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Évolution des discours de l'État québécois en matière de condition féminine

Bouchard, Sylvain 23 October 2018 (has links)
Ce présent mémoire explore le changement de perspective de l’État québécois en matière de condition féminine, en lien avec le passage d’un État-providence vers un État néolibéral. Tout d’abord, un bref historique de la création du ministère de la Condition féminine (1979) ainsi que des gouvernements qui se sont succédé, au Québec, est dressé. Cela permet d’illustrer les transformations qui ont eu lieu sur le plan de la conduite des affaires de l’État québécois. En effet, ce ministère a été mis sur pied par le Parti québécois de René Lévesque (1976) grandement inspiré du modèle de l’État-providence puis, en particulier sous le gouvernement de Lucien Bouchard (1996), un glissement s’est opéré vers un État inspiré par la rationalité néolibérale. C’est en utilisant la méthode de l’analyse critique du discours que les manifestations de la rationalité néolibérale sont identifiées dans l’ensemble des plans d’action gouvernementaux traitant de l’égalité entre les femmes et les hommes produits par le ministère associé à la Condition féminine de 1979 à 2016. L’analyse s’appuie sur un cadre conceptuel au coeur duquel se trouve le néolibéralisme et plus précisément, les dimensions de la responsabilité individuelle et de l’entrepreneuriat de soi. Les résultats de l’analyse montrent comment l’État-providence, interventionniste, aborde les inégalités entre les femmes et les hommes comme découlant d’un fait structurel alors que l’État néolibéral, noninterventionniste, traite de la condition des femmes et des inégalités de genre dans une perspective individualisante. / This thesis explores the change of perspective of the Quebec government concerning the status of women, in connection with the transition from a welfare state to a neoliberal state. First of all, a brief historical portrait of the creation of the Ministry of the Status of Women (ministère de la Condition feminine) (1979) as well as the successive governments in Quebec is drawn. This illustrates the transformations that have taken place in the conduct of the affairs of the Quebec State. Indeed, this ministry was set up by René Lévesque’s Parti Québécois (1976), which was largely inspired by the welfare state model and later on, particularly under the government of Lucien Bouchard (1996), a shift was made towards a state inspired by neoliberal rationality. Using the method of critical discourse analysis, this thesis then identifies the manifestations of neoliberal rationality in the set of government action plans dealing with equality between the women and men produced by the ministry associated with the Status of Women from 1979 to 2016. The analysis is based on a conceptual framework at the core of which is neoliberalism and more specifically, the two dimensions of individual responsibility and entrepreneurial self. The results of the analysis show how the welfare state, interventionist, addresses inequalities between the women and the men as arising from a structural fact while the neoliberal, non-interventionist, state deals with the status of women as well as gender inequalities in an individualizing manner.
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La Gaspésie dans tous ses États : grandeurs et misères du développement régional au Québec

Rioux, Matthias 26 June 2018 (has links)
Cette thèse réalise une étude sociohistorique sur une région ressource particulièrement ciblée : la Gaspésie. L’objectif est, dans un premier temps, de mettre en lumière les connaissances sur les difficultés économiques qui ont sévi depuis la Crise des années 1930 à aujourd’hui. Le deuxième objectif est de porter un regard critique sur les retombées économiques et sociales des politiques gouvernementales appliquées à la région depuis la Révolution tranquille. En retraçant les étapes ayant marqué significativement le développement de la péninsule au cours du 20e siècle, cette recherche veut montrer l’importance du lien de causalité existant entre une région reconnue historiquement pour son retard économique et les interventions de l’État. Ainsi, le coeur de la thèse met en évidence les difficultés liées au caractère rural d’une communauté qui vit en marge d’un système de production fondé sur le libre marché et la croissance économique illimitée. Pour se protéger des affres du système, la communauté fuit même les régulations étatiques appliquées sans égard à la redistribution vers les plus pauvres. L’étude des réseaux d’acteurs sociaux, les échanges structurés entre l’État et la région et la réciprocité des influences intellectuelles exercées entre les spécialistes et les praticiens du développement ont contribué à matérialiser l’élan propice à la saisie d’une vision commune d’un développement endogène. La thèse identifie et explore les idéologies à l’origine des divers modèles de développement (chapitres VI et VII), les actions menées par l’État en régions rurales et elle nomme les acteurs locaux et nationaux à l’origine d’une pensée alternative (modèle bottom-up), au modèle classique, top-down. Certaines caractéristiques du modèle envisagé pour la Gaspésie laissent croire que l’avenir d’une région rurale, déprimée économiquement, ne peut réussir son développement en persistant sur la voie néolibérale et sur la notion de prospérité basée sur la croissance des échanges. Nous soutenons dans cette thèse que l’ordre des priorités doit changer. La réorganisation du développement des régions ressources fait appel à d’autres doctrines et à d’autres méthodes. Elle se base principalement sur l’institutionnalisation de la coopération entre les acteurs et s’effectue sous la bannière de l’entraide économique et de la solidarité sociale. Au chapitre VIII, nous montrons l’aptitude d’une région à diagnostiquer son malaise, à regrouper ses énergies et à définir un modèle de développement qui lui convient. Ledit modèle concilie économie marchande et économie sociale, participation étatique et participation citoyenne, démocratie libérale et sociale démocratie. Il est soutenu dans la thèse que l’alliance entre l’entrepreneuriat responsable (relations interentreprises) et l’innovation sociale sont les constituants choisis par les acteurs gaspésiens pour relancer économiquement et socialement leur région. On évoque, en conclusion, une réalité qui s'impose au-delà des théories et des modèles : la Gaspésie fut exclue du développement pendant près d’un siècle. Conséquemment, la région n’a pas connu de croissance élevée sur une période plus ou moins longue. On expose que la péninsule, éloignée des innovations technologiques et du machinisme industriel de l’après-guerre, est demeurée à l’écart d’un régime d’accumulation de la richesse sans précédent dans l’histoire du capitalisme. En même temps que la Gaspésie demeure marginalisée, des liens économiques se sont créés entre les pays développés et ont accéléré la production industrielle et la consommation de masse, d’où vont naître les cercles vertueux de l’économie, incarnés dans les Trente Glorieuses (1945-1975). Il s’agit là d’une période faste au cours de laquelle la Gaspésie est sortie perdante. Les retombées du régime fordien de la croissance, caractérisé par le partage des gains de la productivité entre les salariés et les employeurs, ont également échappé aux acteurs économiques de la péninsule. Nous verrons que l’État, régulateur de l’économie, n’a su s’imposer comme arbitre du bien commun. Les politiques publiques conçues et mises en oeuvre n’ont pu endiguer le déclin de la région... / This thesis presents a sociohistorical study of a particularly targeted resource region: the Gaspé Peninsula. The first objective is to shed light on the economic difficulties which have prevailed in this region from the crisis of the 30’s until today. The second objective is to take a critical look at the social and economic impact of the government policies which were applied to this region since The Quiet Revolution. By tracing back the peninsula’s significant development stages during the twentieth century, this research intends to show the important causal connection between a region historically known for its economic backwardness and the government interventions. The core of the thesis illustrates the difficulties linked to the rural nature of a community living in the fringes of a production system based on the free market and unlimited growth. To protect itself from the system’s inequities, the community even avoids governmental regulations which are applied irrespective of a redistribution to the poor. The analysis of social stakeholders, the structured trade between the government and the region, and the reciprocity of intellectual influences exerted between development practitioners and specialists have contributed to materialize a momentum which would facilitate a common vision of an endogenous development. The thesis identifies and examines the ideologies from which various development models originate (chapters VI and VII), actions taken in rural areas by the government, and identifies the local and national stakeholders supporting alternatives (bottom-up models) to the classic top-down model. Some characteristics of the model being considered tend to conclude that an economically challenged rural area like the Gaspé Peninsula cannot achieve its development by persisting in the neoliberal path and in a notion of prosperity based on trade growth. In this thesis, we are submitting that the order of priorities must change. Reorganizing the development of resource regions requires different methods and doctrines. It is mostly based on institutionalizing cooperation between stakeholders and is achieved under the banner of economic mutual aid and social solidarity. In chapter VIII, we show a region’s capacity to diagnose its problematic situation, to regroup its strengths and define a suitable development model. This model conciliates social and commercial economy, government and citizen participation, liberal and social democracies. The thesis states that the alliance between responsible entrepreneurship (relations between corporations) and social innovation are the components chosen par Gaspesian stakeholders to revitalise their region, economically and socially. We conclude by stating a reality that rises above theories and models: the Gaspé Peninsula was excluded from any development for almost a century. The region did not experience significant growth for quite some time. We outline that the peninsula, being geographically distant from post-war technological innovations and industrial machinery, was kept out of a wealth accumulation regime never seen in the history of capitalism. While the Gaspé Peninsula was kept aside, developed countries were creating economic links which accelerated industrial production and mass consumerism, consequently creating economics virtuous circles, depicted by Les Trente Glorieuses ("The Glorious Thirty", 1945-1975), a prosperous period from which the Gaspé Peninsula did not benefit. The benefits of the Fordist regime, where growth and productivity gain are shared between workers and employers, have also eluded the peninsula’s economic stakeholders. We will see that the government, as economic regulator, was not able to assert itself as arbitrator of the common good. Public policies have failed to contain the region’s decline...
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Les relations entre travail et éducation au Québec : le cas de la réforme scolaire primaire et secondaire de 2001

Nadeau, Charles 03 July 2018 (has links)
Ce mémoire a pour objet d’étude la reconfiguration de la relation entre travail et formation. Il cherche à mettre en lumière le processus par lequel les compétences transversales sont entrées dans le système scolaire primaire et secondaire québécois au tournant des années 2000. Dans une analyse combinant une approche par homologie inspirée des travaux de Lucy Tanguy, et une étude des représentations sociales basées sur le modèle développé par Pascal Moliner, ce mémoire a pour objectif de comprendre la modification du rapport entre travail et formation s’étant opéré par l’introduction des compétences transversales. Il vise à démontrer l’influence exercée par les nouveaux systèmes productifs et les pratiques de flexibilisation du travail sur le développement d’une nouvelle conception de l’éducation primaire et secondaire. Une conception ayant pour vocation de «sécuriser» les parcours professionnels des futurs travailleurs en leur inculquant des compétences visant l’adaptabilité et l’«employabilité». Par contre, cette sécurisation ne serait pas exclusivement motivée par les modifications opérées sur le marché du travail, mais aussi par le développement d’une conception du monde contemporain fondé sur l’incertitude. / The purpose of this thesis is to study the reconfiguration of the relationship between work and training. It seeks to highlight the process by which cross-curricular competencies entered Quebec's primary and secondary school system in the early 2000s. In an analysis combining a homology approach inspired by Lucy Tanguy's work and a study of social representations based on the model developed by Pascal Moliner, the aim of this thesis is to understand the change in the relation between work and training, which has been achieved by the introduction of transversal skills. It aims to demonstrate the influence of new productive systems and work flexibility practices on the development of a new conception of primary and secondary education. A conception designed to "secure" the career paths of future workers by instilling competences aimed at adaptability and "employability". On the other hand, this "security" would not be exclusively motivated by changes in the labor market, but by the development of a contemporary worldview based on uncertainty.
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L'immigration à l'extérieur de la région métropolitaine de Montréal : le cas des jeunes étudiants Réunionnais

Dejar, Corine 26 January 2019 (has links)
Des Collèges d’enseignement général et professionnel (cégeps) situés à l’extérieur de Montréal et de la Capitale-Nationale établissent, depuis 2003, des ententes spécifiques avec les institutions régionales de l’Île de La Réunion. L’objectif est de permettre à des jeunes Réunionnais de compléter une formation professionnelle de trois ans dans l’un des cégeps participants au terme de laquelle ces jeunes peuvent faire une transition vers le statut de résident permanent. L’entente de coopération de mobilité étudiante entre le Québec et La Réunion mise sur la probabilité que ces jeunes fassent le choix de prolonger leur expérience de migration au-delà de la formation professionnelle et décident de s’établir à long terme dans leur ville d’accueil ou dans une ville de la même région administrative. L’analyse de seize entrevues semi-dirigées réalisées avec des jeunes étudiants Réunionnais étant demeurés au Québec montrent l’importance du type de projet personnel de mobilité au départ de la Réunion, des représentations de la ville d’accueil pour les études ou pour y vivre sa vie et des relations qui s’y forment dans la compréhension de l’établissement à long terme ou non de ces jeunes en région.Le projet de formation professionnelle ou de voyage d’études de sept des participants s’est transformé au fil de l’expérience en projet d’insertion professionnelle au Québec lié, dans certains cas, à un projet de vie de couple. Le projet d’un participant seul rapportant son expérience vécue ni positivement ni négativement ne reflétait aucune anticipation déterminée, se laissant la possibilité de migrer à long terme, de retourner à La Réunion ou de migrer ailleurs dans le monde selon les situations à venir. Pour les huit autres participants, l’expérience de migration au Québec se poursuivait ou allait se poursuivre au-delà de l’entente formelle, telle qu’anticipée. Si l’entente de coopération s’inscrit dans l’objectif d’une régionalisation de l’immigration au Québec, les parcours des participants sont orientés par des projets qui, bien souvent, vont à l’encontre des souhaits qu’ils restent dans la ville d’accueil après leurs études.
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L'action publique québécoise à l'égard des personnes âgées vivant avec une incapacité : une analyse sociologique des discours entourant le partage de la responsabilité des soins (1980-2015)

Deshaies, Marie-Hélène 24 October 2018 (has links)
Trois grandes formes d’inégalités se conjuguent dans les modalités contemporaines du partage de la responsabilité des soins à l’égard des personnes vivant avec une incapacité : 1) la persistance d’une division genrée de la responsabilité des soins aux proches et ses conséquences sur la trajectoire professionnelle et économique des femmes; 2) le déplacement d’une partie des tâches de soins vers des travailleuses à statut précaire; 3) les difficultés d’accès aux soins pour les personnes vivant avec une incapacité, en particulier pour les femmes âgées à faible revenu, dans le contexte d’une moins grande disponibilité des proches et d’une limitation des services offerts par l’État. À partir de l’idée que la mise en place de politiques publiques n’est jamais la simple conséquence de l’identification d’un problème social, mais qu’elle implique une lecture politique du défi auquel il fait faire face (Jenson, 2008) ou dit autrement, qu’elle engage une façon particulière de se représenter le problème (diagnostic) et les solutions (pronostic) à mettre en oeuvre (Bacchi, 2009, 2012; Verloo, 2007), cette thèse a pour objectif d’explorer comment certains événements discursifs qui donnent forme aux politiques publiques, ont contribué à définir les modalités du partage de la responsabilité des soins à l’égard des personnes âgées vivant avec une incapacité. L’hypothèse formulée est que les discours sont porteurs d’éléments contribuant à contester ou à renforcer des rapports sociaux porteurs d’inégalités entre les femmes et les hommes. Les discours produits par différents groupes d’acteurs à l’occasion de la Commission Rochon (1985-1988), de la Commission Clair (2000) et des Consultations sur le projet d’assurance-autonomie (2013) ont été analysés puis comparés selon une perspective synchronique puis diachronique. La thèse suggère que les trois événements discursifs étudiés ont donné lieu à différentes problématisations de l’enjeu du partage de la responsabilité des soins à l’égard des personnes âgées vivant avec des incapacités et, qu’au sein de ces discussions, il existe des espaces de reproduction et de contestation des rapports sociaux de soins générateurs d’inégalités. Les discours entendus ont ainsi contribué à définir l’identité des groupes sociaux engagés dans les rapports de soins. Les personnes âgées ont essentiellement été définies à partir de leur vulnérabilité, de leur perte d’autonomie et selon une figure d’usager-consommateur. Les personnes proches aidantes se sont progressivement constituées comme catégorie et comme acteur collectif susceptible de faire entendre, sur la place publique, des souffrances et des inégalités (Cefaï, 2007) et de mobiliser une voix politique (Verloo, 2007). Les travailleuses rémunérées des soins ont, quant à elles, été l’objet de discussions, mais presque essentiellement à partir de l’enjeu de leur qualification/non-qualification à assurer les services d’assistance personnelle aux personnes âgées vivant avec une incapacité. Quatre récits narratifs du partage de la responsabilité des soins entre l’État, le marché, le tiers secteur et la famille émergent de... / Three major forms of inequality are interrelated in contemporary modalities of sharing responsibility for caring for people with disabilities: 1) the persistence of a gendered division of caregiving responsibilities and its consequences on the professional and economic trajectory of women; 2) the transfer of some of these tasks to female workers with precarious status; 3) lack of access to care for people with disabilities, especially for low-income older women, in the context of reduced availability of family members and limited services offered by the state. Based on the idea that the implementation of public policies is never the simple consequence of identifying a social problem, but that it implies a political reading of the challenge it faces (Jenson, 2008) or otherwise stated that it involves a particular way of representing the problem (diagnosis) and the solutions (prognosis) to be implemented (Bacchi, 2009, 2012; Verloo, 2007), this thesis aims to explore how certain discursive events that shape public policy have helped define the modalities of the share responsibility for caring for seniors with disabilities. The formulated hypothesis is that discourses carry elements that contribute to challenge or reinforce social relations creating inequalities between women and men. The speeches produced by different groups of actors during the Rochon Commission (1985–1988), the Clair Commission (2000) and the Consultations on the Autonomy Insurance Project (2013) were analyzed and compared according to a synchronic then diachronic perspective. This thesis suggests that the three discursive events under study led to different problematizations of the issue of shared responsibility for caring for older people with disabilities and that, within these discussions, there are spaces of reproduction and contestation of social relations of caring generating inequalities. The speeches heard thus helped to define the identity of the social groups involved in the care relationship. Older people have essentially been defined on the basis of their vulnerability, their loss of autonomy and according to a user-consumer figure. Caregivers have gradually emerged as a category and as a collective actor likely to raise public awareness on suffering and inequality (Cefaï, 2007) and to mobilize a political voice (Verloo, 2007). Female workers paid for caring have been the subject of discussion, but almost exclusively from the issue of their qualification/non-qualification to provide personal assistance services to elderly people living with a disability. Four narratives of shared responsibility for caring between the state, the market, the third sector, and the family emerge from discourse analysis: 1) Mixed Competitive Regulation; 2) Competitive Market Regulation; 3) Social-Statist Regulation; 4) Mixed State/Third Sector Regulation. Each of these narratives is carried by different alliances of actors and mobilizes different configurations of the problem definition, the solution to be adopted, the cares and identities as well as discursive postures regarding the sexual division of care work. In conclusion, three main conclusions emerge as to the reproduction and the contestation of social...
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Analyse sociologique des causes de la marginalisation des communautés locales et examen des conditions et conséquences de leur capacitation dans la gouvernance forestière au Cameroun

Nlend V, Georges Boniface 06 February 2019 (has links)
La plupart des travaux réalisés depuis une vingtaine d’années sur la gouvernance forestière au Cameroun ont [exhaustivement] analysé l’économie forestière camerounaise, en en relevant particulièrement les dimensions problématiques et les aspects dysfonctionnels que Greenpeace (2007) résume en parlant d’un authentique échec. Ces travaux présentent un tableau détaillé qui indique entre autres constats rémanents, que le pouvoir de décision et les compétences de conduite des affaires sont plus que jamais confisqués dans les logiques néo-patrimoniales portées par les autorités étatiques et les élites, au détriment des populations indigènes et des communautés villageoises dont les diverses incompétences chroniques (intellectuelles, techniques, citoyennes et politiques) sont cependant atténuées par l’action de veille déployée par les organisations de la société civile. Cependant, ces travaux ne produisent pas un cadre général d’explication dans lequel l’ensemble des dysfonctionnements relevés s’articulent et se structurent. C’est cette omission théorique fondamentale de la recherche que vise à combler la présente thèse consacrée à l’analyse sociologique des causes de la marginalisation des communautés locales dans la gouvernance forestière au Cameroun, notamment à travers l’opérationnalisation d’une perspective d’explication socio-historique et d’une approche conceptuelle qui s’inscrivent dans la profondeur de la théorie critique et de l’économie politique. En effet, le souci de cette thèse –non monographique et essentiellement théorique –est de débusquer les logiques opératoires incarnées par les différents Régimes des forêts qui ont été pratiqués au Cameroun depuis l’époque coloniale allemande jusqu’à la Réforme dite environnementale et participative de 1994, avec l’objectif d’identifier les déterminants sous-jacents qui structurent la marginalité endémique des communautés locales, tout en favorisant aujourd’hui l’éclosion de dynamiques non étatiques de capacitation des communautés villageoises. Construite sur le concept de “contraintes structurelles”, notre thèse suggère une analyse novatrice dont la préoccupation est de proposer une explication générale des “trends séculaires” (Immanuel Wallerstein, 2000) qui soutendent l’exploitation industrielle des ressources forestières telle qu’elle s’est déployée jusqu’ici dans la modernité politique camerounaise. De l’analyse des données, il apparait qu’au regard du passage factice du régime colonial de la collectivité politique camerounaise au statut d’État indépendant, l’ouverture de l’activité industrielle forestière aux indigènes n’a jamais été concluante, notamment à cause de la rupture paradigmatique manifestée par l’irruption d’une modernité capitaliste dont les indigènes n’avaient jamais ni élaboré le projet, ni tenu les leviers opérationnels, autrement dit de l’opposition structurelle originaire qui plaçait la propriété des institutions, du pouvoir, du capital, bref toute la structure de l’économie forestière capitaliste et tout le système de la production forestière industrielle aux mains des Européens et des élites indigènes qui leur succèdent. En d’autres termes, la manifestation de dysfonctionnements irréductibles –dont la marginalisation des communautés villageoises semble être l’une des expressions les plus emblématiques –dans la mise en oeuvre des réformes trouve ultimement son explication dans l’abstraction historique des réformes du contexte dans lequel elles sont destinées à s’appliquer. Fondée sur la réflexivité critique et développée en examinant la structure de déploiement de l’histoire, l’originalité de notre thèse est de proposer une démarche radicale d’analyse de ce phénomène constamment établi par la littérature scientifique des vingt dernières années, en en révélant sa structuration complexe ainsi que son articulation à l’historicité problématique de la collectivité politique africaine moderne. En effet, à cause du caractère total de la violence coloniale et des conditions exogènes de naissance de l’État africain moderne, mais également de la cristallisation des modes arbitraires de conduite des affaires publiques et de gestion des ressources collectives et de l’enracinement structurel de la corruption, l’exploitation industrielle de la forêt va se déployer au détriment de la biodiversité et des systèmes écologiques, et surtout sur l’exclusion des communautés indigènes qui, au-delà de la profonde déstabilisation dont elles sont victimes du rapport colonial et capitaliste à la forêt, ne bénéficient d’aucune retombée substantielle et durable, tant sur le plan politique et de la participation citoyenne que sur le plan de la viabilité matérielle et des conditions socio-économiques de vie.
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La carrière publique de l'intimidation au Québec Incursion dans l'économie morale de l'enfance

Gaudreault, David 23 November 2018 (has links)
Par le prisme de la carrière publique de l’intimidation scolaire au Québec, cette étude invite à une incursion dans l’économie morale de l’enfance – soit la production, la circulation et l’utilisation des normes, rôles, valeurs et sentiments relatifs aux enfants. Depuis une vaste analyse documentaire transversale et diachronique, il s’agit d’offrir une compréhension nouvelle du processus de co-construction dialogique du problème public à lequel concourent les trois champs médiatique, scientifique et politique. L’analyse suggère que les trajectoires des problèmes publics sont peut-être plus cycliques que linéaires. Au Québec, le thème de la « violence scolaire » apparaît au sortir du XXe siècle par l’intermédiaire du « taxage » – l’extorsion ou le vol qualifié perpétré dans le cadre de la sociabilité juvénile. La « violence scolaire » québécoise émerge ainsi dans un contexte politique de lutte aux « gangs de rue » et à la criminalité adolescente. Au début du XXIe siècle, la volonté répressive de l’État est concurrencée par une remise en cause de la judiciarisation des jeunes délinquants, conduisant à la délégitimation des dispositifs policiers et judiciaires déployés dans l’école. Au même moment, des groupes « d’entrepreneurs de morale » étendent la définition de l’inacceptable en matière d’agressivité juvénile et la redéfinissent autour de nouvelles indisciplines nécessitant des dispositifs de prévention et d’accompagnement. Dès lors, la préoccupation déborde les thèmes de la sécurité et de la dangerosité jusqu’alors centraux ; c’est le sentiment d’une enfance vulnérable qui domine les scènes publiques étudiées. Délaissant les risques que pose la jeunesse, la rhétorique de l’intimidation se reconfigure autour des risques qui pèsent sur elle. Cette croisade morale, qui prend appui sur les composantes majeures de l’économie morale de l’enfance que sont l’intégrité psychologique, la dignité sociale et la liberté, permet d’appréhender les configurations de la normativité contemporaine. / Using the public career of school bullying (intimidation) in Québec, this research invites to explore the moral economy of childhood: the production, circulation and use of norms, roles, values and feelings related to children. A vast documentary and diachronic cross analysis was conducted to offer a new understanding of the dialogical co-construction of this public problem, to which participate the media, scientific and political spheres. The analysis suggests that the public problems’ trajectories might be cyclical rather than linear. Inside Québec, the theme of ‘school violence’ appears in the late 20th century through ‘taxage’, understood as the extortion or robbery perpetrated in the course of juvenile sociability. The Québec ‘school violence’ thus emerges in a political context of fight against ‘street gangs’ and teenage criminality. At the beginning of the 21th century, a reconsideration of youth offenders judicialization comes to oppose the repressive will of the state - it leads to a delegitimization of the police and judicial apparatuses dedicated to overcome ‘taxage’. Meanwhile, groups of ‘moral entrepreneurs’ extend the definition of unacceptability when it comes to youth aggressivity and redefine it in relation to new indisciplines that require measures of prevention and support. Henceforth, concerns move beyond the matters of security and dangerousness previously prominent. The public scenes that were investigated became at that period dominated by a feeling of vulnerable childhood. Leaving behind the risks that poses the youth, the problem’s rhetoric rearranges itself around the risks that weigh in on them. Psychological integrity, social dignity and liberty are major components of the moral economy of childhood and the basis of this ‘moral crusade’ - a social phenomenon that allows us to perceive the configurations of contemporary normativity.

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