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Impact d'un trouble du déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) sur les capacités motrices des adolescents

Simard, Laurie 31 August 2018 (has links)
La littérature scientifique a démontré une diminution des performances motrices chez les enfants ayant un TDAH. Toutefois, très peu d’études se sont intéressées à l’évolution de leur motricité après l’enfance. Le projet de recherche a pour but de documenter l’impact d’un TDAH sur la motricité globale des adolescents. Les performances motrices de vingt adolescents ayant un diagnostic de TDAH ont été comparées à celles de vingt adolescents de même âge sans diagnostic de TDAH. Les comparaisons montrent des différences significatives au niveau de la motricité globale entre les deux groupes. Les performances sont moindres chez les adolescents ayant un TDAH en ce qui a trait à l’agilité, la coordination, l’équilibre, la vitesse segmentaire et le temps de réaction simple. Toutefois, de futures recherches sont nécessaires pour affirmer que les difficultés motrices des enfants ayant un TDAH persistent à l’adolescence / Scientific literature has shown decreased motor performance in children with ADHD. However, very few studies had looked at the evolution of their motor skills after childhood. The purpose of the research project is to document the impact of ADHD on adolescents overall motor skills. The motor tests results of twenty adolescents with ADHD were compared with that of 20 adolescents of the same age without ADHD. The comparisons showed significant differences in gross motor skill between the two groups. Performance was lower in adolescents with ADHD for agility, coordination, balance, segmental velocity and simple reaction time compared to the non-ADHD adolescent group. However, future research is needed to assert that the motor difficulties of children with ADHD persist in adolescence.
2

Contribution de facteurs placebo à l'efficacité du neurofeedback chez les enfants souffrant de TDA/H

Picard, Caroline 09 1900 (has links) (PDF)
Le trouble déficitaire de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDA/H) atteint de 5 à 10% des enfants d'âge scolaire. Le seul traitement reconnu efficace à ce jour est la prise quotidienne de psychostimulants. Toutefois, la médication a mauvaise presse et ne convient pas à tous les enfants, ce qui conduit les parents à se tourner vers des solutions alternatives. Parmi celles-ci, le neurofeedback semble particulièrement populaire. Cette technique est basée sur le fait que les enfants souffrant de TDA/H présentent des atypies des ondes cérébrales qui pourraient être corrigées par le biais d'animations sur ordinateur qui renvoient du feedback à l'enfant en fonction de son activité ÉEG. Bien que plusieurs études démontrent des résultats prometteurs, nombre d'entre elles présentent des lacunes méthodologiques. De même, la contribution de facteurs non spécifiques, notamment au niveau psychologique, n'a pu être exclue et, conséquemment, l'hypothèse d'un effet placebo ne peut être éliminée. Afin de déterminer l'apport respectif des facteurs d'ordre affectif et neurologique dans le neurofeedback, une première étude a été menée dans le but de documenter l'effet simple du traitement en comparant un groupe entraîné (n=8) à un groupe en liste d'attente (n=7) composé d'enfants âgés de 7 à 13 ans (moyenne de 9,6 ans), sur des mesures neuropsychologiques, comportementales et neurophysiologiques (EEG). Bien que les résultats confirment la présence d'effets bénéfiques pour le groupe entraîné, ceux-ci se limitent aux questionnaires remplis par les parents, notamment les échelles Inattention et Hyperactivité de l'ADHD Rating Scale (F(1,13)=17,26, p<,001 et F(1,13)=5,76, p<,05 respectivement) ainsi qu'à l'échelle Troubles de comportements du Strenght and Difficulties Questionnaire (F(1,13)=4,36, p<,1). Cela plaide en faveur d'un effet placebo se caractérisant par le « traitement des parents » plutôt que le « traitement de l'enfant ». Par conséquent, une deuxième étude (n=31) incluant un groupe placebo bénéficiant du même cérémonial, mais sans feedback réel, a été conduite chez un groupe d'enfants (7-12 ans, moyenne 8,8 ans). Les résultats obtenus lors de la première étude n'ont pu être répliqués et aucun effet de groupe n'a été observé, les groupes entraînés se situant au même niveau en posttest que les enfants en liste d'attente. Par conséquent, bien que la généralisation des résultats soit entravée par le fait que les sujets ne sont pas parvenus à acquérir un contrôle sur l'ÉEG, ces données suggèrent à la fois l'inefficience du véritable traitement, mais également la contribution négligeable des facteurs non spécifiques, le groupe placebo n'ayant montré aucune amélioration significative. Toutefois, une analyse post-hoc des résultats semble tout de même suggérer des effets bénéfiques, du moins pour un groupe restreint de sujets. Par conséquent, des mécanismes autres que ceux mis de l'avant au départ doivent être postulés pour expliquer cet effet. ______________________________________________________________________________
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Traiter la dépendance à la nicotine par le neurofeedback chez les adultes ayant un trouble déficitaire de l'attention

Lamontagne, Suzanne January 2015 (has links)
Le trouble déficitaire de l'attention avec hyperactivité (TDAH) et le tabagisme ont un lien établi. Les personnes atteintes d’un TDAH sont plus portées à développer une dépendance à la cigarette, à débuter le tabagisme plus jeune et ont plus de difficultés à cesser de fumer. Il est maintenant connu que le traitement du TDAH modifie ces interactions. Bien que les psychostimulants soient le traitement pharmacologique de choix pour le TDAH, les effets secondaires indésirables de ces substances réduisent considérablement l’utilisation par ceux qui veulent cesser de fumer, surtout s’ils utilisent déjà des substances ayant des propriétés stimulantes, tel que la nicotine, pour les aider. Cette étude a comme objectif d’évaluer l’efficacité potentielle d’un traitement de neurofeedback chez des adultes atteints d’un TDAH et qui, malgré l’utilisation d’un timbre de nicotine, n’arrivaient toujours pas à cesser de fumer. Quatre participantes qui ont rencontré les critères de recherche pour le TDAH ont reçu 12 à 14 séances de neurofeedback pendant qu’elles continuaient un traitement avec un timbre de nicotine. L’efficacité de l’intervention en neurofeedback est évaluée selon un devis de recherche à cas unique avec lignes de base multiples établies en fonction des participants. L’analyse post-intervention révèle que trois des quatre participantes ont réduit de façon significative leur dépendance sur la nicotine à la suite du traitement. Le neurofeedback déjà connu comme traitement efficace du TDAH, dans le cas de dépendance à la nicotine, peut améliorer la tolérance aux symptômes de sevrage en passant par une amélioration de l’attention.
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Tests de déséquilibre de liaison et leur application à un gène candidat à l'hyperactivité

Abed, Djamila January 2008 (has links) (PDF)
Ce mémoire présente deux tests génétiques permettant l'identification de gènes reliés à une maladie par l'intermédiaire des études d'association et de liaison génétique. Le premier test, le TDT (Transmission Test for Linkage disequilibrium), est très couramment utilisé et s'applique aux caractères binaires. Le second test, le QTDT est relativement nouveau et s'applique aux caractères mesurés sur une échelle continue. On commence par donner des notions théoriques de ces deux tests, en particulier des notions élémentaires de génétique quantitative. Par la suite, ces deux tests sont appliqués à des données réelles, des enfants atteints du TDA/H (trouble du déficit de l'attention, avec ou sans hyperactivité), et leurs résultats sont comparés. Les données comprennent des variables explicatives environnementales et génétiques. Les phénotypes (variables expliquées) sont des scores de comportement de l'enfant, qui varient sur une échelle continue. On montre que les résultats des deux tests sont similaires; le gène étudié n'est ni associé, ni lié au trouble étudié. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Déséquilibre de liaison, Test du TDT, Test du QTDT, TDA/H.
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La motricité globale d'enfants présentant un trouble déficitaire de l'attention avec hyperactivité

Gagné, Julien January 2008 (has links) (PDF)
De nombreuses recherches dans les domaines du trouble déficitaire de l'attention avec hyperactivité (TDAH) et de la motricité ont été effectuées à ce jour. Ces études démontrent que les enfants vivant avec un TDAH présentent des difficultés motrices de tout genre voire même des retards moteurs. Cependant, il existe, dans la littérature, un manque de précision quant aux habiletés et aux difficultés de motricité globale de ces enfants. Entre autres, nous ne savons pas quelles sont les habiletés de la motricité globale où ces enfants manifestent à la fois un TDAH et un retard moteur connu sous le nom du trouble de l'acquisition de la coordination (TAC). Les objectifs de cette recherche sont d'identifier les caractéristiques de la motricité globale des enfants ayant un TDAH de sous-type combiné (TDAH-C) et de préciser les habiletés où ces enfants présentent, en comorbidité, un TAC. Pour y parvenir, nous formulons les hypothèses suivantes: Les enfants vivant avec un TDAH-C obtiendront des performances plus faibles aux habiletés motrices globales et ils manifesteront des retards moteurs. Quinze (15) garçons ayant un TDAH-C et seize (16) garçons asymptomatiques, âgés entre 8 et 10 ans, composent les deux groupes de cette recherche. Les deux groupes ont été évalués à l'aide de deux tests moteurs complémentaires soit le Test of Gross Motor Development-2 (TGMD-2) et le Bruininks-Oseretsky Test of Motor Proficiency-2 (BOT-2). Les évaluations s'effectuaient en un seul temps et se sont déroulés au gymnase de la Clinique des troubles de l'attention de l'hôpital Rivières-des-Prairies pour le groupe d'enfants ayant un TDAH-C et au gymnase d'une école primaire de la commission scolaire Marie-Victorin pour les enfants du groupe témoin. Précisons que la médication se poursuivait normalement la journée de l'évaluation pour les enfants vivant avec un TDAH-C. Les résultats de cette recherche confirment nos hypothèses. Le groupe d'enfants ayant un TDAH-C a obtenu des résultats inférieurs pour l'ensemble des habiletés de motricité globale. Plus précisément, les enfants avec un TDAH-C courent moins rapidement, ils coordonnent difficilement deux segments simultanément, ils requièrent des rétroactions visuelles pour se maintenir en équilibre, ils ne préparent pas leurs actions motrices et ils contrôlent difficilement leur effort musculaire. Ajoutons que pour les habiletés locomotrices (12/15), d'équilibre (10/15), de vitesse de course-agilité (9/15) et finalement, de contrôle d'objets (8/15), plus de la moitié des enfants vivant avec un TDAH-C manifestent également un TAC. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Trouble déficitaire de l'attention avec hyperactivité, Trouble de l'acquisition de la coordination, Motricité globale, Enfants.
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Effets de l'exposition au manganèse dans l'eau potable et impacts potentiels pour les enfants selon une approche écosystémique : une étude pilote en santé et environnement

Laforest, François January 2009 (has links) (PDF)
Le seul critère de qualité de l'eau potable relié au Mn est d'ordre esthétique et correspond à une concentration ≤ 50 µg/l. Au Québec, le manganèse (Mn) est souvent présent naturellement dans un certain nombre de municipalités qui s'approvisionnent en eau à partir des aquifères. Dans une perspective de santé environnementale, nous avons (i) examiné la législation, ainsi que les acteurs sociaux impliqués dans la question de l'eau potable et (ii) étudié les impacts potentiels du Mn dans l'eau de consommation d'une municipalité qui s'approvisionne à partir d'une nappe phréatique présentant une concentration moyenne de 500 µg/I pendant plus de dix ans pouvant être associée à des troubles de comportement chez les enfants. Après approbations du comité de déontologie de l'Université du Québec à Montréal, nous avons recruté 46 participants (22 filles et 24 garçons) de 6 à 15 ans (âge médian de 11 ans) à partir d'envois postaux effectués auprès de leurs parents. Nous avons choisi comme indicateur de la présence du Mn dans l'organisme la concentration de Mn au niveau des cheveux (MnC). Un questionnaire a été utilisé, auprès des parents, de façon à évaluer la contribution de la diète alimentaire pouvant être reliée à la présence du Mn dans l'organisme de leurs enfants. Les parents consentants ont complété le questionnaire d'évaluation du comportement «Conners' Rating Scale» (CPRS-R) une version du questionnaire (CTRS-R) fut également complétée par les enseignants des enfants ciblés. À l'aide de scores T standardisés sur une large population, nous avons vérifié la correspondance entre différentes sous-échelles concernant les aspects oppositionnels, l'hyperactivité, les troubles cognitifs/inattentions, ainsi que l'index de synthèse TDAH. Les résultats des tests-T auprès des enseignants sont significativement associés au niveau du MnC pour les sous-échelles de troubles oppositionnels (p = 0,020) et à l'hyperactivité (p = 0,002). Tous les enfants qui avaient un score au test T ≥ 65 présentaient une concentration de MnC ≥ 3,0 µg/g. Ces résultats ont été ajustés en fonction de l'âge, du sexe et du revenu des parents. Concernant le Mn pouvant provenir de la diète, nos résultats ne permettent pas de dégager une tendance significative. Ce projet pilote indique une contribution possible du Mn provenant de l'eau potable aux troubles de comportement des enfants. En outre, au plan socio-économique, nos résultats montrent que la présence de ce type de contamination lié au Mn dans l'eau modifie les habitudes quotidiennes des résidants exposés, tout en entraînant des coûts socio-économiques et sanitaires substantiels tant pour les individus que pour la communauté. Ces résultats montrent que le MnC peut être un indicateur valable et que d'autres études devraient être menées concernant la présence du Mn dans l'eau destinée à la consommation. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Manganèse, Eau souterraine, Eau potable, Contamination naturelle, Enfants, Trouble de déficit d'attention/hyperactivité (TDAH), Santé et environnement.
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La classe virtuelle : une version écologique du test en performance continue : étude pilote

Moreau, Geneviève January 2006 (has links) (PDF)
La classe en réalité virtuelle est un programme informatique permettant à l'enfant d'interagir avec un environnement virtuel multimédia. L'enfant est immergé dans l'environnement virtuel à l'aide d'un casque sur lequel sont attachés des lunettes de réalité virtuelle et des écouteurs qui fournissent l'environnement visuel et auditif qui crée ce monde virtuel. Un troisième dispositif est attaché au casque et permet à l'enfant d'explorer l'espace virtuel dans les trois dimensions. Ce système de détection des mouvements « Intertrax » mesure l'orientation de la tête pendant que l'enfant explore la classe virtuelle et permet au programme de fournir simultanément les stimuli appropriés. Un test de performance continue est présenté sur le tableau situé à l'avant de la classe virtuelle. Des distractions visuelles et auditives sont présentées pendant l'exécution de la tâche. Tout comme le test de performance continue de Conners (CPT), la classe virtuelle enregistre les temps de réaction ainsi que les erreurs de commissions et d'omissions. Le système de détection enregistre les mouvements de tête de l'enfant permettant de documenter le nombre de fois que l'enfant a détourné son attention de la tâche présentée sur le tableau pour regarder ailleurs dans la classe. De plus, les temps précis auxquels se sont produits les erreurs de commissions ou d'omission sont enregistrés, permettant à l'examinateur d'associer une erreur éventuelle à une distraction dans le monde virtuel. La classe virtuelle a été développée à l'Université Southern California. L'enfant doit exécuter un test de performance continue dont les stimuli (sous forme de lettres) sont présentés au tableau à l'avant de la classe. Les instructions sont données par l'enseignante virtuelle et l'enfant a un temps de pratique avant la tâche pour se familiariser avec l'environnement virtuel. La tâche dure six minutes et les données sont réparties sur trois blocs de temps égaux. La classe virtuelle a l'avantage d'être plus représentative de la performance de l'enfant dans la vie de tous les jours comparativement à l'administration de tests neuropsychologiques traditionnels. Afin de bien performer, l'enfant doit maintenir son attention sur la tâche et ignorer les distractions présentées au cours de la tâche.
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Effets du neurofeedback sur le fonctionnement intellectuel et les comportements d'enfants présentant un TDAH

Moreau, Geneviève 01 1900 (has links) (PDF)
Le neurofeedback est typiquement considéré par le monde médical comme une technique prometteuse dans le traitement du TDAH, mais dont l'efficacité spécifique n'est pas suffisamment bien établie. La présente étude cherche à déterminer des effets spécifiques au neurofeedback sur le fonctionnement intellectuel et sur les comportements d'enfants présentant un TDAH. Pour ce faire, deux expérimentations ont été réalisées auprès de 46 enfants au total (15 enfants lors de la première expérimentation et 31 pour la deuxième), âgés de 7 à 13 ans et ayant un diagnostic de TDAH (tous déjà traités avec une médication psychostimulante). L'entraînement de neurofeedback visait à augmenter l'amplitude du rythme sensori-moteur (12-15 Hz) et à diminuer l'amplitude des ondes Thêta (4-8 Hz) au-dessus du cortex sensori-moteur droit (C4). La première expérimentation impliquait des enfants recevant le neurofeedback et d'autres en liste d'attente. Elle visait d'abord à récolter les enregistrements EEG requis pour la condition placebo de l'étude suivante et à identifier les variables les plus susceptibles de montrer l'efficacité du traitement. Elle pouvait aussi déjà démontrer une certaine efficacité du protocole de neurofeedback choisi. En cela et malgré la prise en compte du grand nombre de variables examinées, deux sous-échelles « TDAH » du questionnaire CBCL complété par les parents ont montré des améliorations significatives pour les enfants ayant bénéficié du neurofeedback. Le questionnaire DuPaul rempli par les parents montrait aussi un effet crédible, mais en deçà du seuil statistique corrigé pour le grand nombre de variables examinées dans cette étude préliminaire. La deuxième expérimentation reprenait les mêmes conditions en ajoutant un groupe placebo avec double insu (concernant les groupes placebo et neurofeedback). Le but de la condition placebo était de déterminer que c'est bien la modulation de l'EEG et non la relation établie avec les parents du groupe entraîné qui amène les améliorations rapportées. Les enfants sélectionnés ont été répartis aléatoirement en trois groupes (vrai neurofeedback, neurofeedback placebo, attente). La tendance vers un effet significatif au DuPaul-parent de la première étude et la contribution de l'entraînement de l'EEG ont été confirmées à l'étude 2 puisque des améliorations significatives ont été observées pour le groupe d'enfants ayant bénéficié du vrai neurofeedback par rapport aux deux groupes contrôles sur deux des trois sous-échelles du questionnaire DuPaul-parent (« Inattention » et « Totale »). Toutefois, les améliorations significatives obtenues lors de la première expérimentation au CBCL n'ont pas été reproduites, ce qui demeure inexpliqué. Des gains aux échelles partielles « Compréhension verbale » et « Mémoire de travail » ainsi qu'à l'échelle globale de l'épreuve d'intelligence ont aussi été observés, ce qui n'avait pas été le cas lors de la première expérimentation. Notons toutefois que ces gains n'étaient pas suffisamment importants pour franchir le seuil de signification avec la correction de Bonferroni (p ≤ .01) spécifiée a priori. En conclusion, les résultats obtenus mettent en évidence des effets spécifiques au neurofeedback agissant notamment sur les symptômes comportementaux du TDAH. Rappelons que ces effets n'ont pas été observés pour le groupe en condition placebo. D'autres recherches sont nécessaires pour reproduire ces résultats et éventuellement, mieux comprendre le fonctionnement de ce traitement afin d'être en mesure de l'utiliser de façon optimale. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Neurofeedback, TDAH, enfants, placebo
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Traitement cognitivo-comportemental des troubles anxieux chez des enfants âgés entre 4 et 7 ans qui présentent des symptômes associés au trouble déficitaire de l'attention avec hyperactivité en comorbidité : une étude pilote

Hébert, Sandra January 2021 (has links)
Les études montrent que jusqu'à 28% des enfants d'âge préscolaire avec un trouble anxieux répondent également aux critères diagnostiques du trouble déficitaire de l'attention avec hyperactivité (TDAH) lorsqu'ils consultent dans des milieux cliniques (Leblanc, 2009; Wilens et al., 2002). Malgré cette forte prévalence, aucune étude à notre connaissance ne s'est intéressée au traitement psychologique de cette problématique chez ces enfants. Il est pourtant important d'intervenir rapidement auprès de cette population afin de prévenir la cristallisation des peurs et les conséquences associées à cette comorbidité (Carter, Briggs-Gowan, & Davis, 2004). La présente étude vise à évaluer, de façon préliminaire, l'efficacité d'une thérapie cognitivo-comportementale (TCC) familiale pour les troubles anxieux chez des enfants âgés de 4 à 7 ans qui présentent également des comportements associés au TDAH. Spécifiquement, cette étude vise à documenter l'effet de l'intervention au post-traitement et au suivi 3 mois sur les troubles anxieux, les symptômes anxieux et ceux associés au TDAH, ainsi que sur le stress parental vécu dans la relation parent-enfant. Elle vise également à documenter l'évolution des symptômes anxieux et de TDAH tout au long de la thérapie. L'intervention devrait mener à une rémission des troubles anxieux, une diminution des symptômes anxieux et des comportements associés au TDAH, ainsi qu'à une diminution du stress parental au post-traitement. Le maintien des gains ou une amélioration encore plus marquée est attendue au suivi 3 mois. Un devis de séries de réplication de cas à niveaux de bases multiples non concurrents de type A-B est utilisé dans la présente étude puisqu'il est appuyé par la pratique de la psychologie basée sur les données probantes (Jarrett & Ollendick, 2012; Kazdin, 2011). Cinq enfants âgés entre 4 et 7 ans sont recrutés via la liste de diffusion de courriels de l'Université Laval (n=4), ainsi que du Service de consultation de l'École de psychologie de l'Université Laval (n=1). Le Schedule for Affective Disorders and Schizophrenia, Epidemiologic Version (K-SADS-E; Kaufman et al., 1997) est administré aux parents afin d'évaluer la présence de troubles anxieux et de comportements associés au TDAH chez ces enfants. Des questionnaires sont également remplis par les parents afin d'évaluer les symptômes anxieux et associés au TDAH, ainsi que le stress parental. Notons que ces mêmes mesures sont utilisées au post-traitement et lors du suivi 3 moins. Par ailleurs, le Journal quotidien d'auto-observation des symptômes anxieux et des comportements associés au TDAH est rempli par les parents pendant la période d'attente (2, 3 ou 4 semaines), pendant l'intervention et deux semaines avant le suivi 3 mois. Les résultats révèlent la rémission de tous les troubles anxieux chez 90% (4/5) des participants à l'évaluation post-traitement, ainsi qu'un maintien de ces gains au suivi 3 mois. Une diminution significative des symptômes anxieux est également observée après l'intervention chez 50% des participants et 40% d'entre eux maintiennent les gains au suivi 3 mois. De plus, une amélioration des comportements associés au TDAH est observée chez 80% des participants à l'évaluation post-traitement. Au suivi 3 mois, les gains sont maintenus chez 20% des participants. Par ailleurs, les parents rapportent se sentir moins isolés socialement et plus compétents dans leur rôle parental après l'intervention. Une analyse graphique visuelle a également été réalisée, mais l'importante variabilité présente entre les interventions n'a pas permis d'attribuer les changements sur le plan des symptômes anxieux et de ceux associés aux comportement TDAH à l'introduction de l'intervention. Les résultats de cette étude préliminaire sont encourageants et soutiennent l'efficacité du de ce nouveau traitement familial pour les troubles anxieux chez des enfants âgés de 4 à 7 ans qui ont également des comportements associés au TDAH. Les résultats obtenus soulignent l'importance d'inclure les parents dans le traitement des enfants d'âge préscolaire afin de favoriser la généralisation et le maintien des gains. La participation parentale est d'autant plus importante chez cette tranche d'âge étant donné que ces enfants ont davantage besoin d'être soutenu, accompagné et renforcé dans l'application des stratégies cognitive et comportementale.
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Étude de la trajectoire développementale des fonctions attentionnelles et exécutives et de leurs relations avec les symptômes clinique dans le trouble déficitaire de l'attention/hyperactivité (TDA/H)

Vézina, Pascale 13 March 2019 (has links)
Le trouble déficitaire de l’attention/hyperactivité (TDA/H) est un trouble neurodéveloppemental dont les manifestations comportementales d’inattention, d’agitation et d’impulsivité ont largement été documentées dans la littérature. Il est désormais reconnu que ce trouble s’accompagne fréquemment d’atteintes cognitives, certaines ayant même été ciblées comme potentiels marqueurs du trouble qui pourraient être plus directement liés aux origines étiologiques et à l’expression du phénotype comportemental. De nombreuses limites méthodologiques compliquent toutefois la compréhension que les chercheurs et cliniciens se font du profil cognitif du TDA/H. De plus, très peu d’études ont jusqu’à présent documenté la trajectoire de développement cognitif dans le TDA/H, composante faisant pourtant partie intégrante de ce trouble développemental. De nombreuses questions demeurent à savoir comment évolue la cognition et si sa trajectoire évolutive peut être associée à des changements dans la symptomatologie clinique. La présente thèse a ainsi poursuivi quatre objectifs visant à 1) confirmer la présence d’atteintes au niveau de cinq fonctions ciblées comme potentiels marqueurs cognitifs du TDA/H (l’alerte, la vigilance, l’inhibition, la flexibilité et la mémoire de travail) en utilisant une méthodologie guidée par des modèles théoriques de la cognition, 2) examiner l’effet de l’âge sur l’expression de ces atteintes au travers du développement, soit de 6 à 22 ans, 3) documenter l’évolution de ces fonctions, sur une période de 8.74 ans, chez des participants présentant un TDA/H, et 4) vérifier la présence d’une association entre la trajectoire cognitive et de la symptomatologie clinique du trouble. Les résultats obtenus ont permis de démontrer que les participants avec un TDA/H présentent des performances cognitives plus faibles à des tâches mesurant l’alerte, la vigilance, l’inhibition et la flexibilité, alors que la performance en mémoire de travail serait pour sa part préservée. Ces différents marqueurs sont par ailleurs influencés de manière distincte par l’âge et poursuivent des trajectoires évolutives qui leur sont propres. La difficulté de flexibilité s’exprime ainsi spécifiquement chez les enfants avec un TDA/H et tend à se normaliser avec l’âge. L’atteinte de vigilance connaîtrait pour sa part une nette accentuation développementale à l’adolescence et aurait un fonctionnement pathologique chez les adolescents et jeunes adultes avec le trouble. L’inhibition et l’alerte seraient quant à elles moins sujettes aux effets développementaux, leur performance respective demeurant relativement stable dans le temps. Aucune association claire n’a été observée entre les trajectoires cognitives et l’évolution clinique des participants, suggérant que la réduction des symptômes comportementaux de TDA/H survenant chez certains individus à l’adolescence ne découle pas d’une amélioration du fonctionnement cognitif. Les résultats de la thèse permettent de proposer trois trajectoires cognitives du TDA/H et de soulever des hypothèses sur les facteurs pouvant leur être sous-jacents ainsi que leurs liens avec les manifestations cliniques du trouble. Ils fournissent également des pistes méthodologiques et cliniques intéressantes pour les chercheurs et cliniciens oeuvrant auprès de la clientèle avec un TDA/H. / Attention-deficit/hyperactivity disorder (ADHD) is a neurodevelopmental disorder characterized by developmentally atypical levels of inattention, hyperactivity and impulsivity. Cognitive impairments are now recognized as an important component of the disorder, which could act as an intermediary between genotype and behavioural phenotype. However, methodological issues limit the conclusions that can be drawn regarding the cognitive profile of patients with ADHD. In addition, very few studies have investigated cognitive development in ADHD, although cognitive impairments are thought to be an important component of this developmental disorder. Many questions thus remain about cognitive evolution of ADHD and its association with changes in clinical symptomatology. To address these issues, four main objectives were pursued in the present thesis: 1) to confirm the presence of a dysfunction of five cognitive functions targeted as potential cognitive markers of ADHD (alertness, vigilance, inhibition, set shifting and working memory) using a methodology guided by theoretical models of cognition, 2) to examine the effect of age on the expression of these cognitive dysfunctions throughout development (6 to 22 years), 3) to document the prospective evolution of these cognitive functions in participants with ADHD over a period of 8.74 years, and 4) to verify the presence of an association between cognitive trajectories of the disorder and symptom evolution. Results have shown that participants with ADHD had lower performances of alertness, vigilance, inhibition and set shifting, while working memory seems to be preserved. These impairments were distinctively influenced by age and multiple cognitive trajectories were identified. Indeed, set shifting was found to be specifically impaired in children with ADHD and tended to normalize with age. Inversely, vigilance performance was found to decline with age, with an impairment that was specific to older participants with ADHD. The other processes, i.e. alertness, inhibition and working memory, were less prone to developmental effects and remained relatively stable over time. There was no clear association between cognitive trajectories and symptom evolution, suggesting that cognitive changes are unlikely to be causally involved in the course of symptoms. The results of the thesis lead to propose three cognitive trajectories of ADHD and to discuss the factors underlying them, as well as their relationship with the clinical manifestations of the disorder. They also have methodological and clinical implications for scientists and clinicians working with clients with ADHD.

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