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Geschichtsunterricht in der multiethnischen Gesellchaft : eine fachdidaktische Studie zur Modifikation des Geschichtsunterrichts aufgrund migrationsbedingter Veränderungen /Alavi, Bettina. January 1900 (has links)
Diss.--Technische Universität Berlin, 1998. / Bibliogr. p. 389-422.
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Les inscriptions savantes de Maximilien Sorre (1880-1962) entre conformation et singularisation dans le champ de la géographie / The scholarly inscriptions of Maximilien Sorre (1880-1962) between conformation and differentiation in geographySimon, Dylan 28 November 2017 (has links)
Maximilien Sorre (1880-1962) s’est fait le promoteur d’une écologie humaine en géographie. De sa thèse Les Pyrénées méditerranéennes. Étude de géographie biologique (1913) à son ouvrage Les fondements biologiques de la géographie humaine. Essai d’une écologie de l’homme (1943), il porte une attention particulière aux relations entre l’homme et le milieu vivant. Ainsi, il se distingue des autres géographes par la diversité et l’originalité de ses préoccupations : les genres de vie, les maladies, l’alimentation, le climat urbain, les «milieux artificiels», etc. Ce faisant, il s’inscrit dans de multiples réseaux savants — de biologistes, médecins, sociologues et psychologues. Ses écrits se démarquent également par une dimension généraliste et spéculative, quand ses contemporains privilégient souvent une approche régionale. Pour autant, le savant participe pleinement aux lieux disciplinaires de son temps. Professeur à l’université de Lille dans l’entre-deux-guerres, auteur de volumes pour la Géographie Universelle, puis titulaire d’une chaire à la Sorbonne et directeur des Annales de Géographie dans les années 1940, Maximilien Sorre finit sa carrière comme directeur du Centre d’Études Sociologiques. Le caractère brillant, mais somme toute traditionnel, de sa trajectoire contraste avec la relative singularité de ses centres d’intérêts. Cette étude biographique cherche donc à ressaisir la tension ou la coexistence entre ces différentes inscriptions savantes, à penser l’articulation, au sein d’une même vie, entre un principe de conformation — ou de reproduction — et un principe de singularisation permettant l’innovation scientifique. / Maximilien Sorre (1880-1962) promoted human ecology in geography. From his thesis, entitled Les Pyrénées méditerranéennes. Étude de géographie biologique (1913), to his 1943 essay Les fondements biologiques de la géographie humaine. Essai d’une écologie de l’homme, his work focuses on the relationships between human beings and the living environment. Thus he distinguishes himself from other geographers because of the diversity and originality of his preoccupations: lifestyles (“genres de vie”), illnesses, diet, urban climate, “artificial environments”, etc. In doing so, he is part of numerous learned networks – of biologists, doctors, sociologists and psychologists. His written works also differentiate themselves because they have a general and speculative dimension, while his contemporaries often favour a regional approach. Nevertheless, the scholar is fully involved in the places of knowledge of his time. He is a professor at the university of Lille between the wars, the author of some volumes for Géographie Universelle, he then holds a chair at the Sorbonne and directs Annales de Géographie in the 1940s, Maximilien Sorre ends his career as the head of Centre of Sociological Research. The brilliant, yet traditional nature of his path contrasts with the relative singularity of his interests. Therefore this biographical study attempts to grasp the tension or the coexistence between these different learned inscriptions, to reflect on the articulation, during his lifetime, between a principle of conformation – or reproduction – and a principle of wishing to stand out, thus enabling scientific innovation.
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La sociologie au Pakistan : origine et développement (1955 - 2014) / SOCIOLOGY IN PAKISTANORIGIN AND DEVELOPMENT1955–2014Sabir, Imran 02 February 2016 (has links)
Cette thèse est un récit historique portant sur l'origine et le développement de lasociologie au Pakistan dans une perspective critique de sociologie de la sociologie.Cette recherche explore les facteurs qui sont à l'origine de l’institutionnalisation de la sociologie dans l'enseignement supérieur en plongeant dans les traditionshistoriques de divers systèmes d'éducation du sous-continent Indien, avec larupture qu’a entraîné la brusque introduction du système colonial d'éducation aucours des 19è et 20è siècles. La thèse est particulièrement consacrée à l’analysedes cadres idéologiques masqués en connaissance scientifique et que les pouvoirspolitiques ont utilisé pour faire avancer leurs intérêts politiques dans le Pakistanpostcolonial. La recherche explore simultanément l'ambition des sociologues deconstruire leur légitimité professionnelle en se mettant au service des politiquessociales de l'Etat-nation. Sur cette base au cours des années 1955-1979, s’est construit un modèle professionnel et institutionnel. Les générations suivantes de sociologues l’ont pris comme modèle normatif standardisé à imiter et nécessaire pour leur survie académique. Leur vision fait de la société pakistanaise un objet de réforme, en vue de sa modernisation. Souvent acritique, pour assurer sa croissance quantitative, cette sociologie positiviste et empiriste se soumet au Nexus du savoir et du pouvoir. Enfin, la thèse montre que la sociologie au Pakistan étant une discipline sans grands effets, elle est assiégée et dominée et reste en dehors de la dynamique du travail cognitif international ou à tout le moins qu’elle occupe une place très subordonnée dans la division internationale du travail de la connaissance. On peut en voir la preuve dans le fait que les sociologues Pakistanais sont pratiquement absents des banques de données internationales d’articles scientifiques. / This dissertation is a historical account of origin and development of Sociology inPakistan from a critical perspective of sociology of sociology. It explores the factors behind the construction of sociology as an academic discipline by going deep into the historical traditions of diverse education systems in subcontinent, which were ruptured by a sudden introduction of colonial education system during 19th and 20th centuries. It draws especially on the ideological frames masked as scientificknowledge employed by political powers to advance their political interests in thepost-colonial Pakistan. Using historical archives, interviews with Pakistanisociologists, and dissertations of master students from two oldest and the largestinstitutions of sociology in Pakistan, this study reveals how sociology in Pakistanwas introduced, institutionalized, practiced, and produced within socio-historical and political context. The study also explores linkages of the production of sociological knowledge to the logic of political power, on the one hand, and the simultaneous ambition of sociologists, on the other--to establish both professional legitimacy and social policy relevance for sociology in the nation-state. The type of sociology that emerge from this negotiation—the positivist, applied—a professional and academic model during 1955-79, which was imitatively followed by the coming generations of sociologists in Pakistan as a standardized normative pattern for their academic survival, continue to treat Pakistani society as an object of reformation, appropriation and mobilization towards the ultimate goal of modernization. The ascendancy of positivist and empiricist sociology in Pakistan is explained as a deliberate, and often extremely uncritical, attempt to congenially resonate with the knowledge and power nexus for its quantitative growth. Finally, the dissertation demonstrates that the academic sociology in Pakistan being inconsequential, beleaguered and belittled discipline remains outside the dynamics of cognitive labor, and consequently is virtually perished from the international platforms of knowledge production.
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La rationalité mésologique : connaissance et gouvernement des milieux de vie (1750-1900) / The Mesological Reason : knowledge and government of the vital environments (1750-1900)Taylan, Ferhat 12 September 2014 (has links)
Bien que l’histoire environnementale soit devenue un champ d’études en pleine effervescence pour interroger la constitution historique des catégories par lesquelles nous pensons nos rapports à ce qui nous entoure, l’apport capital de Canguilhem et de Foucault à une telle démarche a été jusqu’à maintenant totalement sous-estimé. A partir des indications de ces ceux penseurs qui ont opéré une histoire conceptuelle et généalogique des rapports entre les hommes et leur « milieu », ce travail tente de montrer comment il apparaît en Occident, au cours du 18ème et du 19ème siècle, une série de savoirs et de pratiques consistant à gouverner les hommes par l’aménagement de leur entourage. De manière intrinsèque à l’élaboration d’une panoplie de savoirs biologiques, géographiques et sociologiques concernant le rapport des hommes à leur milieu, semble émerger en effet une biopolitique environnementale dont nous ne sommes pas encore affranchis. A l’âge des grandes conférences intergouvernementales sur « la protection de l’environnement », l’étude de cette biopolitique environnementale pourrait servir à changer de perspective en matière d’écologie et à se demander comment les savoirs environnementaux de l’Occident se sont formés au sein d’une rationalité consistant à gouverner les hommes par leur milieu. / In the recent years, environmental history has become a blooming field of study. It examines the historical formation of the categories through which the Relationship between Man and his environment is apprehended. Canguilhem and Foucault’s crucial contribution to this domain of knowledge has been totally neglected until now. Drawing on the conceptual and genealogical history these two authors have developed, this thesis attempts to bring to light how a domain of knowledge and practices aiming at governing Man through the planning of their surroundings, has emerged in the Western World during the XVIIIth and XIXthcenturies. Intrinsic to the development of a range of biological, geographical and sociological knowledge about Man and his milieu, an environmental biopolitics emerged, and from which we are not yet emancipated. While intergovernmental conferences on the “protection of environment” multiply, the study of such an environmental biopolitics could help change our perspective in the field of environmental politics (ecology) in order to raise the question of how environmental knowledge (savoirs environnementaux) came to develop within a political rationality that entails the governing of Man through his milieu.
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