• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 16
  • 1
  • Tagged with
  • 17
  • 17
  • 17
  • 17
  • 13
  • 13
  • 11
  • 11
  • 8
  • 8
  • 8
  • 6
  • 6
  • 5
  • 4
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
1

Les compagnies occidentales dans l'économie mondiale : origine institutionnelle des organisations du capitalisme industriel

Dupont, David 18 December 2018 (has links)
La généralisation du salariat, une rationalisation accrue des procédés de fabrication et le décollage d’une économie puisant en elle-même les principaux leviers de sa croissance figurent parmi les phénomènes générés par l’industrialisation au 19e siècle. Embrassant des pans toujours plus nombreux de l’activité économique, cette grande transformation qui colora de manière indélébile plusieurs aspects de la vie en société mena au développement d'importantes organisations capitalistes assujetissant un nombre grandissant de ressources matérielles et humaines à leur mode de fonctionnement. Ces organisations connurent une ascension fulgurante au 20e siècle, préparant le chemin à une transformation en profondeur de la société. La pierre d’assise au déploiement de ces organisations capitalistes fut d’abord une institution, la société par actions (compagnie), dont la présente thèse retrace la genèse. L’institutionnalisation des compagnies s’est étendue sur plusieurs siècles. Les coutours de cette institution furent, à travers le temps, façonnés par cette large trame d’échanges culturels et commerciaux liant entre elles plusieurs parties du globe et dans laquelle les compagnies se sont inscrites. À chaque modification significative de l’institution voit-on en effet que l’insertion des compagnies dans cet univers presque mondial joua un rôle clef, qui mérite d'être davantage souligné, ce à quoi vise la présente thèse. Sans que soient pour autant gommés ces jalons essentiels posés par le monde occidental dans cette aventure, la présente thèse fait ainsi une large place à ces points de vue de « l’histoire globale » qui focalisent leur attention sur les relations entre les civilisations sur le temps long. Ces perpectives ajoutent à l’image qui se dégage d’une institution séculaire, s’étant construite en plusieurs étapes, avant de servir de creuset à la fabrication industrielle des marchandises. De cette genèse de l’institution de la compagnie (des cités-États italiennes du Moyen Âge à l’industrialisation), trois moments ont été distingués, structurant en trois parties la thèse qui débute avec l’époque charnière de l’an mil. Partie 1. Après des siècles d’invasions, l’Europe de l’Ouest offre une image morcelée. Ses foyers de peuplement se sont pour la plupart recroquevillés économiquement et politiquement dans des seigneuries. Tandis que tardent à surgir des pouvoirs tutélaires instituant les cadres propices au commerce de longue distance, les quelques marchands qui s’aventurent à travers les territoires se regroupent en caravanes. Ce sont ces pionniers qui, allant à la rencontre de civilisations riches en trésors (matériels et intellectuels), introduisent en Occident des marchandises exotiques, mais aussi les techniques comptables et financières soutenant l’essor commercial subséquent de l’Europe de l’Ouest. L’institution de la compagnie en tire à première vue son origine. Partie 2. La montée des États absolutistes du régime westphalien conduit à l’encastrement des compagnies dans les politiques mercantilistes des monarchies au moment où l’Occident joue un rôle de plus en plus déterminant au sein des réseaux commerciaux de l’économie mondiale. Les compagnies responsables du transit des marchandises se voient alors assujetties aux visées d’intérêt national (politiques économiques, diplomatiques et militaires, notamment) des États absolutistes avec lesquelles l’objectif de rentabilité aura à composer. Partie 3. Au 19e siècle, la Grande-Bretagne, qui fait l’expérience de l’industrialisation, cherche à se délier des charges de la colonisation et adopte des politiques commerciales de facture plus libérale. Pour les économies subalternes, la nouvelle conjoncture commande un repositionnement. L’économie québécoise incarne alors l’archétype de ces transformations. On y cherche alors de nouveaux moteurs économiques tandis que ses liens commerciaux et impériaux avec la Grande-Bretagne se dénouent. Délier les sociétés par actions de leurs obligations en regard des objectifs concrets visant l’intérêt public apparaîssait comme une avenue prometteuse, qui fut d’ailleurs empruntée. Cette nouvelle formule institutionnelle fournit le terreau dans lequel prit forme une configuration sociale inédite, dominée par de grandes organisations et les principes de gestion qui les animent. L’organisation, en tant que forme sociale, devint ainsi le noeud liant entre eux un nombre croissant de choses et d’acteurs. En resituant l’évolution de l’institution de la compagnie dans la trame générale du commerce mondial, en plus de s’intéresser au procès d’engendrement de la société postmoderne, la présente thèse jette aussi un éclairage sur 1) les origines du capitalisme et sur 2) la montée en puissance de l’Occident dans l’économie mondiale. L’institution de la compagnie constitua en effet autant une manifestation de ces changements qu’un des principaux instruments les ayant rendu possible. / The generalization of wage labour, an increased rationalization of manufacturing processes, and the taking-off of an economy that draws from within itself the main propellants of its growth are among the phenomena generated in the 19th century by industrialization. Embracing a growing number of economic activities, this great transformation not only colored indelibly many aspects of life in society, but it also implicated the deployment of important capitalist organizations, which integrated in large numbers material and human resources, subjecting them to their modus operandi. This corporate body, the organization, experienced a meteoric rise in the 20th century, paving the path to a society less structured by the modern state. The building block of the organization was an institution, the company, and it is the genesis of this entity that the present thesis aims to trace. The institutionalization of the organizations of industrial capitalism spanned several centuries. The customs of these institutions were, through time, shaped by the broad framework of cultural and commercial exchanges that linked several parts of the globe and in which the companies were implicated. In each significant shift in the development of the institution, we see that the insertion of companies in this almost global universe played a key role. Without minimizing the importance of the milestones achieved by the Western world in this saga, this thesis attributes a large place to “global history” perspectives, which focus on the relations between civilizations over time. These perspectives add to the image that emerges of a secular institution, built in several stages and then used as a crucible for the industrial manufacture of goods. In this genesis of the institution of the company (from the Italian city-states of the Middle Ages through to industrialization), three key moments were identified, which served to structure this thesis into three parts, beginning with the turning point of the year 1000. Part 1. After centuries of invasions, Western Europe portrays a fragmented image. Its population centers are for the most part economically and politically divided into seigneuries. In the period preceding the emergence of tutelary powers, which established a framework that was conducive to long-distance trade, the few merchants who ventured across the territories formed caravans. It was these pioneers who, while venturing to meet treasure-rich (both material and intellectual) civilizations, introduced not only exotic goods into the West, but also accounting and financial techniques that supported the subsequent commercial development of Western Europe. At first glance, the company’s institution derives its origin from this. Part 2. The rise of the absolutists states of the Westphalian regime led to the intertwining of companies in the mercantilist policies of the monarchies at a time when the West played an increasingly decisive role in the commercial networks of the world economy. This subjected the companies responsible for the transit of goods, as well as their objectives for profitability, to the national interests (economic, diplomatic and military policies, in particular) of the absolutists states. Part 3. In the 19th century, parts of Great Britain were undergoing industrialization, and in seeking to free itself from the burdens of administrating colonies, it adopted more liberal trade policies. For subordinate economies, the new commercial climate forced them to shift their strategies. Quebec’s economy during this period embodied the archetype of this transformation. It was forced to seek new economic engines, as its trade ties with the empire unraveled. The empowerment of corporations, through a disembedding from public policy, appeared to be a promising avenue. This new institutional formula provided the breeding ground for an unprecedented social configuration, dominated by large organizations and the management principles that drive them. The organization, as a social form, would thereafter become the knot that binds together a growing number of entities and actors. By resituating the evolution of the institution of the company in the general framework of world trade, in addition to taking an interest in the generation of postmodern society, this thesis also sheds light on 1) the origins of capitalism and 2) the rise of the West in the world economy. The establishment of the company was as much a manifestation of these changes as one of the main instruments that made them possible.
2

Sexualité marchandisée : travail moral et émotionnel dans les politiques d'autonomisation et d'accompagnement en milieu communautaire

Brunet, Marie-Ève 04 June 2018 (has links)
Situé au croisement du politique et du social, le milieu communautaire est le seul à offrir directement des services d’aide aux personnes prostituées. Dans une première partie, ce mémoire met en lumière la genèse de la prostitution comme problème social. Cela permet de cerner les principaux enjeux entourant l’orientation, les idéologies et les politiques ayant influencé le développement des services d’aide. Ce retour sociohistorique révèle les transformations sociales et culturelles ayant affecté plus largement l’intervention sociale. L’accompagnement s’est rapidement disséminé dans le milieu communautaire en tant que nouvelle approche d’intervention. Du refus de la prise en charge au désir de la construction de relations égalitaires et sans jugement, l’accompagnement est omniprésent en intervention en milieu prostitutionnel et amène, avec lui, un nouveau cadre normatif particulier. En reprenant notamment les travaux de Arlie Hochschild (1983) sur le travail émotionnel et de Fabrice Fernandez (2014) sur le travail moral, l’objectif de ce mémoire est de mettre en lumière les mécanismes de gestion émotionnelle et morale mis en oeuvre par les intervenant·e·s travaillant en accompagnement auprès des personnes prostituées. À la suite d’une série d’entretiens individuels et de groupe auprès d’intervenant·e·s, ainsi que d’observation participante, il apparaît que ces mécanismes permettent de conjuguer avec les différentes tensions inhérentes à leur milieu d’emploi. Les résultats se déclinent selon deux expériences du travail d’intervention en accompagnement. D’une part, la recherche d’une « authenticité » qui permet la gestion des tensions entre les injonctions reliées à la vie sociale moderne (responsabilisation, autonomie, sociabilité) et celles impliquées par la philosophie de l’accompagnement. D’autre part, l’expérience d’un sentiment d’impuissance qui donne également lieu à la mise en place de nombreuses stratégies émotionnelles et morales facilitant une cohérence entre les exigences du milieu organisationnel, les rapports avec les personnes prostituées et les tensions au sein même de l’intervenant·e.
3

L'autre par ses traces : les personnes endeuillées vis-à-vis des archives numériques de la personne décédée

Blouin, Thomas 12 January 2019 (has links)
La place toujours plus importante prise par les technologies numériques a bien moins amené une dématérialisation de la vie sociale qu’une matérialisation d’une autre nature. Ce qui était autrefois éphémère ou uniquement perceptible par quelques personnes devient aujourd’hui « objectif », s’archivant sur des supports à partir desquels on peut, à tout moment, retrouver intact l’enregistrement d’un instant passé. Par notre utilisation quotidienne des technologies numériques, nous produisons une infinité de données numériques qui sont susceptibles de constituer autant de traces de soi. En liant cette possibilité d’explorer ces traces devenues « objectives » à ce que plusieurs ont qualifié d’intimisation des rites de mort, je me suis questionné sur l’utilisation par les proches d’une personne décédée des données numériques et de leurs supports (cellulaire, ordinateur). Pour ce faire, j’ai mené 16 entrevues avec des personnes qui ont eu à interagir avec les appareils numériques d’un proche défunt. Si pour certains ces données sont ignorées ou vues comme sans intérêt, la plupart trouvent dans celles-ci une possibilité de continuer, voire de modifier, la relation entretenue avec le défunt. D’autres se montrent particulièrement prudents, tentant d’éviter de tomber sur des informations qui réactiveraient un souvenir qui les attristerait ou qui les mènerait à découvrir une réalité insoupçonnée. En évitant de consulter ce qui ne correspond pas à l’image du défunt tel qu’il apparaissait dans la relation qu’on entretenait avec lui et en cultivant à l’inverse le souvenir de ce qui y correspond, l’on tente à la fois de laisser à l’autre ce qui relève de son intimité, tout en utilisant les traces numériques pour donner, au-delà de la mort, une certaine consistance à une version personnalisée et positive du défunt. / The increasing importance of digital technologies in our lives has lead to a new kind of materialisation of social life rather than to its dematerialisation. What was once ephemeral or perceived by few only has now the possibility to become at any moment “objective” through devices, involved in displaying and archiving evidence of fleeting instants. Our daily use of digital technologies produces a myriad of digital data disposed to become traces of the Self. Thinking this possibility of exploring these traces now conceived as “objective” along with what has been qualified as the “intimisation” of death rituals, I was concerned about the use of the deceased’s digital footprint by their relative or friend. In order to do so, I have conducted 16 interviews with people who had to interact with a close deceased’s digital data and devices. If some interviewees ignored or saw no interest in this footprint, most of them found the possibility to extend, perhaps even modify and shape again the relationship with the deceased. Others were peculiarly cautious, trying to avoid finding information that could reactivate memories that might sadden them or lead them to an unexpected reality. People refrain the browsing of what might appear as incoherent with the relationship one has had with the deceased; therefore they cultivate the image of the deceased that is in line with their memories. They balance between trying to leave to the deceased what might be part of its intimacy and using these data and devices to give, beyond death, shape and consistency to a personal and positive image of the deceased.
4

Connaissance et société chez Norbert Elias : contribution à une théorie dialectique de la société

Desbiens, Patrick 05 December 2018 (has links)
Figure encore largement incomprise, Norbert Elias est d’abord connu pour sa théorie sur le processus de civilisation. Or, il a consacré tout autant ses efforts dans l’élaboration d’une théorie de la connaissance sociologique qu’à l’observation empirique de la réalité sociale. Réfléchir sur l’essor et la possibilité des sciences de la nature ainsi que des sciences sociales et humaines lui permet de poser les jalons d’une véritable sociologie scientifique qui servirait à orienter l’activité des individus vivant en société vers les lieux utopiques de la vie harmonieuse. Ses observations empiriques sur la société de cour et sur la dynamique de l’Occident ont servi à mettre à l’épreuve sa théorie de la société des individus, dans laquelle la société est comprise comme un processus configurationnel envisagé sur le très long terme. Cette théorie institue les principes fondamentaux de la « société ce processus », principes qui serviront de guide à ses réflexions sur la possibilité de la connaissance sociologique scientifique. Comme toute connaissance qui se veut scientifique se construit à partir des caractéristiques de son objet, je réponds en premier lieu dans ce mémoire à la question « qu’est-ce que la société selon Norbert Elias? ». Dans un deuxième temps, à partir de sa définition de la société, j’examine pourquoi il se sent autorisé à affirmer avec conviction que sa sociologie peut se qualifier de scientifique. Autrement dit, j’expose ce qui rend possible selon l’auteur la capacité à observer les processus sociaux « du dehors » de la société. Parce que là est le nœud du problème : c’est toujours de l’extérieur de la société qu’il est possible de l’observer scientifiquement. En analysant ces deux aspects, je réponds ultimement à la question « qu’est-ce que la connaissance sociologique selon Norbert Elias? ».
5

La postmodernité comme expérience de la fragmentation : genèse et développement de la transition sociétale à partir d'une lecture des formes esthétiques

Boulé, Éric 04 October 2018 (has links)
Du point de vue de la théorie de la société, la sortie de la modernité peut se comprendre comme l’abandon d’un idéal d’unité de la société aussi bien que de cohérence de l’expérience subjective de la vie sociale, un idéal qui fut régi et aiguillé par le principe de la raison universelle. En ce sens, et pour dire les choses de manière imagée, on dira que cette sortie de la modernité est un passage progressif de la verticalité vers l’horizontalité; il n’y a plus alors de principe régulateur et transcendant éclairant l’humanité, la tirant vers lui, le point focal ayant disparu. Le sujet postmoderne évolue dorénavant en prenant contact a posteriori avec ce qui se trouve devant lui, hic et nunc, dans l’instant même de sa constitution et à partir du divers environnant. Cette transformation du rapport à la totalité, typique d’une crise, s’imprime et s’inscrit à l’intérieur de toutes les dimensions de la pratique sociale. La dimension esthétique et expressive de la pratique humaine porte donc elle aussi, forcément, l’empreinte de cette érosion progressive du mode d’être de la modernité et elle s’y présente comme effort de mettre fin au régime de la représentation. Sur le plan de l’opération esthétique, cet effort est sans doute l’une des caractéristiques fondamentales de la sortie de la modernité. La mutation postmoderne du mode d’être propre au monde moderne se traduit objectivement par des volontés expressives qui s’actualisent et se manifestent à l’intérieur des oeuvres qui s’en font l’écho, comme autant d’efforts de rompre avec la représentation. Il est ainsi possible, et c’est ce que je tenterai de montrer dans cette thèse, de lire les différents moments dialectiques de la transition sociétale postmoderne à partir d’une typologie sélective de propositions formelles d’unité expressive qui visent à remplacer, dans les provocations artistiques adressées à la sensibilité, la fonction unificatrice du référent extérieur, qu’il ait été subjectif ou objectif. Ce sont donc des oeuvres (dont je soutiens qu’elles sont archétypales) qui seront examinées ici, des oeuvres issues des domaines de l’architecture, de la peinture, de la musique et du cinéma, des oeuvres qui serviront à mon effort d’illustrer la nouvelle volonté expressive associée selon moi à la mutation générale de la culture dont est porteuse la postmodernité. L’examen de ces oeuvres montrera également qu’un processus de fragmentation est à l’oeuvre au coeur du déploiement de la postmodernité; que cette fragmentation « processuelle » devient aussi pour le sujet, dans sa constatation et dans sa ressaisie, une invitation à la libre composition de mondes possibles. / From the point of view of the theory of the society, the exit from the modernity can be understood as the withdrawal of an unity ideal of the society as well as a consistency one of the subjective experience of the social life, an ideal that has been governed and directed by the principle of the universal reason. In that sense, and for saying it in an imaging way, we will say that this exit from the modernity is a progressive passage from verticality toward horizontality; there is no more regulating and transcendent principle enlightening humanity, pulling it up to its heights, the focal point has been gone. The postmodern subject is from now on evolving by taking contact a posteriori with what is standing in front of him, hic et nunc, in that same moment of its constitution and from the surrounding diversity. This transformation of the relation to the totality, as typical as a crisis, imprints and inscribes itself within all the dimensions of the social practice. The aesthetic and expressive dimension of the human practice then also holds, necessarily, the mark of that progressive erosion of the being mode of the modernity and appears as an effort to end the representation regime. On the aesthetic operation plan, this effort is without a doubt one of the fundamental characteristics of the exit of the modernity. The postmodern mutation of the being mode related to the modern world is objectively translated by expressive wills that are actualizing and showing themselves in artworks which are their echoes, as much as efforts to end with the representation. It is then possible, and that is what I will try to show in this thesis, to read these different dialectical moments of the postmodern societal transition, from a selective typology of formal propositions of expressive unity which aim to replace, within these provocations addressed to the sensibility, the unifying function of the exterior referent, although it was subjective or objective. So these are artworks (that I assert that they are archetypal) that are going to be examined here, artworks that are coming from the architecture, painting, music and cinema domains, artworks that will serve at my effort to illustrate the new expressive will linked to, according to me, the general mutation of the culture held by the postmodernity. The examination of these artworks will also show that a fragmentation process is working at the heart of the deployment of the postmodernity; that this « processive » fragmentation becomes also for the subject, in its constatation and in its re-catching, an invitation to free composition of possible worlds.
6

Le blues de l'artiste-businessman : les musiciens québécois face à la nouvelle économie numérique

Bonneau, Martin 05 June 2018 (has links)
Tableau d'honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2017-2018 / Les nouveaux outils numériques ont bouleversé l’industrie de la musique depuis une quinzaine d’années, entraînant des difficultés économiques et remettant en question plusieurs de ses fondements. On a notamment avancé que la « révolution » numérique allait entraîner une désintermédiation et renverser les rapports de pouvoir à l’avantage des artistes. Nous avons voulu dépasser les thèses utopiques et dystopiques concernant le numérique pour analyser ses conséquences sur les conditions de travail des musiciens québécois et leurs relations avec les intermédiaires. Nous avons mené quatorze entretiens semi-dirigés avec des musiciens québécois portant sur leurs conditions, les outils numériques, leurs liens de coopération et leur expérience de l’autoproduction. Notre enquête a finalement surtout fait ressortir les limites du numérique et de l’indépendance. Ces outils facilitent le démarrage d’un projet et permettent de contourner les structures traditionnelles de l’industrie, mais ne sont pas en mesure de les dépasser. La transition numérique fait que les artistes doivent acquitter davantage de tâches, mais ne s’est pas accompagnée d’un modèle économique compensant la baisse de leurs revenus. L’indépendance est plus accessible, mais les nouveaux outils n’ont pas donné plus de pouvoir ou de liberté aux musiciens. Dans plusieurs cas, elle est même une condition imposée aux artistes, surtout en début de carrière, alors que les maisons de disques ont réduit leur investissement et leur ont transféré certaines tâches. Si la débrouillardise peut permettre de développer sa carrière un certain temps, elle égale rarement l’expertise et les moyens des intermédiaires sans qui il demeure pratiquement impossible de percer le marché mainstream. L’indépendance apparaît ainsi plutôt comme l’antichambre d’une carrière plus professionnelle, stable et rentable. Le régime numérique a néanmoins durablement transformé le monde de la musique, alors que la division du travail, les conventions et les stratégies de gestion de l’incertitude ont sensiblement évolué.
7

Language profile of Iranian immigrants in Montréal compared to Toronto

Shafiefar, Simin 19 December 2018 (has links)
Comme le nombre d'immigrants Iraniens a augmenté au Canada au cours des dernières décennies, les nouvelles recherches sont nécessaires sur cette population. Étant donné que la transmission des langues immigrantes est une composante du processus d'établissement des immigrants et que les immigrants iraniens ont rarement fait l'objet d'études canadiennes, le but de cette recherche est d'étudier le profil linguistique des immigrants Iraniens à Montréal par rapport à Toronto. En utilisant les données du questionnaire long du recensement canadien de 2001, 2006 et 2011, nous avons étudié l'influence des facteurs sociodémographiques, familiaux et migratoires sur la langue que les immigrants Iraniens parlent le plus souvent à la maison à Montréal et à Toronto. Pour ce faire, nous avons procédé à différentes analyses descriptives pour déterminer si les immigrants Iraniens sont plus susceptibles de parler en langue non officielle (langue ancestrale) à la maison ou en langues officielles. Dans le but d'approfondir le profil linguistique des immigrants Iraniens à la maison, j'étends mes recherches en effectuant des régressions logistiques. Les résultats montrent que les immigrantes iraniennes par rapport à leurs homologues masculins, immigrants légalement mariés, les iraniens qui ont immigré au Canada à l'âge de 15 ans et plus ainsi que les immigrants iraniens arrivés au Canada après 1980 parlaient dans une langue non officielle à la maison plus que les langues officielles à Montréal ainsi qu’à Toronto. / As the number of Iranian immigrants has increased in Canada in recent decades, more research is necessary on this population. Given that immigrant-language transmission is one component of immigrant settlement process and also, Iranian immigrants have rarely been the subject of Canadian studies, thus, the purpose of this research is to study the home language profile of Iranian immigrants in Montreal compared to Toronto. Using the data of long form census questionnaire 2001, 2006 and 2011, we have studied the influence of socio-demographic, familial and migratory factors on language Iranian immigrants spoke most often at home in Montreal and Toronto. In doing so, we have carried out various descriptive analyzes to discover if Iranian immigrants are more likely to speak in nonofficial language (heritage language) at home or in official languages. For the purpose of further investigation of home language profile of Iranian immigrants I expand my research by running logistic regressions. The results show that Iranian female immigrants compared to their male counterparts, legally married immigrants, those Iranians who have immigrated to Canada at the age of 15 years old and over as well as Iranian immigrants who have arrived in Canada after 1980 spoke in non-official language at home more than official languages in both Montreal and Toronto.
8

On s'adapte! : une étude sur les stratégies utilisées pour faire face à l'insécurité alimentaire / Étude sur les stratégies utilisées pour faire face à l'insécurité alimentaire

Cantin, Étienne 05 June 2018 (has links)
L’insécurité alimentaire est un défi quotidien auquel doivent faire face environ 1,1 million de ménages canadiens (Statistique Canada, 2012). Les individus composant ces ménages doivent avoir recours à une diversité de stratégies visant à diminuer les dépenses ou à accroître les revenus disponibles. Ce mémoire vise à comprendre les éléments qui influencent le recours à ces stratégies en dégageant leur structure symbolique. Pour ce faire, des entrevues semi-dirigées ont été réalisées auprès de seize personnes ayant recours à l’aide alimentaire. Lors de ces entrevues, les participants étaient invités à décrire et à commenter les stratégies qu’ils utilisent. Ce faisant, il a été possible de répertorier les stratégies utilisées ainsi que de dégager les représentations qui y sont associées. L’analyse du corpus d’entrevues a révélé que les stratégies d’adaptation utilisées pour faire face à l’insécurité alimentaire sont orientées en fonction d’impératifs issus de l’environnement économique et normatif dans lequel les participants évoluent. Par conséquent, les personnes en situation d’insécurité alimentaire doivent se conformer à des règles sur lesquelles elles ont peu de contrôle. Toutefois, la manière dont les participants interprètent ces règles influence la logique du recours aux stratégies d’adaptation. Les différentes logiques d’action sont décrites dans quatre idéaltypes alliant à la fois les motivations poussant les personnes en situation d’insécurité alimentaire à recourir aux stratégies d’adaptation et la manière dont elles se les représentent.
9

L'immigration péruvienne au Québec : insertion socioéconomique, réseaux sociaux et constructions identitaires

Lapointe, Geneviève 04 June 2018 (has links)
Depuis quelques années, les politiques québécoises d’immigration privilégient les immigrants instruits, jeunes et parlant le français, bref ayant un fort potentiel d’employabilité. Malgré cette immigration choisie, plusieurs immigrants ont davantage de difficulté que par le passé à trouver des emplois correspondant à leurs qualifications. La présente thèse propose d’examiner plus en détail ce paradoxe. Si plusieurs études ont abordé la question de l’intégration des immigrants à partir d’une perspective individualiste, mettant l’accent sur le capital humain des nouveaux arrivants, cette thèse propose plutôt de se pencher davantage sur le rôle de la société d’accueil pour mieux comprendre l’expérience migratoire. En s’inspirant de la théorie de l’intersectionnalité, l’analyse prend en compte les processus de racisation qui se manifestent à travers les discours et les pratiques de la société d’accueil. Pour ce faire, une étude qualitative a été réalisée, basée sur des entrevues auprès de 24 immigrants d'origine péruvienne habitant les villes de Québec et de Montréal. L’objectif est de mieux comprendre l’intégration des immigrants péruviens à la société québécoise en se penchant sur trois thèmes distincts, mais interreliés, soit l’insertion socioéconomique, la mobilisation de réseaux sociaux et les constructions identitaires des répondants. L'analyse des entretiens révèle que les Péruviens déploient diverses stratégies pour s'insérer socioéconomiquement, dont l'acceptation d'une certaine déqualification, la réorientation professionnelle et le retour aux études. S'inspirant des travaux sur le transnationalisme – mettant en lumière les liens sociaux entretenus au-delà des frontières nationales via l'Internet notamment – cette étude montre également que le maintien de liens transnationaux influe sur l'insertion socioéconomique des Péruviens, alors que ces derniers ont accès à davantage d'informations durant la période prémigratoire et à un soutien familial et social dans la nouvelle société. L’importance des divers réseaux sociaux mobilisés une fois au Québec est aussi abordée. Au plan identitaire, les répondants évoquent une nouvelle identité hybride – remaniée et reconstruite dans la nouvelle société et marquée par un sentiment d’appartenance envers le lieu d’origine et le lieu d’accueil. Cette construction identitaire est aussi marquée par une volonté résolue de « s’intégrer », malgré la discrimination et les obstacles rencontrés. / In recent years, Quebec’s immigration policies have favoured educated, young, and French-speaking immigrants – that is, those considered to have a strong potential for employability. Despite this selective immigration, many immigrants find it more difficult than in the past to find jobs that match their qualifications. This thesis proposes to examine this paradox in more detail. While several studies have addressed the issue of immigrant socioeconomic insertion from an individualistic perspective, focusing on the human capital of newcomers, this thesis proposes instead to focus on the role of the host society to better understand the migratory experience. Inspired by theories of intersectionality, the analysis considers processes of racialization that manifest themselves through the discourses and practices of the host society. A qualitative study was conducted, based on interviews with 24 international migrants of Peruvian origin living in the cities of Quebec and Montreal. The objective was to better understand the experience of Peruvian immigrants in Quebec by focusing on three distinct but interrelated themes: socioeconomic insertion, mobilization of social networks, and respondents’ identity constructions. The analysis of the interviews reveals that Peruvians deploy various strategies to integrate socioeconomically, which include accepting a certain deskilling, professional reorientation, and having to return to school. Based on various works on transnationalism – highlighting the social bonds that are maintained across national borders via the Internet for instance – this study also shows that the maintenance of transnational links influences the socioeconomic insertion of Peruvians, who have access to more information during the pre-migration period and to family and social support in the new society. The importance of the various social networks mobilized once in Quebec is also discussed. In term of identity, the respondents evoked a new hybrid identity – reworked and reconstructed in the new society – marked by a sense of belonging both to the place of origin and the host society. This process of identity construction is also characterized by a resolute desire to “integrate, ” despite the discrimination and obstacles encountered. / Desde hace algunos años, las políticas quebequenses sobre la inmigración privilegian a los inmigrantes instruidos, a los jóvenes, y a los que hablan francés; es decir, gente con un gran potencial de empleabilidad. A pesar de esta inmigración elegida, muchos inmigrantes enfrentan más dificultad que antes para encontrar un empleo que corresponda a sus cualificaciones. La presente tesis propone examinar esta paradoja con más detalle. Aunque varios estudios han abordado el tema de la inserción socioeconómica de los inmigrantes a partir de una perspectiva individualista, haciendo énfasis en el capital humano de los recién llegados, esta tesis propone más bien abordar el papel de la sociedad de acogida para comprender mejor la experiencia migratoria. Tomando como modelo las teorías de la interseccionalidad, el análisis toma en cuenta los procesos de racialización que se manifiestan a través de los discursos y de las prácticas de la sociedad de acogida. Para hacerlo, se realizó un estudio cualitativo basado en las entrevistas a veinticuatro migrantes internacionales de origen peruano que viven en las ciudades de Quebec y de Montreal. El objetivo es comprender mejor la experiencia de los inmigrantes peruanos en Quebec abordando tres temas diferentes pero interrelacionados; es decir, la inserción socioeconómica, la movilización en las redes sociales y la construcción identitaria de los encuestados. El análisis de las entrevistas revela que los peruanos utilizan diversas estrategias para integrarse socioeconómicamente, entre ellas, la aceptación de una cierta descualificación, la reorientación profesional y el regreso a los estudios. Inspirado en los trabajos del transnacionalismo —que ponen de relieve los lazos sociales mantenidos más allá de las fronteras nacionales principalmente por medio de Internet—, este estudio también demuestra que mantener lazos transnacionales influye en la inserción socioeconómica de los peruanos, aun cuando tienen acceso a más información durante el periodo premigratorio y a un apoyo familiar y social en la nueva sociedad. Se aborda igualmente la importancia de las diversas redes sociales utilizadas una vez en Quebec. En cuanto a la construcción identitaria, los encuestados evocan una nueva identidad híbrida, modificada y reconstruida en la nueva sociedad, marcada por un sentimiento de pertenencia hacia el lugar de origen y el lugar de acogida. Esta construcción identitaria también está marcada por una voluntad resuelta de “integrarse”, a pesar de la discriminación y de los obstáculos encontrados.
10

L'engagement des travailleurs du mouvement coopératif de Québec

Guénette, Jovan 11 July 2018 (has links)
Le mouvement coopératif a subi, au fil des années, une institutionnalisation qui a contribué, pour certains auteurs, à sa banalisation. Ce modèle se retrouverait piégé dans une réponse à des préoccupations auxquelles ni le marché ni l’État n’arrivent à répondre. Cela apporte une dissonance entre la manière que les coopératives sont perçues et leur mission, qui vise en partie un changement social. Au même moment, le milieu de l’emploi subit une transformation, qui amène une plus grande mobilisation des travailleurs dans l’entreprise. On fait alors plus appel à leur subjectivité. Les entreprises doivent travailler sur leur fonctionnement interne pour s’assurer de l’engagement de ses travailleurs. Du côté des coopératives, les quelques études sur le sujet montrent que les travailleurs sont plus satisfaits de leur travail en raison de la mission sociale de l’entreprise. Ceux-ci seraient donc plus engagés envers leur travail en raison de sa mission qui est tournée vers la communauté plutôt que vers le marché. En interrogeant douze travailleurs de quatre coopératives de la ville de Québec, cette étude tente de voir de quelle manière, et envers quoi, les travailleurs du mouvement coopératif s’engagent. Les résultats de cette étude montrent que les travailleurs du mouvement coopératif sont bel et bien engagés envers la structure coopérative. Ils se sentent plus engagés envers leur travail dans une coopérative en raison de l’attachement envers leurs collègues de travail, de la participation qu’ils ont au processus décisionnel, de l’idée de conseiller les clients plutôt que de tenter de leur vendre un produit et de l’absence d’une grande hiérarchie qui fait que les employés se sentent plus près de leurs superviseurs. En plus de l’organisation interne à l’entreprise, c’est aussi l’appartenance de l’entreprise à la communauté locale qui fait que les travailleurs s’y sentent engagés. / The Cooperative movement was institutionalized along the years which contributed, for some authors, to its trivialization. This model would find himself trapped in a response to concerns on which neither the market nor the State are able to answer. This brings discord between the way people perceive the cooperatives and their mission, which aim, in part, a social change. At the same time, workplaces are undergoing changes, which brings a bigger mobilization of workers into companies. We call on their subjectivity. Organizations have to work on their internal function to make sure of the commitment of their workers. On the cooperatives side, the few studies on this topic show that the workers are more satisfied with their job because of the social agenda of the company. They would be more committed to their work because of its mission, which aims the community, rather than the market. By interrogating twelve workers from four cooperatives of Quebec City, this study wishes to see in which ways, and over what, the workers of the cooperative movement are committed. The results of this study show that the workers of the cooperative movement are indeed committed to the cooperative structure. They feel more committed to their work in a cooperative because of the attachment to colleagues, the participation in the decisionmaking process, the idea of giving advice to customers rather than trying to sell them a product, and the lack of a large hierarchy which makes the employees feel closer to their supervisors. In addition to the internal organization of the company, the belonging of the company to the local community also makes the workers more committed to it.

Page generated in 0.0874 seconds