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La monarchie et l’environnement en Alsace et au Canada sous l’Ancien Régime : l’eau, politiques et représentations

Furst, Benjamin 03 1900 (has links)
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The Huntley and Palmers biscuit company (Reading, 1841-1977) : a history / Histoire de la biscuiterie Huntley and Palmers (Reading, 1841-1977)

Délen, Claire 30 November 2018 (has links)
Cette thèse retrace l’histoire de la biscuiterie Huntley and Palmers, implantée à Reading de 1841 à 1977. Elle étudie le développement de l’entreprise à travers ses successives innovations et modernisations, d’une firme familiale traditionnelle à une entreprise moderne qui finit absorbée par de plus grands groupes. Ce travail examine l’impact de ce géant de l’industrie biscuitière sur la société britannique et plus largement le monde à travers une étude de sa production alimentaire ainsi que de sa production visuelle, en mobilisant des éléments de culture matérielle des archives officielles de la firme ainsi que d’autres fonds originaux. La thèse étudie également en profondeur la question du paternalisme tel qu’il est pratiqué par Huntley and Palmers, afin de re-situer ces pratiques et l’idéologie qui les motive dans un contexte national. Elle évalue ces pratiques à l’aune des différentes variétés de paternalisme existantes et retrace l’évolution d’une forme de paternalisme typique du dix-neuvième siècle vers un « nouveau paternalisme » institutionnalisé puis un « post-paternalisme » propre aux entreprises modernes. Enfin, le travail porte un intérêt tout particulier à mêler la perspective des employeurs à celle des employés, afin de dépasser la vision de l’entreprise donnée par les archives officielles. / This thesis recounts the history of the Huntley and Palmers biscuit company, based in Reading from 1841 to 1977. It examines the development of the company through the successive innovations and modernisations, from the traditional family firm to the modern firm that would eventually be absorbed by larger groups. This work studies the impact of the biscuit giant on British society and on the world at large by a survey of its production, in terms of food as well as visual production, by using elements of material culture present in the company’s official archives as well as original collections. It also investigates the question of paternalism and paternalist practices at Huntley and Palmers’, so as to locate these measures and the ideology behind them in a national context. These practices are assessed in the light of the different varieties of paternalism and enable us to map the evolution from a typical nineteenth-century brand of paternalism towards institutionalised “new paternalism” followed by a form of “post-paternalism” characteristic of modern companies. Finally, the thesis lays emphasis on combining the employers’ perspective with that of the employees in order to go beyond the vision of the company that transpires from the official archives.
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Ville modèle, modèles de ville. Nîmes (1476-1789) / Non communiqué

Caillat, Gérard 02 December 2011 (has links)
La notion de modèle renvoie à un mode de représentation, à l’exemplarité, et à une méthode d’investigation. À la quête d’une identité, la ville projette sous diverses formes une représentation d’elle-même. Les historiens superposent à cette idéalisation initiale un ou des schémas d’interprétation qui leur permettent de développer leurs propres thématiques. Nîmes apparaît ainsi tour à tour comme l’exemple de la colonie latine, la ville renaissante en admiration devant son propre passé, la place forte huguenote défendant la liberté religieuse, la ville des Lumières déployée autour des vestiges de l’Augusteum. Aujourd’hui, l’exceptionnelle conservation de ses monuments antiques suggère que la romanité s’inscrit dès l’origine et immuablement dans le paysage et dans l’imaginaire urbain. Les archives consulaires permettent d’établir au contraire une lente maturation, scandée par les perturbations violentes des guerres civiles et par les évolutions des systèmes de défense. La ville de Nemausus est familière, mais lointaine et inappropriée juridiquement. Le corps politique préfère s’appuyer sur le privilège consulaire, créé par les comtes de Toulouse, et sur le statut particulier des États de Languedoc pour représenter la communauté. Profondément réformé en 1476, le consulat canalise le débat politique local jusqu’à la Révolution. Quand, au milieu du XVIIIe siècle, l’expansion industrielle montre les limites de son droit sur l’espace, il trouve les moyens d’infléchir les choix du pouvoir royal en matière d’urbanisme. La thèse, qui couvre de manière équivalente les trois siècles de la période moderne, est organisée en deux parties : l’identité de la ville et la construction du paysage. / The notion of model refers to a mode of representation, to an exemplary nature, and to a method of investigation. In the search of an identity, the city projects by different ways a representation of itself. The historians stack upon this idealized image one or several outlines of their own themes. Nimes appears so alternately as the example of the Latin colony, the Renaissant city filled with admiration for its own past, the fortified town Huguenot fighting for the religious freedom, the city of the Enlightenment spread around the vestiges of Augusteum. Today, the exceptional preservation of its antique monuments suggests that Romanity remained unchanged from the very beginning in the landscape and in the urban imagination. The archives of the consuls allow to establish on the contrary a slow maturation, accellerated by the violent disturbances of the civil wars and by the evolutions of defence systems. The city of Nemausus is familiar, but distant and legally worthless. The political body prefers to use the consular privilege, created by the counts of Toulouse, and on the particular status of the States of Languedoc to represent the community. Profoundly reformed in 1476, the consulate channels the local political debate until the Revolution. When, in the middle of the XVIIIth century, the industrial expansion shows the limits of its right on the space, it finds the means and the capacity to bend the choices of the royal power in town planning. The thesis, which covers in a equivalent way the three centuries of modern period, is organized in two parts, the identity of the city and the construction of the landscape.
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Passer outre la barrière culturelle : comment les Britanniques se renseignent sur les populations du Canada et de l’Inde, 1757-1774

Gervais, Émy 08 1900 (has links)
Dans ce mémoire, nous comparons l’expérience des Britanniques dans deux territoires qui intègrent l’empire britannique après la guerre de Sept Ans. Nous proposons une comparaison de deux régions du globe aux traits contrastés, le Canada et le Bengale, en posant la question : comment les Britanniques se renseignent-ils sur les populations de ces territoires récemment acquis? Notre étude s’inscrit dans plusieurs courants historiographiques qui proposent une relecture de l’histoire de la Grande-Bretagne et de ses colonies, ce qui est le sujet de notre premier chapitre. Dans le second, nous explorons l’après-conquête au Canada. Après avoir mené à bien leur conquête (en 1759-60), les Britanniques en viennent à vouloir administrer les populations qui y habitent. Pour cela, le gouvernement britannique implante un nouveau régime politique jugé adapté aux conditions canadiennes, sans s’encombrer d’une assemblée. Dans la vallée laurentienne, les administrateurs coloniaux doivent toutefois composer avec une population majoritairement d’origine française de confession catholique, ce qui les a menés à modifier le régime dix ans plus tard. Dans le troisième chapitre, nous nous intéressons à la présence britannique au Bengale après la bataille de Plassey de 1757. Dans cette région, c’est par l’entremise de l’East India Company (EIC) que les Britanniques acquièrent une influence sur les pouvoirs locaux, ce qui leur permet d’administrer par l’intermédiaire des gouverneurs de l’Empire moghol (les nababs). Cependant, les différences culturelles étaient bien plus importantes qu’avec la population canadienne d’origine européenne. La population de l’Inde du nord de l’époque est majoritairement de confession hindoue ou musulmane, et emploie le perse comme langue administrative. Grâce à notre lecture de la correspondance officielle, entre les administrateurs coloniaux et le gouvernement métropolitain pour le Canada, et entre les agents de la compagnie et ses directeurs pour le Bengale, nous affirmons que dans les deux situations, les Britanniques tentent de se renseigner. Cependant, d’importantes différences de nature institutionnelle et culturelle singularisent les types d’information recherchés ainsi que les démarches de collecte de l’information. Les résultats de nos recherches convergent finalement en un point : la quête d’information passe par toute une gamme d’intermédiaires locaux. Dans le dernier chapitre, après avoir exploré les « ordres informationnels » mis en œuvre ou adaptés par les Britanniques dans les deux contextes coloniaux, l’étude s’intéresse à l’information coloniale telle qu’elle est reçue et mise en forme en métropole. À cette fin, les efforts des officiels et parlementaires pour se renseigner sur les conditions coloniales lors de l’ébauche de deux lois, l’Acte de Québec (1774) et le Regulating Act (1773) sont mis en lumière grâce à une lecture des débats parlementaires. Finalement, pour s’informer sur le Canada, les membres du gouvernement britannique misent beaucoup sur l’aide des administrateurs coloniaux ayant séjourné dans la colonie, alors que sur l’Inde ils s’appuient davantage sur une source documentaire, soit les livres de l’EIC, révélant ainsi un autre contraste entre les deux situations à l’étude. / This study compares methods of information gathering in two territories that became part of the British Empire after the Seven Years’ War. We bring these two extremely different regions into the same frame by asking: how did the British gather information about the populations of Canada and Bengal? Our study is part of several historiographical currents that offer a rereading of the history of Great Britain and its colonies, which is the subject of our first chapter. In the next chapter, we explore the post-conquest era in Canada. After the conquest of this territory (1759-1760), British authorities faced the task of administering the Canadian population. At first, they tried to implement a new governmental regime deemed suitable for the Canadian context. However, since the majority of the population they governed was of different religious denomination (Catholics) and of French origin, they had to modify the regime ten years later. In the third chapter, we look at the British presence in Bengal after the battle of Plassey in 1757. The British, through the East India Company, acquired a certain influence over local authorities, which allowed them to govern indirectly via the Mogul Empire’s governors, the nabobs. Nevertheless, cultural differences were much more significant than with the Canadian population of European origin: the Mogul Empire was a Muslim polity, with a Persian administration, and much of the population was Hindu. From our reading of the official correspondence, between the colonial administrators and the metropolitan government in the first case, and between the agents of the company and its directors in the second, we affirm that in both situations the British tried to gather more information. However, important institutional and cultural differences distinguish the types of information sought as well as the approaches to collecting information. The results of our research ultimately converge on one point: the search for information passed through a whole range of local intermediaries. In the last chapter, after having explored the “information order” implemented or adapted by the British in each colonial context, the study considers how colonial information was received and shaped by the metropolitan authorities. To this end, the efforts of officials and parliamentarians to learn about colonial conditions during the drafting of two laws, the Quebec Act (1774) and the Regulating Act (1773) are highlighted through a reading of the Parliamentary debates. Here also, many differences are visible. To become informed about Canada, British authorities relied heavily on the help of the colonial administrators who stayed in Canada after the regime change. However, in the Indian case, they depended mostly on documentary sources, namely the books of the EIC.
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L’instrumentalisation des opéras de Giacomo Puccini par le régime fasciste italien : le cas de Turandot

Legault, Matilde 05 1900 (has links)
Ce mémoire porte sur l’instrumentalisation politique de la figure du compositeur Giacomo Puccini (1858-1924) et de ses œuvres, plus spécifiquement Turandot (1926), pendant la période fasciste en Italie (1922-1945). Il traite de la dichotomie entre tradition et modernité présente dans la propagande culturelle fasciste, notamment dans la réappropriation du mythe de Puccini à la suite de son décès en 1924, puis de façon exacerbée dans l’utilisation politique de Turandot, plus particulièrement au moment de la création de l’opéra en 1926. Cette recherche repose sur l’étude de la presse italienne et des revues culturelles de l’époque afin d’analyser la manipulation du discours entourant la figure de Puccini. L’exploitation de son statut de compositeur national, le développement de son image d’homme du peuple et l’exaltation de son génie musical, vu à la fois comme universel et italien, ont permis aux représentants du régime d’héroïser Puccini selon les divers idéaux fascistes. Ultimement, ce mémoire vise à montrer comment Puccini a fait l’objet d’une récupération idéologique afin de favoriser un consensus populaire et une consolidation identitaire permettant la légitimation du pouvoir mussolinien. Ce cas de figure exemplifie les effets de la rhétorique et des mécanismes culturels d’une hégémonie totalitaire dans la vie musicale d’une nation. / This thesis explores the political appropriation of composer Giacomo Puccini (1858-1924) and his operas during the fascist period in Italy (1922-1945). It highlights the dichotomy created by the regime’s insistence on both tradition and modernity in its cultural propaganda, as mirrored in the reinterpretation of the myth surrounding Puccini after his death in 1924—particularly in the political use of Turandot after the opera’s 1926 premiere. Based on a detailed study of the Italian press of the time and of cultural magazines controlled by the regime, this research analyzes the manipulation of the discourse surrounding Puccini’s image in fascist Italy. Party members exploited Puccini’s myth by insisting on his status as a national Italian composer, his image as a man of the people, and his musical genius, considered as both universal and quintessentially Italian. Through this rhetoric, Puccini became a standard-bearer of fascist ideology, praised both as a composer of the great Italian opera tradition and as a highly modern creator. Ultimately, the aim of this thesis is to understand how Puccini was subjected to an ideological appropriation that legitimized fascist authority by fostering social consensus and establishing a strong Italian collective identity. Puccini’s case exemplifies the effects of a totalitarian regime’s rhetoric and cultural mechanisms on the musical life of a nation.
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La construction des représentations genrées et racialisées de Catherine de Médicis par les Monarchomaques et les Malcontents (1573-1576)

Hamelin, Gabrielle 08 1900 (has links)
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Commémorer Verdi sous le fascisme : les célébrations de 1941

Prud'homme, Gabrielle 09 1900 (has links)
Ce mémoire porte sur la récupération politique de la figure et des œuvres du compositeur Giuseppe Verdi (1813-1901) pendant la période fasciste en Italie (1922-1943), et plus précisément à l’occasion des manifestations relatives aux célébrations du quarantième anniversaire de sa mort en 1941, alors que l’Italie est en guerre contre la France et l’Angleterre. Le premier chapitre explore le développement du mythe de Verdi, et montre comment le compositeur est graduellement transformé en héros national pour devenir une icône de l’art lyrique italien, s’inscrivant dans un effort de glorification du passé pour la promotion d’un esprit nationaliste italien pour, ultimement, attester de la suprématie du pouvoir fasciste. Le deuxième chapitre propose une étude de l’organisation des festivités de 1941; il se penche aussi bien sur les événements musicaux que sur les discours et les publications, pour ensuite présenter une analyse plus approfondie des célébrations organisées à Parme. Il y est question de la riche réception des manifestations, qui assurent l’entretien et la fortification du mythe verdien. Le troisième chapitre analyse les éléments discursifs entourant les festivités, afin de démontrer que l’encensement de la figure de Verdi suit diverses lignes de force qui convergent vers la représentation fasciste de la civilisation italienne. Par l’exploitation des sujets nationalistes véhiculés dans ses opéras, la restitution de son image révolutionnaire et patriotique et l’exaltation de son génie, présenté comme étant à la fois italien et universel, les adhérents du régime ont entretenu et développé le mythe Verdi selon le canon de l’idéologie fasciste. Le but ultime de ce mémoire est de montrer comment, pendant la période fasciste et plus particulièrement au cours des célébrations de 1941, Verdi a fait l’objet d’une récupération idéologique visant à appuyer la légitimité du pouvoir en place pour créer une hégémonie favorable au climat de consensus nécessaire au régime en temps de guerre. / This thesis focuses on the political recovery of the figure and works of the composer Giuseppe Verdi (1813-1901) during the fascist period in Italy (1922-1943), and more specifically in 1941 during the celebrations commemorating the fortieth anniversary of his death, a moment in time which coincided with Italy’s war against France and England. The first chapter explores the development of Verdi’s myth and sheds light on how the composer was gradually transformed into a national hero to become an icon of Italian opera. This was part of a wider effort to glorify the past in order to promote an Italian nationalist spirit, and ultimately, attest to the supremacy of the fascist power. The second chapter studies the organization of the festivities of 1941; it examines musical events as well as speeches and publications, and presents a more in-depth analysis of the celebrations organized in Parma. It deals with the rich reception of the manifestations, which assure the maintenance and the fortification of the Verdian myth. The third chapter analyzes the discursive elements surrounding the festivities, in order to demonstrate that the exalting of Verdi’s figure follows various lines of force that converge towards the fascist representation of the Italian civilization. By exploiting nationalist subjects conveyed in his operas, restoring his revolutionary and patriotic image and exalting his genius, presented as being both Italian and universal, the adherents of the regime maintained and nurtured a Verdian myth according to the fascist’s cannon. The ultimate goal of this thesis is to show how, during the fascist period and more specifically during the celebrations of 1941, Verdi was subjected to an ideological appropriation that aimed, on the one hand, at given the legitimacy to the fascism authority and on the other, establish a climate of social consensus essential to the exercise of power during wartime.
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Le débat sur la Bible en langue vulgaire, 1540-1562. Deux traités de Pierre Viret publiés anonymement

Paquin, René 02 1900 (has links)
Le droit pour tous les fidèles d’accéder directement aux textes fondateurs du christianisme dans leur idiome maternel fut au nombre des principales réclamations des réformateurs. La Réforme française ne fait exception à ce chapitre. Henri Estienne, dans son Apologie pour Hérodote, signale l’existence de toute une littérature de complainte publiée au début des années 1540. Ces écrits, précise-t-il, parurent «sans le nom des auteurs». C’est en dressant une liste aussi complète que possible de ces opuscules que notre attention fut attirée par deux petits écrits très rares et pratiquement ignorés des bibliographes. Il s’agit des titres suivants : 1) TRAICTE AUQUEL / est deduict s’il est loisible de / lire la saincte Escriture en / langue Vulgaire, & / du fruict qui en peult sortir. (s.l.n.d. , 8⁰, italique, 94 p., signé a-f8, marginales, titres courants, 2 initiales ornées (a 2r⁰; 3v⁰). 2) TRAITE, / QU’IL EST NECESSAIRE / QUE TOUTES GENS DE QUEL- / que qualité, sexe, ou aage, qu’ils / soient, lisent les Saintes Escri- / tures : Et du moyen qu’on / y peut tenir. (s.l., s.n., 1561, avec une marque aux palmes du martyr couronnées), 8o, italique, 36 ff., signé A-D8, E4, marginales, titres courants, 1 initiale (Aii ro). Ces deux livrets sont de sensibilité nettement réformée. Les nombreuses citations bibliques, littéraires et patristiques, surtout dans le traité de 1561, montrent que ces textes émanent de la plume de maîtres et non de disciples. Plusieurs candidatures à la paternité ont été considérées. De tous les réformateurs, les écrits de Pierre Viret sont ceux qui offrent le plus de ressemblances avec ces deux opuscules. Les observations accumulées jusqu’ici nous ont convaincu que le premier traité, publié en 1544 et signalé pour la première fois dans l’Index prohibitif de l’Université de Paris en 1549 avec la date 1543, constitue l’édition princeps d’un écrit inédit de Pierre Viret, qui sera réédité fort vraisemblablement à Paris sous une forme profondément remaniée avec nouveau titre en 1561. Cette attribution sera prouvée à l’aide de citations, de rapprochement textuels et d’autres arguments fondés sur la critique interne et externe des sources. Nous résumons ici les grandes lignes de notre démonstration. L’analyse du premier traité (le T1) révèle une étroite parenté de style et d’idées avec les œuvres de Pierre Viret publiées entre 1542 et 1545. Les parallèles et les correspondances se constatent jusque dans le détail. Parmi les textes évoqués, il faut signaler plusieurs emprunts à De la difference qui est entre les superstitions et idolatries des anciens gentilz et payens … (Genève, 1542), un ouvrage important que Viret a souvent réutilisé dans ses écrits postérieurs. Nous avons également retrouvé un bref extrait du T1 dans les Dialogues du desordre qui est a present au monde (Genève, 1545) et dans la Métamorphose chrestienne (1561), ce qui prouve un usage ultérieur de cette source par Viret. Une lecture attentive du T1 révèle aussi un emprunt important à Marie Dentière (Epistre tresutile, 1539) et à Calvin (Epistre monstrant comment Christ est la fin de la loi, 1543). Nos observations nous ont également permis d’avancer des hypothèses plausibles et instructives qu’il restera à valider sur les circonstances de composition du premier traité. On notera un point important : le T1 paraît au moment où la Bible, le Psautier et le Nouveau Testament commencent à être imprimés régulièrement et largement à Genève et à Lyon, deux centres d’édition biblique où s’affirment des discours éristiques très similaires à travers lesquels se discernent, toutefois, une polarisation des enjeux théologiques en matière d’ecclésiologie. Nos recherches sur le T1 connurent un prolongement avec la découverte du traité de 1561 (le T2). La collation des deux opuscules suggère que le T2 est une réédition profondément remaniée du T1. Ce rapprochement est signalé ici pour la première fois. Les habitudes de travail de Viret, surtout depuis le milieu des années 1550, s’accordent avec cette hypothèse. Il nous fallait toutefois entreprendre un travail minutieux de comparaison entre le T2 et les publications contemporaines de Pierre Viret avant de pouvoir tirer des conclusions sur la paternité du deuxième livret. Les résultats se sont avérés éloquents : le T2 se recoupe avec la plupart de ses écrits publiés entre 1559 et 1565 (parenté très étroite d’idées et de style, reprises textuelles, paraphrases). Le T2 reprend notamment un passage de De la difference qui est entre les supersitions (1542), un ouvrage dont nous avons souligné, à la suite d’autres historiens, l’importance dans le répertoire bibliographique virétien. Nos observations peuvent donc se résumer de la manière suivante : le T1 emprunte à Viret, Viret emprunte au T1 et au T2, et le T2 emprunte au T1 et à Viret. Viret a sans doute composé le T2 après son départ de Genève (fin septembre 1561) pour la France. Nîmes est le lieu le plus probable de rédaction. Des indications internes, auxquelles s’ajoutent des témoignages externes donnent à penser que Viret a rédigé ce court traité dans le but de rallier le roi de Navarre et sa cour à la cause réformée à un moment où les Huguenots devenaient toujours plus nombreux dans le royaume, en particulier dans le Midi où les familles de haute naissance et les milieux intellectuels adhéraient avec enthousiasme aux thèses réformées. C’est ainsi qu’au début des années 1560, les réformés constituaient une véritable force politique capable d’infléchir la destinée du royaume dans son centre le plus névralgique : la monarchie. Le T2 est plus précisément contemporain du colloque de Poissy, un événement de grande importance qui se tint à Paris entre le 9 septembre et le 14 octobre 1561. Il y a tout lieu de croire que ce deuxième traité de Viret fut diffusé largement dans la capitale au cours de cette période, puisque le matériel typographique du T2 correspond à celui employé par Nicolas Edoard et Charles Pesnot, deux éditeurs protestants actifs au moment du colloque. À la différence du T1, le T2 paraît donc à un moment où la confessionnalisation des discours religieux a mis en évidence, depuis des années, deux ecclésiologies conflictuelles et irréconciliables. Le T2 paraît également à un moment où s’amorce très nettement la politisation des controverses religieuses dans le contexte gravissime du déclin des Valois et de la montée des Bourbons. Par son immense production littéraire, à laquelle notre thèse ajoute deux nouvelles sources (qu’on pourra lire ici intégralement avec une annotation scientifique), et par son intense activité sur le terrain - tant dans le milieu genevois-romand qu’en France, depuis le début des années 1560 et jusqu’à sa mort en 1571, juste avant le massacre de la Saint-Barthélemy - Pierre Viret aura non seulement été le témoin, mais également un acteur essentiel du débat entourant la démocratisation de la Bible en langue vulgaire et de l’évolution théologique qui a accompagné cette controverse de premier plan au siècle des Réformes. / A direct access to the foundational texts of the Christian faith in vernacular languages was part of the basic demands of the Protestant Reformation in the 16th century. The French linguistic domaine was no exception in this regard. Henri Estienne, in his Apologie pour Hérodote, alludes to a specific anonymous literature dedicated to this question in response to biblical censorship in the 1540’s. Our investigations in these primary sources lead our attention on two pamphlets which have remained almost unknown to most bibliographers: 1) TRAICTE AUQUEL / est deduict s’il est loisible de / lire la saincte Escriture en / langue Vulgaire, & / du fruict qui en peult sortir. (s.l.n.d. , 80, italique, 94 p., signé a-f8, marginales, titres courants, 2 initiales ornées (a 2r0; 3v0). 2) TRAITE, / QU’IL EST NECESSAIRE / QUE TOUTES GENS DE QUEL- / que qualité, sexe, ou aage, qu’ils / soient, lisent les Saintes Escri- / tures : Et du moyen qu’on / y peut tenir. (s.l., s.n., 1561, avec une marque aux palmes du martyr couronnées), 80, italique, 36 ff., signé A-D8, E4, marginales, titres courants, 1 initiale (Aii ro). These two treatises clearly disclose a protestant and reformed content. Moreover, the numerous biblical, literary and patristic quotations they contain, more specificaly the 1561 edition, show that they where penned by master’s and not by disciples. Many candidates to their authorship have been considered and among these it is the religious work of Pierre Viret that offers the most ressemblances with the two pamphlets. The observations summed up to this day have convinced us that the first booklet, published in 1544 and mentioned for the first time in 1549 in the Parisian catalogue of prohibited books (Index de Paris, with the notice 1543) forms the editio princeps of an unprecedented work of the Swiss Reformer. It is part of our thesis that this booklet was later completely rewritten by Pierre Viret and published in Paris in 1561 under a new title. The Viretian paternity of these two tracts will be proven in the present research with the help of quotations, textual connections and other arguments based on the internal and external criticism of primary sources. Here follows a brief summary of our demonstration. The analysis of the first booklet (henceforth: T1) reveals a tight relationship with the style and ideas of Pierre Viret as can be seen in his works printed between 1542 and 1555. Among the reminiscent passages, one must point out many borrowings from De la difference qui est entre les superstitions et idolatries des anciens gentilz et payens… (Geneva, 1542), an important work which Viret has often reused in his subsequent writings. We also found a brief extract of T1 in the Dialogues du desordre qui est a present au monde (Geneva, 1545) and in the Métamorphose chrestienne (1561), which prove a later reuse of this source by Viret. A carefull reading of T1 also reveals an import from Marie Dentière’s Epistre tresutile (1539) and Calvin’s Epistre monstrant comment Christ est la fin de la loi (1543). Our findings have also allowed us to put forward plausible and instructive suggestions, which still need to be validated, regarding the immediate editorial context of T1. On this matter, one will note that T1 was released when editions of the Bible, the Psalter and the New Testament were regularly and largely printed both in Geneva and Lyon. These geographical area were two biblical publishing centers following very similar patterns of eristic and religious discourses. Several issues were parts of confessional polarization on both sides. Our research on T1 was extended with the discovery of the 1561 treatise mentioned earlier (henceforth: T2). A carefull comparison of the two treatises suggests that latter is a profoundly reviewed reedition of the former. We are the first to have made this connexion. Viret’s well known literary habits, specially since the mid 1550’s, confirm this hypothesis. However a meticulous comparative study between T2 and Viret’s contemporary writings had to be undertaken before drawing any conclusion. The results of the inquiry are eloquent: T2 overlaps with most of his books published between 1559 and 1565 (strict textual kinship of ideas and style, verbatim recoveries, paraphrases). T2 even picks up a short extract from an important work De la difference qui est entre les supersitions (1542), a book we have underscored, with other historians, the value in Viret's bibliographical and literary repertoire. In short, our findings can be summarized as follows: T1 borrows from Viret, Viret borrows from T1 and T2, and the latter draws from T1 and Viret. Viret probably composed T2 shortly after he left Geneva for France (at the end of September 1561). Nîmes is the most likely location where he wrote this tract. Internal indications, to which external testimonies can be added, lead us to think that Viret wrote this short pamphlet with the intention of rallying the King of Navarre, his court and the nobility to the Reformed faith that is at a key moment when the Huguenots where largely increasing in numbers accross the kingdom, especially in the Southern cities where highly ranked families and many intellectuals enthousiastically clinged to the protestant theses. Hence, in the beginning of the 1560’s, Hugenots where forming a genuine political strength capable to inflect the Kingdom’s destiny in its most sensitive center: the monarchy. T2's context falls in line with the colloque de Poissy, an important event that took place in Paris between September 9 and October 14, 1561. There are reasons to believe that Viret's second treatise was largely disseminated in the French capital city since the printed typographical characters match those used by Nicolas Edoard and Charles Pesnot, namely two protestant printers active at the time of the Poissy colloquium. Differing on this particular point from T1, T2 was thus produced at a time when the process of "confession-building" of religious discourses was making it all the more evident that two conflictual and irreconcilable ecclesiologies were at stake within the same kingdom. In short, the religious debates where now deploying under a political spin. Hence, T2 appeared at a very critical moment when religious debates revolved around the political implications of the decline of the Catholic Valois and the rise of the Protestant Bourbons. Less than a year after the publishing of T2, on 2 April 1562, Condé and his Protestant followers seized the city of Orléans. Their example was soon followed by Protestant groups across the realm. The same year saw the outbreak of the first of the eight religious wars that would plague the kingdom during the rest of the century. By his immense literary input, to which our thesis now adds two new primary sources (which the reader will find herein with scientific annotations), and by his intensive fieldwork as a reformer – both in the Genevan-Swiss milieu and in France since the early 1560’s up until his death in 1571 (one year before the St. Bartholomew's Day massacre) – Pierre Viret will have not only been an important witness but a leading protagonist of the debate over the democratization of the Bible in the vernacular and the theological evolution surrounding this major controversy of the Reformation and post-Reformation era.
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«Porter leur haine plus loin que la mort» : Élie Benoist et la question des cimetières protestants dans la France de l'édit de Nantes (1598-1685)

Legaré-Hamel, Alexis 04 1900 (has links)
Ce mémoire porte sur l’analyse de la place des morts dans les rivalités entre catholiques et protestants dans la France de l’édit de Nantes, telles qu’elles transparaissent dans les quelques 3 660 pages en 5 volumes du pasteur Élie Benoist, L’Histoire de l’édit de Nantes contenant les choses les plus remarquables qui se sont passées en France avant et après sa publication, à l’occasion de la diversité des Religions : Et principalement les Contraventions, Inexecutions, Chicanes, Artifices, Violences, & autres Injustices, que les Réformez se plaignent d’y avoir souffertes, jusques à l’édit de révocation en Octobre 1685. Avec ce qui a suivi ce nouvel Édit jusques à présent aux attaques perpétrées par les catholiques (1693-1695). Ce travail s’intéresse donc à un sujet peu ou superficiellement traité par les historien.ne.s de la mort – le traitement des morts et des cimetières protestants par les catholiques pendant la période de l’application de l’édit de Nantes. Dans le chapitre I, le bilan historiographique de l’histoire de la mort permet d’exposer le contexte intellectuel et émotif dont témoignent les références aux morts et aux cimetières dans l’œuvre du pasteur Benoist. À première vue, ces références semblent éparpillées dans la surabondance de détails que donne Benoist afin de dénoncer les persécutions commises contre les protestants français entre les guerres de Religion et la révocation de l’édit de Nantes. Or dans le chapitre II, nous découvrons que ces témoignages s’insèrent dans un plan précis qui permet au pasteur d’asseoir sur des preuves solides son argumentation. Afin de saisir dans leur entièreté la construction du récit de Benoist et les méthodes qu’il utilise pour transmettre sa pensée, nous proposons une division de son œuvre en dix périodes, séparées par des événements marquant des ruptures dans l’évolution de l’application de l’édit. Nous comprendrons alors qu’en utilisant une méthodologie historique rigoureuse, quoiqu’empreinte de procédés rhétoriques tendant aux généralisations, Élie Benoist présenta sa vision spécifique de la période et la défendit par les traces de l’histoire. À partir de ces informations, nous pourrons analyser en profondeur, dans le chapitre III, les différentes agressions infligées aux morts huguenots et montrer les différences existant entre celles perpétrées par l’État, celles des membres du clergé et celles de la population en général. Ce faisant, nous constaterons que la volonté de Benoist était non seulement de faire l’apologie de la coexistence confessionnelle que garantissait l’édit de Nantes mais encore, par la litanie des plaintes contre le traitement catholique des morts protestants, d’en appeler peut-être à la résistance de ses contemporains protestants. / This master’s thesis analyses the place that the dead occupied in the rivalries that took place between Catholics and Protestants in France under the Edict of Nantes. It will be studied through the 3,660 pages of pastor Élie Benoist’s L’Histoire de l’édit de Nantes contenant les choses les plus remarquables qui se sont passées en France avant et après sa publication, à l’occasion de la diversité des Religions : Et principalement les Contraventions, Inexecutions, Chicanes, Artifices, Violences, & autres Injustices, que les Réformez se plaignent d’y avoir souffertes, jusques à l’édit de révocation en Octobre 1685. Avec ce qui a suivi ce nouvel Édit jusques à présent aux attaques perpétrées par les catholiques (1693-1695). This research will thus investigate a subject which has only been superficially studied by the historians of death: the treatment of Protestant dead and cemeteries by the Catholics during the period of application of the Edict of Nantes. In the first chapter, the historiographic assessment of the history of death gives a better understanding of the intellectual and emotional context of Benoist’s references to the dead and to cemeteries. At first glance, they seem to be lost in the overabundance of details that Benoist puts forward to condemn the persecutions that the French Protestants had to suffer between the Wars of Religion and the revocation of the Edict of Nantes. But in chapter two, we discover that these testimonies are part of a larger plan that allows the pastor to build his argument on solid evidence. In order to fully grasp the construction of Benoist’s story and the methods he uses to communicate his thoughts, we decided to divide his work in ten periods, separated by events that led to a change in the application of the Edict. We will then be able to understand that, by using a rigorous historic methodology, though marked by rhetorical process that tended toward generalisations, Élie Benoist managed to offer his personal vision of the period, and to defend it through traces of history. Based on this information, we will be able, in chapter three, to study in depth the different aggressions inflicted to Huguenot dead and to show the difference between the aggressions committed by the state, the church and the population. In doing so, we will see that Benoist’s will was not only to promote the value of confessional coexistence, but also, by the litany of the complaints against the Catholic treatment of Huguenot dead, to maybe call his Protestant contemporaries to resistance.
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L’identité et la sexualité queer de Giovanni Bordoni : discours parallèles sur l’homoérotisme féminin et le travestissement en Italie au milieu du 18e siècle

Martel-Dion, Audrey 08 1900 (has links)
Ce mémoire s’intéresse à la Breve storia, une biographie médicale publiée par le médecin et anatomiste Giovanni Bianchi en septembre 1744. Elle raconte la vie et l’autopsie d’un jeune serviteur romain, Giovanni Bordoni, connu dans plusieurs villages de Toscane comme un grand séducteur et coureur de jupons, jusqu’à son décès le 28 juin 1743. À ce moment, lorsque le corps est dénudé pour l’autopsie, le médecin détaille son anatomie génitale féminine. En effet, si Bordoni a mené sa vie adulte entièrement sous une identité masculine, son sexe biologique devient sujet à discussion et écrits après sa mort, l’immortalisant ainsi comme une femme aux désirs homoérotiques travestie en homme. Or, en approfondissant la sexualité et le genre tels qu’ils sont compris à l’époque moderne, ce mémoire déconstruit deux affirmations : d’une part que l’homoérotisme féminin est intrinsèquement lié à l’hypertrophie du clitoris, d’autre part que le genre existe dans un lien normatif strict avec le sexe. Ainsi, à travers la Breve storia et la correspondance que Bianchi a échangée avec ses lecteur·trice·s, il est possible de mettre en lumière qu’il existe différentes manières de nommer et de s’expliquer l’homoérotisme au 18e siècle, notamment en le liant l’anatomie génitale, à la psychologie et aux émotions. Ce mémoire souligne également que même si les modernes perçoivent le genre comme lié au sexe, ils peuvent l’envisager comme étant fluide, ou encore ni entièrement féminin, ni entièrement masculin. / This dissertation focusses on the Breve storia, a medical biography published in September 1744 by physician and anatomist Giovanni Bianchi. This novella recounts the life and autopsy of a young Roman servant, Giovanni Bordoni, known in many villages in Tuscany as an enthusiastic seducer and womanizer, until his death on June 28th, 1743. At this point, when the body is stripped for the autopsy, the physician notes female reproductive organs. In fact, even though Bordoni led his adult life under a male identity, his biological sex becomes a subject of discussions and writings after his death, immortalizing him as a woman with same-sex desires, cross-dressed as a man. However, by delving into sexuality and gender as they were understood in early modern Europe, this dissertation deconstructs two main claims: first, that female same-sex desires were intrinsically linked to clitoral hypertrophy, second, that gender existed only in a strict normative link to the biological sex. Thus, by analyzing the Breve storia and Bianchi’s correspondence with his readers, it is possible to shed light on the diverse ways of naming and understanding female homoeroticism in the 18th century, linking it for example with genital anatomy, psychology, and emotions. This master’s thesis highlights that, while the early moderns considered that gender’s essence is found in sex, they could understand it as sometimes fluid, but also as not fully masculine or feminine.

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