Spelling suggestions: "subject:"histoire moderne"" "subject:"istoire moderne""
1 |
Les possessions françaises en Inde dès les années 1920 jusqu'à l'indépendance : histoire d'un revirement politiqueStech, Zorian 09 1900 (has links)
Peu de personnes se rappellent de la présence de la France en Inde. Quelques parties de l’Inde sont restées françaises jusqu’en 1954. À cette date, l’Inde française, consistant de quatre petits établissements (Pondichéry, Yanaon, Karikal et Mahé), était en pleine décadence et éclipsée par d’autres colonies françaises, plus grandes, plus lucratives et plus importantes pour la Métropole. L’Indochine et l’Algérie ne sont que deux exemples. Toutefois, les Français n’étaient pas disposés à abandonner leurs possessions en Inde sans résistance. Le présent mémoire cherche à expliquer la valeur des possessions françaises en Inde et les raisons de la fin de la tutelle française.
Le titre du mémoire indique qu’un certain changement a eu lieu dans la politique française vis-à-vis de ses possessions en Inde. L’étude commence par un résumé de la situation politique et économique de l’Inde française depuis la fin de la dernière occupation anglaise en 1814 jusqu’à la fin de la Première Guerre mondiale. L’année 1920 est choisie comme point de départ de la période visée par le mémoire.
Portant sur les années 1920, le premier chapitre examine l’hégémonie du parti Gaebelé qui a eu toutes les caractéristiques d’une dictature. Indifférentes à la vie politique de l’Inde française, les autorités métropolitaines étaient surtout attirées par le commerce que la colonie offrait dans la production de tissus et l’exportation d’arachides. Après la chute du parti Gaebelé, l’Inde française a été plongée dans une longue période d’agitation, un thème clé du deuxième chapitre sur les années 1930. Inconscientes de la réalité politique, les autorités métropolitaines ont toujours accordé la priorité au commerce.
Durant les années 1940, l’Inde française n’a jamais arrêté de se rapprocher de l’Inde britannique. Ce rapprochement a aussi persisté lorsque l’Inde britannique est devenue l’Union indienne en 1947. Soudainement, les Français ont senti le besoin de réaffirmer leur position d’autorité en Inde française. Le commerce est passé au second plan au profit d’une série de réformes politiques. Toutefois, ce brusque changement de politique fut trop tardif.
Le quatrième chapitre, centré surtout sur la période de 1950 à 1954 et vu à travers l’exemple d’Édouard Goubert, a souligné la méconnaissance des autorités métropolitaines des réalités qui confrontaient l’Inde française. Lorsque Goubert a cessé de servir comme porte-parole et principal allié du gouvernement français en Inde, les possessions françaises en Inde furent rattachées une par une à l’Union indienne.
Rétrospectivement, les faits économiques, vitaux pour le début du mémoire, sont quasiment absents de deux derniers chapitres. Se retrouvant face à la menace de perdre leurs possessions en Inde, les Français ont compris que l’Inde française était précieuse pour des raisons autres que le commerce. Un accent particulier fut mis pour souligner ces avantages culturels et politiques. De petite taille, les possessions françaises étaient importantes pour l’ordre et la stabilité dans les autres colonies de l’Empire. Parallèlement, elles représentaient des points d’appui pour l’expansion de la culture française dans l’immense sous-continent indien. / Few people today can relate to the presence of the French in India. That said, a few cities in India remained under the control of the French until 1954. By then, French India, consisting of four cities (Pondicherry, Yanaon, Mahe, and Karikal) had reached its irrevocable point of decline, overshadowed by other French colonies that were larger, more lucrative and more important to France. Indochina and Algeria are but two examples. Even so, it must be stated that the French were reluctant to abandon their possessions in India without any resistance. This particular thesis seeks to explain the value of the French possessions in India and the reasons that led to their demise.
The title of the thesis suggests that a certain change occurred in the politics of the French vis-à-vis their possessions in India. The thesis commences with a summary of the political and economic situation in French India from the end of the last British occupation in 1814 until the end of World War I. The year 1920 was chosen as a starting point for this thesis.
Focusing on the 1920’s, the first chapter examines the hegemony of the Gaebelé party which had all the characteristics of a dictatorship. Indifferent to the political climate in French India, politicians in Paris felt most attracted by the colony’s commerce, especially its production of textiles and exports of oleaginous plants. After the fall of the Gaebelé party, French India plunged into a long period of turmoil and political unrest. This is a key theme of the second chapter analyzing the 1930’s. Unaware of the political realities, authorities in Paris continuously prioritized the colony’s commerce.
During the 1940’s, French India never stopped drawing closer to British India. This connection persisted after the independence of British India in 1947. Suddenly, the French felt an urge to reaffirm their position of authority in French India. The colony’s commerce fell second to a series of political reforms. Nevertheless, the timing of this abrupt shift was too late.
The fourth chapter, centered on the period from 1950 to 1954, confirms the lack of awareness of the French authorities in Paris for the realities confronting French India. The example of Edouard Goubert is a case in point. As soon as Goubert ceased to serve as the main spokesperson and ally of the French government in French India, the remaining French possessions were incorporated one by one to India.
In retrospect, facts concerning the colony’s commerce and economy, while being vital in the beginning, are hardly mentioned in the last two chapters of the thesis. Faced with the very real threat of losing their possessions in India, the French understood that French India was valuable for reasons other than commerce. A particular emphasis was placed on the cultural and political value of French India. Small in area, French India was significant in maintaining order and stability in the other colonies of the French Empire. Simultaneously, the French possessions in India represented starting points for the expansion of French culture in the vast Indian sub-continent.
|
2 |
Les possessions françaises en Inde dès les années 1920 jusqu'à l'indépendance : histoire d'un revirement politiqueStech, Zorian 09 1900 (has links)
Peu de personnes se rappellent de la présence de la France en Inde. Quelques parties de l’Inde sont restées françaises jusqu’en 1954. À cette date, l’Inde française, consistant de quatre petits établissements (Pondichéry, Yanaon, Karikal et Mahé), était en pleine décadence et éclipsée par d’autres colonies françaises, plus grandes, plus lucratives et plus importantes pour la Métropole. L’Indochine et l’Algérie ne sont que deux exemples. Toutefois, les Français n’étaient pas disposés à abandonner leurs possessions en Inde sans résistance. Le présent mémoire cherche à expliquer la valeur des possessions françaises en Inde et les raisons de la fin de la tutelle française.
Le titre du mémoire indique qu’un certain changement a eu lieu dans la politique française vis-à-vis de ses possessions en Inde. L’étude commence par un résumé de la situation politique et économique de l’Inde française depuis la fin de la dernière occupation anglaise en 1814 jusqu’à la fin de la Première Guerre mondiale. L’année 1920 est choisie comme point de départ de la période visée par le mémoire.
Portant sur les années 1920, le premier chapitre examine l’hégémonie du parti Gaebelé qui a eu toutes les caractéristiques d’une dictature. Indifférentes à la vie politique de l’Inde française, les autorités métropolitaines étaient surtout attirées par le commerce que la colonie offrait dans la production de tissus et l’exportation d’arachides. Après la chute du parti Gaebelé, l’Inde française a été plongée dans une longue période d’agitation, un thème clé du deuxième chapitre sur les années 1930. Inconscientes de la réalité politique, les autorités métropolitaines ont toujours accordé la priorité au commerce.
Durant les années 1940, l’Inde française n’a jamais arrêté de se rapprocher de l’Inde britannique. Ce rapprochement a aussi persisté lorsque l’Inde britannique est devenue l’Union indienne en 1947. Soudainement, les Français ont senti le besoin de réaffirmer leur position d’autorité en Inde française. Le commerce est passé au second plan au profit d’une série de réformes politiques. Toutefois, ce brusque changement de politique fut trop tardif.
Le quatrième chapitre, centré surtout sur la période de 1950 à 1954 et vu à travers l’exemple d’Édouard Goubert, a souligné la méconnaissance des autorités métropolitaines des réalités qui confrontaient l’Inde française. Lorsque Goubert a cessé de servir comme porte-parole et principal allié du gouvernement français en Inde, les possessions françaises en Inde furent rattachées une par une à l’Union indienne.
Rétrospectivement, les faits économiques, vitaux pour le début du mémoire, sont quasiment absents de deux derniers chapitres. Se retrouvant face à la menace de perdre leurs possessions en Inde, les Français ont compris que l’Inde française était précieuse pour des raisons autres que le commerce. Un accent particulier fut mis pour souligner ces avantages culturels et politiques. De petite taille, les possessions françaises étaient importantes pour l’ordre et la stabilité dans les autres colonies de l’Empire. Parallèlement, elles représentaient des points d’appui pour l’expansion de la culture française dans l’immense sous-continent indien. / Few people today can relate to the presence of the French in India. That said, a few cities in India remained under the control of the French until 1954. By then, French India, consisting of four cities (Pondicherry, Yanaon, Mahe, and Karikal) had reached its irrevocable point of decline, overshadowed by other French colonies that were larger, more lucrative and more important to France. Indochina and Algeria are but two examples. Even so, it must be stated that the French were reluctant to abandon their possessions in India without any resistance. This particular thesis seeks to explain the value of the French possessions in India and the reasons that led to their demise.
The title of the thesis suggests that a certain change occurred in the politics of the French vis-à-vis their possessions in India. The thesis commences with a summary of the political and economic situation in French India from the end of the last British occupation in 1814 until the end of World War I. The year 1920 was chosen as a starting point for this thesis.
Focusing on the 1920’s, the first chapter examines the hegemony of the Gaebelé party which had all the characteristics of a dictatorship. Indifferent to the political climate in French India, politicians in Paris felt most attracted by the colony’s commerce, especially its production of textiles and exports of oleaginous plants. After the fall of the Gaebelé party, French India plunged into a long period of turmoil and political unrest. This is a key theme of the second chapter analyzing the 1930’s. Unaware of the political realities, authorities in Paris continuously prioritized the colony’s commerce.
During the 1940’s, French India never stopped drawing closer to British India. This connection persisted after the independence of British India in 1947. Suddenly, the French felt an urge to reaffirm their position of authority in French India. The colony’s commerce fell second to a series of political reforms. Nevertheless, the timing of this abrupt shift was too late.
The fourth chapter, centered on the period from 1950 to 1954, confirms the lack of awareness of the French authorities in Paris for the realities confronting French India. The example of Edouard Goubert is a case in point. As soon as Goubert ceased to serve as the main spokesperson and ally of the French government in French India, the remaining French possessions were incorporated one by one to India.
In retrospect, facts concerning the colony’s commerce and economy, while being vital in the beginning, are hardly mentioned in the last two chapters of the thesis. Faced with the very real threat of losing their possessions in India, the French understood that French India was valuable for reasons other than commerce. A particular emphasis was placed on the cultural and political value of French India. Small in area, French India was significant in maintaining order and stability in the other colonies of the French Empire. Simultaneously, the French possessions in India represented starting points for the expansion of French culture in the vast Indian sub-continent.
|
3 |
Les relations franco-japonaises de 1859 à 1895Forest, Patrick 08 1900 (has links)
No description available.
|
4 |
Les sollicitations des autorités publiques par les familles pour « conflit éducatif »: Analyse de dossiers du parquet famille-jeunesse de Bruxelles, 1966-2006Van Praet, Sarah 06 June 2017 (has links)
Cette thèse propose une analyse qualitative de 205 dossiers du parquet jeunesse-famille de Bruxelles, sur les années 1966 à 2006. L'objectif est de comprendre la logique des renvois, par des membres des la familles, de conflits entre les parents et les enfants. Ces conflits ont été nommés "éducatifs" en référence d'une part qu'ils ont lieu entre parents et enfants, et qu'ils n'ont pas été qualifié pénalement. Après avoir situé le sujet dans un cadre historique et sociologiques des liens entre famille et autorités publiques, une approche méthodologique originale qui tente de respecter la nature judiciaire du matériau est présentée. L'analyse, en deux temps, conclut que les conflits éducatifs renvoyés aux autorités publiques montre l'existance d'une économie morale entre parents et enfants dont les ruptures des attentes muttuelles, notamment dans les discussions par rapport à la reproduction sociale des famillet et des stratégies de résistances des adolescents, créent des conflits. Ces conflits sont renvoyés aux autorités publiques, souvent plus "par défaut" qu'en ayant une demande plus précise. En s'appuyant sur le concept de la conscience du droit, il s'avère que les familles témoignent d'un role des autorités publiques, de la police plus particulièrement, en grande partie au service des familles. Au final la thèse s'intéroge sur la part privée ou publique de la vie familiale, ainsi que des attentes des familles, souvent de classes populaires, à l'égard des autorités publiques. / Doctorat en Criminologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
|
5 |
Le pilocentrisme de la France d’Ancien Régime : évolution des représentations de la pilosité de François 1er à Louis XVILegeais, Benoîte 10 1900 (has links)
Thèse réalisée en cotutelle avec la direction de Jean-Jacques Courtine à l'Université de Paris III Sorbonne Nouvelle sous la discipline anthropologie et avec la direction de Dominique Deslandres à l'Université de Montréal sous la discipline histoire / À cheval entre nature et culture, le poil et la chevelure humaine condensent un grand ensemble d’enjeux symboliques relevant de questions identitaires, religieuses, scientifiques, et autres. L’étude des discours et des pratiques concernant le poil représente, pour l’historien, une fenêtre sur l’évolution des mentalités d’une société donnée en ce qui concerne les perceptions de soi et de l’autre. S’inscrivant dans le courant intellectuel de l’histoire du corps, cette thèse s’intéresse plus précisément aux « systèmes trichologiques » dans la France de l’époque moderne (soit du XVIe au XVIIIe siècle). Elle se fonde sur l’analyse d’une grande variété de sources permettant de recouper différents types de discours touchant au poil : point de vue scientifique des médecins, physiognomonistes et historiens, point de vue prescriptif des traités d’éducation et de civilité, contrepoint exotique des récits de voyage et autres témoignages de « curiosités » ainsi qu’un suivi de l’évolution étymologique des mots pertinents au sein de dictionnaires et encyclopédies. La question centrale de cette thèse est celle du rôle du poil dans le façonnement de représentations servant à identifier, démarquer et hiérarchiser les groupes sociaux; et comment celles-ci évoluent de concert avec d’autres transformations historiques.
Le premier chapitre s’intéresse au poil comme marqueur de différences individuelles. On y retrace une sorte de « langage » du poil, recensant les significations et connotations rattachées aux diverses manifestations pileuses : couleur, longueur, abondance, forme. Il y apparaît clairement que le poil joue un rôle important tant dans la mise en scène de soi que dans la lecture de l’apparence physique de l’autre. Le deuxième chapitre s’intéresse au poil en tant que marqueur de « genre ». On y examine la contribution des représentations de la pilosité dans la construction des identités masculines et féminines. Le poil s’interprète comme une manifestation extérieure de la nature des différents sexes et de leurs rôles dans la société, ce qui en fait un enjeu dans les relations de pouvoir entre les sexes et entre les gens du même sexe. Le troisième chapitre aborde le poil en ce qu’il permet de délimiter et hiérarchiser les classes sociales. On le voit participer aux modes et au processus de discipline des corps qui permettent aux élites, avec les perruques et le raffinement des conduites et des pratiques d’embellissement, de se distinguer autrement que par les vêtements. On retrace également une politique du poil qui s’étend au-delà du regard, l’état s’accordant le droit d’agir directement sur les corps – les chevelures, les poils – de ses sujets. Le dernier chapitre explore l’instrumentalisation du poil dans la construction d’un « autre » lointain et anormal : le sauvage d’outre-mer, l’enfant-loup, l’aberration de la nature. En caractérisant les poils de cas qu’ils situent aux frontières de l’humanité, les Français de l’Ancien régime exposent leurs propres présupposés sur la normalité et la civilisation. Cette thèse aboutit à un principe qui réunit et organise les signes de reconnaissance du poil à partir du regard construit et normé de ses propres poils que j’ai nommé « pilocentrisme ». Permettant de mettre en lumière le rôle du système pileux dans les modèles d’identification et de hiérarchisation, le concept de pilocentrisme peut ainsi servir de nouvelle catégorie d’analyse pour étudier les rapports de pouvoir dans l’histoire. / Both a natural and cultural phenomenon, human hair condenses a wide array of symbolic issues relating to notions of identity, religion, science, etc. The analysis of discourses and practices concerning hair affords the historian a window on the evolution of a given society’s attitudes towards the self and others. Following the historiographical current of the history of the body, this thesis examines the “trichological systems” of modern France (16th to 18th centuries). It is based on a wide variety of sources, allowing the comparison of different types of hair-related discourses: the scientific point of view of physicians, physiognomonists and historians; the prescriptive point of view of education and civility treatises; the exotic counterpoint of travel narratives and other writings on “curiosities”, as well as a review of the etymological evolution of relevant words in dictionaries and encyclopedias. The central question in this dissertation concerns the role of hair in the construction of representations used in identifying, distinguishing and ranking social groups; and how these representations evolve along with other historical transformations.
The first chapter highlights hair’s role as marker of individual differences. A “language of hair” is exposed, inventorying meanings and connotations attached to the various factors of hairy manifestations: color, length, affluence, shape. The importance of hair in the staging of the self and the reading of others is highlighted. The second chapter explores the contribution of hair to the construction of gendered identities. Hair is interpreted as an outward sign of the sexes’ different natures and the confirmation of their respective social roles. As such, it is a tool in the negotiation of power between and within genders. The third chapter examines hair as it is used in the demarcation of social classes. It is seen as participating in the process of body discipline of the French elite. The use of wigs alongside refined hair care emphasized their distinction from lower classes beyond the traditional means of clothing. Direct state regulations on the hair of its subjects also show that trichological politics did not limit themselves to the gaze. The finale chapter highlights the instrumentalization of hair in the construction of faraway and abnormal “others”: the overseas savage, the wolf child, the natural aberration. By characterizing the hair of beings at the frontier of humanity, Ancien Régime French exposed their own presuppositions on normality and civilization. This dissertation develops the notion of “pilocentrism”, uniting and organizing the various modes of interpretation of hairs on the basis of the constructed and normed perception of one’s own. Shedding a new light on the role of hair representation systems on models of identification and hierarchisation, the notion of pilocentrism can serve as a new analytical category to study historical power dynamics.
|
6 |
Conflits diplomatiques, religieux et commerciaux entre l'Angleterre d'Henri VIII et Charles Quint (1526-1540) : l’émancipation politique de l’Angleterre au regard de la politique extérieure de déstabilisation, d’intimidation et d’ingérence de l’empereur / Diplomatic, religious and commercial conflicts between the England of Henry VIII and Charles V (1526-1540) : the political emancipation of England regarding the foreign policy of destabilization, intimidation and interference of the emperorBlanco, Anthony 26 November 2018 (has links)
Il s'agit ici d'analyser les relations entre l'Angleterre d' Henri VIII et l'Espagne de Charles Quint de 1526 à 1540. Cettepériode correspond aux dernières années du « valimiento » du cardinal Wolsey, et à la durée de celui de Thomas Cromwell. L'année 1526 constitue un réel tournant dans les relations des deux monarques. Cette époque est marquée par le divorce du souverain insulaire avec Catherine d'Aragon, la tante de l'empereur, par la ruine totale du royaume de Hongrie suite à la défaite du roi Louis II face aux Turcs, et à la menace que cela implique pour les territoires de Charles Quint. Au cours de cette période, nombreux sont les royaumes européens qui décident de briser leur allégeance au pape (Suède, Angleterre et Danemark). La situation des royaumes scandinaves intéresse Henri VIII qui cherche à s’en emparer au détriment des intérêts de l’empereur et de sa famille. Il semble intéressant d'étudier les influences et l'impact de la mise en place de l'Ecclesia anglicana, instaurée par le roi, Thomas Cromwell et par Thomas Cranmer sur les relations avec l'Espagne (diplomatie, religion et commerce). Cette étude donne lieu à une analyse approfondie des manoeuvres politiques de la part du roi d'Angleterre avec les royaumes de France, Suède, Danemark, Hongrie et Pologne pour contourner la domination de Charles Quint sur la scène européenne. L'Angleterre maintiendra certains contacts avec les réformateurs suisses et la Ligue de Smalkalde pour tenter de s'émanciper du pouvoir impérial et de l'influence du Saint-Siège. Dans un premier temps, Henri VIII cherchera à aligner ses intérêts sur ceux de la France, pour mieux contrer les manoeuvres de déstabilisation politique et d’intimidation de Charles Quint, un monarque très pragmatique. Cela impliquera une forte volonté d'ingérence politique de la part de l'Espagne et de l'empereur pour avoir une mainmise sur les affairesdu royaume. Marie, la fille du roi d'Angleterre et de sa première épouse Catherine d'Aragon incarnera cet espoir. C'est pourquoi,l’empereur soutient les mouvements rebelles d'Irlande et du nord de l'Angleterre lors du Pèlerinage de la Grâce, mais veille à ne pastrop s'impliquer afin de garantir de futures alliances avec Henri VIII. Enfin, nous étudierons la perception que les Anglais avaientdes Espagnols et vice versa / This is to analyze the relations between the England of Henry VIII and the Spain of Charles V from 1526 to 1540. Thisperiod corresponds to the last years of the "valimiento" of Cardinal Wolsey, and the duration of that from Thomas Cromwell. 1526 is a real turning point in the relations between the two monarchs. This era is marked by the divorce of the island ruler with Catherine of Aragon, the aunt of the emperor ; by the total ruin of the Kingdom of Hungary following the defeat of King Louis II against the Turks, and the threat that this implies for the territories of Charles V. During this period, many European kingdoms decided to break their allegiance to the pope (Sweden, England and Denmark). The situation of the Scandinavian kingdoms interested Henry VIII who sought to seize it at the expense of the interests of the emperor and his family. It seems interesting to study the influences and impact of the establishment of the Ecclesia Anglicana ; promoted by the King, Thomas Cromwell and Thomas Cranmer ; on relations with Spain (diplomacy, religion and trade). This study gives rise to a detailed analysis of the political maneuvers on the part of the King of England with the kingdoms of France, Sweden, Denmark, Hungary and Poland to circumvent the domination of Charles V on the European scene. England will maintain certain contacts with the Swiss reformers and the Smalkalde League in an attempt to emancipate itself from the imperial power and influence of the Holy See. At first, Henry VIII will seek to align his interests with those of France, to better counter the maneuvers of political destabilization and intimidation of Charles V, a very pragmatic monarch. This will imply a strong will of political interference on the part of Spain and the emperor to have a stranglehold on the affairs of the kingdom. Mary, the daughter of the King of England and his first wife Catherine of Aragon will embody this hope. Therefore, the emperor supports the rebel movements of Ireland and northern England during the Pilgrimage of Grace, but be careful not to get tooinvolved in order to guarantee future alliances with Henry VIII. Finally, we will study the perception that the English had ofSpaniards and vice versa.
|
7 |
Questions de sources : les janissaires ottomans dans les récits de voyage européens au XVIIIe siècleBlain, Charles-André 12 1900 (has links)
No description available.
|
8 |
Les représentations de la religion et du fait religieux dans le Journal de voyage de Michel de Montaigne (1580-1581) et les Essais (1580-1595)Morin, Jean-François 08 1900 (has links)
No description available.
|
9 |
Subdélégués et subdélégations dans l'espace atlantique français : étude comparative des intendances de Caen, Lille, Rennes, Fort-Royal et Québec (fin XVIIe - fin XVIIIe siècle)Didier, Sébastien 10 1900 (has links)
Cotutelle entre Université de Montréal et Université Rennes 2 / Les subdélégués des intendances servent indirectement le roi de France au niveau local. L’étude de leur institution dans cinq intendances offre un point de vue original sur l’État d’Ancien régime et son administration. Des subdélégations existent dans toutes les provinces du royaume : dans les pays d’élections, d’États et d’imposition comme dans les colonies. Les étudier offre une perspective inédite sur cette typologie et surtout sur la centralisation du royaume de France.
Par une prosopographie comparative, sont étudiés 687 subdélégués des 159 subdélégations des intendances de Caen en Basse-Normandie, Fort-Royal dans les Petites Antilles, Lille en Flandres, Québec au Canada et Rennes en Bretagne. Cette méthode permet des comparaisons inter-provinciales et transatlantiques, comme intra-provinciales, et une analyse multiscalaire de l’administration royale.
Les subdélégations se révèlent alors comme des institutions d’intendance, mises au service de la royauté et exercées par des notables. Fiscalité, justice civile ou contentieux administratif, enquêtes et statistiques, milice et corvée royales, marchés publics, tutelle des municipalités, épidémies et assistances, de nombreux pouvoirs les concernent. En pratique, ils varient entre provinces et entre subdélégations. Partout, ils sont pris en charge par des magistrats, des maires, des commissaires de la Marine, des conseillers pensionnaires ou d’autres notables locaux. Entre bureaucratie et clientélisme, ils participent à une centralisation administrative limitée. Les subdélégations engendrent surtout de multiples médiations du pouvoir royal, le transformant par des déclinaisons provinciales et des traductions locales. / Subdelegates of the intendancies indirectly served the king of France at the local level. The study of their institution in five intendancies offers an original point of view on the Ancien Regime state and its administration. Subdelegations existed in all the provinces of the kingdom: in those known as pays d’élections, pays d’États or pays d’imposition, as well as in the colonies. Studying them makes it possible to question this typology and especially the centralization of the Kingdom of France.
By comparative prosopography, 687 subdelegates in the 159 subdelegations of the intendancies of Caen in Lower Normandy, Fort-Royal in the Lesser Antilles, Lille in Flanders, Quebec in Canada and Rennes in Brittany are studied. This method allows for inter-provincial and transatlantic as well as intra-provincial comparisons and a multiscalar analysis of the royal administration.
Subdelegations emerge as institutions of intendancy, in the service of the monarchy and exercised by local notables. Taxation, civil justice or administrative litigation, investigations, surveys and statistics, royal militia and corvée, public contracts, epidemics and assistance, supervision of municipalities, many powers concern them. In practice, they varied between provinces and between subdelegations. Everywhere, magistrates, mayors, marine commissioners or other notables served as subdelegates. Between bureaucracy and patronage, they participated in a limited administrative centralization. Subdelegations mainly generated multiple mediations of royal power, transforming it through provincial variations and local translations.
|
10 |
D'herbe, de terre et de sang : la Cerdagne du XIVe au XIXe siècle / Grass, land and blood bonds : cerdanya in the modern era (14th – 19th c.)Conesa, Marc 30 November 2010 (has links)
Cette recherche doctorale porte sur la relation des sociétés aux territoires qu’elles construisent dans une perspective diachronique. Je fais l’hypothèse que le rapport à l’espace participe de la classification des individus en plusieurs groupes, selon la résidence, le statut familial ou la richesse en terre. Cette série ne saurait être considérée comme ni exhaustive ni ahistorique. Dans cette perspective, la Cerdagne (Pyrénées de l’Est) est apparue comme un terrain idoine compte tenu des lignes de fracture, sociale et spatiale, qui révèlent et recomposent les différents rapports à l’espace entre le XVIe et le XIXe siècle. Trois questionnements envisagés à trois échelles différentes se sont posés. À petite échelle, l’apparition d’une frontière politique au milieu du XVIIe siècle (traité des Pyrénées, 1659) modifie-t-elle les rapports à l’espace en créant un nouvel horizon étatique ? Et quelle place tient la ville de Puigcerdà dans la structuration de ces sociétés de montagne ? A l’échelle des communautés d’habitants, quels types de rapport à l’espace se noue autour de l’accès aux biens collectifs tant au niveau intercommunautaire qu’intracommunautaire ? Enfin, à grande échelle, quels rapports se créent et se recréent entre les familles, les individus et la terre dite « privée », alors que du point de vue historiographique, la Cerdagne se situe dans une aire pyrénéenne marquée par la primogéniture et l’exclusion des puînés de l’héritage foncier. / This doctoral research dwells on the relationship between societies and the territories they shape within a diachronic perspective. The hypothesis at the core of this work is that the relation to space partakes of the classification of the individuals into several groups, according to localities, family status or land wealth. This list is neither to be considered exhaustive nor ahistorical. From this perspective, Cerdanya (in the Eastern Pyrenees) qualified as a terrain, given the social and spatial divides which bring to the fore and reconstruct the manifold relations to space between the 16th and 19th centuries. Three questions arise at three different scales. On a small scale, does the coming upon the political scene of a frontier in the middle of the 17th c. (with the Treaty of the Pyrenees, 1659) modify the relations to space by creating a new state, a new actor ? Then, what about the role held by the city of Puigcerdà in the shaping of these moutain societies ? On the community scale, what kinds of relations to space form when it comes to common lands as much on the intercommunal as the intracommunal level ? Lastly, on the large scale, what are the links weaving between families, individuals and the land called “private”, when, from a historiographical point of view, Cerdanya is located in a Pyrenean aera where primogeniture and the exclusion of the youngest is deeply rooted.
|
Page generated in 0.0758 seconds