Spelling suggestions: "subject:"trouble déficit dde l'attention"" "subject:"trouble déficit dee l'attention""
11 |
Association entre l'exposition prénatale et postnatale au mercure et les comportements externalisés de type TDAH chez les adolescents inuitsTurbide, Jessika 02 February 2024 (has links)
Le mercure (Hg) est un métal lourd extrêmement préoccupant pour la santé publique en raison de ses effets nocifs reconnus sur la santé humaine, tout particulièrement chez le foetus. Ce projet porte sur les effets potentiels de l’exposition au Hg sur une des populations les plus exposées au pays : les Inuits du Nunavik. Plus précisément, les associations entre l’exposition prénatale et postnatale au Hg et les comportements externalisés et d’inattention de type trouble du déficit de l’attention/hyperactivité (TDAH) seront examinées au sein d’un groupe de 212 adolescents inuits suivis depuis la naissance. Ce mémoire s’inscrit dans le cadre plus large de la Nunavik Child Development Study (NCDS) qui vise à documenter le rôle des contaminants environnementaux et des nutriments associés à l’alimentation traditionnelle, de même que les habitudes de vie durant la grossesse sur le développement des enfants inuits. Le projet exploite les données collectées à la naissance, à 11 ans et à 18 ans. Les niveaux d’exposition au Hg ont été documentés par le prélèvement d’échantillons de sang de cordon ombilical à la naissance et d’échantillons sanguins à 18 ans, alors que les comportements externalisés et d’inattention de type TDAH ont été évalués à 11 ans par le Disruptive Behavior Disorders Rating Scale (DBD) et à 18 ans par le Barkley Adult ADHD Rating Scale-IV (BAARS-IV). Les analyses réalisées ont fait ressortir une association directe négative entre l’exposition prénatale au Hg et l’échelle d’hyperactivité du BAARS-IV, alors qu’une augmentation des concentrations sanguines de Hg à 18 ans serait associée à une augmentation des scores aux échelles d’inattention et de sluggish cognitive tempo (SCT) chez les femmes.
|
12 |
Étude de la trajectoire développementale des fonctions attentionnelles et exécutives et de leurs relations avec les symptômes clinique dans le trouble déficitaire de l'attention/hyperactivité (TDA/H)Vézina, Pascale 13 March 2019 (has links)
Le trouble déficitaire de l’attention/hyperactivité (TDA/H) est un trouble neurodéveloppemental dont les manifestations comportementales d’inattention, d’agitation et d’impulsivité ont largement été documentées dans la littérature. Il est désormais reconnu que ce trouble s’accompagne fréquemment d’atteintes cognitives, certaines ayant même été ciblées comme potentiels marqueurs du trouble qui pourraient être plus directement liés aux origines étiologiques et à l’expression du phénotype comportemental. De nombreuses limites méthodologiques compliquent toutefois la compréhension que les chercheurs et cliniciens se font du profil cognitif du TDA/H. De plus, très peu d’études ont jusqu’à présent documenté la trajectoire de développement cognitif dans le TDA/H, composante faisant pourtant partie intégrante de ce trouble développemental. De nombreuses questions demeurent à savoir comment évolue la cognition et si sa trajectoire évolutive peut être associée à des changements dans la symptomatologie clinique. La présente thèse a ainsi poursuivi quatre objectifs visant à 1) confirmer la présence d’atteintes au niveau de cinq fonctions ciblées comme potentiels marqueurs cognitifs du TDA/H (l’alerte, la vigilance, l’inhibition, la flexibilité et la mémoire de travail) en utilisant une méthodologie guidée par des modèles théoriques de la cognition, 2) examiner l’effet de l’âge sur l’expression de ces atteintes au travers du développement, soit de 6 à 22 ans, 3) documenter l’évolution de ces fonctions, sur une période de 8.74 ans, chez des participants présentant un TDA/H, et 4) vérifier la présence d’une association entre la trajectoire cognitive et de la symptomatologie clinique du trouble. Les résultats obtenus ont permis de démontrer que les participants avec un TDA/H présentent des performances cognitives plus faibles à des tâches mesurant l’alerte, la vigilance, l’inhibition et la flexibilité, alors que la performance en mémoire de travail serait pour sa part préservée. Ces différents marqueurs sont par ailleurs influencés de manière distincte par l’âge et poursuivent des trajectoires évolutives qui leur sont propres. La difficulté de flexibilité s’exprime ainsi spécifiquement chez les enfants avec un TDA/H et tend à se normaliser avec l’âge. L’atteinte de vigilance connaîtrait pour sa part une nette accentuation développementale à l’adolescence et aurait un fonctionnement pathologique chez les adolescents et jeunes adultes avec le trouble. L’inhibition et l’alerte seraient quant à elles moins sujettes aux effets développementaux, leur performance respective demeurant relativement stable dans le temps. Aucune association claire n’a été observée entre les trajectoires cognitives et l’évolution clinique des participants, suggérant que la réduction des symptômes comportementaux de TDA/H survenant chez certains individus à l’adolescence ne découle pas d’une amélioration du fonctionnement cognitif. Les résultats de la thèse permettent de proposer trois trajectoires cognitives du TDA/H et de soulever des hypothèses sur les facteurs pouvant leur être sous-jacents ainsi que leurs liens avec les manifestations cliniques du trouble. Ils fournissent également des pistes méthodologiques et cliniques intéressantes pour les chercheurs et cliniciens oeuvrant auprès de la clientèle avec un TDA/H. / Attention-deficit/hyperactivity disorder (ADHD) is a neurodevelopmental disorder characterized by developmentally atypical levels of inattention, hyperactivity and impulsivity. Cognitive impairments are now recognized as an important component of the disorder, which could act as an intermediary between genotype and behavioural phenotype. However, methodological issues limit the conclusions that can be drawn regarding the cognitive profile of patients with ADHD. In addition, very few studies have investigated cognitive development in ADHD, although cognitive impairments are thought to be an important component of this developmental disorder. Many questions thus remain about cognitive evolution of ADHD and its association with changes in clinical symptomatology. To address these issues, four main objectives were pursued in the present thesis: 1) to confirm the presence of a dysfunction of five cognitive functions targeted as potential cognitive markers of ADHD (alertness, vigilance, inhibition, set shifting and working memory) using a methodology guided by theoretical models of cognition, 2) to examine the effect of age on the expression of these cognitive dysfunctions throughout development (6 to 22 years), 3) to document the prospective evolution of these cognitive functions in participants with ADHD over a period of 8.74 years, and 4) to verify the presence of an association between cognitive trajectories of the disorder and symptom evolution. Results have shown that participants with ADHD had lower performances of alertness, vigilance, inhibition and set shifting, while working memory seems to be preserved. These impairments were distinctively influenced by age and multiple cognitive trajectories were identified. Indeed, set shifting was found to be specifically impaired in children with ADHD and tended to normalize with age. Inversely, vigilance performance was found to decline with age, with an impairment that was specific to older participants with ADHD. The other processes, i.e. alertness, inhibition and working memory, were less prone to developmental effects and remained relatively stable over time. There was no clear association between cognitive trajectories and symptom evolution, suggesting that cognitive changes are unlikely to be causally involved in the course of symptoms. The results of the thesis lead to propose three cognitive trajectories of ADHD and to discuss the factors underlying them, as well as their relationship with the clinical manifestations of the disorder. They also have methodological and clinical implications for scientists and clinicians working with clients with ADHD.
|
13 |
Analyse comparative des représentations de parents et d'enseignants concernant les élèves ayant un trouble déficitaire de l'attention et/ou de l'hyperactivité en milieu défavoriséMétivier, Mélissa January 2006 (has links) (PDF)
Cette recherche vise à explorer les représentations de quatre parents et de quatre enseignantes concernant un élève ayant un trouble déficitaire de l'attention et/ou de l'hyperactivité (TDA/H). Cette exploration vise à comparer ces différentes représentations et à vérifier leur influence sur la réussite scolaire de ces élèves. Le cadre conceptuel aborde les notions de représentation, de trouble déficitaire de l'attention et/ou de l'hyperactivité et de réussite scolaire. Le chapitre consacré à la méthodologie comporte un rappel des objectifs, le type de recherche et d'analyse, les caractéristiques des sujets et du milieu, les instruments de mesure et le déroulement de la collecte des données. Celles-ci sont présentées dans un chapitre qui met en parallèle les représentations des parents et des enseignantes pour déboucher sur une dimension comparative, en s'inspirant de la méthode du cas par cas. Les résultats obtenus débouchent sur une connaissance accrue du point de vue des parents et des enseignantes concernant leurs représentations, le type de relation ainsi que les perspectives d'avenir pour faciliter l'encadrement des élèves ayant un TDA/H. Certaines des personnes interrogées ont une vision similaire concernant certains thèmes comme, par exemple, l'influence de la médication sur les apprentissages alors que d'autres expriment des divergences d'opinion concernant le type de relation, les comportements ou bien certaines représentations. En revanche, les participants interrogés se rejoignent tous quand il s'agit du type d'aide qu'ils souhaitent obtenir afin de mieux encadrer les enfants ayant un TDA/H.
La discussion des résultats permet de constater que plusieurs recherches ont porté sur le concept de représentation. Cependant, aucune d'elles, à notre connaissance, n'a touché de près ou de loin à la représentation que les personnes entretiennent vis-à-vis d'une clientèle spécifique d'enfants. La recherche que nous avons menée conduit à la conclusion qu'il est utile, voire essentiel, de prendre en compte les perceptions des parents et des enseignantes du moins sous les aspects que nous avons étudiés. En outre, les participants apparaissent en mesure de faire des observations utiles concernant les modalités de soutien ou d'aide qu'on pourrait leur apporter. Cette recherche de type qualitatif comporte un échantillonnage restreint. Elle pourrait s'enrichir de démarches complémentaires qui tiendraient compte du point de vue des élèves ayant un TDA/H. Néanmoins, elle porte sur un sujet d'actualité dans les écoles primaires qui a été peu étudié jusqu'à maintenant. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Représentation, Perception, Trouble déficitaire de l'attention et/ou de l'hyperactivité, Réussite scolaire.
|
14 |
Validation d'un nouveau programme d'entraînement de la mémoire de travail visuo-spatiale chez des enfants ayant un trouble du déficit de l'attention avec ou sans hyperactivitéBélair, Nancy 08 1900 (has links) (PDF)
Il y a déjà quelques années, le phénomène de la plasticité cérébrale a entraîné le domaine de la réadaptation dans une nouvelle ère lorsque des études ont montré qu'il était possible d'améliorer certaines fonctions via la pratique répétitive de tâches spécifiques. Dans le domaine de l'attention, des entraînements ont été élaborés et ont mené à des améliorations des performances chez des adultes cérébrolésés, ainsi qu'à des améliorations de leur fonctionnement au quotidien. Ces améliorations ont tôt fait d'intéresser les chercheurs dans le domaine du trouble du déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDAH), dont le taux de diagnostic augmentait dans la population. Le TDAH est un diagnostic médical attribué à des personnes chez qui l'on observe des difficultés sévères prenant la forme d'inattention, d'hyperactivité et d'impulsivité, inappropriées à leur niveau de développement et causant des difficultés d'adaptation à la maison, à l'école ou au travail. D'autres entraînements de l'attention, effectués auprès d'enfants aux prises avec un TDAH, ont montré une amélioration des performances sur des épreuves d'attention. La théorie de Barkley (2006) sur le TDAH place la mémoire de travail non verbale au cœur de la problématique. Par ailleurs, il semble que ce soit la mémoire de travail visuo-spatiale (MTVS), tel que définie par Baddeley (1974, 1986), qui soit la fonction qui permette de distinguer le mieux les enfants atteints du TDAH (Westerberg et al., 2004). La question de recherche vise à savoir si un programme d'entraînement, basé sur une seule tâche de MTVS et adapté continuellement aux capacités d'enfants atteints d'un TDAH à la tâche d'entraînement, peut permettre une amélioration de leur MTVS. Cette thèse de doctorat consiste à valider un programme d'entraînement de la MTVS élaboré à l'UQÀM, appelé Gymnase, chez des enfants atteints d'un TDAH en mesurant leur performances par le biais de tâches cognitives dont la MTVS, en comparaison avec un groupe contrôle. L'objectif principal est de vérifier la modification des performances, sur les épreuves de généralisation, pour les enfants ayant bénéficié d'un entraînement au Gymnase, en comparaison avec les enfants du groupe en liste d'attente. Au total, 18 enfants satisfaisant les critères du TDAH participent à l'étude dont deux filles et 16 garçons. Les participants sont assignés au hasard aux groupes, expérimental et contrôle, ce dernier étant aussi une liste d'attente pour recevoir des séances d'entraînements au programme Gymnase ultérieurement. Selon le sous-groupe auquel les enfants appartiennent, ils reçoivent deux ou trois entraînements par semaine durant 7 ou 10 semaines, à leur école, sous la supervision d'un orthopédagogue agissant comme entraîneur. Aucun des six facteurs, regroupant l'ensemble des épreuves de généralisation administrées, n'a montré d'effet de l'entraînement entre le groupe expérimental et contrôle, qui soit statistiquement significatif. Ces résultats négatifs pourraient indiquer que la tâche n'est tout simplement pas adéquate pour activer efficacement la MTVS, mais ils pourraient aussi refléter simplement diverses difficultés au niveau de l'implantation du programme d'entraînement dans les écoles primaires participantes. Pour départager les deux explications possibles des résultats obtenus, une mesure de l'activation cérébrale durant la tâche d'entraînement a été effectuée, chez huit jeunes adultes, à l'aide de l'imagerie optique diffuse, en comparaison à une tâche contrôle, de manière à être en mesure de la comparer avec l'activation cérébrale qui a lieu durant d'autres tâches de MTVS, davantage localisée dans la région du cortex préfrontal dorsolatéral, de manière à s'assurer que la tâche d'entraînement est une tâche efficace de MTVS. Les mesures d'imagerie optique obtenues ont révélé une activation réelle mais hétérogène lors de l'exécution de la tâche du programme d'entraînement Gymnase, en comparaison à une tâche contrôle. Ainsi, la tâche d'entraînement semble permettre aux participants d'utiliser diverses stratégies, diverses fonctions cognitives pour réussir la tâche d'entraînement. En cela, elle n'exercerait pas assez spécifiquement la fonction visée. Ces résultats rappellent l'importance de vérifier la validité d'une tâche expérimentale avant toute autre utilisation et suggèrent une plus grande utilisation de l'imagerie optique pour ce faire. Malgré l'absence de résultats lors de l'étude visant l'amélioration des performances à diverses épreuves cognitives à la suite d'entraînements au programme, d'autres études obtiennent des résultats significatifs et continuent de supporter le domaine de la remédiation cognitive.
______________________________________________________________________________
MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : remédiation cognitive, entraînement cognitif, mémoire de travail visuo-spatiale, trouble déficitaire de l'attention/hyperactivité, imagerie optique diffuse.
|
15 |
Caractéristiques familiales associées aux trois profils du trouble déficitaire de l'attention/hyperactivité chez les enfants âgés de 6 à 9 ansRicher, Marie-Claude January 2009 (has links)
Ce mémoire par article s'intitule Caractéristiques familiales associées aux trois profils du trouble déficitaire de l'attention/hyperactivité chez les enfants âgés de 6 à 9 ans . Celui-ci fait suite aux nombreuses études s'étant intéressées à la catégorisation du trouble déficitaire de l'attention/hyperactivité (TDA/H; American Psychiatric Association, 1994) qui entraîne la subdivision du trouble en trois profils distincts : inattention prédominante (TDA/H-I), hyperactivité-impulsivité prédominante (TDA/H-H) et mixte (TDA/H-M). Plusieurs différences sur le plan individuel ont été identifiées jusqu'ici entre les enfants des trois profils, mais les différences sur le plan des caractéristiques familiales restent encore à éclaircir. L'objectif de cette étude est de vérifier si les familles d'enfants ayant un TDA/H se distinguent en fonction du profil diagnostique de leur enfant. Les participants sont 110 familles d'enfants d'âge primaire présentant un TDA/H (TDA/H-I : n = 31, TDA/H-H : n = 11, TDA/H-M : n = 68). Les résultats démontrent que les familles d'enfants ayant un TDA/H se différencient uniquement au niveau du stress parental en fonction du profil de leur enfant lorsqu'un contrôle statistique est exercé pour la présence du trouble oppositionnel. Ainsi, peu de différences sont observées entre les trois profils sur la base de leurs caractéristiques familiales.
|
16 |
Contribution des composantes du trouble déficitaire de l'attention - hyperactivité dans la continuation des conduites antisocialesDoucet, Joanie January 2011 (has links)
La présente recherche tente de vérifier l'association entre les composantes du trouble déficitaire de l'attention - hyperactivité (impulsivité, hyperactivité, inattention), la supervision parentale ainsi que la fréquentation de pairs délinquants dans la poursuite des symptômes du trouble des conduites un an plus tard. L'étude tente également de vérifier l'association à la persistance des conduites antisociales jusqu'au début de l'âge adulte (récidive officielle). L'échantillon est composé de 90 adolescents francophones, âgés entre 12 et 17 ans au début de l'étude, présentant des symptômes du trouble des conduites. Certains sujets sont sollicités jusqu'à l'âge de 22 ans, sur le plan de la récidive officielle. Les composantes du TDA/H, la supervision parentale et la fréquentation de pairs délinquants ne permettent pas de prédire l'évolution des symptômes du trouble des conduites au-delà de l'influence des symptômes du trouble des conduites présents antérieurement. Il en est de même en ce qui concerne la récidive officielle.
|
17 |
L’effet d’un programme d’entraînement aux habiletés parentales sur le comportement d’enfants TDAH expliqué par l’amélioration de certaines pratiques éducatives parentalesGénéreux, Rosemarie January 2015 (has links)
Cette étude analyse le lien médiateur entre un programme d’entraînement aux habiletés parentales (PEHP) et les comportements d’enfants TDAH qui présentent ou non un problème d’opposition ou d’anxiété concomitant. Un processus d’évaluation de présélection particulier a été suivi afin d’assurer que les participants répondent aux six critères d’inclusion suivants : 1) l’âge de l’enfant se situe entre 5 et 10 ans, 2) le diagnostic du TDAH de l’enfant a été établi selon les critères du DSM-IV, 3) le dosage de la médication prise par l’enfant tel que prescrite par son médecin doit être respecté tout au long du programme (les parents s’engagent par écrit), 4) le niveau de quotient intellectuel de l’enfant est supérieur ou égal à 79 selon le WISC-III, 5) l’enfant est né à terme (au-delà de 35 semaines) et finalement, 6) le parent a donné son consentement écrit. La présence de problèmes concomitants a été acceptée lorsque le TDAH constituait la principale difficulté manifestée par l’enfant, mais les problèmes suivants ont tout de même été exclus de l’étude : le trouble de Gilles de la Tourette, le trouble obsessif-compulsif et le trouble de langage ou d’apprentissage. Les 79 familles qui participent à l’étude ont été aléatoirement assignées au PEHP Ces Années Incroyables (CAI) ou aux services réguliers. Les analyses réalisées vérifient si un changement dans les pratiques éducatives parentales (discipline adéquate, discipline verbale positive, supervision adéquate, félicitations et récompenses, attentes claires, discipline sévère et inconstante, punition physique) explique le changement dans les comportements des enfants (hyperactivité, inattention, opposition et anxiété) suite au PEHP. Pour y parvenir, les parents complètent, avant et après le traitement, deux questionnaires, l’un sur l’utilisation qu’ils font des pratiques éducatives ciblées et l’autre sur les comportements qu’ils observent chez leur enfant. Une série de 12 équations structurales a été effectuée pour analyser ces données. Les résultats démontrent que la diminution de la discipline sévère et inconstante rapportée par le parent ayant participé au PEHP CAI explique la diminution des comportements d’inattention et d’opposition chez les enfants TDAH, tout comme l’amélioration des félicitations et des récompenses explique la diminution des comportements d’inattention chez ceux-ci. Par contre, l’amélioration d’aucune autre pratique éducative parentale ne permet d’expliquer l’effet du PEHP sur les comportements des enfants à l’étude. Ces résultats permettent tout de même d’identifier la réduction de la discipline sévère et inconstante comme principale cible d’intervention pour le traitement des problèmes de comportement chez les enfants TDAH, particulièrement chez ceux avec opposition.
|
18 |
Contribution de l’autodétermination à la réussite scolaire d’étudiants de 1er cycle universitaire avec un trouble d’apprentissage ou d’attentionRobert, Josianne January 2017 (has links)
De plus en plus d’étudiants ayant un trouble d’apprentissage ou un trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité (ÉTAA) accèdent maintenant à des études postsecondaires. En 2014-2015, ils représentaient 45 % de la clientèle fréquentant les bureaux d’aide destinés aux étudiants en situation de handicap des établissements universitaires québécois (Association Québécoise Interuniversitaire des Conseillers aux Étudiants en Situation de Handicap, 2015).
S’il est maintenant reconnu que ces étudiants accèdent à des études universitaires, leur persévérance et leur réussite scolaire sont peu documentées et quantifiées, particulièrement au Québec.
Afin de mieux soutenir les ÉTAA en vue de favoriser leur réussite universitaire, une recension des écrits a permis d’établir que celle-ci était complexe et multifactorielle. Plus spécifiquement, six principaux facteurs sont ressortis comme ayant une influence positive ou négative sur leur réussite, soit les connaissances et attitudes du personnel, les services et les accommodements offerts, la préparation/transition au postsecondaire, le soutien familial et social et les caractéristiques personnelles. De ce nombre, un s’est révélé particulièrement intéressant à étudier soit le manque d’autodétermination identifié par différents auteurs comme la principale barrière à la réussite au postsecondaire (Getzel, 2008; Trammell, 2003; Webb et al., 2008). Soutenu par la législation et les organismes promouvant l’intégration des personnes en situation de l’handicap, l’autodétermination d’ÉTAA universitaires s’avère peu explorée par la communauté scientifique (Getzel, 2008; Jameson, 2007), particulièrement au Québec.
En vue d’étayer cette réflexion, une recherche appliquée de type corrélationnelle prédictive (Fortin, 2010) utilisant une méthode de recherche mixte basée sur le paradigme pragmatique (Creswell et Plano Clark, 2011) a été retenue.
Dans le but de décrire et de comprendre la contribution de l’autodétermination à la réussite scolaire d’étudiants de 1er cycle universitaire ayant un trouble d’attention ou d’apprentissage, un devis séquentiel explicatif a été privilégié. Lors de la phase quantitative, 128 ÉTAA (échantillon non probabiliste accidentel) ont répondu au questionnaire en ligne «Autodétermination et réussite scolaire d’étudiants de 1er cycle universitaire» incluant l’Échelle d’AutoDétermination (ÉAD), version traduite et validée de la Self-Determination Student Scale - SF issue du modèle de l’autodétermination de Field et Hoffman (1994; 2014). Par la suite, huit étudiants (méthode d’échantillonnage par cas extrêmes) ont été invités à approfondir leurs réponses lors d’une entrevue semi-dirigée.
Au regard de la réussite scolaire, les résultats quantitatifs ont indiqué que les ÉTAA détenaient une moyenne de 3,06. En ce qui a trait à l’autodétermination, ÉTAA sondés ont obtenu un faible score d’autodétermination (164 : faible moyenne). Les sous-échelles liées à la connaissance et la valorisation de soi sont les plus faibles : 50 % des ÉTAA de l’échantillon se retrouvent dans le niveau 1 (aspect à développer). Par la suite, les résultats ont confirmé un lien possible entre l’autodétermination et la réussite scolaire d’ÉTAA universitaires. Plus spécifiquement, les analyses bivariées ont démontré une relation significative entre la sous-échelle «agir» et la moyenne générale, mais son effet est de petite taille. Quant à elles, les analyses multivariées ont déterminé que couplé au fait d’avoir un TA et d’étudier dans un certain domaine (en génie), le score global d’autodétermination permettait d’expliquer une portion significative de la variance (12 %) de la moyenne générale. De plus, le type de trouble et le domaine d’étude se sont avérés significatifs au regard de la réussite scolaire. Si cela n’a pas été démontré statistiquement, les ÉTAA rencontrés ont indiqué que les accommodements en place étaient essentiels à leur réussite soit qu’ils ont vu leur moyenne augmenter depuis qu’ils en bénéficiaient ou qu’ils diminuaient leur anxiété face aux évaluations. Enfin, les ÉTAA sondés, ont également indiqué que le soutien social et familial était indispensable pour réussir à cet ordre d’enseignement.
|
19 |
Utilisation de la remédiation cognitive comme stratégie d'intervention auprès d'enfants présentant des difficultés d'adaptationParent, Véronique January 2010 (has links) (PDF)
Cette thèse de doctorat a pour objectif général d'évaluer l'efficacité d'interventions de remédiation cognitive auprès d'enfants qui présentent des difficultés d'adaptation, plus spécifiquement un trouble oppositionnel avec provocation (TOP) ou un trouble déficitaire de l'attention/hyperactivité (TDAH). La remédiation cognitive, développée à partir d'études sur la plasticité cérébrale, est en fait une méthode d'intervention qui a pour objectif principal d'améliorer les fonctions cognitives déficitaires au sein d'une population clinique. L'hypothèse sous-tendant la remédiation cognitive est que les déficits cognitifs affectent la capacité des personnes à fonctionner adéquatement dans la vie de tous les jours et que cette intervention peut améliorer leur sort (Medalia & Lim, 2004). Bien que cette stratégie d'intervention soit utilisée depuis plusieurs années auprès de diverses populations cliniques (traumatisés cranio-cérébral, victimes d'accidents vasculo-cérébral, schizophrènes, personnes âgées), elle a fait l'objet de peu d'investigations auprès d'une clientèle d'enfants présentant des difficultés d'adaptation. En particulier, aucune étude n'a à ce jour permis d'évaluer l'efficacité de la remédiation cognitive comme stratégie d'intervention auprès d'enfants présentant un TOP. Quelques études se sont en revanche intéressées à l'utilisation de la remédiation cognitive comme stratégie d'intervention auprès d'enfants avec un TDAH. Toutefois, les études qui s'intéressent à l'apport d'entraînements cognitifs spécifiques sur une fonction cognitive déficitaire et à la généralisation de tels entraînements sur des fonctions cognitives secondaires demeurent peu nombreuses. De plus, à notre connaissance, aucune étude n'a comparé l'efficacité d'un programme de remédiation cognitive axé sur le déficit cognitif primaire selon le modèle explicatif du TDAH de Barkley (1997), soit l'inhibition, à un second programme de remédiation cognitive axé sur la mémoire de travail (déficit cognitif secondaire selon le modèle de Barkley). La première étude proposée s'intéresse donc à l'utilisation de la remédiation cognitive comme stratégie d'intervention auprès d'une clientèle d'enfants présentant un TOP. L'objectif principal de cette étude est d'évaluer l'efficacité de programmes de remédiation cognitive visant le développement des habiletés d'inhibition ou le développement des habiletés de mémoire de travail quant à l'amélioration du fonctionnement cognitif et de l'autorégulation du comportement, auprès d'enfants avec un TOP. Afin de vérifier cet objectif, le rendement des enfants recevant l'un ou l'autre des programmes de remédiation cognitive et le rendement des enfants d'un groupe de comparaison ne recevant aucune intervention sont comparés. Les résultats montrent une amélioration du rendement à des mesures secondaires d'inhibition et de résolution de problèmes, pour les enfants ayant bénéficié du programme mémoire de travail seulement. Sur le plan comportemental, des améliorations sont également rapportées par les enseignants en ce qui concerne les comportements de bris de règles, d'inattention et d'hyperactivité-impulsivité, toujours pour les enfants ayant reçu le programme mémoire de travail. Aucun effet d'intervention n'est observé par les enfants ayant reçu le programme inhibition. Dans leur ensemble, ces résultats tendent donc à appuyer l'utilité d'un programme de remédiation cognitive visant le développement des habiletés de mémoire de travail avec une population d'enfants présentant un TOP. La seconde étude proposée a, quant à elle, pour objectif de vérifier l'impact de deux programmes de remédiation cognitive axés spécifiquement sur deux fonctions exécutives déficitaires dans le TDAH, soit l'inhibition et la mémoire de travail, sur (1) les fonctions attentionnelles et exécutives (attention soutenue, inhibition, résolution de problèmes et mémoire de travail) et (2) l'autorégulation du comportement. Pour ce faire, le rendement des groupes d'enfants recevant un programme de remédiation cognitive (groupe mémoire de travail et groupe inhibition) et le rendement d'un groupe d'enfants en liste d'attente sont comparés. Les résultats obtenus montrent uniquement une amélioration des capacités de mémoire de travail non-verbale directement entraînées et une diminution des comportements d'inattention rapportée par les parents seulement pour les enfants ayant bénéficié du programme mémoire de travail, ce qui constitue un effet limité de l'intervention. Pour expliquer ces résultats, deux hypothèses sont avancées et discutées, soit l'intensité de l'intervention et la motivation de l'enfant.
En conclusion, les résultats obtenus par ces études supportent l'idée que la remédiation cognitive peut s'avérer une stratégie d'intervention intéressante pour certains enfants. Toutefois, les conditions dans lesquelles l'intervention se tient doivent être favorables et il demeure nécessaire de bien documenter ces conditions à l'aide de devis expérimentaux. Ainsi, la vente libre de programmes informatisés ayant pour objectif l'entraînement cognitif n'est pas suffisante pour en justifier l'efficacité et l'utilisation universelle. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Remédiation cognitive, Trouble déficitaire de l'attention/hyperactivité, Trouble oppositionnel avec provocation, Fonctionnement cognitif, Autorégulation du
comportement.
|
20 |
Comorbidité trouble déficitaire de l'attention avec hyperactivité et troubles anxieux : profil clinique et impact du traitement des troubles anxieux sur les comportements et les déficits cognitifs associés au trouble déficitaire de l'attention avec hyperactivitéDenis, Isabelle 06 1900 (has links) (PDF)
Environ 25% des enfants qui ont un trouble déficitaire de l'attention avec hyperactivité (TDAH) présentent un trouble anxieux (TA) en comorbidité. Malgré la prévalence élevée entre ces deux troubles, très peu d'études s'y intéressent. Pourtant, le profil clinique de ces enfants est complexe et les résultats des quelques études dans le domaine sont souvent contradictoires, notamment en ce qui a trait à l'expression des comportements et des déficits cognitifs associés au TDAH en présence d'un TA. Selon le modèle théorique de Quay (1988a, 1988b, 1997), l'anxiété aurait un effet protecteur sur les déficits cognitifs d'inhibition de la réponse, et les comportements d'hyperactivité et d'impulsivité associés au TDAH. Cette hypothèse, qui est acceptée dans la communauté scientifique et clinique, n'a toutefois jamais été testée empiriquement. Le fait que l'anxiété puisse avoir un effet protecteur sur le TDAH soulève également une question importante : qu'arrive-t-il lorsqu'on traite le TA? En lien avec cette hypothèse, le fait de traiter le TA devrait exacerber les déficits d'inhibition de la réponse, et les comportements d'hyperactivité et d'impulsivité associés au TDAH. À ce jour, seulement deux études se sont intéressées à connaître l'effet du traitement des TA sur la symptomatologie du TDAH (Jarrett & Ollendick, 2012; Verreault & Berthiaume, 2010). Leurs résultats montrent que la symptomatologie du TDAH n'est pas exacerbée à la suite du traitement des TA. Par contre, ces études ne mesurent pas l'ensemble des comportements et des déficits cognitifs associés au TDAH. Une meilleure compréhension de la comorbidité TDAH et TA pourrait permettre d'améliorer les soins offerts à ces enfants. La présente thèse doctorale tente donc de mieux comprendre le profil clinique des enfants qui présentent la comorbidité TDAH et TA. Elle vise également à tester empiriquement l'hypothèse de Quay (1988a, 1988b, 1997) en évaluant l'impact du traitement des TA, à la suite d'une thérapie cognitivo-comportementale, sur les comportements et les déficits cognitifs associés au TDAH chez des enfants qui présentent la co-occurrence des deux troubles. Le premier chapitre de la thèse présente une synthèse des écrits sur le TDAH, sur les TA, ainsi qu'une introduction à la comorbidité TDAH et TA. Le deuxième chapitre de la thèse présente la revue exhaustive de la littérature qui porte sur le profil comportemental et cognitif associé au TDAH chez les enfants qui présentent la comorbidité TDAH et TA. Les résultats montrent un profil clinique mitigé et ce, autant au plan des comportements que des déficits cognitifs. Par contre, l'anxiété ne semble pas avoir d'effet protecteur sur les déficits d'inhibition de la réponse tel que véhiculé dans la littérature. La revue de la littérature soulève également des questions fondamentales, notamment en lien avec la conceptualisation du TDAH et sur le diagnostic différentiel entre le TDAH et les TA. Ces questions sont importantes car leurs réponses pourraient avoir des impacts non négligeables sur les stratégies d'évaluation et d'intervention à prioriser pour ces enfants. Le troisième chapitre de la thèse présente l'article qui teste empiriquement le modèle théorique de Quay (1988a, 1988b, 1997) en évaluant l'impact du traitement des TA sur les comportements et les déficits cognitifs associés au TDAH chez des enfants qui présentent la co-occurrence des deux troubles. Les résultats obtenus vont à l'encontre de l'hypothèse de Quay et montrent que la diminution de l'anxiété n'exacerbe pas la symptomatologie du TDAH. Donc, l'anxiété ne semble pas avoir d'effet protecteur sur les comportements et les déficits cognitifs associés au TDAH. Les résultats obtenus ont des impacts cliniques importants car ils suggèrent aux cliniciens de, traiter d'abord l'anxiété et ensuite, d'évaluer la persistance des symptômes de TDAH. Le dernier chapitre présente une discussion générale des résultats obtenus dans la thèse, les principales considérations méthodologiques, des pistes pour les recherches futures, ainsi qu'une conclusion générale.
______________________________________________________________________________
|
Page generated in 0.1519 seconds