• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 50
  • 13
  • 8
  • Tagged with
  • 94
  • 56
  • 49
  • 36
  • 31
  • 30
  • 30
  • 30
  • 30
  • 29
  • 21
  • 20
  • 19
  • 19
  • 16
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
11

La classe virtuelle : une version écologique du test en performance continue : étude pilote

Moreau, Geneviève January 2006 (has links) (PDF)
La classe en réalité virtuelle est un programme informatique permettant à l'enfant d'interagir avec un environnement virtuel multimédia. L'enfant est immergé dans l'environnement virtuel à l'aide d'un casque sur lequel sont attachés des lunettes de réalité virtuelle et des écouteurs qui fournissent l'environnement visuel et auditif qui crée ce monde virtuel. Un troisième dispositif est attaché au casque et permet à l'enfant d'explorer l'espace virtuel dans les trois dimensions. Ce système de détection des mouvements « Intertrax » mesure l'orientation de la tête pendant que l'enfant explore la classe virtuelle et permet au programme de fournir simultanément les stimuli appropriés. Un test de performance continue est présenté sur le tableau situé à l'avant de la classe virtuelle. Des distractions visuelles et auditives sont présentées pendant l'exécution de la tâche. Tout comme le test de performance continue de Conners (CPT), la classe virtuelle enregistre les temps de réaction ainsi que les erreurs de commissions et d'omissions. Le système de détection enregistre les mouvements de tête de l'enfant permettant de documenter le nombre de fois que l'enfant a détourné son attention de la tâche présentée sur le tableau pour regarder ailleurs dans la classe. De plus, les temps précis auxquels se sont produits les erreurs de commissions ou d'omission sont enregistrés, permettant à l'examinateur d'associer une erreur éventuelle à une distraction dans le monde virtuel. La classe virtuelle a été développée à l'Université Southern California. L'enfant doit exécuter un test de performance continue dont les stimuli (sous forme de lettres) sont présentés au tableau à l'avant de la classe. Les instructions sont données par l'enseignante virtuelle et l'enfant a un temps de pratique avant la tâche pour se familiariser avec l'environnement virtuel. La tâche dure six minutes et les données sont réparties sur trois blocs de temps égaux. La classe virtuelle a l'avantage d'être plus représentative de la performance de l'enfant dans la vie de tous les jours comparativement à l'administration de tests neuropsychologiques traditionnels. Afin de bien performer, l'enfant doit maintenir son attention sur la tâche et ignorer les distractions présentées au cours de la tâche.
12

Effets du neurofeedback sur le fonctionnement intellectuel et les comportements d'enfants présentant un TDAH

Moreau, Geneviève 01 1900 (has links) (PDF)
Le neurofeedback est typiquement considéré par le monde médical comme une technique prometteuse dans le traitement du TDAH, mais dont l'efficacité spécifique n'est pas suffisamment bien établie. La présente étude cherche à déterminer des effets spécifiques au neurofeedback sur le fonctionnement intellectuel et sur les comportements d'enfants présentant un TDAH. Pour ce faire, deux expérimentations ont été réalisées auprès de 46 enfants au total (15 enfants lors de la première expérimentation et 31 pour la deuxième), âgés de 7 à 13 ans et ayant un diagnostic de TDAH (tous déjà traités avec une médication psychostimulante). L'entraînement de neurofeedback visait à augmenter l'amplitude du rythme sensori-moteur (12-15 Hz) et à diminuer l'amplitude des ondes Thêta (4-8 Hz) au-dessus du cortex sensori-moteur droit (C4). La première expérimentation impliquait des enfants recevant le neurofeedback et d'autres en liste d'attente. Elle visait d'abord à récolter les enregistrements EEG requis pour la condition placebo de l'étude suivante et à identifier les variables les plus susceptibles de montrer l'efficacité du traitement. Elle pouvait aussi déjà démontrer une certaine efficacité du protocole de neurofeedback choisi. En cela et malgré la prise en compte du grand nombre de variables examinées, deux sous-échelles « TDAH » du questionnaire CBCL complété par les parents ont montré des améliorations significatives pour les enfants ayant bénéficié du neurofeedback. Le questionnaire DuPaul rempli par les parents montrait aussi un effet crédible, mais en deçà du seuil statistique corrigé pour le grand nombre de variables examinées dans cette étude préliminaire. La deuxième expérimentation reprenait les mêmes conditions en ajoutant un groupe placebo avec double insu (concernant les groupes placebo et neurofeedback). Le but de la condition placebo était de déterminer que c'est bien la modulation de l'EEG et non la relation établie avec les parents du groupe entraîné qui amène les améliorations rapportées. Les enfants sélectionnés ont été répartis aléatoirement en trois groupes (vrai neurofeedback, neurofeedback placebo, attente). La tendance vers un effet significatif au DuPaul-parent de la première étude et la contribution de l'entraînement de l'EEG ont été confirmées à l'étude 2 puisque des améliorations significatives ont été observées pour le groupe d'enfants ayant bénéficié du vrai neurofeedback par rapport aux deux groupes contrôles sur deux des trois sous-échelles du questionnaire DuPaul-parent (« Inattention » et « Totale »). Toutefois, les améliorations significatives obtenues lors de la première expérimentation au CBCL n'ont pas été reproduites, ce qui demeure inexpliqué. Des gains aux échelles partielles « Compréhension verbale » et « Mémoire de travail » ainsi qu'à l'échelle globale de l'épreuve d'intelligence ont aussi été observés, ce qui n'avait pas été le cas lors de la première expérimentation. Notons toutefois que ces gains n'étaient pas suffisamment importants pour franchir le seuil de signification avec la correction de Bonferroni (p ≤ .01) spécifiée a priori. En conclusion, les résultats obtenus mettent en évidence des effets spécifiques au neurofeedback agissant notamment sur les symptômes comportementaux du TDAH. Rappelons que ces effets n'ont pas été observés pour le groupe en condition placebo. D'autres recherches sont nécessaires pour reproduire ces résultats et éventuellement, mieux comprendre le fonctionnement de ce traitement afin d'être en mesure de l'utiliser de façon optimale. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Neurofeedback, TDAH, enfants, placebo
13

Déficit d'attention et tabagisme : mise à l'épreuve d'un modèle médiationnel hypothétique impliquant la réussite scolaire et l'affiliation à des pairs déviants

Archambault, Kim January 2007 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
14

Analyse comparative des représentations de parents et d'enseignants concernant les élèves ayant un trouble déficitaire de l'attention et/ou de l'hyperactivité en milieu défavorisé

Métivier, Mélissa January 2006 (has links) (PDF)
Cette recherche vise à explorer les représentations de quatre parents et de quatre enseignantes concernant un élève ayant un trouble déficitaire de l'attention et/ou de l'hyperactivité (TDA/H). Cette exploration vise à comparer ces différentes représentations et à vérifier leur influence sur la réussite scolaire de ces élèves. Le cadre conceptuel aborde les notions de représentation, de trouble déficitaire de l'attention et/ou de l'hyperactivité et de réussite scolaire. Le chapitre consacré à la méthodologie comporte un rappel des objectifs, le type de recherche et d'analyse, les caractéristiques des sujets et du milieu, les instruments de mesure et le déroulement de la collecte des données. Celles-ci sont présentées dans un chapitre qui met en parallèle les représentations des parents et des enseignantes pour déboucher sur une dimension comparative, en s'inspirant de la méthode du cas par cas. Les résultats obtenus débouchent sur une connaissance accrue du point de vue des parents et des enseignantes concernant leurs représentations, le type de relation ainsi que les perspectives d'avenir pour faciliter l'encadrement des élèves ayant un TDA/H. Certaines des personnes interrogées ont une vision similaire concernant certains thèmes comme, par exemple, l'influence de la médication sur les apprentissages alors que d'autres expriment des divergences d'opinion concernant le type de relation, les comportements ou bien certaines représentations. En revanche, les participants interrogés se rejoignent tous quand il s'agit du type d'aide qu'ils souhaitent obtenir afin de mieux encadrer les enfants ayant un TDA/H. La discussion des résultats permet de constater que plusieurs recherches ont porté sur le concept de représentation. Cependant, aucune d'elles, à notre connaissance, n'a touché de près ou de loin à la représentation que les personnes entretiennent vis-à-vis d'une clientèle spécifique d'enfants. La recherche que nous avons menée conduit à la conclusion qu'il est utile, voire essentiel, de prendre en compte les perceptions des parents et des enseignantes du moins sous les aspects que nous avons étudiés. En outre, les participants apparaissent en mesure de faire des observations utiles concernant les modalités de soutien ou d'aide qu'on pourrait leur apporter. Cette recherche de type qualitatif comporte un échantillonnage restreint. Elle pourrait s'enrichir de démarches complémentaires qui tiendraient compte du point de vue des élèves ayant un TDA/H. Néanmoins, elle porte sur un sujet d'actualité dans les écoles primaires qui a été peu étudié jusqu'à maintenant. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Représentation, Perception, Trouble déficitaire de l'attention et/ou de l'hyperactivité, Réussite scolaire.
15

Validation d'un nouveau programme d'entraînement de la mémoire de travail visuo-spatiale chez des enfants ayant un trouble du déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité

Bélair, Nancy 08 1900 (has links) (PDF)
Il y a déjà quelques années, le phénomène de la plasticité cérébrale a entraîné le domaine de la réadaptation dans une nouvelle ère lorsque des études ont montré qu'il était possible d'améliorer certaines fonctions via la pratique répétitive de tâches spécifiques. Dans le domaine de l'attention, des entraînements ont été élaborés et ont mené à des améliorations des performances chez des adultes cérébrolésés, ainsi qu'à des améliorations de leur fonctionnement au quotidien. Ces améliorations ont tôt fait d'intéresser les chercheurs dans le domaine du trouble du déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDAH), dont le taux de diagnostic augmentait dans la population. Le TDAH est un diagnostic médical attribué à des personnes chez qui l'on observe des difficultés sévères prenant la forme d'inattention, d'hyperactivité et d'impulsivité, inappropriées à leur niveau de développement et causant des difficultés d'adaptation à la maison, à l'école ou au travail. D'autres entraînements de l'attention, effectués auprès d'enfants aux prises avec un TDAH, ont montré une amélioration des performances sur des épreuves d'attention. La théorie de Barkley (2006) sur le TDAH place la mémoire de travail non verbale au cœur de la problématique. Par ailleurs, il semble que ce soit la mémoire de travail visuo-spatiale (MTVS), tel que définie par Baddeley (1974, 1986), qui soit la fonction qui permette de distinguer le mieux les enfants atteints du TDAH (Westerberg et al., 2004). La question de recherche vise à savoir si un programme d'entraînement, basé sur une seule tâche de MTVS et adapté continuellement aux capacités d'enfants atteints d'un TDAH à la tâche d'entraînement, peut permettre une amélioration de leur MTVS. Cette thèse de doctorat consiste à valider un programme d'entraînement de la MTVS élaboré à l'UQÀM, appelé Gymnase, chez des enfants atteints d'un TDAH en mesurant leur performances par le biais de tâches cognitives dont la MTVS, en comparaison avec un groupe contrôle. L'objectif principal est de vérifier la modification des performances, sur les épreuves de généralisation, pour les enfants ayant bénéficié d'un entraînement au Gymnase, en comparaison avec les enfants du groupe en liste d'attente. Au total, 18 enfants satisfaisant les critères du TDAH participent à l'étude dont deux filles et 16 garçons. Les participants sont assignés au hasard aux groupes, expérimental et contrôle, ce dernier étant aussi une liste d'attente pour recevoir des séances d'entraînements au programme Gymnase ultérieurement. Selon le sous-groupe auquel les enfants appartiennent, ils reçoivent deux ou trois entraînements par semaine durant 7 ou 10 semaines, à leur école, sous la supervision d'un orthopédagogue agissant comme entraîneur. Aucun des six facteurs, regroupant l'ensemble des épreuves de généralisation administrées, n'a montré d'effet de l'entraînement entre le groupe expérimental et contrôle, qui soit statistiquement significatif. Ces résultats négatifs pourraient indiquer que la tâche n'est tout simplement pas adéquate pour activer efficacement la MTVS, mais ils pourraient aussi refléter simplement diverses difficultés au niveau de l'implantation du programme d'entraînement dans les écoles primaires participantes. Pour départager les deux explications possibles des résultats obtenus, une mesure de l'activation cérébrale durant la tâche d'entraînement a été effectuée, chez huit jeunes adultes, à l'aide de l'imagerie optique diffuse, en comparaison à une tâche contrôle, de manière à être en mesure de la comparer avec l'activation cérébrale qui a lieu durant d'autres tâches de MTVS, davantage localisée dans la région du cortex préfrontal dorsolatéral, de manière à s'assurer que la tâche d'entraînement est une tâche efficace de MTVS. Les mesures d'imagerie optique obtenues ont révélé une activation réelle mais hétérogène lors de l'exécution de la tâche du programme d'entraînement Gymnase, en comparaison à une tâche contrôle. Ainsi, la tâche d'entraînement semble permettre aux participants d'utiliser diverses stratégies, diverses fonctions cognitives pour réussir la tâche d'entraînement. En cela, elle n'exercerait pas assez spécifiquement la fonction visée. Ces résultats rappellent l'importance de vérifier la validité d'une tâche expérimentale avant toute autre utilisation et suggèrent une plus grande utilisation de l'imagerie optique pour ce faire. Malgré l'absence de résultats lors de l'étude visant l'amélioration des performances à diverses épreuves cognitives à la suite d'entraînements au programme, d'autres études obtiennent des résultats significatifs et continuent de supporter le domaine de la remédiation cognitive. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : remédiation cognitive, entraînement cognitif, mémoire de travail visuo-spatiale, trouble déficitaire de l'attention/hyperactivité, imagerie optique diffuse.
16

Caractéristiques familiales associées aux trois profils du trouble déficitaire de l'attention/hyperactivité chez les enfants âgés de 6 à 9 ans

Richer, Marie-Claude January 2009 (has links)
Ce mémoire par article s'intitule Caractéristiques familiales associées aux trois profils du trouble déficitaire de l'attention/hyperactivité chez les enfants âgés de 6 à 9 ans . Celui-ci fait suite aux nombreuses études s'étant intéressées à la catégorisation du trouble déficitaire de l'attention/hyperactivité (TDA/H; American Psychiatric Association, 1994) qui entraîne la subdivision du trouble en trois profils distincts : inattention prédominante (TDA/H-I), hyperactivité-impulsivité prédominante (TDA/H-H) et mixte (TDA/H-M). Plusieurs différences sur le plan individuel ont été identifiées jusqu'ici entre les enfants des trois profils, mais les différences sur le plan des caractéristiques familiales restent encore à éclaircir. L'objectif de cette étude est de vérifier si les familles d'enfants ayant un TDA/H se distinguent en fonction du profil diagnostique de leur enfant. Les participants sont 110 familles d'enfants d'âge primaire présentant un TDA/H (TDA/H-I : n = 31, TDA/H-H : n = 11, TDA/H-M : n = 68). Les résultats démontrent que les familles d'enfants ayant un TDA/H se différencient uniquement au niveau du stress parental en fonction du profil de leur enfant lorsqu'un contrôle statistique est exercé pour la présence du trouble oppositionnel. Ainsi, peu de différences sont observées entre les trois profils sur la base de leurs caractéristiques familiales.
17

Contribution des composantes du trouble déficitaire de l'attention - hyperactivité dans la continuation des conduites antisociales

Doucet, Joanie January 2011 (has links)
La présente recherche tente de vérifier l'association entre les composantes du trouble déficitaire de l'attention - hyperactivité (impulsivité, hyperactivité, inattention), la supervision parentale ainsi que la fréquentation de pairs délinquants dans la poursuite des symptômes du trouble des conduites un an plus tard. L'étude tente également de vérifier l'association à la persistance des conduites antisociales jusqu'au début de l'âge adulte (récidive officielle). L'échantillon est composé de 90 adolescents francophones, âgés entre 12 et 17 ans au début de l'étude, présentant des symptômes du trouble des conduites. Certains sujets sont sollicités jusqu'à l'âge de 22 ans, sur le plan de la récidive officielle. Les composantes du TDA/H, la supervision parentale et la fréquentation de pairs délinquants ne permettent pas de prédire l'évolution des symptômes du trouble des conduites au-delà de l'influence des symptômes du trouble des conduites présents antérieurement. Il en est de même en ce qui concerne la récidive officielle.
18

L’effet d’un programme d’entraînement aux habiletés parentales sur le comportement d’enfants TDAH expliqué par l’amélioration de certaines pratiques éducatives parentales

Généreux, Rosemarie January 2015 (has links)
Cette étude analyse le lien médiateur entre un programme d’entraînement aux habiletés parentales (PEHP) et les comportements d’enfants TDAH qui présentent ou non un problème d’opposition ou d’anxiété concomitant. Un processus d’évaluation de présélection particulier a été suivi afin d’assurer que les participants répondent aux six critères d’inclusion suivants : 1) l’âge de l’enfant se situe entre 5 et 10 ans, 2) le diagnostic du TDAH de l’enfant a été établi selon les critères du DSM-IV, 3) le dosage de la médication prise par l’enfant tel que prescrite par son médecin doit être respecté tout au long du programme (les parents s’engagent par écrit), 4) le niveau de quotient intellectuel de l’enfant est supérieur ou égal à 79 selon le WISC-III, 5) l’enfant est né à terme (au-delà de 35 semaines) et finalement, 6) le parent a donné son consentement écrit. La présence de problèmes concomitants a été acceptée lorsque le TDAH constituait la principale difficulté manifestée par l’enfant, mais les problèmes suivants ont tout de même été exclus de l’étude : le trouble de Gilles de la Tourette, le trouble obsessif-compulsif et le trouble de langage ou d’apprentissage. Les 79 familles qui participent à l’étude ont été aléatoirement assignées au PEHP Ces Années Incroyables (CAI) ou aux services réguliers. Les analyses réalisées vérifient si un changement dans les pratiques éducatives parentales (discipline adéquate, discipline verbale positive, supervision adéquate, félicitations et récompenses, attentes claires, discipline sévère et inconstante, punition physique) explique le changement dans les comportements des enfants (hyperactivité, inattention, opposition et anxiété) suite au PEHP. Pour y parvenir, les parents complètent, avant et après le traitement, deux questionnaires, l’un sur l’utilisation qu’ils font des pratiques éducatives ciblées et l’autre sur les comportements qu’ils observent chez leur enfant. Une série de 12 équations structurales a été effectuée pour analyser ces données. Les résultats démontrent que la diminution de la discipline sévère et inconstante rapportée par le parent ayant participé au PEHP CAI explique la diminution des comportements d’inattention et d’opposition chez les enfants TDAH, tout comme l’amélioration des félicitations et des récompenses explique la diminution des comportements d’inattention chez ceux-ci. Par contre, l’amélioration d’aucune autre pratique éducative parentale ne permet d’expliquer l’effet du PEHP sur les comportements des enfants à l’étude. Ces résultats permettent tout de même d’identifier la réduction de la discipline sévère et inconstante comme principale cible d’intervention pour le traitement des problèmes de comportement chez les enfants TDAH, particulièrement chez ceux avec opposition.
19

Contribution de l’autodétermination à la réussite scolaire d’étudiants de 1er cycle universitaire avec un trouble d’apprentissage ou d’attention

Robert, Josianne January 2017 (has links)
De plus en plus d’étudiants ayant un trouble d’apprentissage ou un trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité (ÉTAA) accèdent maintenant à des études postsecondaires. En 2014-2015, ils représentaient 45 % de la clientèle fréquentant les bureaux d’aide destinés aux étudiants en situation de handicap des établissements universitaires québécois (Association Québécoise Interuniversitaire des Conseillers aux Étudiants en Situation de Handicap, 2015). S’il est maintenant reconnu que ces étudiants accèdent à des études universitaires, leur persévérance et leur réussite scolaire sont peu documentées et quantifiées, particulièrement au Québec. Afin de mieux soutenir les ÉTAA en vue de favoriser leur réussite universitaire, une recension des écrits a permis d’établir que celle-ci était complexe et multifactorielle. Plus spécifiquement, six principaux facteurs sont ressortis comme ayant une influence positive ou négative sur leur réussite, soit les connaissances et attitudes du personnel, les services et les accommodements offerts, la préparation/transition au postsecondaire, le soutien familial et social et les caractéristiques personnelles. De ce nombre, un s’est révélé particulièrement intéressant à étudier soit le manque d’autodétermination identifié par différents auteurs comme la principale barrière à la réussite au postsecondaire (Getzel, 2008; Trammell, 2003; Webb et al., 2008). Soutenu par la législation et les organismes promouvant l’intégration des personnes en situation de l’handicap, l’autodétermination d’ÉTAA universitaires s’avère peu explorée par la communauté scientifique (Getzel, 2008; Jameson, 2007), particulièrement au Québec. En vue d’étayer cette réflexion, une recherche appliquée de type corrélationnelle prédictive (Fortin, 2010) utilisant une méthode de recherche mixte basée sur le paradigme pragmatique (Creswell et Plano Clark, 2011) a été retenue. Dans le but de décrire et de comprendre la contribution de l’autodétermination à la réussite scolaire d’étudiants de 1er cycle universitaire ayant un trouble d’attention ou d’apprentissage, un devis séquentiel explicatif a été privilégié. Lors de la phase quantitative, 128 ÉTAA (échantillon non probabiliste accidentel) ont répondu au questionnaire en ligne «Autodétermination et réussite scolaire d’étudiants de 1er cycle universitaire» incluant l’Échelle d’AutoDétermination (ÉAD), version traduite et validée de la Self-Determination Student Scale - SF issue du modèle de l’autodétermination de Field et Hoffman (1994; 2014). Par la suite, huit étudiants (méthode d’échantillonnage par cas extrêmes) ont été invités à approfondir leurs réponses lors d’une entrevue semi-dirigée. Au regard de la réussite scolaire, les résultats quantitatifs ont indiqué que les ÉTAA détenaient une moyenne de 3,06. En ce qui a trait à l’autodétermination, ÉTAA sondés ont obtenu un faible score d’autodétermination (164 : faible moyenne). Les sous-échelles liées à la connaissance et la valorisation de soi sont les plus faibles : 50 % des ÉTAA de l’échantillon se retrouvent dans le niveau 1 (aspect à développer). Par la suite, les résultats ont confirmé un lien possible entre l’autodétermination et la réussite scolaire d’ÉTAA universitaires. Plus spécifiquement, les analyses bivariées ont démontré une relation significative entre la sous-échelle «agir» et la moyenne générale, mais son effet est de petite taille. Quant à elles, les analyses multivariées ont déterminé que couplé au fait d’avoir un TA et d’étudier dans un certain domaine (en génie), le score global d’autodétermination permettait d’expliquer une portion significative de la variance (12 %) de la moyenne générale. De plus, le type de trouble et le domaine d’étude se sont avérés significatifs au regard de la réussite scolaire. Si cela n’a pas été démontré statistiquement, les ÉTAA rencontrés ont indiqué que les accommodements en place étaient essentiels à leur réussite soit qu’ils ont vu leur moyenne augmenter depuis qu’ils en bénéficiaient ou qu’ils diminuaient leur anxiété face aux évaluations. Enfin, les ÉTAA sondés, ont également indiqué que le soutien social et familial était indispensable pour réussir à cet ordre d’enseignement.
20

Facteurs associés à la cooccurrence simultanée des troubles d’opposition, des troubles des conduites et du trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité chez les enfants

Mc Millan Mailloux, Annie-Claude January 2016 (has links)
L’objectif de ce mémoire est de décrire et comparer les facteurs de risque individuels, parentaux et familiaux qui sont associés à la cooccurrence simultanée du trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité (TDAH) et des troubles de comportement sévère tels le trouble oppositionnel avec provocation (TOP) et le trouble des conduites (TC). Plus particulièrement, l’étude s’appuie sur les informations issues du modèle de cooccurrence de Neale et Kendler (1995), voulant que le fait de partager des facteurs de risque génétiques et environnementaux communs puisse entraîner une cooccurrence de troubles. Les enfants (N = 345, 41% de filles), âgés entre 6 et 10 ans, ont été recrutés parmi des jeunes recevant des services spécialisées dans huit commissions scolaires de trois régions du Québec. Ces enfants ont été séparés dans différents groupes de comparaison selon la présence/absence du TDAH, du TOP et du TC. Les analyses de régressions logistiques multinomiales réalisées suggèrent que les enfants du groupe TDAH+TOP lorsque comparés à ceux du groupe TDAH seul vivraient dans des familles au sein desquelles il y aurait plus de coercition parentale et auraient vécu plus de changements familiaux que les enfants du groupe TOP seul. Aussi, plus de traits d’insensibilité seraient présents chez les enfants du groupe TDAH+TOP+TC lorsque comparés au groupe TDAH seul. De plus, les enfants du groupe TDAH+TOP+TC présenteraient plus d’anxiété que les enfants du groupe TOP+TC. Dans l’ensemble, il appert que la cooccurrence du TDAH et des troubles du comportement est associée à plus de facteurs de risque chez les enfants.

Page generated in 0.0485 seconds