez Hébert, le désir d'inscription dans une longue généalogie justifie le recours à une histoire peuplée de femmes glorieuses; chez Fernández, construire des assises solides à une nouvelle société plus équitable nécessite une appropriation massive d'éléments constitutifs d'une mémoire collective. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Américanité, Anne Hébert, Chronotope, Cuba, Exil, Intertextualité, Mémoire, Mémoire collective, Pablo Armando Fernandez, Québec, Utopie.
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Le théâtre dans Le premier jardin d'Anne Hébert : étude d'une odyssée mémorielle portée par la convocation et l'empriseHébert Doyon, Marie-Pier 23 April 2018 (has links)
Ce mémoire vise à mettre en lumière l’influence qu’exerce le théâtre dans le roman Le premier jardin d’Anne Hébert. Il s’efforce de démontrer que l’intrigue s’articule autour d’une dichotomie fondamentale entre la remémoration d’un passé collectif, où la protagoniste participe en tant que comédienne, et la résurgence de souvenirs où elle devient spectatrice de son propre passé qui envahit et détracte le présent. Ainsi, cette étude révèle comment les thèmes de la convocation et de l’emprise investissent l’odyssée mémorielle de Flora Fontanges et parvient également à dégager la vision de l’Art et de la création qui anime le roman tout comme le parcours de l’auteure.
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Mathilde et Flore ; : suivi de Vieillesse et agentivité chez Flora Fontanges, dans Le premier jardin d'Anne Hébert, et chez Marie-Desneige, dans Il pleuvait des oiseaux de Jocelyne SaucierLemieux, Marie, Lemieux, Marie 04 August 2022 (has links)
Aujourd'hui octogénaire, Mathilde n'est pas de celles qu'on assoit sagement en retrait de l'action. Cette créatrice de mode a été à la tête d'une maison de haute couture pendant plus de quarante ans. Après avoir affronté vents et marées pour s'imposer et survivre en affaires, voilà que le regard des autres lui renvoie l'image de sa vieillesse, dressant un mur de préjugés pour freiner sa soif d'aller de l'avant. Dorénavant, ses relations avec les autres sont empreintes d'ambiguïté. Alors qu'on la prétend faible et vulnérable, on continue de s'appuyer sur elle et de réclamer son soutien. Ainsi sa locataire, affectée par une grave dépression, s'en remet entièrement à elle pour son déménagement. Mathilde doit aussi croiser le fer avec son fils qui veut la placer dans une résidence pour aînés, afin de toucher un profit sur la vente de sa maison. Sa fille et ses petits-enfants continuent de chercher appui et conseils auprès d'elle. Mais on oublie que Mathilde n'est pas que mère, grand-mère et amie, bien que vieille, elle est encore femme et bien vivante. On la retrouve là où on ne l'attendait pas, comme à la tête d'un groupe de protestataires et sur une scène de théâtre, en dépit de l'incrédulité et de la désapprobation de son entourage. Et qu'en est-il de sa relation avec le metteur en scène... Mathilde est vieille et bien déterminée à vivre jusqu'à son dernier souffle. Notre essai propose une relecture des romans Le premier jardin d'Anne Hébert et d'Il pleuvait des oiseaux de Jocelyne Saucier, du point de vue des personnages principaux, Flora Fontanges et Marie-Desneige, en utilisant la notion de vieillesse et le concept d'agentivité. Nous démontrons que c'est du haut de leur expérience et de leur ressenti qu'elles jettent un regard sur ce qu'elles vivent, ce que nous lisons est la perspective de femmes qui ont du vécu. Vieillesse et agentivité se conjuguent tout au long de leur parcours. Elles jouissent de beaux moments de « reverdie » au cœur de leur vieillesse, leur procurant l'élan de vie qui les prédispose à l'action. À cela s'ajoute leur détermination à prendre leur vie en main. Elles avancent donc vers leur destin, volontaires et déterminées à ne pas s'en laisser imposer. Elles poursuivent leur vie à leur façon, à leur rythme, jusqu'à la fin.
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Mathilde et Flore ; : suivi de Vieillesse et agentivité chez Flora Fontanges, dans Le premier jardin d'Anne Hébert, et chez Marie-Desneige, dans Il pleuvait des oiseaux de Jocelyne SaucierLemieux, Marie 13 December 2023 (has links)
Aujourd'hui octogénaire, Mathilde n'est pas de celles qu'on assoit sagement en retrait de l'action. Cette créatrice de mode a été à la tête d'une maison de haute couture pendant plus de quarante ans. Après avoir affronté vents et marées pour s'imposer et survivre en affaires, voilà que le regard des autres lui renvoie l'image de sa vieillesse, dressant un mur de préjugés pour freiner sa soif d'aller de l'avant. Dorénavant, ses relations avec les autres sont empreintes d'ambiguïté. Alors qu'on la prétend faible et vulnérable, on continue de s'appuyer sur elle et de réclamer son soutien. Ainsi sa locataire, affectée par une grave dépression, s'en remet entièrement à elle pour son déménagement. Mathilde doit aussi croiser le fer avec son fils qui veut la placer dans une résidence pour aînés, afin de toucher un profit sur la vente de sa maison. Sa fille et ses petits-enfants continuent de chercher appui et conseils auprès d'elle. Mais on oublie que Mathilde n'est pas que mère, grand-mère et amie, bien que vieille, elle est encore femme et bien vivante. On la retrouve là où on ne l'attendait pas, comme à la tête d'un groupe de protestataires et sur une scène de théâtre, en dépit de l'incrédulité et de la désapprobation de son entourage. Et qu'en est-il de sa relation avec le metteur en scène... Mathilde est vieille et bien déterminée à vivre jusqu'à son dernier souffle. Notre essai propose une relecture des romans Le premier jardin d'Anne Hébert et d'Il pleuvait des oiseaux de Jocelyne Saucier, du point de vue des personnages principaux, Flora Fontanges et Marie-Desneige, en utilisant la notion de vieillesse et le concept d'agentivité. Nous démontrons que c'est du haut de leur expérience et de leur ressenti qu'elles jettent un regard sur ce qu'elles vivent, ce que nous lisons est la perspective de femmes qui ont du vécu. Vieillesse et agentivité se conjuguent tout au long de leur parcours. Elles jouissent de beaux moments de « reverdie » au cœur de leur vieillesse, leur procurant l'élan de vie qui les prédispose à l'action. À cela s'ajoute leur détermination à prendre leur vie en main. Elles avancent donc vers leur destin, volontaires et déterminées à ne pas s'en laisser imposer. Elles poursuivent leur vie à leur façon, à leur rythme, jusqu'à la fin.
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Le Cheval de Troie : (roman) ; suivi de l'essai L'expression du sentiment d'abandon chez Anne Hébert, Louise Desjardins, Bruno Roy et Björn LarssonCordeau, Françoise 18 April 2018 (has links)
Partie créative Le coroner de Québec publie un avis de recherche dans Le Soleil afin de retrouver la famille de Daniel, 47 ans, mort subitement sans avoir été légalement identifié. Avec ses parents, son frère Beau prépare les funérailles et cherche à comprendre l'histoire de la vie de Daniel. Le roman porte sur l'abandon d'un enfant par sa mère biologique. Il s'organise autour de la mort de Daniel et du mystère qui pèse sur lui : son isolement, sa rupture avec sa famille, son silence. Le texte débute par la journée des funérailles et l'enterrement des cendres auxquels sont conviés, par les journaux, tous ceux qui souhaitent le saluer une dernière fois. À travers les témoignages des gens ayant répondu à l'invitation et par l'exploration de la maison, Beau et ses parents cherchent à comprendre Daniel avant de le laisser reposer en paix. Partie réflexive La partie reflexive de ce mémoire pose la question : Comment le langage littéraire réussit-il à traduire le mal-être relié à l'abandon ? Elle explore à travers le roman Le cheval de Troie, comment le personnage abandonné s'y prend pour exorciser sa souffrance et se libérer de son fardeau. Ce texte cite des extraits des romans d'Anne Hébert, de Louise Desjardins, de Bruno Roy et de Bjôrn Larsson. Pour parfaire l'étude sur le langage, une réflexion autour de mots qui ont surgi en cours d'écriture s'appuie sur des témoignages d'orphelins, de sociologues et de spécialistes psychosociaux. Il ressort de cette expérience d'écriture une recherche du sens du non-dit.
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