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Impact d'un trouble du déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) sur les capacités motrices des adolescentsSimard, Laurie 31 August 2018 (has links)
La littérature scientifique a démontré une diminution des performances motrices chez les enfants ayant un TDAH. Toutefois, très peu d’études se sont intéressées à l’évolution de leur motricité après l’enfance. Le projet de recherche a pour but de documenter l’impact d’un TDAH sur la motricité globale des adolescents. Les performances motrices de vingt adolescents ayant un diagnostic de TDAH ont été comparées à celles de vingt adolescents de même âge sans diagnostic de TDAH. Les comparaisons montrent des différences significatives au niveau de la motricité globale entre les deux groupes. Les performances sont moindres chez les adolescents ayant un TDAH en ce qui a trait à l’agilité, la coordination, l’équilibre, la vitesse segmentaire et le temps de réaction simple. Toutefois, de futures recherches sont nécessaires pour affirmer que les difficultés motrices des enfants ayant un TDAH persistent à l’adolescence / Scientific literature has shown decreased motor performance in children with ADHD. However, very few studies had looked at the evolution of their motor skills after childhood. The purpose of the research project is to document the impact of ADHD on adolescents overall motor skills. The motor tests results of twenty adolescents with ADHD were compared with that of 20 adolescents of the same age without ADHD. The comparisons showed significant differences in gross motor skill between the two groups. Performance was lower in adolescents with ADHD for agility, coordination, balance, segmental velocity and simple reaction time compared to the non-ADHD adolescent group. However, future research is needed to assert that the motor difficulties of children with ADHD persist in adolescence.
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Contribution de facteurs placebo à l'efficacité du neurofeedback chez les enfants souffrant de TDA/HPicard, Caroline 09 1900 (has links) (PDF)
Le trouble déficitaire de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDA/H) atteint de 5 à 10% des enfants d'âge scolaire. Le seul traitement reconnu efficace à ce jour est la prise quotidienne de psychostimulants. Toutefois, la médication a mauvaise presse et ne convient pas à tous les enfants, ce qui conduit les parents à se tourner vers des solutions alternatives. Parmi celles-ci, le neurofeedback semble particulièrement populaire. Cette technique est basée sur le fait que les enfants souffrant de TDA/H présentent des atypies des ondes cérébrales qui pourraient être corrigées par le biais d'animations sur ordinateur qui renvoient du feedback à l'enfant en fonction de son activité ÉEG. Bien que plusieurs études démontrent des résultats prometteurs, nombre d'entre elles présentent des lacunes méthodologiques. De même, la contribution de facteurs non spécifiques, notamment au niveau psychologique, n'a pu être exclue et, conséquemment, l'hypothèse d'un effet placebo ne peut être éliminée. Afin de déterminer l'apport respectif des facteurs d'ordre affectif et neurologique dans le neurofeedback, une première étude a été menée dans le but de documenter l'effet simple du traitement en comparant un groupe entraîné (n=8) à un groupe en liste d'attente (n=7) composé d'enfants âgés de 7 à 13 ans (moyenne de 9,6 ans), sur des mesures neuropsychologiques, comportementales et neurophysiologiques (EEG). Bien que les résultats confirment la présence d'effets bénéfiques pour le groupe entraîné, ceux-ci se limitent aux questionnaires remplis par les parents, notamment les échelles Inattention et Hyperactivité de l'ADHD Rating Scale (F(1,13)=17,26, p<,001 et F(1,13)=5,76, p<,05 respectivement) ainsi qu'à l'échelle Troubles de comportements du Strenght and Difficulties Questionnaire (F(1,13)=4,36, p<,1). Cela plaide en faveur d'un effet placebo se caractérisant par le « traitement des parents » plutôt que le « traitement de l'enfant ». Par conséquent, une deuxième étude (n=31) incluant un groupe placebo bénéficiant du même cérémonial, mais sans feedback réel, a été conduite chez un groupe d'enfants (7-12 ans, moyenne 8,8 ans). Les résultats obtenus lors de la première étude n'ont pu être répliqués et aucun effet de groupe n'a été observé, les groupes entraînés se situant au même niveau en posttest que les enfants en liste d'attente. Par conséquent, bien que la généralisation des résultats soit entravée par le fait que les sujets ne sont pas parvenus à acquérir un contrôle sur l'ÉEG, ces données suggèrent à la fois l'inefficience du véritable traitement, mais également la contribution négligeable des facteurs non spécifiques, le groupe placebo n'ayant montré aucune amélioration significative. Toutefois, une analyse post-hoc des résultats semble tout de même suggérer des effets bénéfiques, du moins pour un groupe restreint de sujets. Par conséquent, des mécanismes autres que ceux mis de l'avant au départ doivent être postulés pour expliquer cet effet.
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Traiter la dépendance à la nicotine par le neurofeedback chez les adultes ayant un trouble déficitaire de l'attentionLamontagne, Suzanne January 2015 (has links)
Le trouble déficitaire de l'attention avec hyperactivité (TDAH) et le tabagisme ont un lien établi. Les personnes atteintes d’un TDAH sont plus portées à développer une dépendance à la cigarette, à débuter le tabagisme plus jeune et ont plus de difficultés à cesser de fumer. Il est maintenant connu que le traitement du TDAH modifie ces interactions. Bien que les psychostimulants soient le traitement pharmacologique de choix pour le TDAH, les effets secondaires indésirables de ces substances réduisent considérablement l’utilisation par ceux qui veulent cesser de fumer, surtout s’ils utilisent déjà des substances ayant des propriétés stimulantes, tel que la nicotine, pour les aider. Cette étude a comme objectif d’évaluer l’efficacité potentielle d’un traitement de neurofeedback chez des adultes atteints d’un TDAH et qui, malgré l’utilisation d’un timbre de nicotine, n’arrivaient toujours pas à cesser de fumer. Quatre participantes qui ont rencontré les critères de recherche pour le TDAH ont reçu 12 à 14 séances de neurofeedback pendant qu’elles continuaient un traitement avec un timbre de nicotine. L’efficacité de l’intervention en neurofeedback est évaluée selon un devis de recherche à cas unique avec lignes de base multiples établies en fonction des participants. L’analyse post-intervention révèle que trois des quatre participantes ont réduit de façon significative leur dépendance sur la nicotine à la suite du traitement. Le neurofeedback déjà connu comme traitement efficace du TDAH, dans le cas de dépendance à la nicotine, peut améliorer la tolérance aux symptômes de sevrage en passant par une amélioration de l’attention.
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Tests de déséquilibre de liaison et leur application à un gène candidat à l'hyperactivitéAbed, Djamila January 2008 (has links) (PDF)
Ce mémoire présente deux tests génétiques permettant l'identification de gènes reliés à une maladie par l'intermédiaire des études d'association et de liaison génétique. Le premier test, le TDT (Transmission Test for Linkage disequilibrium), est très couramment utilisé et s'applique aux caractères binaires. Le second test, le QTDT est relativement nouveau et s'applique aux caractères mesurés sur une échelle continue. On commence par donner des notions théoriques de ces deux tests, en particulier des notions élémentaires de génétique quantitative. Par la suite, ces deux tests sont appliqués à des données réelles, des enfants atteints du TDA/H (trouble du déficit de l'attention, avec ou sans hyperactivité), et leurs résultats sont comparés. Les données comprennent des variables explicatives environnementales et génétiques. Les phénotypes (variables expliquées) sont des scores de comportement de l'enfant, qui varient sur une échelle continue. On montre que les résultats des deux tests sont similaires; le gène étudié n'est ni associé, ni lié au trouble étudié. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Déséquilibre de liaison, Test du TDT, Test du QTDT, TDA/H.
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La motricité globale d'enfants présentant un trouble déficitaire de l'attention avec hyperactivitéGagné, Julien January 2008 (has links) (PDF)
De nombreuses recherches dans les domaines du trouble déficitaire de l'attention avec hyperactivité (TDAH) et de la motricité ont été effectuées à ce jour. Ces études démontrent que les enfants vivant avec un TDAH présentent des difficultés motrices de tout genre voire même des retards moteurs. Cependant, il existe, dans la littérature, un manque de précision quant aux habiletés et aux difficultés de motricité globale de ces enfants. Entre autres, nous ne savons pas quelles sont les habiletés de la motricité globale où ces enfants manifestent à la fois un TDAH et un retard moteur connu sous le nom du trouble de l'acquisition de la coordination (TAC). Les objectifs de cette recherche sont d'identifier les caractéristiques de la motricité globale des enfants ayant un TDAH de sous-type combiné (TDAH-C) et de préciser les habiletés où ces enfants présentent, en comorbidité, un TAC. Pour y parvenir, nous formulons les hypothèses suivantes: Les enfants vivant avec un TDAH-C obtiendront des performances plus faibles aux habiletés motrices globales et ils manifesteront des retards moteurs. Quinze (15) garçons ayant un TDAH-C et seize (16) garçons asymptomatiques, âgés entre 8 et 10 ans, composent les deux groupes de cette recherche. Les deux groupes ont été évalués à l'aide de deux tests moteurs complémentaires soit le Test of Gross Motor Development-2 (TGMD-2) et le Bruininks-Oseretsky Test of Motor Proficiency-2 (BOT-2). Les évaluations s'effectuaient en un seul temps et se sont déroulés au gymnase de la Clinique des troubles de l'attention de l'hôpital Rivières-des-Prairies pour le groupe d'enfants ayant un TDAH-C et au gymnase d'une école primaire de la commission scolaire Marie-Victorin pour les enfants du groupe témoin. Précisons que la médication se poursuivait normalement la journée de l'évaluation pour les enfants vivant avec un TDAH-C. Les résultats de cette recherche confirment nos hypothèses. Le groupe d'enfants ayant un TDAH-C a obtenu des résultats inférieurs pour l'ensemble des habiletés de motricité globale. Plus précisément, les enfants avec un TDAH-C courent moins rapidement, ils coordonnent difficilement deux segments simultanément, ils requièrent des rétroactions visuelles pour se maintenir en équilibre, ils ne préparent pas leurs actions motrices et ils contrôlent difficilement leur effort musculaire. Ajoutons que pour les habiletés locomotrices (12/15), d'équilibre (10/15), de vitesse de course-agilité (9/15) et finalement, de contrôle d'objets (8/15), plus de la moitié des enfants vivant avec un TDAH-C manifestent également un TAC. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Trouble déficitaire de l'attention avec hyperactivité, Trouble de l'acquisition de la coordination, Motricité globale, Enfants.
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Effets de l'exposition au manganèse dans l'eau potable et impacts potentiels pour les enfants selon une approche écosystémique : une étude pilote en santé et environnementLaforest, François January 2009 (has links) (PDF)
Le seul critère de qualité de l'eau potable relié au Mn est d'ordre esthétique et correspond à une concentration ≤ 50 µg/l. Au Québec, le manganèse (Mn) est souvent présent naturellement dans un certain nombre de municipalités qui s'approvisionnent en eau à partir des aquifères. Dans une perspective de santé environnementale, nous avons (i) examiné la législation, ainsi que les acteurs sociaux impliqués dans la question de l'eau potable et (ii) étudié les impacts potentiels du Mn dans l'eau de consommation d'une municipalité qui s'approvisionne à partir d'une nappe phréatique présentant une concentration moyenne de 500 µg/I pendant plus de dix ans pouvant être associée à des troubles de comportement chez les enfants. Après approbations du comité de déontologie de l'Université du Québec à Montréal, nous avons recruté 46 participants (22 filles et 24 garçons) de 6 à 15 ans (âge médian de 11 ans) à partir d'envois postaux effectués auprès de leurs parents. Nous avons choisi comme indicateur de la présence du Mn dans l'organisme la concentration de Mn au niveau des cheveux (MnC). Un questionnaire a été utilisé, auprès des parents, de façon à évaluer la contribution de la diète alimentaire pouvant être reliée à la présence du Mn dans l'organisme de leurs enfants. Les parents consentants ont complété le questionnaire d'évaluation du comportement «Conners' Rating Scale» (CPRS-R) une version du questionnaire (CTRS-R) fut également complétée par les enseignants des enfants ciblés. À l'aide de scores T standardisés sur une large population, nous avons vérifié la correspondance entre différentes sous-échelles concernant les aspects oppositionnels, l'hyperactivité, les troubles cognitifs/inattentions, ainsi que l'index de synthèse TDAH. Les résultats des tests-T auprès des enseignants sont significativement associés au niveau du MnC pour les sous-échelles de troubles oppositionnels (p = 0,020) et à l'hyperactivité (p = 0,002). Tous les enfants qui avaient un score au test T ≥ 65 présentaient une concentration de MnC ≥ 3,0 µg/g. Ces résultats ont été ajustés en fonction de l'âge, du sexe et du revenu des parents. Concernant le Mn pouvant provenir de la diète, nos résultats ne permettent pas de dégager une tendance significative. Ce projet pilote indique une contribution possible du Mn provenant de l'eau potable aux troubles de comportement des enfants. En outre, au plan socio-économique, nos résultats montrent que la présence de ce type de contamination lié au Mn dans l'eau modifie les habitudes quotidiennes des résidants exposés, tout en entraînant des coûts socio-économiques et sanitaires substantiels tant pour les individus que pour la communauté. Ces résultats montrent que le MnC peut être un indicateur valable et que d'autres études devraient être menées concernant la présence du Mn dans l'eau destinée à la consommation. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Manganèse, Eau souterraine, Eau potable, Contamination naturelle, Enfants, Trouble de déficit d'attention/hyperactivité (TDAH), Santé et environnement.
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La classe virtuelle : une version écologique du test en performance continue : étude piloteMoreau, Geneviève January 2006 (has links) (PDF)
La classe en réalité virtuelle est un programme informatique permettant à l'enfant d'interagir avec un environnement virtuel multimédia. L'enfant est immergé dans l'environnement virtuel à l'aide d'un casque sur lequel sont attachés des lunettes de réalité virtuelle et des écouteurs qui fournissent l'environnement visuel et auditif qui crée ce monde virtuel. Un troisième dispositif est attaché au casque et permet à l'enfant d'explorer l'espace virtuel dans les trois dimensions. Ce système de détection des mouvements « Intertrax » mesure l'orientation de la tête pendant que l'enfant explore la classe virtuelle et permet au programme de fournir simultanément les stimuli appropriés. Un test de performance continue est présenté sur le tableau situé à l'avant de la classe virtuelle. Des distractions visuelles et auditives sont présentées pendant l'exécution de la tâche. Tout comme le test de performance continue de Conners (CPT), la classe virtuelle enregistre les temps de réaction ainsi que les erreurs de commissions et d'omissions. Le système de détection enregistre les mouvements de tête de l'enfant permettant de documenter le nombre de fois que l'enfant a détourné son attention de la tâche présentée sur le tableau pour regarder ailleurs dans la classe. De plus, les temps précis auxquels se sont produits les erreurs de commissions ou d'omission sont enregistrés, permettant à l'examinateur d'associer une erreur éventuelle à une distraction dans le monde virtuel. La classe virtuelle a été développée à l'Université Southern California. L'enfant doit exécuter un test de performance continue dont les stimuli (sous forme de lettres) sont présentés au tableau à l'avant de la classe. Les instructions sont données par l'enseignante virtuelle et l'enfant a un temps de pratique avant la tâche pour se familiariser avec l'environnement virtuel. La tâche dure six minutes et les données sont réparties sur trois blocs de temps égaux. La classe virtuelle a l'avantage d'être plus représentative de la performance de l'enfant dans la vie de tous les jours comparativement à l'administration de tests neuropsychologiques traditionnels. Afin de bien performer, l'enfant doit maintenir son attention sur la tâche et ignorer les distractions présentées au cours de la tâche.
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Effets du neurofeedback sur le fonctionnement intellectuel et les comportements d'enfants présentant un TDAHMoreau, Geneviève 01 1900 (has links) (PDF)
Le neurofeedback est typiquement considéré par le monde médical comme une technique prometteuse dans le traitement du TDAH, mais dont l'efficacité spécifique n'est pas suffisamment bien établie. La présente étude cherche à déterminer des effets spécifiques au neurofeedback sur le fonctionnement intellectuel et sur les comportements d'enfants présentant un TDAH. Pour ce faire, deux expérimentations ont été réalisées auprès de 46 enfants au total (15 enfants lors de la première expérimentation et 31 pour la deuxième), âgés de 7 à 13 ans et ayant un diagnostic de TDAH (tous déjà traités avec une médication psychostimulante). L'entraînement de neurofeedback visait à augmenter l'amplitude du rythme sensori-moteur (12-15 Hz) et à diminuer l'amplitude des ondes Thêta (4-8 Hz) au-dessus du cortex sensori-moteur droit (C4). La première expérimentation impliquait des enfants recevant le neurofeedback et d'autres en liste d'attente. Elle visait d'abord à récolter les enregistrements EEG requis pour la condition placebo de l'étude suivante et à identifier les variables les plus susceptibles de montrer l'efficacité du traitement. Elle pouvait aussi déjà démontrer une certaine efficacité du protocole de neurofeedback choisi. En cela et malgré la prise en compte du grand nombre de variables examinées, deux sous-échelles « TDAH » du questionnaire CBCL complété par les parents ont montré des améliorations significatives pour les enfants ayant bénéficié du neurofeedback. Le questionnaire DuPaul rempli par les parents montrait aussi un effet crédible, mais en deçà du seuil statistique corrigé pour le grand nombre de variables examinées dans cette étude préliminaire. La deuxième expérimentation reprenait les mêmes conditions en ajoutant un groupe placebo avec double insu (concernant les groupes placebo et neurofeedback). Le but de la condition placebo était de déterminer que c'est bien la modulation de l'EEG et non la relation établie avec les parents du groupe entraîné qui amène les améliorations rapportées. Les enfants sélectionnés ont été répartis aléatoirement en trois groupes (vrai neurofeedback, neurofeedback placebo, attente). La tendance vers un effet significatif au DuPaul-parent de la première étude et la contribution de l'entraînement de l'EEG ont été confirmées à l'étude 2 puisque des améliorations significatives ont été observées pour le groupe d'enfants ayant bénéficié du vrai neurofeedback par rapport aux deux groupes contrôles sur deux des trois sous-échelles du questionnaire DuPaul-parent (« Inattention » et « Totale »). Toutefois, les améliorations significatives obtenues lors de la première expérimentation au CBCL n'ont pas été reproduites, ce qui demeure inexpliqué. Des gains aux échelles partielles « Compréhension verbale » et « Mémoire de travail » ainsi qu'à l'échelle globale de l'épreuve d'intelligence ont aussi été observés, ce qui n'avait pas été le cas lors de la première expérimentation. Notons toutefois que ces gains n'étaient pas suffisamment importants pour franchir le seuil de signification avec la correction de Bonferroni (p ≤ .01) spécifiée a priori. En conclusion, les résultats obtenus mettent en évidence des effets spécifiques au neurofeedback agissant notamment sur les symptômes comportementaux du TDAH. Rappelons que ces effets n'ont pas été observés pour le groupe en condition placebo. D'autres recherches sont nécessaires pour reproduire ces résultats et éventuellement, mieux comprendre le fonctionnement de ce traitement afin d'être en mesure de l'utiliser de façon optimale.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Neurofeedback, TDAH, enfants, placebo
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Mécanismes développementaux des circuits dopaminergiques et leur implication dans les comportements hyperactifsSalesse, Charleen 10 January 2020 (has links)
Les neurones dopaminergiques du mésencéphale (mDA) sont impliqués de manière critique dans diverses fonctions clés du cerveau, y compris les mouvements volontaires, la récompense, l'attention et l'apprentissage. La bonne spécification des neurones dopaminergique, ainsi que l’établissement des circuits dopaminergiques sont nécessaires à un bon fonctionnement du cerveau. Le dysfonctionnement des circuits dopaminergiques est lié au développement de troubles neuropsychiatriques, y compris le trouble déficitaire de l'attention avec hyperactivité (TDAH), le trouble obsessionnel compulsif (TOC) et les troubles liés aux TOCs, comme le syndrome de Gilles de la Tourette. L’obtention d’un circuit dopaminergique fonctionnel dépend du développement des neurones dopaminergiques. Les facteurs de transcription Lmx1a et Lmx1b font partie de la famille des LIM à homeodomain et sont des déterminants précoces de l’avenir des neurones dopaminergique. Lmx1a/b sont essentiels pour chaque étape de la différenciation des progéniteurs de neurone dopaminergique. Il a été démontré précédemment que les souris Lmx1a/b cKO ont une activité locomotrice augmentée par rapport aux contrôles. Ici, une caractérisation approfondie des souris Lmx1a/b a révélé que ces souris avaient un comportement hyperactif, en lien avec le TDAH, et démontraient des symptômes du type TOC. Au niveau cellulaire, la perte de fonction de Lmx1a/b a induit une réduction de l’arborisation dendritique et de la fréquence des courants postsynaptiques excitateurs miniatures spontanés (mEPSCs) dans les neurones dopaminergiques. Le profil d'expression des gènes chez les souris Lmx1a / b cKO a révélé que Lmx1a/b contrôle l'expression de Slitrk2 et Slitrk5, deux membres de la famille des protéines Slit et Trk (Slitrk). Le gain et la perte de fonction de Slitrk2 et Slitrk5 dans des cultures de neurones dopaminergiques ont montré que Slitrk2 régule positivement et Slitrk5 régulent négativement la croissance dendritique. Également, le gain et la perte de fonction de Slitrk2 ont induit une variation de la densité des punctas synaptiques excitateurs (PSD95 et VGLUT). En conséquence, la perte de fonction de Slitrk2 a réduit la fréquence des mEPSCs, tandis que l'augmentation de l'expression de Slitrk2 a augmenté la fréquence des mEPSCs, sans changement d'amplitude ou dans la fréquence ou de l'amplitude des mIPSCs. Ces données suggèrent un rôle pour Slitrk2 dans la formation de synapses excitatrices fonctionnelles. À l'inverse, le gain et la perte de fonction de Slitrk5 ont induit une modification de la densité des punctas synaptiques inhibiteurs (géphyrine et VGAT). La perte d’expression de Slitrk5 a réduit la fréquence des mIPSCs tandis que l'augmentation de l'expression de Slitrk5 a augmenté la fréquence des mIPSCs, sans changement dans l'amplitude ou de la fréquence et de l'amplitude des mEPSCs. Ces données suggèrent un rôle pour Slitrk5 dans la formation de synapses fonctionnelles inhibitrices. Nous avons également étudié les conséquences sur le comportement de Slitrk2 et Slitrk5 dans les neurones mDA. Les souris, dans lesquelles Slitrk2 a été invalidé dans la VTA, démontrent un changement significatif dans l'activité locomotrice et montrent de l’hyperactivité. À l'inverse, les souris avec une expression réduite de Slitrk5 présentent une activité locomotrice réduite et un comportement analogue à un TOC. Ces changements de comportement peuvent être causés par une modification de l'activité des neurones dopaminergiques. L'inhibition chronique des neurones de la VTA, en utilisant une approche pharmacogénétique, pendant le développement postnatal à induit une activité motrice augmentée, similaire au TDAH, et un comportement analogue à un TOC. Ceci évoque certains aspects du comportement des souris Lmx1a/b cKO. Une inhibition aiguë a entraîné une diminution de l'activité locomotrice, alors que l'inhibition chronique chez des animaux plus âgés n'a eu aucun effet. Ensemble, ces résultats indiquent que Lmx1a/b, Slitrk2, et Slitrk5 sont des acteurs clés du développement des neurones dopaminergique et de la formation des synapses, ce qui peut avoir un impact sur le développement de TDAH et de TOC. / Midbrain dopaminergic (mDA) neurons are critically involved in various key functions of the brain, including voluntary movement, reward, attention, and learning. The proper specification of dopaminergic neurons, as well as the establishment of dopaminergic circuits are necessary to a good functioning of the brain. Dopaminergic circuitry dysfunctions are linked to the development of neuropsychiatric disorders, including attention deficit hyperactivity disorder (ADHD), obsessive-compulsive disorder (OCD) and OCD-like disorders, such as Gilles de la Tourette’s syndrome. The LIM-homeodomain transcriptional factors Lmx1a and Lmx1b are early determinants of the dopaminergic fate and are essential for each step of mDA progenitor differentiation. Previously, it has been demonstrated that Lmx1a/b cKO mice show increased locomotor activity. Further characterization of Lmx1a/b cKO mice revealed that these mice had ADHD- and OCD-like behaviour. The loss of function of Lmx1a/b reduced dendritic morphology and frequency of spontaneous miniature excitatory postsynaptic currents (mEPSCs) in mDA neurons. Gene expression profiling in Lmx1a/b cKO mice revealed that Lmx1a/b controls the expression of Slitrk2 and Slitrk5, two members of the Slit and Trk-like (Slitrk) protein family. Gain and loss of function of Slitrk2 and Slitrk5 in mDA neuron cultures showed that Slitrk2 positively regulates and Slitrk5 negatively regulate dendritic growth. Additionally, gain and loss of function of Slitrk2 induced a change in the density of excitatory synaptic puncta (PSD95 and VGLUT). Accordingly, Slitrk2 knockdown reduced the frequency of mEPSCs while increased Slitrk2 expression increased the frequency of mEPSCs, with no change in amplitude or in mIPSCs frequency or amplitude. These data suggest a role for Slitrk2 in the formation of functional excitatory synapses. Inversely, gain and loss of function of Slitrk5 induced a modification in the density of inhibitory synaptic puncta (gephyrin and VGAT). Slitrk5 knockdown reduced the frequency of mIPSCs while increased Slitrk5 expression increased the frequency of mIPSCs, with no change in amplitude or in mEPSCs frequency or amplitude. These data suggest a role for Slitrk5 in the formation of functional inhibitory synapses. We also investigated the consequences on behaviour of Slitrk2 and Slitrk5 reduced expression in mDA neurons. Mice, in which Slitrk2 was knocked down in the VTA, display significant change in locomotor activity and show ADHD. Inversely, mice with reduced expression of Slitrk5 exhibit lower activity and OCD-like behaviour. These behavioural changes might be caused by a change in mDA neuron firing activity. Chronic inhibition of mDA neurons during postnatal development using a pharmacogenetic approach induced ADHD and OCD-like behaviour and mimic some aspects of the Lmx1a/b cKO mice. Acute inhibition resulted in decreased locomotor activity, while chronic inhibition in older animals had no effect. Altogether, these results indicate that Lmx1a/b and Slitrk2/5 are key players of mDA neuron development and synapse formation, which may have an impact on ADHD and OCD-like disorders. / Résumé en espagnol
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Association entre l'exposition prénatale et postnatale au mercure et les comportements externalisés de type TDAH chez les adolescents inuitsTurbide, Jessika 02 February 2024 (has links)
Le mercure (Hg) est un métal lourd extrêmement préoccupant pour la santé publique en raison de ses effets nocifs reconnus sur la santé humaine, tout particulièrement chez le foetus. Ce projet porte sur les effets potentiels de l’exposition au Hg sur une des populations les plus exposées au pays : les Inuits du Nunavik. Plus précisément, les associations entre l’exposition prénatale et postnatale au Hg et les comportements externalisés et d’inattention de type trouble du déficit de l’attention/hyperactivité (TDAH) seront examinées au sein d’un groupe de 212 adolescents inuits suivis depuis la naissance. Ce mémoire s’inscrit dans le cadre plus large de la Nunavik Child Development Study (NCDS) qui vise à documenter le rôle des contaminants environnementaux et des nutriments associés à l’alimentation traditionnelle, de même que les habitudes de vie durant la grossesse sur le développement des enfants inuits. Le projet exploite les données collectées à la naissance, à 11 ans et à 18 ans. Les niveaux d’exposition au Hg ont été documentés par le prélèvement d’échantillons de sang de cordon ombilical à la naissance et d’échantillons sanguins à 18 ans, alors que les comportements externalisés et d’inattention de type TDAH ont été évalués à 11 ans par le Disruptive Behavior Disorders Rating Scale (DBD) et à 18 ans par le Barkley Adult ADHD Rating Scale-IV (BAARS-IV). Les analyses réalisées ont fait ressortir une association directe négative entre l’exposition prénatale au Hg et l’échelle d’hyperactivité du BAARS-IV, alors qu’une augmentation des concentrations sanguines de Hg à 18 ans serait associée à une augmentation des scores aux échelles d’inattention et de sluggish cognitive tempo (SCT) chez les femmes.
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