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Le deuil impossible nécessaire : essais de psychanalyse sur la perte, la mémoire et la culture

Lévesque, Nicolas January 2003 (has links)
Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Chaque fois unique, la fin du monde : figures et apories du deuil selon Jacques Derrida

St-Louis Savoie, Marie-Joëlle January 2005 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Processus de deuil et stratégies d'adaptation à la perte d'un conjoint chez les veuves et les veufs âgés

Corbin, Cinthia. January 2003 (has links)
Thèses (M.A.)--Université de Sherbrooke (Canada), 2003. / Titre de l'écran-titre (visionné le 20 juin 2006). Publié aussi en version papier.
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L'expérience de pères ayant perdu la garde de leur enfant suite à une séparation

Charron, Mireille January 2008 (has links) (PDF)
Dans la théorie psychanalytique, le père représente un intérêt majeur par le rôle qu'il tient dans la structuration du psychisme. Freud et ses successeurs ont permis de déterminer la fonction psychique spécifique qui lui est assignée. Le père est celui qui médiatise la relation entre la mère et l'enfant et autorise les relations entre les générations. C'est ce que Lacan a appelé la fonction paternelle. Les mutations structurales apportées par cette fonction ne sont pas tant attribuables au père qu'au triangle oedipien. La fonction du père est donc essentiellement symbolique. Les avancées scientifiques et idéologiques de notre société moderne ont entraîné une révolution des familles. La clinique actuelle s'interroge sur la fonction paternelle au sein des nouvelles familles et des nouveaux modes de vie. II semble que la fonction varie selon le milieu ethnoculturel par exemple ou encore se modifie compte tenu des phénomènes d'adoptions, des nouveaux modes de reproductions et de la recomposition des familles (Levet, 2006; Tort, 2005; Castelain Meunier, 2003; Delaisi de Parseval, 2000; Hurstel, 2000; Théry, 1987). Les bouleversements des rôles au sein de la famille inquiètent divers acteurs dans nos communautés et ont incité plusieurs chercheurs à porter leur intérêt sur l'engagement paternel post-rupture par exemple. Ces recherches s'élaborent à partir de l'approche écologique ou des modèles de l'adaptation au stress et au changement familial. Cependant, peu de chercheurs se sont intéressés, d'un point de vue psychanalytique, à l'expérience subjective des pères suite à la séparation et à la perte partielle de la garde de leur enfant. La présente recherche s'est intéressée à trois de ces pères québécois. Au plan théorique, la recherche s'est inspirée principalement des écrits de Freud, de Totem et Tabou en particulier, et des travaux de P.L. Assoun, J, Dor, P. Legendre, M. Hanus et F. Hurstel sur la fonction symbolique du père et sur le travail du deuil. De plus, un regard est porté sur le sens donné à la fonction paternelle dans le cadre d'une société en changement sur le plan de la famille et des relations conjugales. Des entrevues individuelles semi-dirigées ont été menées à deux reprises auprès de trois pères qui ont perdu la garde de leur enfant suite à une séparation. Les pères avaient toutefois du temps de garde octroyé par la Cour. Nous avons choisi une méthodologie de recherche qualitative qui s'inspire, au niveau de la collecte des données, de l'analyse par théorisation ancrée de Paillé (1994). L'analyse de contenu s'est inspirée de l'analyse thématique de Paillé et Mucchielli (2003). Ce type d'analyse fait intervenir des procédés de réduction des données. L'analyse des récits a donné lieu à un arbre thématique de treize thèmes descriptifs qui sont rattachés à ces cinq rubriques: le couple, la paternité, les crises, le système judiciaire et la garde des enfants. Ces données, de très faible inférence, reflètent l'histoire des sujets. Ensuite, une analyse dynamique permet d'identifier des thèmes interprétatifs plus conceptualisants qui renvoient aux blessures du passé, aux défenses inconscientes et aux phénomènes qui caractérisent l'expérience actuelle des pères. Des abandons et des pertes dans l'enfance difficile des sujets viennent expliquer une sur-idéalisation du père des sujets qui est décrit comme un « tout ». Cette édification du père est interprétée comme une forteresse narcissique visant à protéger les sujets du désaveu du « bon père » de la part de la conjointe et du système judiciaire dans ce contexte de crise. Nous proposons que le refus du deuil actuel du père idéalisé auquel le père s'identifie a pu occasionner une hyper-agitation dans la lutte. Cette lutte devient une tentative du maintien de la défense et peut mener à une forme de distorsion du processus de paternalisation et des rôles père-enfant au sein de la relation. Nous situons le vécu de ces pères dans le registre d'un deuil impossible à faire au risque d'une désorganisation psychique du Moi. L'identification importante au parent tout-puissant a maintenu l'identité fragilisée dans l'enfance et est réactualisée dans cette problématique familiale. Pour ces pères, l'épouse et les magistrats viennent détruire cette théorie infantile et déstabilisent leur identité. Un essai d'interprétation clinique conclut l'analyse dynamique. Une écoute particulière du silence sur la place des enfants dans les récits des sujets sert d'indicateur pour une réflexion sur la souffrance de ces hommes et sur la clinique. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Père, Perte, Garde d'enfant, Travail du deuil, Fonction paternelle.
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Écrire la relation mère-fille au XXIe siècle : le roman familial au service du souvenir dans "Autour de ma mère" (2007) de Catherine Safonoff, "Décidément je t’assassine" (2010) de Corinne Hoex et "Rien ne s’oppose à la nuit" (2011) de Delphine de Vigan

Gadzala, Krysteena January 2013 (has links)
Notre thèse de maîtrise se consacre à une analyse psychanalytique du roman familial, et en particulier de la relation mère-fille dans trois œuvres du XXIe siècle. Les textes, Autour de ma mère (2007) de Catherine Safonoff, Décidément je t’assassine (2010) de Corinne Hoex et Rien ne s’oppose à la nuit (2011) de Delphine de Vigan proposent tous une narration fragmentée du récit familial dans lequel la communication entre mère et fille, la maternité et le rapport au corps ont une place importante. Nous montrons comment le récit familial, qui trouve ses origines dans la mort ou dans l’avènement de la mort de la mère, est un travail de deuil qui facilite l’acceptation de la relation que la narratrice entretient avec sa mère. En outre, nous nous intéressons au lien entre la complexité de la relation mère-fille et le processus thérapeutique, c’est-à-dire l’écriture du récit familial. Une approche psychanalytique nous permet, dans un premier chapitre, d’aborder et de définir le roman familial. À partir de cette définition, nous abordons à l’écriture en tant que travail de deuil. Nous examinons également l’importance de la forme et du contenu du récit familial et son rapport avec la relation mère-fille. Ce survol théorique nous permet de passer à l’analyse de la relation entre les deux femmes dans les récits familiaux des œuvres du corpus. Le désir de la fille d’être à la fois près et loin de sa mère est incontournable dans le discours familial ; cette complexité se manifeste dans les fragments sur la communication avec la mère, le rapport à la maternité et au corps. Ainsi, la fille, endeuillée par la disparition de la mère, trouve un certain réconfort dans l’écriture du roman familial.
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Écrire la relation mère-fille au XXIe siècle : le roman familial au service du souvenir dans "Autour de ma mère" (2007) de Catherine Safonoff, "Décidément je t’assassine" (2010) de Corinne Hoex et "Rien ne s’oppose à la nuit" (2011) de Delphine de Vigan

Gadzala, Krysteena January 2013 (has links)
Notre thèse de maîtrise se consacre à une analyse psychanalytique du roman familial, et en particulier de la relation mère-fille dans trois œuvres du XXIe siècle. Les textes, Autour de ma mère (2007) de Catherine Safonoff, Décidément je t’assassine (2010) de Corinne Hoex et Rien ne s’oppose à la nuit (2011) de Delphine de Vigan proposent tous une narration fragmentée du récit familial dans lequel la communication entre mère et fille, la maternité et le rapport au corps ont une place importante. Nous montrons comment le récit familial, qui trouve ses origines dans la mort ou dans l’avènement de la mort de la mère, est un travail de deuil qui facilite l’acceptation de la relation que la narratrice entretient avec sa mère. En outre, nous nous intéressons au lien entre la complexité de la relation mère-fille et le processus thérapeutique, c’est-à-dire l’écriture du récit familial. Une approche psychanalytique nous permet, dans un premier chapitre, d’aborder et de définir le roman familial. À partir de cette définition, nous abordons à l’écriture en tant que travail de deuil. Nous examinons également l’importance de la forme et du contenu du récit familial et son rapport avec la relation mère-fille. Ce survol théorique nous permet de passer à l’analyse de la relation entre les deux femmes dans les récits familiaux des œuvres du corpus. Le désir de la fille d’être à la fois près et loin de sa mère est incontournable dans le discours familial ; cette complexité se manifeste dans les fragments sur la communication avec la mère, le rapport à la maternité et au corps. Ainsi, la fille, endeuillée par la disparition de la mère, trouve un certain réconfort dans l’écriture du roman familial.
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Le pardon : approche phénoménologique et existentielle / Forgiveness : a existential-phenomenological approach

Gravereau-Angeneau, Lorraine 08 June 2015 (has links)
Notre recherche aborde le processus de pardon comme travail d’élaboration du mal souffert et comme mouvement existentiel, dans une approche phénoménologique-existentielle complémentaire aux études nord-américaines qui se développent depuis une vingtaine d’années dans le champ de la psychologie du pardon. En partant de la question « Comment le pardon peut-il guérir ? » nous décrivons le pardon comme mouvement de déliement du mal souffert. Le travail d’élaboration psychique sous-tendant un processus de pardon est analysé à travers deux questions : (1) « Que faire du mal que l’on m’a fait ? », (2) « Comment faire du passé ‘ce qui passe’ » ? Nous éclairons la dimension intérieure du travail de pardon en montrant que le déliement se joue dans une dialectique subtile entre mémoire du malheur et intégration de ce malheur à l’existence. La recension de la littérature psychologique et l’analyse de la notion d’étape dans un processus de pardon ouvrent sur une présentation de la filiation occidentale de la notion de pardon dans le legs narratif biblique, avant une mise en perspective des dialogues entre Jankélévitch, Derrida, Arendt et Ricoeur. Une étude qualitative basée sur trois cas cliniques permet d’approfondir la nature de la blessure, les réactions à l’événement blessant et la mise en sens du pardon. Une analyse phénoménologique interprétative précise certaines dimensions subjectives et existentielles autour de trois axes : (1) l’impardonnable, (2) le pardon unilatéral et le pardon à soi-même, (3) le pardon réciproque. L’abord d‘une oeuvre de Rembrandt met en évidence la fécondité de l’art pour éclairer sous de nouveaux angles la clinique du pardon. Notre étude suggère également des pistes d’accompagnement thérapeutique du travail de pardon dans une perspective phénoménologique-existentielle. / .../...
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L'autre par ses traces : les personnes endeuillées vis-à-vis des archives numériques de la personne décédée

Blouin, Thomas 12 January 2019 (has links)
La place toujours plus importante prise par les technologies numériques a bien moins amené une dématérialisation de la vie sociale qu’une matérialisation d’une autre nature. Ce qui était autrefois éphémère ou uniquement perceptible par quelques personnes devient aujourd’hui « objectif », s’archivant sur des supports à partir desquels on peut, à tout moment, retrouver intact l’enregistrement d’un instant passé. Par notre utilisation quotidienne des technologies numériques, nous produisons une infinité de données numériques qui sont susceptibles de constituer autant de traces de soi. En liant cette possibilité d’explorer ces traces devenues « objectives » à ce que plusieurs ont qualifié d’intimisation des rites de mort, je me suis questionné sur l’utilisation par les proches d’une personne décédée des données numériques et de leurs supports (cellulaire, ordinateur). Pour ce faire, j’ai mené 16 entrevues avec des personnes qui ont eu à interagir avec les appareils numériques d’un proche défunt. Si pour certains ces données sont ignorées ou vues comme sans intérêt, la plupart trouvent dans celles-ci une possibilité de continuer, voire de modifier, la relation entretenue avec le défunt. D’autres se montrent particulièrement prudents, tentant d’éviter de tomber sur des informations qui réactiveraient un souvenir qui les attristerait ou qui les mènerait à découvrir une réalité insoupçonnée. En évitant de consulter ce qui ne correspond pas à l’image du défunt tel qu’il apparaissait dans la relation qu’on entretenait avec lui et en cultivant à l’inverse le souvenir de ce qui y correspond, l’on tente à la fois de laisser à l’autre ce qui relève de son intimité, tout en utilisant les traces numériques pour donner, au-delà de la mort, une certaine consistance à une version personnalisée et positive du défunt. / The increasing importance of digital technologies in our lives has lead to a new kind of materialisation of social life rather than to its dematerialisation. What was once ephemeral or perceived by few only has now the possibility to become at any moment “objective” through devices, involved in displaying and archiving evidence of fleeting instants. Our daily use of digital technologies produces a myriad of digital data disposed to become traces of the Self. Thinking this possibility of exploring these traces now conceived as “objective” along with what has been qualified as the “intimisation” of death rituals, I was concerned about the use of the deceased’s digital footprint by their relative or friend. In order to do so, I have conducted 16 interviews with people who had to interact with a close deceased’s digital data and devices. If some interviewees ignored or saw no interest in this footprint, most of them found the possibility to extend, perhaps even modify and shape again the relationship with the deceased. Others were peculiarly cautious, trying to avoid finding information that could reactivate memories that might sadden them or lead them to an unexpected reality. People refrain the browsing of what might appear as incoherent with the relationship one has had with the deceased; therefore they cultivate the image of the deceased that is in line with their memories. They balance between trying to leave to the deceased what might be part of its intimacy and using these data and devices to give, beyond death, shape and consistency to a personal and positive image of the deceased.
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Approche psychodynamique des répercussions psychologiques d’un traumatisme de guerre à l’issue du processus d’adolescence / An psychodynamic approach to study the effects of war trauma on soldiers in Afghanistan at the end of the adolescence

Morhain, Emilie 12 November 2014 (has links)
L'objet de cette recherche vise à interroger les répercussions psychologiques d’une confrontation à un risque de mort pour des sujets engagés dans un corps d’Armée. Il s’agit d’interroger la souffrance psychique de jeunes militaires qui côtoient la mort lorsque survient un événement à valeur traumatique lors d’une mission à l’étranger (Afghanistan). Cette réflexion métapsychologique, qui prend appui sur de nombreux travaux consacrés au traumatisme et à l’adolescence, se centre sur les réaménagements narcissiques et identitaires à l’issue du double processus d’adolescence : s’identifier, se différencier. Un traumatisme de guerre (blessure physique et/ou psychique) pourrait réactualiser d'anciens événements traumatiques du processus d'adolescence, de ce qui n'est pas advenu dans le processus d'adolescence. À partir de sept situations cliniques, nous avons suivi les mouvements, les balancements, les fléchissements, les tourbillons d’une réalité psychique qui s’exprime dans ses profondeurs atemporelles, anhistoriques, morceaux qu’il faut rassembler, étayer, pour saisir une globalité de l’être en souffrance. C’est tolérer la répétition d’un texte qui « s’écrie » d’abord à l’oral dans ses silences, là où se joue la rencontre avec la mort. Ce dernier, en attente d’une inscription, d’un « faire-trace » qui ne se confond pas avec la remémoration, mélange d'affects exprimés au présent d'un « instemps T » des événements traumatiques passés, des réminiscences, doit être entendu dans sa mouvance aussi infime soit-elle jusqu'au déploiement du symbolique en attente d'une mise au travail, d’un travail de deuil, d’un travail de renoncement et d’un travail de troc ou de penser pourquoi cela échoue. Ainsi, comment le sujet blessé peut-il survivre à une effraction traumatique ? Quels mécanismes peuvent se mettre en place pour parer à un effondrement psychique ? Quelles motivations conscientes et inconscientes peuvent pousser un sujet, à l'issue de l'adolescence, à s'engager dans un « corps » d’Armée ? Un engagement dans un « corps » d’Armée constitue-t-il une « voix » de réélaboration d'un vécu traumatique ancien ? Peut-il permettre un travail de deuil ainsi qu’un travail de troc des anciennes représentations vécues comme mortifères et persécutoires contre de nouvelles représentations sources de vie et une relance des processus psychiques lorsqu'ils ont été enrayés ? / The purpose of this research is to analyse the psychological impacts of a confrontation with a risk of fatalities to subjects engaged in an Army corps. This study wants to question the psychological suffering of young adults soldiers who encounter death when an event value traumatic mission abroad in Afghanistan. This metapsychological thinking focuses on the proposed redevelopment narcissistic and identity at the end of the process of adolescens bearing on the current work, contemporary and older on the twin processes of adolescence : to identify and differentiate. A war trauma (physical and/or psychical wound) can also refresh old traumatic events linked that wich doesn’t happen in adolescence. From seven clinical situations, we have followed the movements, balancing, slowdowns, whirlpool of a psychical reality expressed in timeless depths, a-historical, pieces of history we need to unite, to support, to comprehend the overall suffering subject. As well as, how the subject can survive a traumatic break ? What psychological mechanisms can be put in place to deal with a mental collapse ? What are the motivations for a conscious or unconscious commitment to the Army at the end of the adolescens ? Does commitment to the military give a « voice » to the re-development of a former traumatic experience ? How can one come to terms with the horrors experienced in a traumatic military career and exchange the mortiferous experiences for new sprigs to begin growth of new and positive experiences ?
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Le rôle de la reprise du travail dans le processus de deuil des pères dont un enfant s'est suicidé

Drouin, Michel 17 April 2018 (has links)
Lorsque des personnes actives sur le marché du travail apprennent le décès d'un proche significatif, ils prennent minimalement un congé durant la période des funérailles. Toutefois, au moment de leur réinvestissent en emploi, ces travailleuses et travailleurs sont souvent encore dans ce qu'il est convenu d'appeler un « processus de deuil ». Cela est également vrai dans le cas spécifique des pères dont un enfant s'est suicidé. Ces hommes endeuillés font, de plus, face à des défis particuliers en regard de leur adaptation à la perte, car le deuil par suicide présente certaines spécificités, tout comme le fait de perdre un enfant. Aussi, la socialisation de genre influence de manière importante le vécu de deuil. Afin d'explorer ces éléments, cette recherche porte sur le rôle qu'exerce la reprise du travail sur le processus de deuil des pères dont un enfant s'est suicidé. Dans le but de recueillir des données, six pères endeuillés (n=6) ont rempli des fiches signalétiques et ont participé à des entrevues de recherche. L'analyse de ce matériel a permis de conclure que la reprise du travail joue plusieurs rôles sur le processus de deuil, aux points de vue : interrelationnel, instrumental, symbolique et systémique. De plus, il appert que le tabou entourant la question du suicide affecte les pères endeuillés. Cette dimension sociale est importante, car en dépit de certaines idées préconçues, le deuil comporte non seulement des dimensions intrapersonnelles, mais aussi interpersonnelles. Cependant, malgré les divers défis que revêt une reprise du travail, tant au point de vue de l'adaptation à la perte en soi qu'en regard des impacts divers que le décès engendre, le retour aux activités professionnelles a majoritairement été évoqué comme étant positif. Ceci s'explique, notamment, parce que le monde du travail recèle des réseaux de pairs qui peuvent s'avérer aidants, tant au point de vue du soutien que du partage d'expériences pertinentes. Aussi, le fait de reprendre le travail permet à certains hommes endeuillés d'effectuer des « pauses », çà et là, dans leur deuil et même d'y jouer un rôle actif, tout en symbolisant un très relatif « retour à la normale ».

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